Catégorie : National

  • Le président de la République reçoit le secrétaire général de l’UGTA

    Le président de la République reçoit le secrétaire général de l’UGTA

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu en audience ce mardi le Secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Amar Takdjout, à l’occasion de laquelle plusieurs questions en lien avec la situation sociale et économique du pays et l’exercice des activités syndicales ont été évoquées.

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    Dans une déclaration à l’issue de cette rencontre, à laquelle a pris part aussi le chef de cabinet à la présidence de la république, Mohamed Ennadir Larbaoui, le premier responsable de la Centrale syndicale a affirmé que les échanges ont porté sur «la situation sociale et des organisations syndicales », avant de souligner que «la parfaite connaissance par le Président Tebboune de la situation socioéconomique du pays et de l’administration publique est une bonne chose  pour nous en tant que travailleurs».

    Précisant que la situation des travailleurs au sein des entreprises économiques et dans la Fonction publique a été abordée lors de sa rencontre avec le président de la République, le SG de l’UGTA a déclaré que «nous sommes entièrement disposés à coopérer et à consentir des efforts afin d’apporter une valeur ajoutée à l’activité socioéconomique dans notre pays», avant d’annoncer que l’UGTA soumettra des propositions à ce sujet dans les jours à venir.

    Par ailleurs, il est utile de rappeler qu’Amar Takdjout a été élu en juillet dernier nouveau Secrétaire général de l’UGTA à une forte majorité des voix lors du 14ème congrès extraordinaire de la plus vieille organisation syndicale du pays, au détriment de l’ancien coordinateur de la centrale syndicale de la wilaya d’Annaba, Mohamed Tayeb Hamarnia, qui a également présenté sa candidature pour ce poste.

    Avant son élection comme Secrétaire général, Amar Takdjout a occupé le poste de SG de l’Union de wilaya d’Alger et de la Fédération nationale des textiles de l’UGTA.

    R. N.

  • Conseil des ministres : Disponibilité des produits de large consommation et soutien aux agriculteurs

    Conseil des ministres : Disponibilité des produits de large consommation et soutien aux agriculteurs

    Dans le but de renforcer la disponibilité des produits de large consommation sur le marché et d’en garantir l’accès aux ménages, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, vient d’instruire à nouveau les ministres de l’Agriculture et du développement rural, du Commerce et de la promotion des exportations de mettre en œuvre les mesures prises récemment, notamment en matière de développement de la production locale et de la réorganisation des importations pour pallier les déficits constatés pour certains types de produits, lors du Conseil des ministres tenu ce dimanche.

    A cet égard, le chef de l’Etat a ordonné au ministre de l’Agriculture et du développement rural «L’organisation de l’importation avec, pour objectif, d’encourager et de protéger le produit national et non créer la pénurie au détriment du citoyen», souligne le communiqué rendu public à l’issue de la réunion du Conseil des ministres, réaffirmant qu’ «il n’y aura point d’austérité concernant les vivres destinés aux Algériens».

    Dans le but de renforcer la disponibilité des produits de large consommation, le chef de l’Etat a réitéré son instruction concernant «l’accélération de la réalisation des silos de stockage de céréales, aux fins d’atteindre la capacité de 9 millions de tonnes».

    Les nouvelles instructions données par le chef de l’Etat lors de cette dernière réunion du Conseil des ministres interviennent simultanément avec une série d’autres mesures annoncées ces derniers jours par le Département d’Abdelhafidh Henni dans le but de juguler les tensions qui touchent certains produits.

    C’est le cas par exemple de l’appel lancé cette semaine aux coopératives agricoles pour s’approvisionner directement auprès de l’Onab (Office national des aliments de bétail) en matières premières pour la fabrication d’aliments de volaille, à savoir le maïs grains et tourteaux de soja, dans le but d’accompagner les éleveurs avicoles pour relancer la production de viandes blanches, connaissant ces dernières semaines des hausses des prix exceptionnelles en raison d’une baisse drastique de l’offre sur le marché, selon les acteurs de la filière.

    Pour pallier le déséquilibre qui affecte ces derniers mois la filière dans son ensemble, le chef de l’Etat a instruit aussi en septembre dernier de rouvrir les frontières pour l’importation de bovins d’engraissement, ainsi que des viandes rouges et blanches fraiches.

    «L’Etat est capable de garantir, avec aisance, la stabilité économique et sociale»

    Toujours dans le sillage du soutien de l’Etat aux acteurs du secteur agricole, le président Tebboune a ordonné la prise d’une série de mesures en faveur des agriculteurs touchés par la sécheresse de la saison agricole dernière, comprenant « le report du paiement de la taxe sur les terrains octroyés au titre d’une concession», «la suspension du remboursement des crédits agricoles Rfig pour une durée de trois ans, (dont) le paiement (des intérêts) sera à la charge de l’Etat» ainsi que «l’indemnisation des agriculteurs pour les productions de céréales et leur dotation en semences et engrais à titre gracieux».

    Dans le cadre de la série de mesures prises pour assurer l’approvisionnement du marché et prévenir toute éventuelle rupture, le président Tebboune a mis l’accent lors du Conseil des ministres d’hier sur «l’impératif de veiller à la stricte mise en œuvre du Plan de l’Etat pour organiser l’importation et assurer la disponibilité des différents produits, en vue d’éviter toute mauvaise interprétation des décisions de l’Etat dans l’objectif de nourrir les rumeurs sur la pénurie, au moment où l’Etat est capable de garantir, avec aisance, la stabilité économique et sociale à la faveur de la loi sur la concurrence», souligne le même communiqué.

    Dans le souci de préserver le pouvoir d’achat des ménages, le chef de l’Etat a réitéré enfin son engagement sur «la subvention par l’Etat de tous les produits de large consommation (qui) sera toujours garantie, quels que soient les prix sur les marchés internationaux», mettant en garde que «l’Etat frappera d’une main de fer quiconque oserait toucher aux vivres des Algériens».

    R. N.

  • Onab : Nouvelles mesures pour faciliter l’approvisionnement de la filière avicole en intrants

    Onab : Nouvelles mesures pour faciliter l’approvisionnement de la filière avicole en intrants

    Dans le sillage des mesures arrêtées pour relancer la filière avicole et endiguer la flambée exceptionnelle des prix des viandes blanches depuis le mois d’août dernier, ayant atteint la barre des 650 DA/kg pour le poulet et 22 à 23 DA/unité pour les œufs, le ministère de l’Agriculture et du développement rural vient d’appeler, dans un communiqué rendu public hier samedi, les coopératives avicoles à s’approvisionner directement auprès de l’Onab (Office national des aliments de bétail) en intrants pour la production d’aliments de volailles.

    Précisant que cette disposition s’inscrit dans le cadre des mesures prises en mars dernier, le communiqué du département d’Abdelhafidh Henni souligne «la possibilité d’approvisionner les structures d’élevage en aliments auprès de l’Onab».

    Pour ce qui est du type d’intrants destinés à la fabrication d’aliments de volailles disponibles, le ministère de tutelle fait part du maïs et des tourteaux de soja, rappelant que « cette mesure intervient conformément aux dispositions du décret exécutif 23-112, du 9 mars 2023, relatif aux modalités d’exemption de la TVA des opérations de vente » de ces intrants destinés à la fabrication d’aliments de bétail et de volaille.

    En réponse à la nouvelle directive du ministère de l’Agriculture, l’Onab vient de publier ce dimanche un avis sur sa page officielle Facebook énumérant la liste des sites et points de vente où les intrants en question sont disponibles.

    «L’Onab informe l’ensemble des coopératives agricoles de la disponibilité de matières premières (maïs jaune et tourteaux de soja) d’excellente qualité et à des prix compétitifs au niveau des unités portuaires relevant de la filiale Onab Nutrition», souligne le communiqué en question, précisant que les coopératives agricoles peuvent ainsi s’approvisionner auprès des unités des ports d’Alger, Oran, Bejaïa, Skikda et au niveau de la direction commerciale d’Onab Nutrition.

    Aussitôt annoncées, ces mesures que vient de prendre le ministère de tutelle ont suscité la réaction des acteurs de la filière, à l’instar de la Fédération nationale d’éleveurs de volaille qui s’en félicite, tout en rappelant sur sa page qu’elle avait déjà «saisi le ministère de l’Agriculture lui demandant de modifier le cahier des charges relatif à la vente d’intrants pour la fabrication d’aliments pour y intégrer les coopératives agricoles».

    M.Naili

  • Des opérateurs de l’Oranie lancent le Club économique de l’Ouest

    Des opérateurs de l’Oranie lancent le Club économique de l’Ouest

    Dans la perspective d’unifier leurs rangs pour une meilleure défense de leurs intérêts et promouvoir leurs activités, les entreprises économiques de l’ouest du pays viennent de lancer officiellement hier leur premier Club économique, dont la présidence est confiée à Amine Mered, coordinateur au sein de la Spa Maghreb Emballage.

    Baptisé CEO (Club économique de l’ouest), ce nouvel espace de concertation des opérateurs économiques, regroupe, selon un communiqué rendu public ce mardi par cette nouvelle association, «les acteurs économiques de la région ouest» et vise à «rassembler, unir et soutenir les entreprises locales dans leur quête d’une croissance économique durable et prospère».

    Réunissant des opérateurs économiques venus de différents secteurs d’activité, comme l’industrie, le commerce, la santé, les services et l’agriculture, la nouvelle association «est née de la volonté commune des leaders de l’industrie, des entrepreneurs et des professionnels de la région ouest de l’Algérie, de collaborer activement pour renforcer l’économie locale », ajoute le même communiqué.

    Parmi les principaux objectifs que s’assigne ainsi le Club économique de l’ouest, il y a lieu de relever, entre autres, selon le même communiqué, «promouvoir la croissance économique locale, en offrant (à ses membres, ndlr) des opportunités de réseautage, de partenariat et de développement», «renforcer la formation et le développement des compétences», «représenter les intérêts des entreprises en agissant (en tant que leur) porte-parole auprès des autorité locales, régionales et nationales», «évaluer l’environnement économique dans lequel (évoluent les entreprises adhérentes) afin de le rendre accessible» et «promouvoir l’innovation et la durabilité» dans le paysage économique de l’ouest du pays.

    Le même communiqué, tout en rappelant que l’idée de constituer un club économique pour cette région du pays remonte à «la date symbolique du 1er mai 2023», insiste que le CEO aura à aborder «un large éventail de questions liées au contexte particulier de l’Oranie, avec pour mission, d’analyser tous les facteurs susceptibles d’influencer l’environnement économique de la région pour, enfin, promouvoir et développer son image».

    Dans sa première déclaration à l’issue de sa nomination au poste du président du Club économique de l’ouest, Amine Merad estime que «cette initiative représente un pas important vers le renforcement de l’économie locale et la création de nouvelles opportunités pour nos entreprises en stimulant l’attractivité économique de notre région», le club, ajoute-t-il, «ambitionne d’être une source d’idées novatrices pour résoudre les défis économique locaux en collaborant avec ses membres et en sollicitant l’expertise des leaders économiques de la région», avant de lancer un appel à «tous les acteurs économiques de la région (ouest) à se joindre à nous dans cette aventure passionnante».

    R. N.

  • Législation sur la protection des données personnelles : Le rôle et missions de l’ANPDP expliqués aux adhérents de l’AmCham

    Législation sur la protection des données personnelles : Le rôle et missions de l’ANPDP expliqués aux adhérents de l’AmCham

    Données personnelles, données sensibles et approches pour la mise en conformité avec la législation en la matière, depuis la mise en place, le 11 aout 2022, de l’Autorité nationale de protection des données à caractère personnel (ANPDP), initiées par la loi n°18-07 du 25 du 10 juin 2018 relative à la protection des personnes physiques dans le traitement des données à caractère personnel,  sont autant de points abordés lors d’une rencontre organisée ce 25 septembre par  l’AmCham (Chambre de commerce américaine en Algérie).

    Mme Kacimi du cabinet KPMG, qui a animé cette conférence, voulue pédagogique  pour expliquer aux adhérents de l’AmCham la démarche à suivre pour se mettre en conformité avec la législation, a d’emblée précisé que la loi dans son article 75 avait accordé aux opérateurs économiques une année à compter de l’installation de l’ANPDP, pour se mettre en conformité avec la législation en la matière.

    Pour rappel, selon la loi 18-07 on entend par traitement des données à caractère personnel «toute opération ou tout ensemble d’opérations effectuées à l’aide de moyens ou de procédés automatisés ou non et appliquées à des données à caractère personnel, telles que la collecte, l’enregistrement, l’organisation, la conservation, l’adaptation ou la modification, l’extraction, la consultation, l’utilisation, la communication par transmission, la diffusion ou toute autre forme de mise à disposition, le rapprochement ou l’interconnexion, ainsi que le verrouillage, le cryptage, l’effacement ou la destruction».

    Abordant  les principes fondamentaux de protection des données à caractère personnel, tel que la déclaration préalable, l’oratrice a, dans sa présentation, fait remarquer que «le traitement des données à caractère personnel ne peut être effectué qu’avec le consentement exprès de la personne concernée. Si la personne concernée est incapable ou interdite, le consentement est régi par les règles du droit commun. La personne concernée peut, à tout moment, se rétracter.» C’est dire que la législation a installé un certain nombre de verrous pour garantir la confidentialité des informations à caractère personnel. Cette loi concerne les organismes privés ou publiques ainsi que les personnes physiques qui  dans le cadre de leurs activités sont amenées à traiter des données à caractère personnelles.

    Abordant la question de la confidentialité et de la sécurité du traitement des données personnelles, le contenu de l’article 38 a été évoqué. Il stipule que «le responsable du traitement doit mettre en œuvre les mesures techniques et organisationnelles appropriées pour protéger les données à caractère personnel contre la destruction accidentelle ou illicite, la perte accidentelle, l’altération, la diffusion ou l’accès non autorisés, notamment lorsque le traitement comporte des transmissions de données dans un réseau, ainsi que contre toute autre forme de traitement illicite. Ces mesures doivent assurer, un niveau de sécurité approprié au regard des risques présentés par le traitement et de la nature des données à protéger».

    S’agissant de la démarche à suivre, la conférencière l’a énoncé  en mettant l’accent sur les principales étapes et mesures à prendre pour éviter toutes erreurs pouvant aboutir à des procédures administratives et même pénales. Ainsi le transfert des données à l’étranger obéit à certaines conditions, comme le relève Mme Kacimi qui s’attarde sur l’article 44 de la loi. Ce dernier exige la délivrance d’une autorisation par l’ANPDP et les garanties que le pays destinataire veillera à la protection de ces données.  Néanmoins l’article 45 prévoit une dérogation à l’article qui le précède et énumère les cas ou le responsable d’un traitement, peut transférer des données à caractère personnel vers un Etat ne répondant pas aux conditions prévues par ledit article.

    En somme c’est toute la démarche à suivre, les principaux articles de la loi 18-07, entrée en vigueur depuis l’installation de l’ANPDP, une Agence placée auprès du président de la République, et son fonctionnement qui ont été abordés lors de cette journée d’information clôturée par un jeu de questions- réponses pour lever les incompréhensions. Les participants à cet atelier ont été invités à consulter le site de l’ANPDP pour prendre rendez-vous et entamer la procédure de la mise en conformité.  

    S.A

  • Partenariat Tosyali-Sonelgaz Fourniture de 70 km de conduites de transport de gaz

    Partenariat Tosyali-Sonelgaz Fourniture de 70 km de conduites de transport de gaz

    Après ses performances avérées dans l’industrie métallurgique, la société algéro-turque, Tosyali vient d’enregistrer de nouveaux succès dans la production de tubes de transport de produits énergétique.

    Dans un communiqué rendu public ce mardi, l’entreprisse vient d’annoncer en effet un nouveau partenariat avec le groupe Sonelgaz pour la fourniture de conduites de gaz, après avoir remporté avec succès l’appel d’offre (de la société publique) pour « la fourniture de tubes en spirale utilisés dans le transport du gaz (Gazoduc) », souligne le communiqué.

    Dans le cadre de cet appel d’offre, Tosyali a ainsi fourni à Sonelgaz « un total de 70 km de conduites de gaz (tubes en spirale), dont les spécificités et les qualités techniques répondent aux standards internationaux », ajoute le même communiqué.

    «Les tubes en spirale constituent le réseau terrestre pour la distribution du gaz naturel, (…) produits localement par Tosyali Algérie (sur son site de) Bethioua, dans la wilaya d’Oran, (qui) va acheminer le gaz depuis (le lieu de) sa production vers la centrale électrique», précise le spécialiste de la métallurgie dans son communiqué, estimant que «par cet appel d’offre, le groupe Sonelgaz œuvre à l’intégration du savoir-faire local et des produits fabriqués par les sociétés nationales».

    Sur le plan de la qualité, il est précisé que « les tubes spiraux réalisés dans (le) complexe (de Tosyali) jouissent des meilleures normes de qualités et (répondent aux) standards mondiaux».

    Avant ce nouveau partenariat avec le leader national de la production et la distribution de produits énergétiques, Tosyali a réussi une première expérience de fourniture de tubes en spirale au profit de l’ANB (Agence nationale des barrages), rappelle la société.

    Premier exportateur hors hydrocarbures

    Après sa première expérience avec l’ANB et ce nouveau partenariat avec Sonelgaz, Tosyali exprime sa satisfaction quant à ce qu’elle qualifie de «reconnaissance qui traduit la confiance des organismes de service public étatiques à l’égard du secteur privé», souligne le communiqué.

    Par ailleurs, outre la couverture des besoins exprimés par les sociétés nationales en ce type de produits, l’entreprise issue du partenariat algéro-turc a annoncé précédemment l’exportation en 2022 d’un volume de 15 000 tonnes de tubes en spirale anticorrosion vers l’Angola, pour une valeur totale de 20 millions de dollars. De grande taille, avec une longueur de 55 mètres, ces tubes ont été exportés en trois phases depuis le port d’Arzew, avait indiqué alors le directeur du commerce extérieur et du suivi de l’investissement au sein de Tosyali, Azzi Ramzi, ayant précisé que d’autres opérations d’exportation de mêmes produits devaient avoir lieu également vers la Tunisie et d’autres pays du continent africain.

    Pour les différents types de produits métallurgiques, Tosyali a exporté durant l’année dernière pour un volume total de plus de 570 000 tonnes, représentant une augmentation de 10% par rapport à l’année d’avant, pour une valeur de 450 millions de dollars.

    Spécialisée dans l’acier et le fer, le complexe industriel de Tosyali comprend «11 unités de production dotées de la technologie verte (green steel) reconnue par les organismes certificateurs mondiaux», rappelle la société, précisant qu’elle « est le premier exportateur hors hydrocarbures en Algérie aussi bien en valeur qu’en volume d’exportation ».

    R. N.

  • Stéphane Harmand, Dg Renault Trucks Algérie : «Le camion, un moteur du développement économique»

    Stéphane Harmand, Dg Renault Trucks Algérie : «Le camion, un moteur du développement économique»

    Dans cette interview accordée au quotidien Le Soir d’Algérie, au site spécialisé dans l’automobile Carvision et Dzentreprise (site web et magazine mensuel), le Directeur général de Renault Trucks Algérie, Stéphane Harmand, revient sur le marché du camion en Algérie, le service après-vente qui, selon lui, constitue un vecteur de survie, l’arrêt de l’activité camion et véhicules utilitaire en Algérie, la relance de l’usine de Meftah et l’avenir du véhicule électrique dans le pays.

    Dans un contexte peu favorable, avec l’arrêt complet de toutes les importations de véhicules par les concessionnaires, Renault Trucks Algérie maintient toujours une dynamique de déploiement dans le domaine du service après-vente. Quel sens donneriez-vous à cette persévérance?

    Cela se justifie par le concours de plusieurs facteurs aussi déterminants les uns que les autres. En fait, on a été aidés par les évènements qui se sont succédés sur la scène automobile nationale, en ce sens, dès que nous avons dû arrêter, en novembre 2020, l’activité d’assemblage et vente de véhicules, nous nous sommes focalisés encore plus sur le service après-vente.

    Il fallait, d’abord, maintenir le lien avec les clients fidèles dont les véhicules étaient encore couverts par la garantie et tout entreprendre pour les conserver au-delà de cette période et éviter qu’ils ne migrent vers le réseau parallèle.

    Ensuite, il fallait reconstruire les ponts avec les anciens clients, dont les camions n’étaient plus concernés par la garantie et les convaincre de la nécessité d’assurer l’entretien et la réparation de leurs véhicules par les structures de Renault Trucks Algérie. Nous avons lancé à leur adresse des offres de service compétitives.

    Face à cette nouvelle situation, nous étions amenés à élaborer des contrats de maintenance spécifiques au marché algérien et qui sont le prolongement du contrat « Start&Drive » qui était proposé gratuitement au moment de l’acquisition d’un camion neuf parfois gratuitement dans le cadre de la série limités du même nom. Il nous fallait, donc, relancer les clients et les persuader de la pertinence du renouvellement de cette offre. Et je peux vous affirmer qu’on est en renouvellement systématique des contrats avec la grande majorité de nos clients qui étaient déjà séduits par les avantages de cette série limitée. Et on a, même, étendu cette initiative à des clients qui n’ont jamais souscrits à ce type de contrat et qui avaient tendance à faire entretenir leurs véhicules d’une manière aléatoire par différents ateliers.

    Nous avons, ainsi, mis en place l’offre « Check & Drive », qui permettait à ces clients de faire auditer gratuitement leurs véhicules et d’opter, ou non, pour la signature d’un contrat de maintenance. Cette opération nous a permis de récupérer des véhicules qui ont été vendus, il y a plus de 10 ans et qui n’étaient pas pris en charge par le réseau de Renault Trucks en Algérie.

    A cela, on peut ajouter aussi l’ensemble des clients du secteur public qui sont fidèles et dont on doit satisfaire les besoins en service après-vente.

    Pour résumer, je soulignerai, que le vieillissement du parc, la prise de conscience des clients sur l’importance d’assurer l’entretien de leur véhicule par des professionnels agrées, l’immensité du parc roulant de Renault Trucks, la cherté de la pièce de rechange, les offres de service et disponibilité de la pièce d’origine, sont autant d’arguments mis en avant pour préserver notre clientèle et au-delà, maintenir et développer l’activité service après-vente chez Renault Trucks Algérie.

    Cela impliquerait une réorganisation en interne des équipes de Renault Trucks Algérie et leur redéploiement sur les nouvelles missions de la filiale ?    

    Absolument, toutes les équipes qui étaient en charge de l’activité vente de véhicules neufs, ont été redéployées sur le service après-vente et la pièce de rechange. Je dois rappeler que nous avons, en cinq ans, perdu la moitié de notre parc roulant, de 22 000, on est passé à 10 000. Et ce sont autant de camions à entretenir et à en assurer la disponibilité des pièces de rechange d’origine nécessaires à leur pérennisation. D’autant qu’au fil des années et au rythme de leurs utilisations, ces véhicules sont de plus en plus exposés aux pannes et autres incidents techniques et que ce secteur subit, lui aussi, les retombées négatives de la crise du Covid-19, des semi-conducteurs, de l’inflation et de la concurrence déloyale des pièces importées illégalement à travers les réseaux secondaires. Heureusement que ce phénomène a été stoppé grâce aux restrictions sur les importations, ce qui amène les clients à se rabattre sur les fournisseurs officiels de pièces.

    Est-ce à dire qu’auparavant, le service après-vente était le parent pauvre chez Renault Trucks, sachant que celui-ci reste l’activité qui permet de pérenniser une marque dans un marché donné ?

    L’image de marque de Renault Trucks en Algérie a, de tout temps, reposé sur un équilibre entre la vente de véhicules et l’après-vente, et ce au niveau de l’ensemble du réseau. Mais il est clair que cet équilibre était fragile, du fait qu’il était, d’une part, porté seulement par quelques-uns, et que d’autre part, souvent l’intérêt et l’attention du patron d’affaires s’orientait surtout vers la vente. L’après-vente était plutôt la préoccupation du constructeur qui veillait en permanence à la dotation du réseau en équipements appropriés et en personnels qualifiés en mesure de répondre aux attentes des clients.

    Et je me dois de préciser que depuis les changements de réglementations introduits dans le secteur automobile en Algérie à partir de 2015, on a constaté une prise de conscience de la part des constructeurs quant à l’importance du service après-vente comme vecteur de fidélisation de la clientèle et aussi comme source de revenu non négligeable qui pourrait assurer la survie.

    Aujourd’hui, Renault Trucks Algérie dispose d’un service après-vente qui est à la hauteur des attentes des clients et qui nous permet de nous démarquer distinctement du reste de la concurrence.

    Que pensez-vous de la situation de blocage actuelle de l’activité camion et véhicules utilitaire en Algérie ?

    Je reste persuadé et je n’ai cessé de le réitérer, que l’activité camions et véhicules utilitaires ne devrait pas être bloquée. Les volumes sont faibles par rapport à la voiture particulière, les incidences sur les réserves de change sont faibles, alors que l’impact sur l’économie est considérable. Et, du reste, nous ne vendons nos véhicules qu’à des entreprises algériennes qui contribuent à l’effort de développement économique du pays.

    L’Algérie qui est une puissance continentale jouissant d’un positionnement stratégique par rapport à l’Europe notamment, ne devrait pas tourner le dos à ce facteur clé de la croissance, en l’occurrence, le camion. Le marché gagnerait à s’ouvrir aux divers constructeurs dans ce domaine, car les besoins sont énormes et la demande exceptionnellement forte.

    J’en appelle aux autorités compétentes pour relancer et aider le marché du camion en Algérie. Il y va clairement de la dynamisation de l’activité économique, du renouvellement d’un parc vieillissant et surtout de la sécurité des usagers de la route.

    Justement, la sécurité routière occupe une place de choix dans la stratégie de développement de Renault Trucks. Qu’en est-il de votre présence en Algérie ?

    Effectivement, la sécurité est un élément extrêmement important dans notre démarche. Depuis l’intégration de Renault Trucks au groupe Volvo, nous avons hérité de deux missions stratégiques pour le constructeur suédois, à savoir l’écologie et la sécurité. La sécurité fait partie de l’ADN de Volvo qui, rappelons-le, a inventé la ceinture de sécurité et a intégré ce volet dans les programmes de recherche de ses centres de développement. Aujourd’hui, les préoccupations de sécurité ne se limitent plus aux seuls passagers et de l’habitacle, mais s’étendent bien au-delà, vers le comportement du camion et de son interaction avec l’environnement dans lequel il évolue, le piéton, le vélo, la moto, la voiture etc…

    C’est vous dire que la sécurité nous accompagne au quotidien dans notre activité de vente et de service après-vente, à travers des campagnes récurrentes de sensibilisation du conducteur sur les dangers de la route et les bonnes attitudes et comportements à adopter quand on s’engage sur la voie publique. Parmi les éléments liés à ce volet, c’est la surcharge et ses conséquences sur la bonne maitrise du camion et les dégâts occasionnés à l’état des routes.

    Où en sont vos contacts avec les pouvoirs publics dans la perspective d’une reprise des activités de votre usine ? Y a-t-il un retour dans ce sens ?

    Non, aucun retour. Pour notre part, nous sommes prêts à reprendre rapidement nos activités d’assemblage. L’usine a déjà fait ses preuves pour avoir produit et commercialisé plus de 2 000 véhicules qui circulent toujours et dont les clients sont entièrement satisfaits.

    Je soulignerai aussi que ces véhicules produits entre 2019 et 2020, intégraient déjà des composants fabriqués en Algérie, notamment les barres anti-encastrement, qui sont des pièces importantes, en aluminium et spécifiques à la marque, réalisées par un excellent sous-traitant algérien.

    Ainsi, nous avons prouvé que l’usine peut fonctionner selon les normes de qualité et les exigences du groupe Volvo et que nous avons identifié et sélectionné un certain nombre de sous-traitants.

    Nous avons gardé nos équipes qui sont régulièrement formées et dont des membres ont été chargés d’une mission de formation chez d’autres opérateurs du groupe, notamment en Australie et en Arabie Saoudite.

    C’est vous dire notre disponibilité, dès le feu vert des autorités, à reprendre rapidement l’activité de production avec un volume annuel de 2000 à 2500 véhicules en une seule équipe, avec la possibilité de doubler ces capacités en cas de besoin.

    Vous comptez introduire, en 2024, un quota de 5 à 10 camions électriques pour effectuer les premiers essais en Algérie. Peut-on savoir un peu plus sur cette démarche ?

    Renault Trucks a été le premier constructeur de poids lourds à développer et à commercialiser des véhicules électriques. Cela remonte à une dizaine d’années. Ces initiatives premières ont permis à Renault Trucks d’être à la pointe du développement de véhicules électriques et qui sont produits comme n’importe quel véhicule thermique dans nos usines de France. et nous commercialisons depuis quelques années des petits camions électriques, mais, depuis quelques mois maintenant, on offre la possibilité à nos clients de se fournir auprès de Renault Trucks des poids lourds de 18 à 44 tonnes. Nous sommes également dans le Full-électrique sur le Master et le Trafic. C’est également dommage que nous ne puissions pas les importer que nous codéveloppons avec Renault (Voitures-ndlr).

    Nous avons également développé avec une startup, qui s’appelle Cluster, qui offre des vélos électrique, avec des petits chargements pour la distribution urbaine, c’est-à-dire pour le last-mile. C’est vous dire que Renault Trucks couvre totalement la chaîne de l’électrique, du vélo jusqu’au 44 tonnes. Bien évidemment, la priorité est de donner aux pays qui ont lancé des programmes électriques de manière très aboutie. En Algérie, c’est en balbutiement. On voit quelques initiatives. D’abord dans la loi et dans la construction d’un réseau électrique.

    Renault Trucks Algérie est à la disposition des opérateurs de transports. Pour le moment, il y a un opérateur en Algérie, et il n’est pas le seul, qui voudrait être le premier sur le poids lourd électrique en Algérie. Donc, nous avons un projet quoi sera lancé probablement en 2024. En revanche, ce que je vois en Algérie, c’est la courte distance et le véhicule qui revient, tous les soirs, à son point de stockage. Je citerai, entre autres, les camions de collecte des ordures, des camions citernes notamment pour des raisons de sécurité, et bien d’autres axes. Le réseau électrique n’est pas encore développé en Algérie. Et l’opérateur qui voudrait s’investir dans l’électrique devra penser à ce que ses véhicules rentrent le soir pour être rechargés. Il y a aussi le bus, notamment pour le transport scolaire. Notre groupe est le deuxième fabricant mondial de bus.

    Etes-vous prêts à accompagner cet opérateur, sachant qu’il y a un début à tout, y compris dans l’électrique ?

    Evidemment que nous sommes prêts à l’accompagner et on bénéficiera de nos collègues européens et s’il s’agit de former le réseau, on le fera. C’est un tout autre métier, car il y a des pièces d’usure qu’il faudra constamment changer et une partie électrique. J’ai été à l’usine de Blainville, à côté de Caen, ancienne usine Saviem pour ceux qui se souviennent encore, j’ai vu des anciens collègues qui fabriquaient des véhicules thermiques qui se sont mis à fabriquer des véhicules électriques. Ça reste un véhicule ! Même si la technologie est différente, on ne sort pas du système.

    Quel est le pourcentage de pièces en moins sur un camion électrique par rapport au camion thermique ?

    Il y a trois parties qui sont communes, à savoir le châssis, la cabine, les roues et la boîte de vitesse, même s’il n’y pas un moteur au sens propre du terme. Par contre, le moteur est totalement différent. Il a la grosseur d’un moteur, mais n’a rien à avoir avec un moteur, car, au fait il y a beaucoup de calculateurs, de des optimisateurs de gestion d’énergie et une grande partie de refroidissement, avec un circuit dédié. Le radiateur est plus gros et quand le véhicule est à l’arrêt, le moteur électrique chauffe plus que le moteur thermique. Il y a tout le système de câblage qui a changé, car le moteur est au niveau des roues et les batteries qui sont sur le côté avec également un système de protection des batteries et un châssis renforcé en cas d’encastrement d’un autre véhicule.

    Interview réalisée par :

    Farid Belgacem, Belkacem Bellil et Mourad Saadi

  • Kamel Moula annonce le gel du comité dit de «conformité fiscale»

    Kamel Moula annonce le gel du comité dit de «conformité fiscale»

    Source d’inquiétudes dans les milieux économiques, particulièrement le secteur privé, ces dernières semaines, le comité interministériel mis en place pour le contrôle et le réexamen des dossiers de «conformité» aux législations fiscale, douanière et de transfert de capitaux de et vers l’étranger vient d’être gelé. C’est le président du Crea (Conseil du renouveau économique algérien), Kamel Moula, qui vient de révéler ce dimanche cette décision.

    Revenant sur le contenu de l’audience que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a accordée à la délégation composée de membres du bureau de l’organisation patronale mercredi dernier, Kamel Moula a affirmé dans un entretien qu’il a accordé ce dimanche au quotidien arabophone El Khabar, que «le président de la République a dévoilé de nouvelles directives claires et fermes : gel du comité de suivi, réexamen de tous les dossiers avec un changement radical dans la procédure suivie, droit de recours pour les entreprises qui s’estiment lésées par l’objet du contrôle, et surtout, réhabiliter les opérateurs économiques dans leurs droits dans le cas où (une éventuelle) erreur du comité à leur encontre serait avérée».

    La décision du gel du comité en question, intervient après «plusieurs correspondances et sollicitations adressées au chef de l’Etat» au sujet des préoccupations des chefs d’entreprises quant à la mise en place du comité en question, affirme Kamel Moula, précisant que, si le chef de l’Etat a attendu aujourd’hui pour agir et décider de geler ce comité tant redouté par les chefs d’entreprise, c’est parce qu’il (le président Tebboune) «devait prendre le temps nécessaire et suffisant pour mesurer l’ampleur des écarts entre sa vision et l’impact réel de la mise en œuvre de ses directives» sur le terrain.

    « Décalages entre la vision du chef de l’Etat et l’application de ses directives sur le terrain »

    Poursuivant la description du climat dans lequel s’est déroulée la rencontre des membres de son organisation avec le chef de l’Etat, Kamel Moula affirme que «nous avons pu relever que le président de la République avait constaté que la démarche entreprise pour lutter contre la fraude dans le cadre dudit comité n’était pas conforme aux directives qu’il avait émises. Nous avons pu présenter au président des preuves contraires à ses directives».

    C’est à l’issue de ce constat que le chef de l’Etat a donc «dévoilé de nouvelles directives» comprenant principalement le gel du comité en question, composé de représentants de ministères en lien avec les secteurs économiques, comme l’Industrie, les Finances, l’Agriculture et le développement rural ou le Commerce et la promotion des exportations, ainsi que des institutions étatiques, comme la Direction générale des douanes, les Impôts, entre autres.

    Par ailleurs, Kamel Moula a fait état aussi d’une trentaine de recommandations que son organisation a adopté visant à promouvoir les exportations hors hydrocarbures, mais, regrette-t-il, « malheureusement, une seule recommandation parmi celles-ci a été récemment mise en œuvre par l’Exécutif et porte sur la création du Conseil consultatif pour la promotion des exportations ».

    Abordant la lancinante question du foncier industriel, le président du Crea estime que «l’accès au foncier industriel est le problème le plus crucial qui entrave le développement des investissements et la création de nouvelles entités économiques, donc de nouveaux emplois», avant de révéler que «le président de la République regrette le retard pris dans l’élaboration et la publication de la loi sur le foncier industriel», mais, ajoute M. Moula, le chef de l’Etat «a confirmé que le projet a atteint sa phase finale après l’achèvement des débats au Parlement et, en principe, l’Agence concernée par ce dossier (l’agence de gestion du foncier industriel, ndlr) est prête pour entamer son travail dès octobre prochain».

    M. N.

  • Le projet est présenté en Conseil du Gouvernement  Le ministère de l’Habitat veut encadrer l’accès à certains marchés publics

    Le projet est présenté en Conseil du Gouvernement Le ministère de l’Habitat veut encadrer l’accès à certains marchés publics

    Le ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville veut mettre de l’ordre et surtout faire le tri dans le milieu des acteurs qui interviennent dans le secteur, en instaurant de nouvelles règles tout en mettant en place un mécanisme numérique adéquat pour alléger les procédures administratives.

    Le Conseil du gouvernement tenu ce mardi a été l’occasion au ministre de l’Habitat pour présenter un projet de décret exécutif qui fixe les conditions d’accès des entreprises et groupement d’entreprises aux marchés publics de certaines activités.

    «Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville a présenté un projet de décret exécutif modifiant et complétant le décret exécutif numéro 14-139 du 20 avril 2014 portant obligation pour les entreprises, groupes d’entreprises et groupement d’entreprises intervenant dans le cadre de la réalisation des marchés publics de certains secteurs d’activités d’être titulaires d’un certificat de qualification et de classification professionnelles», lit-on dans le communiqué qui a sanctionné cette réunion qui avait aussi abordé des sujets liés à deux autres secteurs : la Justice et le Travail.

    Dans le souci de lever toutes les contraintes bureautiques mais également assurer une meilleure transparence, le projet de présenté par le ministre de l’Habitat, Mohamed Tarek Belaribi devant le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane «prévoit notamment l’introduction de la numérisation des procédures de traitement des dossiers de demande d’obtention du certificat de qualification et de classification professionnelles et leur délivrance, la simplification et l’allégement des procédures administratives, la réduction des délais, la révision du système d’évaluation et son harmonisation et l’obligation pour les entreprises de s’engager dans un processus de qualité pour améliorer leurs performances », affirme encore le communiqué rendu public par les services du Premier ministre.

    La démarche du ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville vise, comme l’explique le communiqué du gouvernement, à lutter contre l’anarchie qui règne dans le secteur qui cause d’importants retards dans la livraison de nombreux grands chantiers et programmes de logements inscrits dans le cadre des plans gouvernementaux, les malfaçons, etc.

    Avant-projet de loi relative à la lutte contre le faux et l’usage de faux

    En plus du projet présenté par le ministre de l’Habitat, le Gouvernement a examiné aussi un avant-projet de loi relative à la lutte contre le faux et l’usage de faux, présenté par le ministre de la justice, garde des sceaux, qui s’inscrit dans le cadre de la moralisation de la vie publique et de la lutte contre la corruption.

    « Ce projet de texte, initié en application des directives de Monsieur le Président de la République, vise à faire face à ce genre d’infractions dans toutes ses formes, notamment la falsification de documents officiels, publics et commerciaux, l’usurpation d’identité d’autrui et l’obtention, indûment, des avantages, des subventions et aides publiques, ainsi que des exonérations financières fiscales et tous autres avantages ».

    Règlement des conflits collectifs de travail et à l’exercice du droit de grève

    Troisième secteur examiné, lors de ce premier Conseil du gouvernement de la rentrée sociale, est celui du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale. Au moins cinq projets de décrets exécutifs ont été examinés et « qui interviennent en applications des dispositions de la loi n 23-08 du 21 juin 2023 relative à la prévention, au règlement des conflits collectifs de travail et à l’exercice du droit de grève.

    Les projets de texte fixent, selon le même communiqué, «la liste des secteurs d’activités et des postes de travail nécessitant la mise en œuvre d’un service minimum obligatoire et la liste des secteurs, la périodicité des réunions obligatoires relatives à l’examen de la situation des relations socioprofessionnelles et des conditions générales de travail au sein des institutions et administrations publiques, les missions des médiateurs dans le domaine du règlement des conflits collectifs de travail ainsi que les modalités de leur désignation et de leurs honoraires, la composition»;

    Il identifie également «les modalités de désignation des membres de la commission nationale et de la commission de wilaya d’arbitrage en matière des conflits collectifs de travail ainsi que leur organisation et leur fonctionnement », ainsi que «les missions, la composition, les modalités de désignation du président et des membres du conseil paritaire de la fonction publique dans le domaine de la conciliation des conflits collectifs de travail, ainsi que son organisation et son fonctionnement ».

    Sophia Rais

  • Abdelhafidh Bakhouche installé dans ses fonctions de Directeur général des Douanes

    Abdelhafidh Bakhouche installé dans ses fonctions de Directeur général des Douanes

    Le ministre des finances Faid Laaziz a installé, ce jeudi 14 septembre, Abdelhafidh Bakhouche dans son poste de Directeur général des Douanes en présence des cadres centraux de la Direction Générale des Douanes.

    Abdelhafidh Bakhouche, nommé à ce poste hier par le Président de la République Abdelmadjid Tebboune, remplace à la tête de l’institution, Nourddine Khaldi dont il a été mis fin aux fonctions. L’ex Directeur général des douanes a occupé ce poste depuis le 24 février 2020.

    Dans l’allocution prononcée lors de la cérémonie d’installation, précise un communiqué du ministère des finances, Faid Laaziz a «relevé la grande importance de la Douane algérienne et les grandes missions qui lui sont confiées à travers ses unités de conscription aux niveaux terrestre, maritime et aérien des frontières.» précise le communiqué du ministère des finances.

    «Le Ministre n’a pas manqué l’occasion d’exprimer son souci permanent d’accompagner cet appareil sensible dans ses différents projets de modernisation, notamment, les projets de numérisation et en améliorant les conditions de travail des utilisateurs afin de développer la performance du secteur.» ajoute cette même source qui fait remarquer que le ministre a mis l’accent sur l’importance «d’accélérer le rythme de réalisation des différents projets, notamment ceux liés à la numérisation et au système d’information, compte tenu de leur grande importance dans la sécurisation des transactions commerciales ainsi que dans la protection de l’économie.»

    Lors de l’installation de Abdelhafidh Bakhouche à la tête d’une institution secouée par plusieurs scandales liés à la corruption- plus d’une centaine de douaniers sont en prison pour des faits de corruption- Laaziz Faid, a mis en exergue «la nécessité et l’importance de l’engagement des appareils de l’État en général, et de la Direction générale des douanes en particulier, la déontologie de la profession, pour assurer le bon déroulement du travail et donner une image exemplaire du secteur.»

    Le ministre a souhaité que l’institution douanière «remplisse pleinement ses missions au service de la nation et du citoyen et à la protection de l’économie nationale.»

    Abdelhafidh Bakhouche est un militaire de carrière avons nous appris par ailleurs de source sure.

    R.N