Catégorie : Energie

  • Sonatrach : La production augmentera de 22,5 millions Tep pour le brut et de 16,3 milliards de m3 de gaz d’ici 2028

    Sonatrach : La production augmentera de 22,5 millions Tep pour le brut et de 16,3 milliards de m3 de gaz d’ici 2028

    A la faveur des nouvelles découvertes réalisées par le groupe ces deux dernières années, 2022 et 2023, Sonatrach vient de confirmer le maintien de la croissance de sa production en pétrole et gaz durant la période qui s’étale entre 2024 et 2028.

    Le directeur général de la Prospective au ministère de l’Energie et des mines, Medjelled Miloud, a révélé à cet égard que, dans le domaine pétrolier, les apports supplémentaires des nouveaux sites de production sont estimés à 22,5 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep), soit près de 154 millions de barils. Ainsi, la production qui, à l’horizon 2028, «connaitra une hausse moyenne de 1,3%», atteindra 207 Mtep, selon le même responsable.

    Pour ce qui est de la production du gaz naturel, le DG de la prospective au sein du ministère de tutelle a fait état ce mardi d’une croissance moyenne annuelle de 1,4% durant les quatre prochaines années pour atteindre 146,7 milliards de m3.

    Au même titre que le pétrole, M. Medjelled a expliqué cette augmentation par l’entrée en activité de nouveaux gisements durant cette période, dont l’apport additionnel attendu est évalué à 16,3 milliards de m3, au même titre que « le boosting » de Hassi R’Mel et le développement du périmètre de Touat « qui permettront le maintien d’un plateau de production global de plus de 130 milliards de m3 par an sur cette période ».

    Une production de 136 milliards m3 en 2023

    Durant l’année précédente, 2023, la production a atteint, pour le brut, 194 millions Tep, faisant ressortir une croissance moyenne annuelle de 1% durant la période s’étalant de 2019 à 2023. « La production primaire d’hydrocarbures a connu une hausse moyenne de près de 1% sur la période 2019-2023, pour s’établir à 194 Mtep à fin 2023 », a-t-il indiqué dans une déclaration à l’APS.

    Pour le gaz, le même responsable a fait état d’une production qui a atteint 136 milliards de m3 durant l’année précédente, et sur une période pluriannuelle, il a affirmé que « le gaz naturel représente en moyenne deux tiers de cette production, passant de 127 milliards m3 en 2019 à plus de 136 milliards m3 à fin 2023, soit une hausse annuelle moyenne de 2% sur cette période, à la faveur de la mise en production de nouveaux gisements ».

    Au volet commercial, les exportations ont atteint près de 97 millions TEP, faisant ressortir une croissance de 3,5% par rapport au volume de 93,5 millions TEP de l’année d’avant (2022), dont les exportations de gaz ont représenté plus de 50%.

    Pour réussir le pari de l’augmentation de la production et assurer la sécurité des approvisionnements durant les années à venir, le même responsable a dévoilé une série de mesures que vient d’arrêter la tutelle, dont « la promotion du domaine minier », en misant notamment sur l’attractivité des IDE (investissements directs étrangers), la multiplication des efforts dans le domaine de la prospection et la production, l’augmentation du taux de récupération du gaz et du pétrole ainsi que la diversification du mix énergétique, à travers l’accélération de l’intégration d’énergies issues de sources vertes.

    ExxonMobil : « Un climat adéquat » pour l’investissement en Algérie

    Au sujet de l’encouragement des IDE dans le secteur, le ministre de tutelle, Mohamed Arkab, a reçu d’ailleurs le même jour une délégation du géant américain des hydrocarbures, ExxonMobil, avec à sa tête son vice-président, chargé de la recherche et de la prospection, John Ardill.

    La rencontre, selon le communiqué rendu public par la tutelle, a été consacrée à l’examen des opportunités de partenariat et d’investissement, ainsi qu’aux consultations en cours entre le groupe public Sonatrach et son homologue américain.

    Une occasion d’ailleurs pour Arkab de souligner « les opportunités importantes d’investissement et de partenariat offertes par le secteur de l’énergie en Algérie, à l’instar de la prospection, du développement et de l’exploitation des hydrocarbures dans le cadre de la nouvelle loi sur les hydrocarbures qui offre de nombreuses facilitations et avantages aux investisseurs », tout en rappelant que « la stratégie du secteur repose sur la relance d’importants investissements qui visent à accroître la production, la transformation et la commercialisation du pétrole et du gaz naturel, dans l’objectif de satisfaire aux besoins nationaux et renforcer les capacités d’exportation, dans le souci de réaffirmer les engagements de l’Algérie avec ses partenaires étrangers ».

    Cette démarche confirme ainsi, selon le ministre, « la détermination de l’Etat à accompagner, appuyer et apporter toutes les facilitations aux partenaires étrangers, notamment la compagnie ExxonMobil, dans toutes les étapes de réalisation de ces investissements ».

    Le chef de la délégation de la compagnie américaine a pour sa part exprimé un fervent intérêt pour l’identification d’importants projets en Algérie, où, constate-t-il, il existe « un climat d’investissement adéquat » et une confiance qui caractérise les relations avec Sonatrach.

    M. N.

  • A l’occasion du 60ème anniversaire de Sonatrach : Hachichi annonce un plan d’investissement de 50 milliards USD pour la période 2024-2028

    A l’occasion du 60ème anniversaire de Sonatrach : Hachichi annonce un plan d’investissement de 50 milliards USD pour la période 2024-2028

    Le groupe Sonatrach a commémoré ce jeudi le 60ème anniversaire de sa création au Centre international des conférences (CIC), un événement considéré comme une « halte importante dans l’histoire de la compagnie et une fierté pour l’industrie pétrolière en Algérie », a indiqué un communiqué rendu public par la société nationale des hydrocarbures ce vendredi.

    En présence de plusieurs membres du gouvernement, de responsables d’institutions de l’Etat, du corps diplomatique et d’entreprises publiques et privées, cette célébration, baptisée «Brillance :  Energie, technologie et mouvement», a été une occasion pour «passer en revue le parcours de développement de la compagnie, depuis les découvertes et l’exploitation des premiers gisements de production de pétrole et de gaz, jusqu’aux projets de développement réalisés ou à réceptionner dans le cadre des futurs programmes stratégiques de Sonatrach», ajoute le communiqué.

    Dans son intervention à cette occasion, le PDG du groupe, Rachid Hachichi, rappelera d’emblée que « la création de Sonatrach intervint à une période cruciale de l’histoire de l’Algérie, caractérisée notamment par les efforts persistants de l’Etat algérien et son insistance à l’époque à étendre sa souveraineté nationale sur ses ressources naturelles, considérées comme une partie intégrante des décisions stratégiques visant à construire le projet national économique et social adopté après l’indépendance», avant de rendre hommage aux pionniers de la société qui, déclare-t-il, «ont mené le difficile parcours visant à fonder les bases d’une entreprise puissante et moderne ayant réussi à rivaliser avec des sociétés concurrentes de l’époque».

    Pour le premier responsable du groupe, un regard rétrospectif sur l’histoire économique et industrielle de l’Algérie indépendante démontre que le parcours de Sonatrach depuis sa création le 31 décembre 1963 a été exceptionnel à plus d’un niveau, compte tenu des innombrables défis auxquels elle a été confrontée et des projets qu’elle a réalisés.

    Industries pétrochimiques : Le nouveau cap

    « Si Sonatrach a été créée avec l’ambitieuse vision d’entrer dans une croissance durable et d’assurer l’autonomie énergétique du pays, elle a surtout été propulsée vers l’avant dans son parcours par l’historique décision des hautes autorités du pays de l’époque de nationaliser les hydrocarbures le 24 février 1971 qui a permis de recouvrer la souveraineté nationale sur les ressources souterraines du pays et la souveraineté dans la prise de décision dans les domaines pétrolier et gazier », a déclaré Rachid Hachichi.

    Après ce rappel historique, le premier responsable de la société est revenu longuement sur les projets actuels et futurs de Sonatrach dans différents volets relatifs au secteur énergétique. A cet égard, il a fait état de la mobilisation de 50 milliards de dollars pour des investissements d’envergure durant la période s’étalant entre 2024 et 2028.

    « Dans le cadre du développement des capacités de la compagnie en matière d’investissement, notamment pour les activités en amont, une enveloppe financière de 50 milliards de dollars a été mobilisée pour la période 2024-2028, dont 36 milliards de dollars destinés essentiellement à l’exploration et à la production », a déclaré M. Hachichi.

    Dans la foulée des actions menées pour consolider son outil de production et sa position sur le marché, le même responsable révélera que le groupe s’emploie à la modernisation des infrastructures en les dotant des technologies de pointe, mais aussi à la réhabilitation des raffineries et à la poursuite de l’investissement dans la recherche et développement, l’innovation, ainsi que l’encouragement à la recherche scientifique et au développement technologique et la promotion de l’excellence dans des domaines pertinents.

    Au volet relatif aux investissements qui sont en cours, le PDG de Sonatrach a mis l’accent sur l’extension des activités dans le domaine des industries pétrochimiques, à travers la production du polypropylène, le lancement des travaux de réalisation de l’unité de production du méthyl tert-butyl éther (MTBE), et ce, en plus du mégaprojet intégré de production du phosphate à même de permettre au pays de « devenir l’un des plus grands exportateurs d’engrais aux niveaux régional et international », lorsque le projet entrera dans sa phase de production.

    M. N.

  • Avec des réserves de  plus de 2,5 milliards de barils pour certains : Ces pays africains deviendront exportateurs de pétrole entre 2024 et 2033

    Avec des réserves de plus de 2,5 milliards de barils pour certains : Ces pays africains deviendront exportateurs de pétrole entre 2024 et 2033

    En plus des grands producteurs traditionnels, à l’instar du Nigéria, la Libye, l’Algérie ou l’Angola, plusieurs pays africains viennent de faire d’importantes découvertes d’hydrocarbures qui les hisseront à moyen terme parmi les principaux acteurs du marché mondial du pétrole.

    C’est ce que vient de révéler un nouveau rapport, publiée le 8 décembre courant par l’organisme américain d’information et d’analyse statistique EIA (Energy Information Administration), sous le titre de «Regional Brief : Emerging Hydrocarbon Producers in Africa», (producteurs émergents d’hydrocarbures en Afrique), citant des pays africains comme le Kenya, le Mozambique, la Namibie ou l’Ouganda, ce qui fera donc que ces derniers viendront s’ajouter à la Mauritanie et le Sénégal, dont l’exploitation commerciale des premiers sites d’hydrocarbures devrait être lancée au courant de l’année prochaine (2024).

    «L’Afrique dispose d’importantes ressources en hydrocarbures, avec des bassins considérés comme sous-explorés (alors qu’ils) peuvent contenir d’importantes ressources commercialement viables», soulignent les rédacteurs de ce rapport.

    Dressant le bilan des réserves prouvées en hydrocarbures de certains de ces pays africains en 2023, à l’issue des nouvelles découvertes effectuées, le document relève que «l’Ouganda aurait les plus importantes réserves prouvées de pétrole brut, estimées à 2,5 milliards barils, alors que les réserves de la Mauritanie s’élèveraient à 20 millions de barils».

    Pour ce qui est du Kenya, bien que ses réserves potentielles ne soient pas encore quantifiées, mais il n’en demeure pas moins que ce pays d’Afrique de l’Est se distingue parmi les plus grands consommateurs de brut à l’échelle continentale.

    «Le Kenya est le plus grand consommateur de combustibles liquides, en partie à cause de sa population relativement plus importante et son économie qui est plus diversifiée», est-il souligné, en notant qu’entre 2012 et 2021, ce pays «consommait en moyenne environ 106 000 barils par jour (b/j) d’hydrocarbures».

    Parmi les projets phares encours de réalisation dans ces pays qui viendront agrandir la liste des producteurs de pétrole du continent, le rapport de l’EIA cite le projet Sangomar au Sénégal, développé en offshore à près de 100 km au large de la capitale du pays ouest-africain, Dakar, qui «est le premier projet pétrolier en amont du pays, développé en trois phases, et il est le plus susceptible d’entrée dans la phase de production très prochainement».

    De nouvelles capacités entre 20 000 et 900 000 barils/jour

    Le Kenya, quant à lui, «cherche à développer des gisements dans son premier grand projet pétrolier en amont, le South Lokichar projet onshore, situé dans la région de Turkana, au nord-ouest du Kenya», précise le même rapport.

    Pour ce qui est du développement de ces sites nouvellement découverts, le rapport répertorie la liste des firmes pétrolières qui en ont été attributaires et les échéances fixées pour leur entrée en production.

    Ainsi, au Kenya, «South Lokichar development  project», découvert en 2013-2014, a été attribué à la compagnie britannique Tullow Oil et son entrée en phase d’exploitation est prévue en 2028. Le français TotalEnergies s’est vu attribuer deux sites en Namibie, Venus 1et Venus 2, découverts en 2022, et dont la date d’entrée en exploitation est prévue pour 2029 pour le premier et 2033 pour le second, ainsi que le site Tilenga en Ouganda, dont l’entrée en activité est prévue pour 2026.

    Le géant hollandais Shell, quant à lui, prend en charge le développement de trois sites en offshore au large de la Namibie, à savoir Graff, La Rona et Jonker, qui entreront en activité respectivement en 2031 pour le premier et 2033 pour les deux autres sites.

    Au Sénégal, c’est la compagnie australienne Woodside qui est en charge de développement de trois sites en offshore, à savoir Sangomar phase 1 (Leopold Sedar Senghor), Sangomar phase 2 (South) et Sangomar phase 3 (North Edge), dont l’entrée en activité est prévue respectivement en 2024, 2029 et 2031.

    Au volet relatif aux potentialités des sites nouvellement découverts dans ces pays africains, le rapport de l’EIA estime leurs capacités de production entre 20 000 et 900 000 barils/jour, dont les plus importants sont le Kingfisher South et le Tilenga en Ouganda.

    M. N.

  • Exploitation minière : Commission conjointe ministère de l’Energie – CNESE pour le contrôle et l’évaluation des mesures mises en œuvre

    Exploitation minière : Commission conjointe ministère de l’Energie – CNESE pour le contrôle et l’évaluation des mesures mises en œuvre

    Replacée parmi les secteurs à fortes potentialités pour stimuler la croissance à la faveur de la nouvelle stratégie de développement économique mise en œuvre depuis 2020, l’exploitation minière est au centre des préoccupations prioritaires des pouvoirs publics, dans le but de son optimisation.

    Alors que plusieurs projets viennent d’être lancés à travers divers sites renfermant des gisements de différents minerais, le ministère de l’Energie et des mines et le Conseil national économique, social et environnemental (CNESE) viennent de s’engager pour créer une Commission conjointe chargée de contrôler et d’évaluer la mise en œuvre des mesures prises dans ce domaine afin de développer l’activité minière en Algérie, a indiqué ce mercredi un communiqué rendu public par le ministère de tutelle.

    « Il a été décidé de renforcer la coopération et d’intensifier les concertations entre le ministère de l’Energie et le CNESE pour assurer la bonne mise en œuvre des différentes initiatives, à travers la création d’une commission conjointe chargée de contrôler et d’évaluer les mesures décidées », est-il souligné dans le communiqué en question.

    Selon la même source, la création de ladite commission a été décidée à l’issue d’ «une réunion de coordination, sous la présidence du ministre de l’Energie et des mines, Mohamed Arkab, et du président du CNESE, Bouchenak Khelladi Sidi Mohammed, au cours de laquelle l’accent a été mis sur le développement de l’activité minière en Algérie, conformément aux orientations du président de la République», une réunion durant laquelle, les deux parties ont également procédé à l’examen de l’état de l’activité minière en Algérie, en évoquant les capacités actuelles et les défis à relever dans ce domaine.

    Plus d’un millier de sources minières

    A cette occasion, ajoute la même source, le ministère de tutelle et le CNESE ont mis l’accent sur les stratégies et les plans à mettre en œuvre pour encourager l’investissement dans le secteur minier, conformément aux objectifs nationaux, en affirmant leur engagement commun en faveur du développement de ce secteur à forte valeur ajoutée.

    Prônant une stratégie de développement basée sur la diversification économique, il faut noter que, dans sa vision en matière de consolidation des secteurs à même de booster la croissance hors hydrocarbures, le chef de l’Etat accorde un grand intérêt à l’exploitation des ressources minières à travers le pays pour à la fois en faire une source de revenu par excellence et enclencher une dynamique de développement local dans les régions où se situent les gisements de différents minerais.

    La semaine dernière, lors de sa visite au gisement de Gara Djebilet, dans le sud-ouest du pays, où il a donné le coup d’envoi aux projets de réalisation d’une usine de traitement du minerai de fer et de la ligne ferroviaire minière Béchar-Tindouf-Gara Djebilet, il a ainsi appelé à la création d’une « ville minière » autour de ce site et faire de la wilaya de Tindouf un « pôle économique », tout en insistant sur le « lancement immédiat » du projet de réalisation du complexe sidérurgique prévu dans la wilaya de Béchar.

    C’est dans cette perspective, visant à inscrire le secteur des mines au cœur de la bataille de la diversification économique sur laquelle s’appuie la stratégie de développement économique de ces dernières années, que la Commission conjointe entre le ministère de l’énergie et des mines et le CNESE vient d’être créée.

    Avec un potentiel estimé à un millier de sources minérales, dont le fer, le phosphate, le zinc, l’or, le manganèse et autres, le secteur minier est bien placé pour jouer l’un des premiers rôles dans la nouvelle dynamique qui vient d’être inculquée à l’économie nationale.

    R. M.

  • A l’issue de la réunion de l’OPEP+ : L’Algérie annonce une nouvelle réduction volontaire de 51 000 bpj

    A l’issue de la réunion de l’OPEP+ : L’Algérie annonce une nouvelle réduction volontaire de 51 000 bpj

    Outre l’Algérie, plusieurs pays de l’OPEP+ ont annoncé, eux aussi, des coupes volontaires supplémentaires dès janvier prochain, pour stabiliser un marché pétrolier très volatil et garder les prix de l’or noir au-dessus des 80 dollars le baril.

    L’Algérie a joint sa voix au Etats membres de l’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et des Etats non-OPEP, en annonçant une nouvelle réduction volontaire supplémentaire de 51 000 barils par jour (bpj) de sa production à compter du 1er janvier 2024, lit-on dans un communiqué du ministère de l’Energie et des Mines, à l’issue de la réunion régulière qui s’est tenue ce jeudi par visioconférence.

    « De manière préventive et en coordination avec plusieurs membres de l’OPEP+, l’Algérie a décidé de procéder à une réduction volontaire et additionnelle de sa production de pétrole brut de 51 000 b/j entre le 01er janvier et le 31 mars 2024, portant ainsi son offre à 908 000 b/j au cours de la période », affirme le communiqué en question, précisant qu’un retour au niveau de production d’avant janvier 2024 sera opéré de manière progressive selon l’évolution du marché pétrolier soumis depuis 2014 à une forte pression, à cause du ralentissement économique mondial et d’un développement géopolitique des plus incertains.

    « Par la suite, afin de soutenir la stabilité du marché, ces volumes déduits seront restitués progressivement en fonction des conditions du marché », a ajouté le ministère de l’Energie, soulignant que «la conjoncture économique mondiale reste incertaine quant à son évolution à court terme, notamment en raison d’une croissance atone dans les pays industrialisés, une inflation encore élevée ainsi qu’un rebond modéré de la croissance économique dans de nombreux pays émergents ».

    Et d’ajouter que « même si la demande mondiale de pétrole se maintient pour le moment à des niveaux relativement appréciables grâce à l’essor du secteur des transports et de la pétrochimie, les incertitudes qui pèsent sur la croissance économique de nombreuses régions sont de nature à contenir son accroissement au cours des prochains mois ».

    Les deux locomotives actuelles de l’économie mondiale, la Chine et les Etats-Unis, auxquels s’ajoute l’Europe, connaissent d’important taux d’inflation et leur croissance économique bat de l’aile, ayant de sérieuses difficultés à endiguer les effets de la crise sanitaire de Covid-19. Cela impacte directement les prix qui fluctuent de manière inquiétante pour les 23 pays producteurs de pétrole qui, depuis 2017 et dans le cadre de la Déclaration de Coopération « ont ainsi décidé de réaffirmer leurs engagements de réduction de leur production pour l’ensemble de l’année 2024, conformément aux niveaux convenus lors de la 35e réunion ministérielle de l’OPEP + du 4 juin 2023 », souligne le communiqué du ministère de l’Energie et des Mines.

    Pour rappel, l’Algérie a déjà procédé en avril dernier à une réduction volontaire de sa production de l’ordre de 48 000 b/j. Cette mesure s’étend jusqu’à fin décembre 2024.

    A noter que les réductions volontaires supplémentaires annoncées ce jeudi cumulent un total de 2,2 millions de barils par jour, dont la plus importante est celle de l’Arabie Saoudite qui représente un million de bpj, en plus du même volume déjà réduit en juin 2023. L’Arabie Saoudite est suivie par la Russie qui a décidé, elle aussi, de porter sa réduction volontaire de la production à un demi-millions de bpj, dont les 300 000 bpj de pétrole brut annoncés en juin et 200 000 pbj de produits raffinés, a annoncé le vice-Premier ministre en charge de l’Energie Alexandre Novak

    Outre l’Algérie et deux chefs de files de l’OPEP cités précédemment, il y a l’Irak (223 000 b/j), les Émirats arabes unis (163 000 b/j), le Koweït (135 000 b/j), le Kazakhstan (82 000 b/j) et Oman (42 000 b/j), lit-on dans le communiqué diffusé par cette organisation.

    Lyès Menacer

  • Coopération énergétique algéro-turque : Sonatrach signe un nouvel accord avec Botas

    Coopération énergétique algéro-turque : Sonatrach signe un nouvel accord avec Botas

    La compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach a conclu mardi un nouvel accord de vente et d’achat de gaz naturel liquéfié (GNL) avec la société publique turque BOTAŞ, lit-on dans un communiqué rendu public ce mercredi après-midi.

    L’accord, signé par le PDG de Sonatrach Rachid Hachichi et son homologue turc Abdulvahit FİDAN, concerne du GNL destiné au marché turc, affirme la même source, ajoutant que les deux parties se sont aussi entendu à étendre leur coopération pour une durée de trois ans.

    La cérémonie de signature a eu lieu au siège de la présidence de la République, à l’occasion de la visite du président turc Recep Tayyip Erdogan en Algérie qui a présidé avec le chef de l’Etat Abdelmadjid Tebboune le Forum d’affaires algéro-turc, ponctué par la signature d’au moins 13 contrats et mémorandums dans divers domaines.

    «A travers cet accord, les deux parties ont convenu, notamment, d’étendre leur coopération pour une durée de 03 ans, renforçant ainsi leur partenariat de longue date dans le domaine du gaz », affirme le communiqué de Sonatrach, rappelant que « Sonatrach fournit du GNL, à travers un contrat de long terme, à la société BOTAŞ depuis 1988 », date à laquelle l’Algérie et la Turquie s’étaient engagées dans un contrat de vente de GNL à long terme.

    En 2016, les deux sociétés ont signé un autre accord visant le renforcement de leur coopération dans le domaine du la vente du gaz aussi bien en Turquie qu’au niveau des marchés régionaux, où la demande en gaz naturel et en GNL connait un véritable boom.

    Ces dernières années et profitant de l’explosion de la consommation de l’énergie en Turquie, la compagnie nationale a ainsi renforcé sa position sur le marché turc, en élargissant le champ de sa coopération avec les entreprises turques opérant dans le secteur énergétique et le domaine de la pétrochimie.

    Plusieurs contrats, concernant la création de sociétés mixtes pour le développement de projets pétrochimique ont été signés ces cinq dernières années, dont celui du complexe de production de polypropylène dans la ville de Ceyhan (Turquie), signé en 2021, pour environ 1,4 milliards de dollars. Sonatrach détient 34% des parts alors que son partenaire turc Rönesans Holding détient une participation de 66 %.

    En novembre 2022, les autorités des deux pays se sont engagées à créer une société conjointe d’exploration pétrolière et gazière, entre Sonatrach et Turkish Petroleum.

    Pour rappel, l’Algérie est l’un des principaux fournisseurs de sources d’énergies à la Turquie. Les récents développements géopolitiques que connait l’Europe et la région du Proche-Orient ont bouleversé le marché de l’énergie, faisant de l’Algérie un partenaire indispensable pour Ankara. L’Algérie exporte principalement du GNL, du gaz de pétrole liquéfié, ainsi que du pétrole brut et du gaz naturel.

    Lyès Menacer

  • Ouverture de la 11e édition du NAPEC à Oran : L’Algérie défend son programme de transition énergétique

    Ouverture de la 11e édition du NAPEC à Oran : L’Algérie défend son programme de transition énergétique

    L’intégration des énergies renouvelables dans le mix énergétique constitue un véritable défi pour l’Algérie, a affirmé ce lundi Rachid Hachichi, président-directeur général (PDG) du groupe national Sonatrach, dans son allocution d’ouverture à la 11e édition du Salon NAPEC qui se déroule au centre des conférences et des expositions (CCE) d’Oran du 13 au 15 du mois en cours.

    «La transition énergétique n’est pas simplement une option, mais une impérative », a affirmé d’emblée le nouveau PDG de Sonatrach, reconnaissant que cela «exige une remise en question fondamentale de nos modèles énergétiques, un passage de l’ancien au nouveau, du non renouvelable au durable. Ce n’est pas seulement une évolution technologique, mais aussi une transformation culturelle et économique».

    Selon lui, ce passage ne peut pas se faire de manière brutale et irréfléchie, car cela générera une crise sociale et économique pour les pays producteurs dont l’économie dépend en grande partie de l’argent issu des ressources pétrolières et gazières.

    «Le premier défi auquel nous sommes confrontés, consiste à garantir la stabilité du système énergétique mondial, prédominé par les énergies fossiles et dont le rôle dans la vie économique et social des pays reste capital, notamment dans les domaines de transport, de la pétrochimie et de l’électricité, rappelle le PDG de Sonatrach.

    Il sera réconforté dans sa position par le président du Comité de direction de l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft), Mourad Beldjehem, devant les responsables des grandes multinationales qui participent au salon NAPEC et qui s’étaient rendu compte après plusieurs années d’errance que les énergies fossiles demeurent indispensables pour les prochaines décennies, même si la part des énergies propres et du renouvelables est en constante augmentation.

    «Tout en reconnaissant la transition mondiale vers des sources d’énergie renouvelables, nous pensons également que le pétrole et le gaz restent nécessaires pour répondre à la demande énergétique à moyen et long terme », a déclaré M. Beldjehem, rappelant toutefois « l’importance de l’industrie pétrolière et gazière en Algérie » et réaffirmant que cette industrie «a été un moteur du développement de notre pays, contribuant à la croissance économique, à la création d’emplois et au progrès technologique ».

    Comme l’a affirmé l’OPEP dans son dernier rapport annuel, publié en octobre dernier, la transition énergétique est une question collective qui nécessite un effort collectif et la poursuite du développement des énergies fossiles n’est pas en contradiction avec les objectifs de lutte contre les émissions de CO2.

    C’est d’ailleurs de cette complémentarité que les acteurs du secteur sont appelés à débattre et à échanger durant ce onzième NAPEC placé sous le thème : «Promouvoir une transition énergétique progressive grâce à l’innovation technologique».

    le PDG de Sonatrach et son confrère d’Alnaft ont souligné à ce propos le rôle des nouvelles technologies dans le processus de décarbonation de l’industrie des énergies fossiles, mettant en exergue le nécessaire développement du partenariats avec les grandes compagnies internationales, avec tout ce que cela comporte comme investissements dans le domaine de l’exploration et de la valorisation des ressources exploitées et comme transfert de technologie qui aidera à l’Algérie à honorer ses engagements internationaux en matière de préservation de l’environnement et à rester un acteur fiable sur le marché pétrolier et gazier.

    Rachid Hachichi n’a pas manqué d’inviter les différents groupes à consentir davantage d’efforts, affirmant que «les acteurs énergétiques doivent assurer un approvisionnement adéquat à des prix raisonnables, impliquant des investissements continus dans l’exploration et la production des hydrocarbures pour éviter des ruptures d’approvisionnement et des tensions sur les prix ».

    Et d’ajouter : «Il y a lieu de préciser que Sonatrach en sa qualité d’acteur majeur dans le domaine de l’Énergie, a toujours consenti des investissements importants et continue de mettre en œuvre son plan de développement pour maintenir et accroître ses capacités de production afin de satisfaire la demande, qu’elle soit nationale ou internationale ».

    Dans sa volonté d’œuvrer en direction d’une baisse des gaz à effets de serre, l’Algérie a commencé déjà à s’attaquer au gaz de torchage qu’elle veut réduire à moins de 1% d’ici 2030 et d’augmenter la part du solaire avec l’augmentation des capacités installée à 15000 megawatts d’ici 2035.

    «Nous considérons que le développement du gaz représente une solution immédiate pour décarboner l’industrie et la production d’électricité, en substitution au charbon. Cela en raison de sa disponibilité et de sa capacité à répondre à la demande en énergie dans des délais courts et à des prix concurrentiels», a-t-il souligné.

    En outre, «développer une économie basée sur la transition énergétique représente un challenge significatif et l’intégration dans le mix énergétique des énergies renouvelables sont au cœur de la politique de Sonatrach», a encore insisté M. Hachichi.

    Lyès Menacer

  • Travaux publics : Belux Eclairage présente au STIP 2023 (Safex)

    Travaux publics : Belux Eclairage présente au STIP 2023 (Safex)

    L’entreprise spécialisée dans l’éclairage « Belux Eclairage », sise à Oran, va participer au Salon international des Travaux Publics (SITP) qui se déroulera au Palais des expositions des Pins maritimes de la SAFEX à Alger du 14 au 18 novembre 2023, lit-on dans un communiqué public.

    La présence de Belux éclairage est placée sous le thème de «l’innovation au cœur de votre activité », selon la même source,  en référence à ce qui se fait aujourd’hui en matière d’éclairage respectueux de l’environnement et du développement durable.

    «Belux éclairage s’engage à fournir des solutions qui rendent les villes plus durables sur le plan environnemental, mais également plus vivables et sûres pour ses usagers», explique cette entreprise qui a à son actif 48 longues années d’expérience mais surtout de travail au service de l’éclairage.

    La présence de Belux éclairage au SITP 2023 intervient quelques semaines seulement après une brillante participation au sein du Comité des Villes africaines, au Salon Innopolis Expo, qui s’est déroulé le 19 et 20 septembre dernier dans la capitale française.

    Cet événement international était l’occasion pour l’entreprise oranaise pour exposer ses dernières créations en éclairage, que ce soit en matière de performances et d’efficacité énergétique qu’en termes de design.

    «Des produits innovants et respectueux de l’environnement et de la biodiversité seront bientôt fabriqués en Algérie par BELUX Eclairage pour les marchés local et africain», avait expliqué Belux Eclairage, précisant que «c’est la toute première fois qu’une entreprise maghrébine expose ses produits en France dans le domaine de l’éclairage».

    Sophia Rais

  • Hydrocarbures : Début du processus de reprise des activités de Sonatrach dans le bassin de Ghadamès (Libye)

    Hydrocarbures : Début du processus de reprise des activités de Sonatrach dans le bassin de Ghadamès (Libye)

    Comme convenu la semaine dernière, lors d’un entretien téléphonique entre le PDG de la compagnie nationale, Rachid Hachichi, avec son homologue de la compagnie libyenne, Farhat Omar Ben Guedara, une délégation de Sonatrach s’est rendue ce mardi à Tripoli pour engager avec la NOC (National Oil Corporation) le processus de reprise des activités de la compagnie nationale dans le périmètre de Ghadamès, dans l’ouest libyen, en prenant les dispositions nécessaires.

    Selon un communiqué émanant de la direction générale du groupe Sonatrach, la visite de la délégation algérienne, conduite par le PDG de la société nationale, « s’inscrit dans le cadre de la formalisation du processus de reprise des activités de Sonatrach en Libye, après un arrêt observé de plusieurs années et permettra l’exécution des obligations contractuelles de Sonatrach dans le domaine de l’exploration, concernant les blocs 065 et 96/95 situés dans le bassin de Ghadamès ».

    Pour rappel, cette reprise des activités dans cette région du territoire libyen intervient à la faveur de la décision de Sonatrach ayant procédé à « la levée de l’état de force majeure », dont la partie libyenne a été notifiée, suite « à l’invitation de la National Oil Corporation adressée aux sociétés internationales opérant dans le domaine du pétrole et du gaz ».

    Les aspects techniques de cette reprise débattus ce mercredi

    Lors de la réunion de ce mardi, selon le même communiqué, la délégation de Sonatrach, qui a été reçue dans la capitale libyenne par des responsables de la NOC, à leur tête le président de son Conseil d’administration, « a exprimé sa volonté de promouvoir le partenariat bilatéral et de renforcer les relations de coopération entre les deux sociétés (Sonatrach et la NOC, ndlr) ».

    Au cours de cette réunion, «les deux parties se sont engagées à mettre en œuvre toutes les dispositions permettant de faciliter la reprise des activités du Groupe Sonatrach en Lybie et à poursuivre un partenariat privilégié entre les deux compagnies», ajoute cette même source, précisant que des réunions de travail ont été programmées pour ce mercredi ayant regroupé « un groupe d’experts de haut niveau réunissant les spécialistes des deux partenaires (Sonatrach et NOC) » dont le but est de « mettre en œuvre les aspects techniques de cette reprise d’activité ».

    A la faveur du retour relatif de la stabilité sécuritaire du pays ces deux dernières années, la société libyenne, rappelle-t-on, a appelé ses différents partenaires engagés dans l’exploration et l’exploitation des champs pétroliers et gaziers du pays à reprendre leurs activités après plusieurs années d’absence.

    Au même titre que Sonatrach, la société pétrolière italienne Eni et la société britannique BP (British Petroleum) ont, elles aussi, notifié à la NOC «la levée de la force majeure, la reprise de l’exploration et le respect de leurs obligations contractuelles sur les blocs qui leur sont attribués dans le bassin de Ghadamès (A-B) et le site offshore C», avait indiqué un précédent communiqué de la société libyenne.

    R. N.

  • Hydrocarbures : Sonatrach  s’apprête à reprendre ses activités dans le bassin de Ghadamès (Libye)

    Hydrocarbures : Sonatrach s’apprête à reprendre ses activités dans le bassin de Ghadamès (Libye)

    A l’instar des autres compagnies pétrolières internationales, le groupe Sonatrach s’apprête à reprendre ses activités en Libye, où la production pétrolière a redémarré après plusieurs années de perturbations, dues à la crise politique et sécuritaire que vit le pays depuis près de 12 ans.

    Selon un communiqué émanant de la direction de la société, le PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi, et le président du Conseil d’administration de la compagnie pétrolière libyenne, la NOC (National Oil Corporation), Farhat Omar Ben Guedara, ont arrêté, lors d’un entretien téléphonique qu’ils ont eu ce lundi, la date du 7 novembre prochain pour tenir une réunion à Tripoli en vue de formaliser la reprise des activités pétrolières de la société nationale dans le pays voisin.

    Précisant que les discussions entre les deux dirigeants ont fait suite à l’invitation adressée par la compagnie libyenne à l’ensemble des compagnies pétrolières et gazières internationales activant sur le sol libyen pour la reprise de leurs activités, une invitation à laquelle le groupe Sonatrach a répondu par la levée du cas de « force majeure », le même communiqué souligne que, « à cet égard, les deux parties (sont convenus) d’organiser une réunion de haut niveau le 7 novembre 2023 à Tripoli, dans le but de formaliser le processus de reprise de l’exécution des obligations contractuelles du groupe Sonatrach concernant l’exploration dans les Blocs 065 et 96/95 situés dans le bassin de Ghadamès».

    Au-delà de la reprise des activités de Sonatrach en Libye, sur le long terme, les dirigeants des deux géants pétroliers maghrébins se sont entendus sur l’ouverture des discussions sur les moyens à mettre en place pour la promotion de leur partenariat bilatéral et de renforcer leur coopération dans le domaine des hydrocarbures.

    Orientant de plus en plus son activité vers l’international, le groupe Sonatrach est présent dans le secteur des hydrocarbures en Libye avec des investissements estimés à 200 millions de dollars en 2022 dans le segment exploration.

    Outre l’exploration, le groupe Sonatrach est également présent d’une manière active en Libye, à travers ses filiales, dans le domaine de la maintenance, la réactivation des pipelines, la construction de réservoirs et le forage de puits, déclarait l’ancien président du conseil d’administration de la compagnie pétrolière libyenne, National oil corporation (Noc), Mustafa Sanalla, en 2022 lors d’une cérémonie de la signature d’un protocole d’accord entre les deux parties.

    1,2 million barils/jour

    Au même titre que le groupe Sonatrach, deux autres compagnies internationales ont annoncé en août dernier la reprise de leurs activités sur le sol libyen après une absence de plusieurs années. Il s’agit ainsi de l’italien Eni et du britannique BP (British Petroleum), qui, selon un communiqué rendu public en août dernier par la compagnie libyenne, NOC, ont notifié « la levée de la force majeure, la reprise de l’exploration et le respect de leurs obligations contractuelles sur les blocs qui leur sont attribués dans le bassin de Ghadamès (A-B) et le site offshore C », ajoutant que le groupe algérien Sonatrach a également notifié la même « levée », à l’instar de ses homologues italienne et britannique.

    Faisant état d’une stabilité relative de la situation politico-sécuritaire dans le pays, la compagnie pétrolière libyenne a lancé, dès le début de l’année en cours, des appels à l’ensemble des compagnies internationales ayant été attributaires de contrats d’exploration et/ou d’exploitation de gisements pétroliers et gazier sur le sol libyen à procéder à la  levée de « la force majeure » qu’elles ont avancé pour suspendre leurs activités sur place.

    Ayant subit d’importantes pertes financières à la suite de l’instabilité politique et sécuritaire que vit le pays depuis 2011, la Libye affiche sa détermination à relancer son secteur des hydrocarbures, qui constitue la principale source de revenus pour l’Etat, afin de redresser son économie.

    Après avoir été à l’arrêt durant des années, la production pétrolière libyenne est entrée durant la période post Covid-19 dans une phase de redressement pour atteindre actuellement une moyenne de 1,2 million barils/jour, plaçant le pays à la deuxième place des pays producteurs d’hydrocarbures en Afrique, après le Nigéria.

    M.R