Catégorie : Energie

  • Gaz : Protocole d’accord entre la Sonatrach et la saoudienne Midad Energy

    Gaz : Protocole d’accord entre la Sonatrach et la saoudienne Midad Energy

    La compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach a signé ce lundi un protocole d’accord sur le gaz avec l’entreprise saoudienne Midad Energy North Africa (MENA), a-t-on appris dans un communiqué.

    Ce protocole d’accord entre la Sonatrach et l’entreprise saoudienne a été conclu en prévision du lancement d’un partenariat «pour l’appréciation et le développement en fast-track de gisements gaziers situés dans la région d’Illizi Sud», a affirmé la même source.

    «Sonatrach annonce la signature, ce jour, d’un Protocole d’Accord avec la société saoudienne Midad Energy North Africa (MENA), traduisant la volonté des deux parties à concrétiser un partenariat pour l’appréciation et le développement en fast-track de gisements gaziers situés dans la région d’Illizi Sud», a indiqué le communiqué en question, soulignant que «les deux parties ont abordé les perspectives de coopération, notamment, dans le domaine de l’exploration et production des hydrocarbures et sur d’autres segments de la chaine de valeur Oil & Gas ».

    Dans son plan de développement Sonatrach 2023 (SH2030), la compagnie nationale compte investir entre 2024 et 2028 environ 50 milliards de dollars, dont plus de 70% de cette importante enveloppe est destinée à l’activité de l’exploration-production.

    A la faveur de la dernière loi sur les hydrocarbures, des discussions ont eu lieu pour des partenariats avec des multinationales intéressées de s’implanter en Algérie ou de renforcer leur position dans notre pays, où jusque-là les découvertes enregistrées ont été réalisées sur efforts propres.

    A noter que la cérémonie de signature s’est déroulée au siège du groupe, en présence du PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi, du PDG de Midad Energy, Sheikh Abdulelah Bin Mohammed Bin Abdullah Al-Aiban et du président de l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft), Mourad Beldjahem, lit-on dans le même communiqué.

    Sophia Rais

  • GECF : Alger redessine les contours du marché mondial du gaz

    GECF : Alger redessine les contours du marché mondial du gaz

    Avec la teneur de la «Déclaration d’Alger» et sa portée sur l’évolution future du marché mondial du gaz, l’élargissement du Forum, avec l’intégration de nouveaux membres, et les différents contrats que le groupe Sonatrach a conclu à cette occasion, c’est le plein succès du 7ème Sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), qu’Alger a abrité du 29 février au 2 mars courant, qui vient de se confirmer.

    La «Déclaration d’Alger» qui a sanctionné les travaux du Sommet se décline ainsi comme une nouvelle feuille de route qui réadapte désormais les enjeux du marché mondial du gaz aux nouveaux défis, que ce soit en matière de sécurité énergétique, la stabilisation des prix et des approvisionnements, ainsi que la contribution du gaz à la transition vers la croissance durable.

    C’est comme l’a souligné à juste titre le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dans le discours qu’il a prononcé à la clôture des travaux du Sommet ce samedi, en affirmant que la «Déclaration (d’Alger) est un pas important pour relever les défis actuels et futurs», car, estime-t-il, «elle traduit notre détermination à étendre l’utilisation du gaz avec la compétence et la durabilité requises dans un monde marqué par des mutations accélérées ».

    Pour asseoir une meilleure stabilité dans le marché mondial de cette source énergétique vitale, tant pour le fonctionnement de l’appareil productif que pour l’amélioration des conditions de vie des ménages dans tous les pays, la Déclaration adoptée à l’unanimité ce samedi par tous les participants au sommet d’Alger met l’accent sur des efforts à consentir pour parvenir à un marché équilibré.

    Une tarification basée sur une indexation pétrole/produits pétroliers

    A cet égard, après avoir réitéré leur «inquiétude face à la volatilité récurrente de la demande de gaz naturel qui affecte négativement la performance économique mondiale, et notre détermination à travailler avec toutes les parties pour parvenir à des marchés de gaz naturel équilibrés et fiables», les membres du GECF ont été unanimes à s’engager, à travers la Déclaration d’Alger, à «promouvoir le gaz naturel comme une source d’énergie abondante, abordable, flexible et fiable, exploiter et développer des technologies du gaz naturel plus respectueuses de l’environnement, efficaces et durables», «plaider pour une utilisation plus large du gaz naturel aux niveaux des marchés nationaux et internationaux, en tant que mesure stratégique pour lutter contre la pauvreté énergétique et poursuivre les Objectifs de développement durable des Nations Unies » (ODD), ce qui implique donc l’inclusion de « la défense du gaz naturel comme source d’énergie essentielle pour un avenir juste, inclusif et prospère, en veillant à ce que personne ne soit laissé pour compte », ajoute la Déclaration.

    Cependant, pour asseoir une stabilité pérenne du marché mondial, les membres du Forum expriment à travers la Déclaration d’Alger leur détermination à « soutenir le rôle fondamental des contrats de gaz naturel à long terme, ainsi qu’une tarification basée sur une indexation pétrole/produits pétroliers, pour garantir des investissements réguliers dans le développement des ressources en gaz naturel », et ce après avoir réitéré l’importance des « prix équitables et stables du gaz naturel et des investissements soutenus dans le gaz naturel pour améliorer la sécurité énergétique et soutenir le développement de systèmes énergétiques résilients ».

    Parvenir à un marché équilibré, que ce soit en matière de prix, offre et demande ou de stabilisation des approvisionnements, est ainsi l’un des objectifs visés par le Forum d’Alger, comme le souligne aussi le président Tebboune à la clôture du Sommet, en défendant une « vision qui permettra de préserver les intérêts des producteurs et des consommateurs dans le cadre d’un processus durable garantissant l’équilibre entre la sécurité énergétique, le développement durable et la protection de l’environnement, nous conduisant ainsi vers un avenir assurant le bien-être des générations futures ».

    Sonatrach renforce ses partenariats internationaux

    En outre, le sommet d’Alger a aussi été marqué par l’élargissement des rangs du GECF et le renforcement de la représentativité du continent africain au sein du Forum avec l’arrivée de nouveaux membres, qui sont le Mozambique, la Mauritanie et le Sénégal, ce qui réaffirme, selon les membres du Forum, « la quête collective par le GECF du renforcement de la coopération et du dialogue énergétiques ».

    Par ailleurs, le Sommet d’Alger a été une importante opportunité pour le groupe Sonatrach d’élargir ses partenariats à l’international avec la signature durant ces trois jours d’une multitude d’accords et de contrats.

    Ainsi, la société nationale et la compagnie pétrolière bolivienne YPFB ont signé ce samedi à Alger « un mémorandum d’entente visant le renforcement de la coopération dans les domaines de l’énergie, l’exploration des opportunités d’investissement et de partenariat, ainsi que l’échange d’expériences », a annoncé la compagnie nationale dans un communiqué.

    Vendredi, c’est avec la compagnie pétrolière vénézuélienne (PDVSA) que Sonatrach a signé deux mémorandums d’entente, dont le premier porte sur les moyens de renforcer et de promouvoir la coopération entre les deux sociétés dans le domaine de l’énergie, notamment la prospection, l’exploitation et la production des hydrocarbures, la pétrochimie et la maintenance en matière d’industrie pétrolière et gazière, tandis que le deuxième mémorandum prévoit la formation dans le domaine des hydrocarbures, devant permettre la formation des techniciens et des ingénieurs du Venezuela par l’Institut algérien du pétrole (IAP) du groupe Sonatrach, a fait savoir le PDG de la compagnie nationale, Rachid Hachichi.

    M.N

  • GECF : Le sommet d’Alger qualifié d’historique par Mohamed Hamel et Mohamed Arkab

    GECF : Le sommet d’Alger qualifié d’historique par Mohamed Hamel et Mohamed Arkab

    Le 7e sommet des chefs d’Etats et de Gouvernements des pays exportateurs de gaz (GECF), organisé à Alger, a été couronné de succès, marquant une étape historique pour le Forum. C’est qu’a déclaré, lors d’un point de presse de clôture au Centre international des conférences (CIC) Abdelatif Rahal, le secrétaire général du GECF, Mohamed Hamel, soulignant «le caractère exceptionnel de cette rencontre», qualifiant la participation de «qualité».

    Aux côtés du ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, ainsi que du PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi, M. Hamel a exprimé sa satisfaction quant à la réussite du sommet, soulignant «l’importance des échanges de qualité qui ont eu lieu entre les délégations».

    Un aspect notable de ce sommet a été la participation sans précédent de dix présidents, établissant ainsi un record pour le GECF. Cette présence massive témoigne de l’importance croissante de l’organisation dans le paysage énergétique mondial.

    M. Hamel a également mis en avant l’élargissement continu du GECF avec l’adhésion de nouveaux membres. En 2022, le Mozambique a rejoint le Forum, suivi de la Mauritanie en 2023 et du Sénégal en 2024. Cette expansion démontre l’attrait et la pertinence croissants du GECF dans le contexte d’une coopération renforcée entre les pays exportateurs de gaz.

    Il révélera que «d’autres pays voudraient rejoindre le GECF et nous sommes en négociations pour qu’ils officialisent leurs demandes. On en dira un peu plus tard pour des raisons de confidentialité».

    Selon lui, les discussions au Sommet ont couvert une gamme diversifiée de sujets, allant de la stabilité des marchés gaziers à l’innovation technologique dans le secteur. Les membres ont échangé des idées et des perspectives sur la transition énergétique, soulignant le rôle crucial du gaz naturel dans ce processus.

    Autre décision inédite de ce sommet révèle M. Arkab était celle d’«assurer la sécurité des infrastructures de l’industrie énergétique, notamment les infrastructures transfrontalières».

    Aussi, l’adoption, à l’unanimité, de la « Déclaration d’Alger », ajoute M. Hamel,  «est le signe que les membres du GECF font preuve d’un important sens de l’unité, de solidarité et de coopération (…) Le consensus reflète la volonté des pays du GECF à promouvoir le gaz comme énergie incontournable dans la transition énergétique».

    Par ailleurs, M. Arkab a affirmé que « le gaz naturel est la solution pour la transition énergétique, non le problème. Cette vision a été largement développée dans la Déclaration d’Alger, tout comme l’importance des contrats à moyen et long terme pour la pérennité des investissements dans l’industrie gazière ».

    En outre, M. Arkab a mis en avant une autre position unanime, à savoir que « les pays membres condamnent toutes les sanctions unilatérales prises, en dehors du cadre de l’ONU, contre des producteurs », estimant que « celles-ci représentent une menace sur la stabilité du marché ainsi que sur la disponibilité de la ressource ».

    Une chose est sure, le 7e Sommet du GECF restera, selon MM. Hamel et Arkab, dans les annales en tant qu’événement « marquant, illustrant la solidarité et la collaboration croissante entre les nations engagées dans la production et l’exportation de gaz ». Ainsi, le GECF se positionne ainsi comme une force dynamique, contribuant de manière significative aux discussions mondiales sur l’avenir de l’énergie.

    Farid Belgacem

  • 7e Sommet des chefs d’Etats et de Gouvernements des pays exportateurs de gaz : La «Déclaration d’Alger» adoptée à l’unanimité

    7e Sommet des chefs d’Etats et de Gouvernements des pays exportateurs de gaz : La «Déclaration d’Alger» adoptée à l’unanimité

    La « Déclaration d’Alger » a été adoptée à l’unanimité, ce samedi au Centre international des conférences (CIC) Abdelatif Rahal, à l’issue du 7e Sommet des chefs d’Etats et de Gouvernements des pays exportateurs de gaz (GECF).

    D’emblée, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a souligné que «l’Algérie œuvrera à coopérer avec les pays membres du GECF pour faire du gaz un véritable ami de la nature», ajoutant que «ce sommet nous a permis de dégager une vision commune pour partager les risques et faire face ensemble aux défis dans l’esprit de faire de cette ressource naturelle une énergie propre et conforme au développement durables et aux résolutions des Nations-Unies».

    Dans son discours de clôture, le président de la République s’est félicité du succès des travaux du 7ème CEGF, appelant à «la nécessité de renforcer le dialogue et de la coopération entre les Etats membres du Forum des pays exportateurs de gaz pour assurer un avenir commun et prometteur à cette ressource naturelle et la stabilité sur le marché mondial ».

    Du reste, il a réitéré «l’engagement de l’Algérie à travailler main dans la main avec tous, en vue d’assurer un avenir commun et prometteur à cette ressource naturelle en élargissant et en intensifiant les contacts et les concertations entre les acteurs».

    Ce que dit la «Déclaration d’Alger» ?

    Dans la «Déclaration d’Alger», le GECF a réaffirmé, les droits souverains absolus et permanents des pays membres sur leurs ressources en gaz naturel, exprimant sa préoccupation «face à la volatilité récurrente de la demande de gaz naturel qui affecte négativement les performances économiques mondiales» et sa détermination «à travailler avec toutes les parties pour parvenir à des marchés du gaz naturel équilibrés et fiables».

    Ainsi, le GECF a mis en valeur «l’importance des contrats de gaz naturel à moyen et long terme, des prix du gaz naturel équitables et stables et des investissements soutenus dans le gaz naturel pour renforcer la sécurité énergétique et soutenir le développement de systèmes énergétiques résilients».

    Ainsi, les membres du GECF ont exprimé leur engagement à renforcer leur collaboration pour fournir «un approvisionnement en gaz naturel efficace et fiable» et d’«étendre l’utilisation du gaz naturel pour le développement durable et l’atténuation et l’adaptation au changement climatique».

    Du coup, la «Déclaration d’Alger» a mis en avant le soutien du GECF «à un dialogue solide et significatif entre les producteurs, les consommateurs et les autres parties prenantes concernées, en vue d’assurer la sécurité de la demande et de l’offre, de favoriser la stabilité du marché et de plaider en faveur de marchés du gaz naturel ouverts, transparents, sans entrave et non discriminatoires», mettant l’accent sur le rôle fondamental du gaz naturel dans « la réalisation des objectifs de développement durable des Nations Unies», «la satisfaction des besoins énergétiques mondiaux croissants et la garantie d’un accès universel à une énergie abordable, fiable, durable et moderne pour tous».

    Sur un autre registre, la « Déclaration d’Alger » désapprouve  « la mise en œuvre unilatérale d’actions et de mesures fiscales sans précédent, prétendument justifiées par la garantie de la sécurité d’approvisionnement énergétique de certains, au détriment des règles du marché du gaz naturel, et au risque d’accentuer les déséquilibres au détriment des populations vulnérables ».

    Cela implique ajoute la «Déclaration d’Alger», la défense du gaz naturel en tant que « source d’énergie essentielle pour un avenir juste, inclusif et prospère, en veillant à ce que personne ne soit laissé pour compte » et « contribuer à l’inclusion du gaz naturel en tant que ressource naturelle écologiquement durable dans les réglementations climatiques, d’investissement et fiscales, les opérations bancaires internationales et le commerce mondial ».

    Enfin, le GCEF a réitéré son soutien aux pays dans leur «lutte incessante contre la pauvreté énergétique». A ce propos, la «Déclaration d’Alger» a souligné la condamnation des pays membres du GECF «de toutes les restrictions économiques unilatérales entreprises sans l’approbation préalable du Conseil de sécurité des Nations Unies, ainsi que de toute application extraterritoriale de lois et réglementations nationales contre les pays membres du GECF qui ont un impact négatif sur le développement et le commerce du gaz naturel et mettent en péril la sécurité de l’approvisionnement en gaz naturel».

    Farid Belgacem

  • Le Sommet d’Alger officialise l’adhésion du Sénégal au GECF

    Le Sommet d’Alger officialise l’adhésion du Sénégal au GECF

    Le secrétaire général du Forum des chefs d’États et de Gouvernement des pays exportateurs de gaz (GECF), Mohamed Hamel, a annoncé, ce vendredi, avec enthousiasme en marge de la réunion ministérielle préparatoire du 7e Sommet d’Alger que le Sénégal a officiellement rejoint le GECF. Cette décision a été prise à l’unanimité par les pays membres du Forum, marquant un pas significatif dans l’expansion de la coopération énergétique au niveau international.

    M. Hamel a partagé cette nouvelle lors d’une déclaration à la presse à l’issue de la réunion qui s’est déroulée au Centre international des conférences (CIC) Abdelatif Rahal, soulignant que « l’adhésion du Sénégal a été approuvée de manière unanime », mettant en avant « la volonté des membres du GECF d’élargir la participation et de renforcer les liens de coopération dans le domaine du gaz ».

    Il faut noter que l’adhésion du Sénégal au Forum ouvre de nouvelles perspectives de collaboration dans le secteur du gaz naturel. Ce pays, en pleine croissance économique, compte devenir un acteur clé au sein du Forum, contribuant à la diversification des membres et renforçant la voix collective des pays exportateurs de gaz.

    Cette nouvelle adhésion reflète la reconnaissance du rôle croissant du Sénégal sur la scène énergétique mondiale et souligne l’importance du GECF en tant que plateforme de dialogue et de coopération stratégique entre les nations. Alors que le monde continue de s’orienter vers des solutions énergétiques durables, l’adhésion du Sénégal au GECF marque un engagement commun en faveur d’une transition énergétique équilibrée et efficace.

    Le secrétaire général du GECF a exprimé sa confiance quant à la contribution significative du Sénégal aux initiatives du GECF, renforçant ainsi la position du forum en tant qu’acteur majeur dans la promotion d’une utilisation responsable et durable des ressources gazières à l’échelle mondiale.

    Avec cette nouvelle adhésion, le Forum compte, désormais, 13 membres permanents, à savoir l’Algérie, la Bolivie, l’Egypte, la Guinée Equatoriale, l’Iran, la Libye, le Nigeria, le Qatar, la Russie, Trinité-et-Tobago, les Emirats arabes unis et le Venezuela.

    Par ailleurs, M. Hamel a indiqué que « les pays membres du GECF ont adopté à l’unanimité l’ensemble des documents qui seront soumis pour le sommet de demain samedi», soulignant que «cela reflète l’unité et la solidarité entre les pays membres du GECF qui se déroule à Alger avec un franc succès».

    Farid Belgacem

  • GECF : Signature de deux mémorandums d’entente le Groupe Sonatrach et la compagnie pétrolière vénézuélienne (PDVSA)

    GECF : Signature de deux mémorandums d’entente le Groupe Sonatrach et la compagnie pétrolière vénézuélienne (PDVSA)

    Ce vendredi, Alger a été le théâtre de la consolidation des relations énergétiques entre l’Algérie et le Venezuela, avec la signature, en marge du GECF, de deux contrats de partenariat entre le Groupe Sonatrach et la compagnie pétrolière vénézuélienne (PDVSA).

    Ces accords ont été annoncés par Rachid Hachichi, PDG du groupe Sonatrach, lors d’une conférence de presse à l’issue de la deuxième journée du 7ème Sommet des chefs d’Etats et de Gouvernements des pays exportateurs de gaz (GECF) qui se tient, depuis hier, au Centre international des conférences (CIC) Abdelatif Rahal.

    Le premier contrat concerne la formation de cadres dans les métiers des hydrocarbures et a été établi avec l’Institut algérien du pétrole (IAP) de Boumerdes. «Cette collaboration vise à renforcer les compétences dans des domaines clés tels que le forage, le transport, la production et la commercialisation des hydrocarbures », explique M Hachichi, précisant que «l’accent est mis sur le partage de connaissances et d’expertise entre l’Algérie et le Venezuela pour promouvoir le développement mutuel dans le secteur énergétique ».

    Le deuxième contrat aborde la «recherche des opportunités d’investissement». Cette initiative ouvre la voie à une coopération stratégique visant à explorer les possibilités d’investissement dans le secteur énergétique entre les deux pays. «Cette étape démontre l’engagement des deux pays à rechercher des opportunités mutuellement bénéfiques et à renforcer leur partenariat économique », explique M. Hachichi qui a souligné l’importance de ces contrats dans le contexte du 7ème GECF, mettant en avant la volonté commune de l’Algérie et du Venezuela de promouvoir la collaboration dans le domaine énergétique. Il a également souligné que «ces accords contribueront non seulement au renforcement des liens bilatéraux mais également à l’échange de savoir-faire technique et technologique».

    Par ailleurs, M. Hachichi a indiqué que «ce Forum a été, pour l’Algérie, une fructueuse opportunité pour engager plusieurs discussions bilatérales qui devraient probablement déboucher sur des contrats de partenariat », rappelant que «le GECF pèse de manière significative sur le marché mondial du gaz puisqu’il représente 70% des réserves mondiales et 40% de la production mondiale». En ce sens, il dira que « ce Forum intergouvernemental demeure, pour le moment, essentiellement un espace de concertation et d’échange d’expériences», ajoutant que « le rôle du GECF est de défendre les intérêts des producteurs du gaz, la source d’énergie fossile qui demeure la plus propre».

    «La transition énergétique prendra encore des décennies à se développer, le gaz demeurera, pendant ce temps, l’énergie la plus demandée. Les prix du gaz étant soumis à des fluctuations liées aux conjonctures géopolitiques, obéissent à la règle de l’offre et la demande sur le marché mondial. Notre ambition est d’arriver à une stabilité des prix servant les intérêts des pays producteurs et consommateurs en même temps », a encore développé M. Hachichi.

    Du reste, il révélera que «le Groupe Sonatrach a engagé des discussions bilatérales avec plusieurs pays et travaille sur plusieurs aspects en Afrique et en dehors de l’Afrique».

    Farid Belgacem

  • Sommet du GECF d’Alger : Arkab met en valeur le dialogue constructif

    Sommet du GECF d’Alger : Arkab met en valeur le dialogue constructif

    Le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a souligné, ce vendredi, l’engagement indéfectible de l’Algérie en tant que fournisseur historique et fiable de gaz naturel lors de l’ouverture de la réunion ministérielle extraordinaire préparatoire du 7e Sommet du Forum des chefs d’État et de Gouvernements des pays exportateurs de gaz (GECF).

    La réunion, qui se tient au Centre international des conférences Abdelatif Rahal à Alger, a pour objectif d’approfondir le dialogue entre les pays membres et de renforcer leur engagement collectif face aux défis actuels de la production de gaz naturel.

    M. Arkab a réitéré l’engagement du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, «à assurer le succès du sommet» et a souligné «l’importance de la réunion préparatoire pour approfondir le dialogue constructif entre les membres du GECF», exprimant «la volonté de l’Algérie de consolider sa position en tant que fournisseur majeur de gaz naturel et de renforcer les liens avec ses partenaires à travers un dialogue continu».

    «En tant que membre fondateur du GECF, l’Algérie dispose d’une infrastructure solide et de l’ensemble des chaînes de valeur nécessaires pour répondre à la demande mondiale en gaz naturel», a indiqué M. Arkab, soulignant que «l’Algérie continue d’investir dans l’exploration, la production, le traitement, le transport, la commercialisation et l’exportation du gaz naturel».

    Il a également noté que «l’Algérie demeure attractive pour les investisseurs étrangers en raison de ses capacités en énergies fossiles, nouvelles et renouvelables».

    Pour M. Arkab, « la réunion intervient dans un contexte géopolitique et structurel exceptionnel qui impacte les marchés énergétiques mondiaux, en particulier celui du gaz», mettant l’accent sur la nécessité pour les membres du GECF «d’étudier et de traiter des questions majeures telles que la transition vers une économie mondiale basée sur les énergies propres pour faire face au changement climatique ».

    Aussi, le ministre a mis en avant le rôle essentiel du gaz naturel dans la transition énergétique à long terme, le considérant comme une énergie du futur.

    En ce sens, il a réaffirmé « la nécessité d’un dialogue entre les pays producteurs et consommateurs de gaz pour mettre en valeur l’apport du gaz dans le mix énergétique mondial en tant qu’énergie propre, durable et compétitive ».

    En outre, M. Arkab a évoqué le rôle crucial des technologies dans le secteur gazier et a rappelé que « l’Algérie abrite le siège de l’Institut de recherche du gaz du GECF, favorisant ainsi le développement de partenariats scientifiques et d’innovations technologiques dans le secteur gazier naturel ».

    Enfin, il a rappelé que la réunion préparatoire du GECF intervient quelques jours après la célébration de l’anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures en 1971, un événement majeur dans la production des hydrocarbures en Algérie, soulignant « la souveraineté des pays sur leurs ressources naturelles ».

    Sur un autre registre, lors d’une déclaration à la presse, le Secrétaire général du GECF, Mohamed Hamel, a indiqué que le GECF a distingué des personnalités et des entreprises importantes dans l’industrie du gaz, dont Sonatrach, qui a reçu un prix pour sa longue expérience et ses nombreuses réalisations dans l’industrie du gaz, depuis le développement du GNL jusqu’à l’utilisation des technologies les plus récentes dans le domaine de l’exploitation des gisements, et Ali Hached, pour sa valeur en tant qu’expert algérien dans le domaine gazier.

    Farid Belgacem

  • Marché gazier : Sonatrach veut conquérir l’Europe de l’Est

    Marché gazier : Sonatrach veut conquérir l’Europe de l’Est

    La compagnie nationale Sonatrach nourrit de grandes ambitions pour augmenter ses parts de marché sur le marché international du gaz, mais aussi pour jouer un rôle clé dans ce secteur, a affirmé son PDG Rachid Hachichi dans deux entretiens qu’il a accordés séparément à l’APS et à l’Agence de presse qatarie (Qatar News Agency – QNA-), évoquant les investissements qui seront engagés dans ce sens pour l’année 2024.

    «En ce qui concerne le gaz, nous avons l’intention de continuer à développer notre potentiel dans ce domaine afin de fournir des volumes supplémentaires de gaz naturel sur les marchés nationaux et internationaux, et notamment sur le marché européen », a déclaré Rachid Hachichi à la QNA, ajoutant que «grâce aux efforts déployés pour développer nos capacités de production, nous prévoyons d’approvisionner le marché avec plus de 110 milliards de mètres cubes par an, au cours des cinq prochaines années ».

    Même si la satisfaction des besoins internes en gaz naturel reste la priorité de la compagnie nationale, elle ne peut ignorer l’importance du marché international, notamment européen, où elle arrive en tête de liste des fournisseurs de gaz en Espagne et en Italie, selon les derniers récents rapports publiés par plusieurs organismes et médias spécialisés.

    «Nous voyons un grand potentiel à développer encore plus cette coopération et l’étendre dans le futur à d’autres domaines de la chaine de valeurs énergétique », a-t-il expliqué par ailleurs à l’APS. « Elle nous permet également d’envisager une extension de nos activités en Europe centrale à l’avenir ».

    Grâce aux gazoducs reliant l’Algérie à l’Espagne et à l’Italie, mais aussi au récent contrat sur le moyen terme qu’elle a signé début février avec une entreprise allemande (VNG Handel &VertriebGmbH) pour fournir du gaz par pipeline à l’Allemagne, via le gazoduc Enrico Mattei, Sonatrach progresse sur le marché européen, auparavant dominé par la Russie, aujourd’hui sous le coup de sanctions occidentales pour son conflit avec l’Ukraine.

    Sonatrach peut s’appuyer sur un réseau de pipeline de 21.190 kilomètres, qui regroupe 43 canalisations équipées de 85 stations de pompage et de compression qui permettent le traitement et le transport de 406 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP) par an, dont 140 milliards de mètres cubes de gaz naturel, a rappelé par ailleurs M. Hachichi, à l’APS.

    « En outre, grâce aux efforts déployés pour développer nos capacités de production, nous prévoyons d’approvisionner le marché avec plus de 110 milliards de mètres cubes par an, au cours des cinq prochaines années », a annoncé à la QNA le PDG de Sonatrach.

    Lyès Menacer

  • GNL : Les exportations de l’Algérie ont atteint 12,9 millions tonnes en 2023, dont près de 90% vers l’UE

    GNL : Les exportations de l’Algérie ont atteint 12,9 millions tonnes en 2023, dont près de 90% vers l’UE

    Après les approvisionnements par pipelines, l’Algérie vient de consolider ses parts dans le marché européen en matière d’exportation de GNL (gaz naturel liquéfié) qui ont enregistré une croissance notable en 2023, tandis que ses exportations totales sur le marché mondial durant la même année ont culminé à 12,9 millions tonnes.

    C’est ce qui ressort d’un rapport de la Cedigaz (Association de gaz naturel), faisant état d’une hausse de 25% des livraisons vers l’Union européenne, une année durant laquelle l’Algérie s’est également hissée au rang de premier fournisseur en gaz de deux pays du sud de ce continent, à savoir l’Italie et l’Espagne.

    En GNL, le rapport de cette association, spécialisée dans le suivi, la collecte et l’analyse des données relatives à l’industrie gazière sur le marché mondial, relève une hausse de 25,6% des exportations de l’Algérie vers l’UE durant l’année 2023, ce qui représente une croissance de 10% des importations des 27 en GNL algérien, soit une nouvelle progression par rapport aux 8% enregistrés au titre de l’exercice 2022, alors que durant l’année précédente l’Algérie est parvenue à placer sur le marché mondial des volumes supplémentaires qui ont atteint 2,6 millions tonnes.

    Dans le détail, Cedigaz souligne dans son rapport que « la majeure partie de l’offre supplémentaire de l’Algérie en 2023 s’est dirigée vers la région européenne, (avec) 2,1 millions de tonnes sur un ensemble de 2,6 millions tonnes, portant le volume total des exportations (de GNL) du pays vers l’Europe à 11,6 millions tonnes ».

    Les auteurs de ce nouveau rapport expliquent cette nouvelle croissance des exportations algériennes par une « production croissante de gaz, qui a atteint l’année dernière 136 milliards m3 contre 132,7 milliards m3 en 2022 », alors que, durant la même année, l’Algérie est devenue « le premier pays africain exportateur de GNL, avec un volume global exporté de 12,9 millions de tonnes ». Ceci au moment où la demande mondiale a atteint 395,2 millions tonnes.

    Sur le continent africain, la Cedigaz a constaté « une dynamique de diversification » des exportations de GNL des pays producteurs, à l’instar de l’Algérie et le Mozambique qui, à eux deux, ont cumulé une offre supplémentaire de 5,1 millions tonnes en 2023. En revanche, le Nigéria a vu ses parts dans le marché européen reculer de 7% à 5% durant la même période.

    R. N.

  • 7e Sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) : Les attentes de la rencontre d’Alger

    7e Sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) : Les attentes de la rencontre d’Alger

    C’est ce jeudi que le 7e Sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) a ouvert ses travaux au Centre International des Conférences (CIC) «Abdelatif Rahal».

    Au premier jour, le groupe de travail ad-hoc de haut niveau, dédié aux préparatifs de cette rencontre, a décliné, à huis-clos, le programme du 7e Forum des pays exportateurs de gaz, ainsi que le projet de la «Déclaration d’Alger» qui sera soumis vendredi à l’examen de la réunion ministérielle extraordinaire, pour être adopté samedi par les chefs d’Etat et Gouvernement.

    Une ambiance particulière a marqué le premier jour de ce sommet avec l’annonce des prix du gaz qui ont connu une hausse de 18% sur le marché américain et de 15% sur le marché européen.

    Pour les présents, experts, académiciens et représentants des médias nationaux et étrangers, cette nouvelle constitue, à elle seule, signe majeur du succès du sommet d’Alger.

    En ce sens, l’analyste et expert boursier, Noureddine Legheliel, a considéré « que le marché a réagi positivement à la tenue du sommet d’Alger. En d’autres termes, le marché a anticipé le succès du sommet d’Alger !».

    Dans les coulisses du sommet où on annonce plus de 300 journalistes et photographes de presse, les discussions allaient bon train et évoquaient notamment un «Sommet des grands défis» sous le signe « Alger, capitale du gaz ».

    Et si la réunion ministérielle extraordinaire de vendredi sera sanctionnée par la signature de plusieurs mémorandums d’entente entre les 12 membres permanents du GECF, à savoir l’Algérie, la Bolivie, l’Egypte, la Guinée Equatoriale, l’Iran, Libye, le Nigeria, le Qatar, la Russie, Trinité-et-Tobago, les Emirats arabes unis et le Venezuela, outre les 7 membres observateurs (Angola, Azerbaïdjan, Irak, Malaisie, Mauritanie, Mozambique, Pérou), l’inauguration de l’Institut de recherche sur le gaz du GECF, situé au ministère de l’Energie et des Mines à Alger, a également capté l’attention des présents qui estiment que cet établissement de haute facture devra, sans doute apporter, son expertise et servira de centre d’innovation et de recherche pour améliorer les technologies liées au gaz.

    Relavant « l’excellence de l’organisation de ce rendez-vous international », le Pr doyen de la faculté des hydrocarbures et de la chimie de Boumerdes, Boudjema Hamada, a indiqué que « ce sommet qui intervient à un moment crucial, vue la conjoncture internationale et peut résoudre de nombreux problèmes et rapprocher les points de vue », outre précise-t-il, « l’enjeu de mobiliser les moyens pour atteindre la stabilité du marché énergétique ».

    « L’Algérie a dans son répertoire une diplomatie connue, qui travaille dans l’ombre, qui est très active à l’occasion de ce type d’évènements et qui a toujours réussi à surmonter les problèmes et à rapprocher les points de vue », a souligné M. Hamada.

    Pour sa part, le vice-ministre bolivien des Affaires étrangères, Esteban Elmer Catarina Mamani, a souligné « ce Sommet est très important », félicitant l’Algérie pour « la bonne organisation de l’évènement ».

    Autre moment cruciale de ce sommet, la publication du « Global Gas Outlook », qui démontre la place stratégique qu’occupera le gaz naturel en tant que source d’énergie incontournable d’ici à 2050.

    Selon le dit document, présenté à huis-clos dans l’après-midi, a relevé la demande mondiale de l’énergie primaire suivra l’augmentation du nombre d’habitants avec un taux de 22% d’ici 2050. Une augmentation où la part du gaz naturel sera située entre 23% et 26%, et dépassera le charbon dès 2024, et ce, grâce à sa part dans le mix énergétique pour la production de l’électricité, des énergies renouvelables et de l’hydrogène vert.

    Ainsi, le commerce mondial du gaz naturel devrait augmenter de 36%, dépassant les 1 700 milliards de mètres cubes d’ici 2050, tiré par le GNL. Aussi, l’UE, partenaire et client historique de l’Algérie, envisage de centraliser le GNL dans sa stratégie de diversification.

    Farid Belgacem