Catégorie : Développement durable

  • L’Accord-cadre signé ce mercredi : Feu vert pour la réalisation de la méga-ferme laitière de la société qatarie Baladna

    L’Accord-cadre signé ce mercredi : Feu vert pour la réalisation de la méga-ferme laitière de la société qatarie Baladna

    Annoncé il y a quelques mois, le projet de réalisation d’une méga-ferme laitière en Algérie par le groupe qatari Baladna, spécialisé dans les productions agricoles et agroalimentaires, entre dans sa phase de concrétisation.

    Le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Youcef Cherfa, le ministre des Finances, Laaziz Faid, en compagnie de l’ambassadeur du Qatar en Algérie, Abdulaziz Ali Al-Naama, président en effet aujourd’hui à Alger, la cérémonie de signature de l’accord-cadre entre le ministère de l’Agriculture et la société qatarie pour la réalisation de ce «projet intégré pour la production du lait en poudre dans le sud algérien», avons nous après du ministère de l’Agriculture.

    Au début de ce mois d’avril, des responsables de la société qatarie ont révélé certains éléments de la consistance du projet en question, faisant savoir qu’il s’étendra sur 100 000 hectares et vise comme objectif la production de 200 000 tonnes de poudre de lait par an.

    Quelques jours auparavant, lors de sa rencontre avec des représentants de médias nationaux, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait annoncé l’arrivée prochaine d’ «un partenaire arabe très respecté, en vue de la réalisation d’un grand projet de ferme de 100 000 hectares à Adrar.»

    Avant d’aboutir à la signature de l’accord-cadre d’aujourd’hui, une délégation de la société Baladna avait été reçue au ministère de l’Agriculture et du développement rural en octobre dernier pour «examiner les voies et moyens de renforcer le partenariat et la coopération dans le domaine de l’agriculture», selon un communiqué du ministère de tutelle, et à l’issue de cette rencontre, le PDG de la firme qatarie a déclaré que «Baladna est prête à investir en Algérie dans le domaine agricole, en exploitant toutes les opportunités offertes au mieux des intérêts des deux pays»

    Outre les bâtiments d’élevage pour vaches laitières, le mégaprojet de Baladna, dont le coût de réalisation n’est pas encore annoncé, devra comprendre également de grandes surfaces pour la production de fourrage ainsi que des unités industrielles pour la transformation du lait mais aussi pour la production d’aliments de bétail.

    M. N.

  • Réunion du Gouvernement : Examen de l’avant-projet de loi sur la gestion des déchets

    Réunion du Gouvernement : Examen de l’avant-projet de loi sur la gestion des déchets

    L’avant-projet de loi modifiant la loi 01-19 relative à la gestion, au contrôle et à l’élimination des déchets a fait l’objet d’un examen, lors de la réunion du Gouvernement présidée ce mardi par le Premier ministre Nadir Larbaoui, selon le communiqué diffusé par les Services du Première ministère.

    «Le Gouvernement a également examiné un avant-projet de loi modifiant et complétant la loi relative à la gestion, au contrôle et à l’élimination des déchets », lit-on dans ce communiqué.

    La révision de la loi 01-19, promulguée le 12 décembre 2001 et publiée dans le journal officiel en date du 15 décembre de la même année, a pour but de mettre en place un cadre législatif encadrant l’économie circulaire.

    Cela permettre de concrétiser les objectifs de la stratégie nationale de valorisation des déchets, comme cela a été énoncé par le ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fazia Dahleb, le 9 mai 2023, lors de l’annonce du lancement officiel de la région de cette loi.

    Les pouvoirs publics cherchent une alternative à l’enfouissement des déchets, à travers leur valorisation afin de parvenir à l’horizon 2035 à l’exploitation de 30% des déchets ménagers, 30% des déchets spéciaux, et 50% de déchets inertes, selon le Plan en question.

    Selon une étude du ministère de l’Environnement et des Energies renouvelables, publiée en 2021, la quantité de déchets ménagers et assimilés va passer de 13 millions de tonnes en 2018 à 20 millions de tonnes en 2035, d’où la nécessité de mettre en place un nouveau cadre législatif et les conditions de création d’une économie circulaire qui contribuera à la fois à la sauvegarde de l’environnement et à la création d’emplois et de richesses.

    Pour rappel, une moyenne quotidienne de 0,68 kg de déchets ménager et dérivés sont produit par chaque algérien, à travers le territoire national, selon une étude de l’Agence nationale des déchets (AND) entre 2019 et 2021. En 2021, la quantité de ce type de déchets a dépassé les 11 millions de tonnes, selon la même étude de l’AND, bien que ce chiffre est inférieur à celui avancé par l’étude du ministère, étant donné que cette période a été marquée par la pandémie de Covid-19 qui mis en berne l’économie nationale et réduit drastiquement la consommation des ménages aux besoins essentiels.

    Lyès M.

  • Le gouvernement examine un avant projet de loi fixant les règles relatives à la concurrence

    Le gouvernement examine un avant projet de loi fixant les règles relatives à la concurrence

    Les secteurs du commerce, de l’énergie, le tourisme, les technologies numériques, le transport aérien et l’enseignement supérieur viennent d’être examinés à la faveur de la réunion du gouvernement qu’a présidée ce mercredi le Premier ministre, Nadir Larbaoui.

    Selon un communiqué rendu public par les services du Premier ministère, il a ainsi été procédé à « l’examen de l’avant-projet de loi fixant les règles relatives à la concurrence », qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des directives du président de la République relatives à « la lutte contre la spéculation, à la prévention des situations de monopole et à la promotion de la gouvernance économique.»

    Dans le domaine énergétique, le gouvernement a examiné « le cadre réglementaire relatif à la pré-qualification des bureaux spécialisés et des bureaux d’expertise intervenant dans le domaine des hydrocarbures », dans l’objectif d’aboutir à la sélection de ceux qui répondent au mieux aux « exigences en matière de compétence pour la réalisation des études et des expertises dans ce domaine afin d’accompagner la mise en œuvre des investissements importants (prévus) dans le cadre de la stratégie de valorisation des ressources pétrolières », indique le communiqué.

    Le dossier de l’investissement touristique a également fait l’objet d’un examen dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle politique relative au développement des secteurs économiques et, à cet égard, un exposé a été présenté sur « l’état d’avancement de l’opération d’assainissement et d’aménagement des zones d’expansion touristique et de la mise à disposition de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI, ndlr) du foncier touristique relevant du domaine privé de l’Etat, destiné à la réalisation de projets d’investissement touristique. »

    En outre, un projet de décret exécutif relatif aux facilitations de transport aérien et aux facilitations aéroportuaires, visant à améliorer le fonctionnement des aéroports afin d’assurer des services de meilleure qualité aux voyageurs, a été également présenté, alors qu’au volet relatif aux technologies numériques, le gouvernement a entendu « une communication sur la numérisation du secteur de la Poste et des télécommunications portant notamment sur les progrès réalisés en matière de renforcement des infrastructures TIC, de développement du paiement électronique et de la généralisation de la certification et de la signature électronique. »

    Enfin, le gouvernement s’est aussi penché sur la relation du secteur de l’enseignement supérieur avec les sphères économiques, en examinant « un projet de décret exécutif fixant les conditions et les modalités de réalisation de la thèse de doctorat en milieu professionnel, ayant pour objectif le renforcement des liens entre l’université et le monde économique, notamment en ce qui concerne le développement de nouveaux mécanismes d’accompagnement des diplômés universitaires hautement qualifiés », ajoute le communiqué du gouvernement.

    R. N.

  • Relevant une économie plus résiliente que prévu : Le FMI prévoit une croissance mondiale à 3,2% en 2024 et 2025

    Relevant une économie plus résiliente que prévu : Le FMI prévoit une croissance mondiale à 3,2% en 2024 et 2025

    Dans ses nouvelles prévisions de croissance, le FMI (Fonds monétaire international) se montre plus optimiste qu’auparavant, en mettant en avant des signes de résilience de l’économie mondiale face à la conjoncture actuelle et un déclin de l’inflation plus accéléré d’ici la fin de l’année en cours et l’année prochaine.

    Dans les projections de la nouvelle édition des Perspectives économiques mondiales, rendue publique ce mardi, les experts de l’institution monétaire internationale prévoient désormais une croissance qui « restera stable » autour d’un taux de 3,2% en 2024 et 2025, soit une révision légèrement à la hausse de 0,1% par rapport aux prévisions établies en janvier dernier, tablant sur une croissance de 3,1%, et un taux médian d’inflation global qui baissera à 2,8% d’ici la fin de cette année, puis à 2,4% seulement à la fin 2025.

    Après avoir rappelé que « la croissance mondiale a atteint son point le plus bas, à 2,3%, à la fin de 2022, peu après que le taux médian d’inflation globale eut atteint un pic de 9,4% », le nouveau rapport du FMI note que « les séquelles économiques des crises traversées en quatre ans devraient être moins graves que nous ne le craignions, même si les estimations varient d’un pays à l’autre. »

    A la présentation de ces nouvelles prévisions, le chef économiste du FMI, Pierre-Olivier Gourinchas, a souligné que « l’économie mondiale continue de faire preuve d’une remarquable résilience, avec une croissance qui reste stable et une inflation qui recule, mais de nombreux défis continuent d’être face à nous. »

    Au volet relatif à ces défis, les nouvelles prévisions du FMI relèvent en effet une série de « points faibles » de l’économie mondiale, dont notamment les inégalités entre économies avancées et celles en développement et les risques liés à l’inflation qui subsistent.

    « La résilience de l’économie mondiale masque de grandes disparités entre les pays, (dont) certains surfant sur la reconfiguration des chaînes d’approvisionnement mondiales et la montée des tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis », alors que « le mouvement de retour de l’inflation à son niveau cible semble s’être interrompu depuis le début de l’année, ce qui est quelque peu préoccupant », est-il souligné à ce propos.

    Enfin, pour ne pas retomber dans les vulnérabilités de ces dernières années, l’institution de Bretton Woods recommande aux responsables étatiques de privilégier « les mesures qui préserveront ou renforceront la résilience de l’économie mondiale », et ce, afin de consolider leurs équilibres budgétaires respectifs.

    M. N.

  • Le PNA franchit la barre d’un million de véhicules convertis au GPL

    Le PNA franchit la barre d’un million de véhicules convertis au GPL

    Le parc automobile national (PNA) en Algérie alimenté au gaz de pétrole liquéfié carburant (GPL/c) a franchi à la fin de l’année 2023, un cap historique en dépassant le seuil symbolique du million de véhicules, selon les données publiées par le Commissariat aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique (Cerefe). Cette annonce marque une étape significative dans le paysage énergétique du pays et souligne l’émergence rapide de solutions alternatives dans le secteur du transport.

    Dans un rapport dédié au «développement du GPL/c et du GNC (Gaz naturel comprimé) en tant que leviers de la transition énergétique dans le secteur du transport en Algérie», le Cerefe a apporté des éclaircissements cruciaux sur cette évolution majeure. Au premier semestre de l’année 2023, le parc automobile utilisant ce carburant/comptait déjà 850 000 véhicules, confirmant ainsi une tendance à la hausse. Cette croissance constante était prévue, et il était prévu que le nombre de véhicules alimentés au GPL/c franchisse le seuil d’un million d’unités d’ici la fin de ladite année.

    L’essor spectaculaire de l’utilisation du GPL/c en Algérie a été solidement documenté à partir de 2015, période à laquelle une augmentation notable du prix de l’essence et du diesel a été enregistrée, suite à des modifications apportées par les lois de Finances successives de 2016, 2017, 2018 et 2020.

    Ces ajustements fiscaux ont incité les consommateurs à chercher des alternatives plus économiques et écologiques pour alimenter leurs véhicules. De plus, la politique de subvention mise en place pour la fourniture et l’installation des kits GPL/c a joué un rôle déterminant dans la popularisation de cette technologie.

    Le rapport du Cerefe souligne également un aspect crucial : le prix compétitif du GPL/c en Algérie par rapport aux carburants traditionnels. En effet, le coût du GPL/c dans le pays est le plus bas au monde, offrant aux utilisateurs un tarif cinq fois inférieur à celui de l’essence et trois fois moins élevé que celui du diesel. Cette disparité de prix a considérablement stimulé la demande de GPL/c en Algérie au cours des dernières années.

    Les chiffres parlent d’eux-mêmes : entre 2015 et 2022, la demande de GPL/c en Algérie a augmenté de manière exponentielle, passant de 290 Ktep (kilotonnes équivalent pétrole) à plus de 1 800 Ktep. Cette croissance impressionnante témoigne de l’adoption massive de cette source d’énergie alternative par les consommateurs et des efforts concertés des autorités pour promouvoir une mobilité plus propre et durable.

    Baisse significative» de la consommation de l’essence

    L’Algérie connaît une révolution tranquille dans son paysage énergétique, avec une transition significative vers le gaz de pétrole liquéfié carburant (GPL/c) qui a non seulement bouleversé le mode de propulsion des véhicules, mais a également eu un impact majeur sur la consommation d’essence. Selon les récentes données publiées par le Commissariat aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique (Cerefe), la demande croissante de GPL/c a entraîné une réduction notable de la consommation d’essence en Algérie.

    Entre 2015 et 2022, la consommation d’essence a chuté de manière significative, passant de 4,4 millions de tonnes à 3,3 millions de tonnes. Ces chiffres impressionnants révèlent des économies d’essence dépassant un million de tonnes en 2022 par rapport à 2015, une tendance directement attribuable à l’adoption croissante du GPL/c comme carburant de choix pour les véhicules.

    Le Cerefe souligne que cette transition vers le GPL/c n’est pas seulement une question économique, mais aussi une décision bénéfique sur les plans sanitaire et environnemental. L’Algérie dispose en effet d’un potentiel considérable en matière de production de GPL/c et de gaz naturel comprimé (GNC), ce qui en fait des solutions idéales pour répondre aux défis actuels du secteur des transports.

    Pour accélérer encore cette transition vers le GPL/c, le Cerefe a formulé une série de recommandations stratégiques. Tout d’abord, il est essentiel de renforcer l’infrastructure de distribution en dotant tous les centres d’emplissage existants des moyens nécessaires pour distribuer le GPL/c. De plus, il est crucial de multiplier le nombre de ces centres à travers tout le pays pour répondre à la demande croissante.

    Le rapport met également en avant la nécessité de renforcer la flotte de camions citernes pour garantir un approvisionnement continu des stations-service en GPL/c. De plus, il est recommandé d’augmenter le nombre de distributeurs de GPL/c dans les stations-service afin de réduire les files d’attente et d’améliorer l’accessibilité de ce carburant alternatif.

    En outre, le Cerefe propose d’encourager la construction de stations-service dédiées exclusivement à la distribution de GPL/c, ainsi que d’examiner la possibilité de suspendre progressivement les subventions destinées à la conversion des véhicules au GPL/c, afin de les réorienter vers la mise en place d’infrastructures de distribution et de soutenir la fabrication locale des équipements nécessaires.

    En ce qui concerne le GNC, bien qu’il n’ait pas encore dépassé le stade expérimental en Algérie, le Cerefe souligne l’importance de relancer son développement. Pour ce faire, une stratégie complète est nécessaire pour créer un écosystème favorable à son déploiement dans le secteur des transports. Cela implique la mise en place d’un cadre réglementaire adéquat, le soutien financier aux investisseurs dans les stations GNC, ainsi que des incitations pour l’acquisition de véhicules roulant au GNC.

    Farid Belgacem

  • Sonelgaz : Signature demain des contrats pour la construction de 15 centrales solaires (Yaici)

    Sonelgaz : Signature demain des contrats pour la construction de 15 centrales solaires (Yaici)

    Dans une étape cruciale pour le secteur énergétique en Algérie, les différentes filiales du Groupe Sonelgaz se préparent à franchir une étape décisive dans le cadre du projet majeur de la construction de centrales solaires visant à produire 2 000 mégawatts et 1 000 mégawatts d’électricité solaire photovoltaïque.

    Demain, jeudi, marquera la signature des contrats de construction de ces centrales solaires photovoltaïques, « marquant ainsi le début de la phase de réalisation prévue pour le premier trimestre en cours. Ces contrats seront conclus avec des entreprises nationales et étrangères, avec une collaboration internationale pour la concrétisation de ce mégaprojet », a indiqué l’intervenant. L’annonce a été faite par le Pr Boukhalfa Yaici, directeur général de Green Energy Cluster Algeria (GRP), lors de son passage à la Radio nationale ce mercredi.

    La réalisations de ces centrales solaires, réparties sur une douzaine de wilayas, vise, selon M. Yaici, «à installer des centrales solaires avec des puissances unitaires allant de 80 à 220 mégawatts. Cette diversité de puissances permettra d’optimiser la production d’énergie solaire dans différentes régions du pays. La livraison de l’ensemble des projets est prévue de manière échelonnée tout au long de l’année 2024 et la première moitié de 2025».

    Le Pr Boukhalfa Yaici a souligné que «cette initiative marquera un tournant majeur dans le rôle du Groupe Sonelgaz dans la transition énergétique du pays ». Il a expliqué que « cette transition implique un passage significatif de l’utilisation presque exclusive de l’électricité issue du gaz naturel vers une dépendance croissante envers l’énergie solaire. Ce changement s’inscrit dans le cadre du programme global visant à atteindre 15 000 mégawatts à partir de sources d’énergie renouvelable».

    Le taux d’intégration fixé à 35 % sera largement dépassé

    Le directeur général de Green Energy Cluster Algeria a également annoncé «la possibilité de voir émerger d’autres projets similaires dans le pays au cours des prochains mois», soulignant ainsi «l’engagement continu du groupe en faveur du développement durable et de la diversification des sources d’énergie».

    La concrétisation du projet ambitieux des 15 centrales solaires photovoltaïques du Groupe Sonelgaz ne se limite pas à la simple construction de structures énergétiques. En effet, près de 42 % des réalisations de ces centrales seront prises en charge par des entreprises algériennes ou en partenariat avec des entreprises étrangères, selon les révélations de M. Yaici.

    Il dira que la construction de ces 15 centrales solaires «est une implication significative des opérateurs nationaux témoigne d’un changement majeur depuis février 2023, date à laquelle le premier avis d’appel d’offres avait été lancé. À l’époque, l’engouement des opérateurs nationaux pour les énergies renouvelables n’était pas aussi prononcé qu’aujourd’hui».

    En outre, M. Yaici a souligné que le taux d’intégration fixé à 35 % « sera largement dépassé dans les différents contrats qui seront signés ». Cela représente une opportunité considérable pour renforcer le contenu local et promouvoir l’intégration nationale, contribuant ainsi au développement économique du pays.

    Aussi, le financement à 100 % du projet par l’Algérie souligne son engagement envers la transition énergétique. Toutefois, M. Yaici a mentionné « la possibilité d’ouvrir l’utilisation des financements à l’international, notamment via le partenariat public-privé ou des investissements directs étrangers (IDE). Ces sources de financement externes contribueront à soutenir le coût élevé de cette transition énergétique ».

    En ce qui concerne l’utilisation de cette nouvelle énergie, M. Yaici a souligné « les ambitions de l’Algérie dans le secteur agricole », avec 1,2 million d’hectares à développer, en particulier dans le Grand-Sud. Cependant, il a noté que « 60 % des exploitations agricoles seront localisées dans des zones éloignées du réseau électrique traditionnel. Ainsi, l’installation de systèmes solaires ou l’utilisation d’alimentation hybride deviennent essentielles pour répondre aux besoins énergétiques de ces exploitations éloignées ».

    Au plan de l’emploi, ces projets, dit-il, « ne se limitent pas à la production d’énergie (…) Ils créeront des opportunités d’emploi dès les phases de réalisation, avec une main-d’œuvre principalement algérienne, conformément aux spécifications du cahier des charges, à l’exception de certains profils spécialisés qui pourraient nécessiter des compétences non disponibles sur le marché national ».

    Pour rappel, en juillet dernier la Sonelgaz avait annoncé avoir retenu 77 offres techniques sur un total de 90 pour la réalisation du projet de production de 2000 mégawatts (MW) à partir de centrales solaires.

    Farid Belgacem

  • Alors que le groupe a exporté pour 140 millions USD en 2023 : Holcim El-Djazaïr dévoile ses ambitions pour 2024

    Alors que le groupe a exporté pour 140 millions USD en 2023 : Holcim El-Djazaïr dévoile ses ambitions pour 2024

    Le groupe Holcim El-Djazaïr a dévoilé ses perspectives de développement et ses projections pour 2024 et les années à venir à l’occasion de la rencontre annuelle avec la presse qui a eu lieu ce jeudi à Alger.

    L’innovation, la promotion des exportations et la croissance durable ont ainsi été dévoilées comme étant les axes principaux sur lesquels est basée la politique de développement du leader des ciments sur le marché national lors de cette rencontre.

    «Nous avons mis en lumière nos priorités pour 2024, en mettant particulièrement l’accent sur la croissance verte, l’innovation durable en Algérie », a annoncé Holcim El-Djazaïr lors de cette rencontre qui a été marquée par les interventions de Rémi Barbarulo, head of innovation au Département Ciment au sein du groupe et l’économiste spécialiste du climat, Nazim Sini.

    Le premier a eu à exposer les perspectives de l’entreprise en matière d’accélération de la croissance verte, l’innovation et la durabilité, tandis que le second a abordé la problématique du réchauffement climatique, ses évolutions, impacts et conséquences économiques dans le monde et en Algérie.

    En outre, Karima Fareha et Nicolas George se sont penchés sur les différentes réalisations du groupe Holcim El-Djazaïr sur le marché national ces dernières années, que ce soit en matière d’investissement, de diversification de ses activités et sa contribution à la promotion des exportations hors hydrocarbures.

    A cet égard, il a été souligné que Holcim intervient « à tous les niveaux de la chaîne de valeur de notre industrie, couvrant les agrégats, le ciment, le plâtre, le mortier, le ciment-colle, les solutions routières, et même la fabrication de nos sacs de ciment, entre autres », tandis que l’entreprise adopte désormais « divers modèles d’affaires, détenant à 100% les cimenteries de Msila et Oggaz ».

    Pour illustrer son implantation sur le marché national, les intervenants ont révélé queHolcim El-Djazaïr compte «plus de 4 300 collaborateurs engagés, avec environ 2 milliards d’euros de capitaux employés et une part de marché de 35% pour le ciment».

    Au volet relatif à ses actions en faveur du développement durable, Holcim El-Djazaïr annonce son engagement, en sa qualité de leader national dans les solutions de construction innovantes, à adhérer à la stratégie nationale pour la durabilité, avec, entre autres, «la décarbonation de nos installation pour rendre nos sites industriels plus verts en utilisant de plus en plus d’énergies renouvelables dans le processus industriel ainsi que dans le transport de matières et de marchandises»,

    «Construire mieux avec moins CO2, en utilisant des matériaux tels que le ciment CHAMIL ECOPlanet, dont l’impact CO2 par tonne est d’au moins 40% inférieur à celui d’un ciment standard, la solution ARDIA pour la construction et la rénovation des routes par le recyclage de l’ancienne chaussée ».

    Pour ce qui est de sa position à l’export, le groupe souligne que «grâce au soutien des autorités algériennes et à une collaboration étroite avec ses partenaires, Holcim El-Djazaïr a exporté en 2023 près de 3,4 millions de tonnes de produits, dont 40% de produits finis (dans la catégorie ciment), pour une valeur dépassant 140 millions de dollars».

    Cependant, en dépit d’un «contexte international difficile, Holcim El-Djazaïr reste déterminé à continuer de croître ses exportations et vise à exporter plus de 3,8 millions de tonnes de ses produits sur l’ensemble de l’année 2024», ont souligné les responsables du groupe à l’occasion de cette rencontre au cours de laquelle la question environnementale a fait l’objet de plusieurs interrogations, notamment en ce qui concerne le captage et la séquestration du carbone.

    Un procédé qui permet de réduire l’impact carbone et par-delà réduire le coût de la taxe carbone, à l’exportation, qui entrera en vigueur dès 2026. En attendant une législation claire en la matière le sujet a suscité l’intérêt des présents à cette rencontre annuelle.  

    R. N.

  • Mines : Le gouvernement se penche sur les difficultés liées à la réalisation des programmes d’investissement

    Mines : Le gouvernement se penche sur les difficultés liées à la réalisation des programmes d’investissement

    Alors que les deux secteurs de l’énergie et des mines sont entrés dans une phase de développement à une cadence appuyée, les investissements dans les domaines énergétiques et miniers font l’objet de grande attention au sein du gouvernement.

    C’est dans ce sillage qu’une réunion de concertation, ayant pour objet la résolution des difficultés liées à la réalisation des programmes d’investissement prévus dans ces deux secteurs stratégiques a eu lieu ce lundi, sous la présidence conjointe des ministres des Finances, Laaziz Faid, et de l’Energie et des mines, Mohamed Arkab.

    S’inscrivant dans le cadre des réunions bilatérales qu’organise le département des Finances, dans le but de renforcer la concertation avec les secteurs stratégiques et les principaux allocataires budgétaires, selon un communiqué rendu public à cette occasion, la réunion consacrée au secteur de l’énergie et des mines répond au processus de « mise en œuvre de la Loi organique relative aux lois de Finances (LOLF) et marquant le début de la deuxième année de la réforme budgétaire », est-il précisé dans le même communiqué.

    Pour le ministre des Finances, l’objectif recherché est ainsi d’ « d’approfondir la concertation, d’identifier les contraintes et de résoudre les difficultés liées à la réalisation du portefeuille de programmes d’investissement du secteur de l’énergie et des mines ».

    La réunion a également été une occasion pour Mohamed Arkab et son homologue des Finances de mettre l’accent sur les enjeux cruciaux du secteur de l’énergie et des mines, « en tant que pilier de la croissance économique, de la sécurité énergétique et de la transition vers des sources durables, ainsi que son rôle stratégique dans le développement socioéconomique du pays ».

    A cet égard, lors de la réunion de ce lundi, « des engagements clairs ont été pris pour surmonter les contraintes, avec une emphase particulière sur la nécessité de soutenir le secteur énergétique en tant que levier essentiel de l’économie nationale », est-il souligné aussi dans le communiqué.

    R.N

  • Avec un volume de 40 000 tonnes en 2023 : Général Emballage leader dans la récupération de déchets en papier

    Avec un volume de 40 000 tonnes en 2023 : Général Emballage leader dans la récupération de déchets en papier

    Le leader national de la production des emballages en carton ondulé, Général Emballage, a atteint un volume de 40 000 tonnes de déchets en papier collectés en 2023, destinés au recyclage, ce qui représente un taux de près de 40% du volume total de récupération du papier utilisé au niveau national.

    «Avec un volume de collecte de 40 000 tonnes en 2023, Général Emballage représente environ 40% du volume global de récupération en Algérie », vient d’annoncer le directeur chargé de la récupération auprès de cette entreprise, Kheir Eddine Allal, dans un message posté sur sa page.

    Avec cette évolution, le même responsable affirme dans son message que « la filiale récupération des PCR de Général Emballage maintient ses performances malgré les défis », tout en réitérant l’engagement de l’entreprise « envers la durabilité et la croissance, consolidant ainsi notre position de leader dans l’industrie en Algérie ».

    Avec ces résultats, Général Emballage maintient donc un rythme de croissance appréciable de ses activités de récupération de papier destiné au recyclage. A la fin 2022, l’entreprise a en effet annoncé un volume de collecte de PCR de 20 000 tonnes, ce qui a représenté une croissance de 50% par rapport à 2021, tout en annonçant «un objectif de croissance de 40% (en 2023) qui verra l’ouverture de deux nouveaux centres de récupération à Annaba et Constantine». Cet objectif vient donc d’être atteint avec les 40 000 tonnes collectées l’année précédente.

    Il est à rappeler qu’à la fin 2022, Général Emballage a conclu un contrat avec la société de production de ciments, Lafarge Algérie, ayant porté sur un partenariat permettant au leader national de l’industrie des emballages de récupérer les déchets issus du processus de fabrication de sacs en papier Kraft pour un usage industriel au niveau de l’unité Lafarge Sacs, sise dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj, pour leur recyclage.

    En s’investissant dans le recyclage des déchets en papier, Général Emballage s’inscrit ainsi dans une démarche de durabilité, étant donné que « le recyclage d’une tonne de carton permet d’éviter la consommation de 2,5 tonnes de bois, de 50 m3 d’eau, de 13MWh d’énergie et le rejet de 2,5 tonnes de CO2 », avaient expliqué des responsables de l’entreprise.

    M. N.

  • Vers la révision de la loi minière pour rendre le secteur plus attractif

    Vers la révision de la loi minière pour rendre le secteur plus attractif

    Dans le but de valoriser et d’optimiser l’exploitation des ressources naturelles du pays, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, s’est penché ce samedi sur les potentialités que renferme le secteur minier et le rôle qu’il est appelé à jouer dans la nouvelle stratégie de diversification de l’économie nationale, abordant la question de la révision de la loi minière, dans l’allocution qu’il a prononcée à l’occasion de la double célébration du 68ème anniversaire de la création de l’UGTA et du 53ème anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures.

    A cet égard, dans l’optique visant à «assurer l’exploitation optimale des richesses nationales, nous avons lancé un méga programme pour la valorisation et le développement des capacités minières de notre pays, à travers les trois projets structurants de ce secteur, à savoir l’exploitation de la mine de fer de Gara Djebilet, le projet intégré du phosphate à Bled El Hadba et le projet zinc-plomb de Oued Amizour, qui, en sus de leur contribution à la diversification de l’économie nationale, constitueront une locomotive de développement dans les régions qui les abritent, à travers la création de postes d’emploi et le développement de l’infrastructure, à l’instar du réseau ferroviaire», a souligné le chef de l’Etat dans son allocution, lue en son nom par le Premier ministre, Nadir Larbaoui, dans la wilaya de Timimoun.

    «Nous aspirons en toute confiance à la consolidation de la dynamique, que connait le secteur, à travers la révision de la loi minière prévue prochainement, pour l’adapter aux nouveautés que connait cette activité et améliorer son attractivité pour les investisseurs, avec préservation des intérêts nationaux», affirme, dans son message, le président de la République.

    En plus de l’annonce de la révision de la loi minière, le président de la République a tenu à réaffirmer à cette occasion l’engagement de l’Algérie à relever les défis du développement durable «à travers la mise en place d’une nouvelle stratégie énergétique, basée sur la vision de développement de son économie à moyen et long terme, et accompagnant le processus de réalisation d’une transition énergétique réussie, à travers le lancement de nouveaux projets dans le domaine des énergies renouvelables, et le positionnement en tant qu’acteur principal dans la production d’électricité, à partir de l’énergie solaire et l’intégration de l’hydrogène, en sus des efforts consentis pour le renforcement de la préservation des systèmes environnementaux et naturels, le soutien au reboisement, la protection de la biodiversité et la préservation de ses ressources naturelles, pour un avenir durable».

    R. N.