Catégorie : BTPH

  • Produits chimiques pour la construction : Sika finalise l’acquisition de MBCC

    Produits chimiques pour la construction : Sika finalise l’acquisition de MBCC

    Le groupe suisse SIKA a acquis l’entreprise allemande MBCC, anciennement BASF Chemical construction, a annoncé ce lundi le président du Conseil d’administration de Sika El Djazair, Marcel Elkhoury, lors d’un point de presse qu’il a animé en marge du Salon Batimatec, qui a ouvert ses portes hier dimanche au Palais des expositions de la SAFEX à Alger.

    «Cette acquisition mondiale concernera aussi la filiale algérienne de MBCC et que les collaborateurs des deux entités travaillent conjointement pour concrétiser cette opération», a-t-il déclaré, soulignant qu’« une première rencontre a eu lieu le mercredi 03 mai, autour d’un déjeuner organisé au siège social de Sika El Djazair, qui a regroupé l’ensemble des équipes des deux entreprises».

    Sika table sur un chiffre d’affaires de plus de 12 milliards francs suisses grâce à cette opération pour l’exercice de l’année 2023, alors que son chiffre d’affaires s’établissait auparavant autour de 9 milliards francs suisses, précisant que l’effectif de l’entreprise s’établira à 33000 employés au lieu des 25000 collaborateurs qu’il avait avant cette acquisition dans plus de 100 pays où il est présent.

    Pour le groupe suisse, cette acquisition constitue une avancée importante, car elle permet d’unir les efforts de deux géants de la construction en un seul groupe pour davantage d’innovation dans ce domaine. Ce que rappelle M. Elkhoury lors de cette rencontre avec la presse, expliquant que le développement de nouvelles solutions au profit de clients de l’entreprise est au cœur de ses préoccupations mais aussi des ambitions de ce groupe suisse, installé en Algérie depuis 75 ans.

    « Nous travaillons pour proposer des produits et solutions plus adéquates », a insisté le responsable de Sika El Djazair, insistant sur le rapport qualité-prix et affirmant avoir aussi le souci d’apporter des «solutions qui respectent l’environnement».

    Pour rappel, la maison-mère de Sika a dû accepter de se séparer de certaines activités de MBCC pour pouvoir obtenir les autorisations de rachats du groupe allemand. Il s’agit surtout des activités liées au domaine des adjuvants chimiques sur certains marchés dont celui du Royaume-Uni, des Etats-Unis, du Canada, en Europe, en Australie et en Nouvelle-Zélande, où elle a cédé les actifs à la société internationale de capital-investissement Cinven. Car certains régulateurs ont affiché leur crainte face au risque lié à la réduction de la concurrence dans ce domaine et dans celui des adjuvants pour béton.

    Par ailleurs, cette conférence de presse a été l’occasion pour le responsable de Sika de parler du concept que le groupe suisse a développé «Sika Academy» et de la douzième édition du concours national des jeunes architectes « CHARRETTE D’OR » qu’il sponsorise.

    «Sika Academy est conçu pour les clients de l’entreprise ainsi que les jeunes diplômés souhaitant approfondir leurs connaissances dans le domaine de la chimie de la construction», explique encore M. Elkhoury, notant que des ateliers de finitions extérieures et intérieures, avec deux créneaux par jours (11h et 14h) sont organisé durant la durée du Batimec qui s’achève jeudi 11 mai.

    Lyès Menacer

    A propos du Groupe Sika

    Le Groupe Sika est d’origine suisse spécialisé dans le domaine de la chimie de la construction et l’industrie. Sa création remonte à l’année 1910 par le chimiste Kaspar Winkler. Le groupe est présent dans plus 100 pays, Avec plus de 25 000 collaborateurs et un chiffre d’affaires global dépassant les 9 milliards de francs suisses.

    Détenant plus de 700 brevets d’innovation à travers le monde, le groupe est un leader technologique dans le domaine du collage élastique, des adhésifs structurels, des mastics, étanchéité, du renforcement et des applications acoustiques – au service des principaux fabricants industriels mondiaux.

  • ENAFOR : un chiffre d’affaires de près de 56 000 millions de dinars en 2022

    ENAFOR : un chiffre d’affaires de près de 56 000 millions de dinars en 2022

    L’Entreprise nationale de Forage (ENAFOR), filiale du Groupe Sonatrach, a réalisé son plus important chiffre d’affaires en 2022 soit 55 904 millions de Dinars, en hausse de 116% comparativement avec les résultats de 2021 et un taux de croissance de 23%.

    Grace à ce chiffre, la société a pu enregistrer les meilleurs résultats nets de son histoire soit 177% par rapport à 2021, lit-on dans le message du président directeur général, Mohamed Ben Nezar, publié sur la page Facebook de la société.

    En ce qui concerne l’exploitation des moyens de production, au cours de l’année 2022, la société a connu un taux de croissance de 6,2%. Concernant les investissements, les engagements de dépenses au cours de l’année 2022, se sont élevés à 11,148 milliards de dinars  contre 6,308 millions de dinars pour l’année 2021. Quant aux recettes, la société a réalisé un montant de 5922 millions de dinars soit une augmentation de 86,9% par rapport à 2021.

    Avec son capital expérience de plus de 45 années dans le domaine du forage pétrolier, ENAFOR excelle dans son domaine qui lui vaut aujourd’hui sa renommée incontestable sur le plan national et international. Opérant pour le compte de Sonatrach et ses opérateurs économiques étrangers, ENAFOR concentre son pôle opérationnel sur les deux principales activités que sont le forage et le work-over, (en plus de l’activité maintenance pétrolière et les activités de soutien telles que le transport et l’hôtellerie).

    Les missions d’ENAFOR sont inscrites dans le cadre de la stratégie globale du groupe Sonatrach: participer activement au développement et à la reconstitution des réserves énergétiques pour les générations actuelles et futures. ENAFOR est certifiée ISO 9001 – 2008, ISO 14001-2004 et OHSAS 18001-2007 à l’issue de deux audits de surveillance de son Système de Management Intégré (SMQHSE) déroulés respectivement en juin 2012 et juin 2013.

    Certification Well Control «IWCF» à L’ENAFOR

    L’Entreprise Nationale de Forage (ENAFOR) a certifié, respectivement les 10 et 17 Janvier et 2023, deux groupes en Well Control, par le bais du centre de simulation Forage relevant de la Direction ENAFOR Drilling School,

    Le centre de simulation de l’Entreprise a été accrédité par l’International Well Control Forum «IWCF » en date du 19 Décembre 2022 suite à l’accréditation de l’IWCF des six cadres de l’ENAFOR, en l’occurrence M. Omar Chellali, Ahmed Nouri, Abdelaziz Mallem, Amar Bouziane, Abdessalem Kerboub et Abdelfettah Bennamia.

    Les concernés, après avoir suivi un long parcours de formation de Septembre 2021 à Octobre 2022, ont réussi leurs examens d’assessorat déroulés en mode line avant d’être approuvés depuis Aberdeen-Scotland par un expert relevant de l’organisme certificateur. 

    Grace à cette accréditation de son centre de simulation, l’ENAFOR pourra désormais se prendre en charge elle-même en matière de certification Well Control et prestera aussi pour des tiers (entreprises de forage et compagnies de services en étroite collaboration avec les sociétés de forage).

    Notons que les principales activités de la compagnie sont le forage et le Work-Over signifiant la recherche, la découverte et l’extraction des hydrocarbures dans les surfaces désertiques de l’Algérie qui sont célèbres par leurs différentes ressources naturelles (pétrole, gaz naturel, charbon, …). ENAFOR s’engage avec des partenaires professionnels appartenant au différents pays du monde pour le but de s’ouvrir au marché international.

    Fatiha A.

  • Création de l’Agence nationale de dessalement de l’eau de mer

    Création de l’Agence nationale de dessalement de l’eau de mer

    L’Agence nationale de dessalement de l’eau (ANDE) est désormais créée. Un décret exécutif a été publié dans ce sens au Journal officiel n° 16 du 15 mars 2023.

    L’Agence nationale de dessalement de l’eau est «un instrument de mise en œuvre de la politique nationale en matière de dessalement de l’eau» et «son action vise le renforcement des capacités nationales de production d’eau en vue d’assurer la sécurité hydrique», selon le décret.

    Concernant ses missions, l’agence se charge de réaliser, d’exploiter et d’assurer la maintenance des stations de dessalement de l’eau et des infrastructures et équipements y afférents, en menant toutes actions et opérations concourant à cet effet.

    Elle est chargée également de mener toutes études et analyses se rapportant au dessalement de l’eau, de mettre l’eau produite au niveau des stations de dessalement à la disposition des organismes chargés de la distribution de l’eau  et de contribuer à l’élaboration de la stratégie nationale en matière de dessalement de l’eau.

    L’Agence nationale de dessalement de l’eau œuvre également pour la promotion du recours à la production nationale et à l’outil de conception et de production nationale, dans le cadre de la réalisation, l’exploitation et la maintenance des stations de dessalement et des infrastructures et équipements y afférents, la création et le déploiement d’une activité de recherche/développement et d’assurer l’exploitation et le dépôt de tout brevet se rapportant à son objet.

    Placée sous la tutelle du ministre chargé de l’hydraulique, l’ANDE dont le siège fixée à Alger, est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière.

    L’agence assure des sujétions de service public conformément aux prescriptions du cahier des charges annexée à ce décret. Elle bénéficie d’une dotation initiale octroyée par l’Etat, dont le montant est fixé par arrêté conjoint du ministre chargé des finances et du ministre chargé de l’hydraulique.

    Concernant me budget de l’Agence nationale de dessalement de l’eau, il comprend concernant les recettes, la dotation initiale octroyée par l’Etat, les produits de la vente de l’eau produite au niveau des stations de dessalement, les produits des prestations effectuées liées à son objet, et les rémunérations des sujétions de service public mises à la charge de l’agence par l’Etat, conformément aux prescriptions du cahier des charges.

    Il comprend aussi les contributions et les aides éventuelles des collectivités locales, les aides éventuelles provenant des organismes nationaux et internationaux conformément aux procédures et règlements en vigueur et toutes autres ressources en rapport avec l’activité de l’agence, selon le décret.

    Le taux d’eau potable issu du dessalement couvrira 60% des besoins

    Le taux des eaux dessalées par rapport aux besoins en eau potable est actuellement estimé à environ 18%, et passera en 2024 à 42% avec la mise en service des cinq stations de dessalement de l’eau de mer, en cours de réalisation, selon le ministère des travaux publics, de l’Hydraulique et des Infrastructures.

    D’ici 2030, et avec la mise en service de six (06) autres stations de dessalement dont les travaux de réalisation seront lancés en 2025, le taux d’eau potable issu du dessalement atteindra 60% des besoins nationaux.

    Globalement, l’Algérie compte près de 600 structures de stockage, dont des barrages et des petites retenues d’eau, 13 systèmes de transfert des eaux, 23 stations de dessalement, 211 station de traitement et épuration des eaux usées (STEP) d’une capacité de traitement d’un (1) milliard m3/an, et près de 280.000 forages.

    Grâce à ces structures, l’Algérie exploite annuellement près de 11,3 mds m3 d’eau de différentes sources (eaux souterraines, barrages, forages, stations de dessalement, STEP), et l’objectif étant d’atteindre, à l’horizon 2030, une capacité de stockage nationale des barrages de 12 mds m3.

    R.N

  • Remplissage des barrages :  niveaux insuffisants malgré les récentes pluies

    Remplissage des barrages : niveaux insuffisants malgré les récentes pluies

    Après les premiers mois de la saison hivernale fortement déficitaires en précipitations, notamment décembre 2022, le nord du pays a connu une activité pluviométrique conséquente ces dernières semaines, avec des prévisions plus ou moins optimistes pour le reste du mois de mars en cours.

    Ceci a permis une amélioration relative de l’état des barrages et des retenues collinaires à travers plusieurs wilayas du pays, dont le taux de remplissage était de 32% seulement en janvier dernier avant de frôler les 50% à la fin du mois de février dernier, notamment dans l’est du pays. D’autres quantités sont attendues dans les jours à venir avec les précipitations de ces derniers jours et la fonte des neiges qui ont couvert les massifs montagneux  de l’est et du centre du pays et des Hauts-Plateaux en février et début mars.

    Interrogé sur l’état actuel des barrages après les récentes précipitations, l’hydrologue Malek Abdeslam, directeur du laboratoire des eaux de l’Université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, expliquera, dans le détail, que «les apports des dernières précipitations depuis fin janvier, après pratiquement un mois sans pluies où décembre a été déficitaire de 60 à 70%, se sont concentrés dans le littoral centre et est, plus Médéa-Miliana».

    Si le niveau actuel des barrages s’est amélioré avec les pluies de ces dernières semaines, le taux de leur remplissage demeure, toutefois, insuffisant. Ceci est dû à la situation critique dans laquelle ils se trouvaient au début de la saison hivernale, estime le spécialiste. «Les barrages étaient à un niveau très bas, inférieur à 20%, avec un taux national moyen de 37%, tiré vers le haut essentiellement par les deux grands barrages de Beni Haroun, dans la wilaya de Mila, et Tabellout, dans la wilaya de Jijel, déjà pleins l’an dernier. Pour le reste, le remplissage a été faible partout, et les dernières pluies ont servi à remplacer les volumes pompés», explique Abdeslam qui précisera qu’à la fin janvier, le taux moyen n’a pas atteint les 37%, avec des niveaux plus critiques par endroits, comme c’est le cas du barrage Taksebt, dans la wilaya de Tizi Ouzou qui était à moins de 20%.

    C’est pourquoi, d’ailleurs, rappelle-t-il, «les pouvoirs publics ont mis en place des mesures de restriction, en pompant moins et en activant des programmes de distribution alternée».

    Des volumes moins importants qu’en 2022

    A une question sur l’apport des neiges qui ont touché notamment les wilayas de l’est et du centre du pays sur l’état des barrages, le responsable du laboratoire des eaux de l’Université de Tizi Ouzou préfère relativiser en précisant que «la fonte des  neiges est un écoulement continu et retardé. Les quantités sont toujours faibles et compensent juste les prélèvements. On ne constate pas de gros apports sachant que les surfaces enneigées sont spectaculaires mais réduites aux sommets».

    Contrairement aux estimations faisant état de l’amélioration de la situation cette année, le niveau des barrages est encore en deçà de ce qui pourrait assurer un approvisionnement normal dans les mois à venir, notamment en été, que ce soit en eau potable ou à usage agricole.

    Sur ce point, l’hydrologue Malek Abdeslam précise que les volumes emmagasinés actuellement dans les barrages sont inférieurs à ceux de l’année précédente, citant l’exemple du barrage de Taksebt, dont il suit l’évolution quasi quotidiennement. «Son niveau est encore très bas comparativement à début mars 2022 où ces volumes étaient de 52 millions m3 contre 33 à 35 millions m3 au début mars de l’année en cours», indique-t-il. Enfin, conclut-il, «pour avoir des quantités significatives dans les barrages permettant d’éviter les pénuries d’eau en été, on doit avoir des pluies exceptionnelles. Trois fois les moyennes interannuelles de ce qui tombe en mars et avril au moins. On a déjà eu 300 mm en mars 2012 et 260 mm en avril 2007 à Tizi Ouzou, ceci est possible, mais aléatoire».

    Le même constat est établi par le ministre des Travaux publics, de l’Hydraulique et des Infrastructures de base, Lakhdar Rekhroukh. «Le taux de remplissage des barrages a diminué de 5% par rapport à l’année précédente», avait-il indiqué récemment.

    Mohamed Naïli

  • SCIMAT : Exportation de 12 000 tonnes de clinker semi-fini vers l’Italie

    SCIMAT : Exportation de 12 000 tonnes de clinker semi-fini vers l’Italie

    La société des ciments d’Aïn Touta (SCIMAT) à Batna, filiale du Groupe Industriel des Ciments d’Algérie (GICA) a donné hier le coup d’envoi pour l’exportation d’une cargaison de 12 000 tonnes de clinker semi-fini vers l’Italie.

    Cette cargaison est la première de l’année 2023, selon les explications du wali de Batna Mohamed Benmalek, qui a supervisé l’opération d’exportation via le port de Djen Djen à Jijel.

    Le chef de l’exécutif local a confirmé de son côté que le processus s’inscrit dans le cadre de la stratégie de l’Etat relative à la diversification des investissements hors hydrocarbures, notant que l’Etat a pu en 2022 exporter pour 25 millions de dollars et au début de l’année en cours atteint un demi-million de dollars de produits exportés.

    La wali de Batna a ajouté que ce genre d’initiative se poursuit toujours dans la wilaya, qui, grâce à la suppression des obstacles auxquels sont confrontés les investisseurs, a connu une diversification des exportations de la céramique vers le cuir et les matériaux semi-finis, et d’autres, qui ont contribué à la création de richesses et la création d’emploi.

    Pour sa part, le président-directeur général de la cimenterie SCIMAT d’Ain Touta, Maamar Bahloul, a déclaré à l’APS que, dans le cadre de la diversification des exportations hors hydrocarbures, la société a élaboré un programme pour l’année 2023 visant à exporter 150 000 tonnes de clinker, à commencer par la cargaison qui sera acheminée par le port de Djen Djen vers l’Italie et il est prêt, selon lui, à exporter du ciment en fonction de la demande enregistrée sur celui-ci.

    Il a déclaré par ailleurs que « la valeur des exportations de clinker semi-fini de l’entreprise au cours de l’année 2022 s’élevait à environ 12 millions de dollars vers l’Europe, l’Afrique de l’Ouest et certains pays arabes ». La capacité de production annuelle de la cimenterie d’Ain Touta, selon la même source, est estimée à 1 million de tonnes de ciment et environ 900 000 tonnes de clinker semi-fini.

    Les exportations de SCIMAT ont atteint 360.000 tonnes en 2022  

    La part des exportations de la  société des ciments d’Aïn Touta (SCIMAT) en 2022 est de 360.000 tonnes, pour un total du groupe GICA estimé durant la même année à près de trois (3) millions de tonnes, vers les pays d’Afrique de l’Ouest, d’Amérique latine et d’Europe pour un total de 106 millions dollars.

    Le groupe GICA œuvre, au travers de sa filiale SCIMAT et de ses autres cimenteries, à augmenter ses exportations de ciment dans le cadre de la stratégie des pouvoirs publics visant la diversification des exportations  hors hydrocarbures, selon la même source.

    Dans cette perspective, SCIMAT a obtenu les deux certificats ISO 45001 version 2018 relative au système de management de la santé et de la sécurité au travail et ISO 50001 version 2018 relative au système de  management de l’énergie, a précisé son PDG, avant de souligner que les  efforts sont fournis pour obtenir les certifications de conformité aux normes européennes et américaines pour augmenter les exportations vers ces deux continents.

    Notons que la Cimenterie d’Ain Touta, a organisé, le 15 février 2023, une rencontre avec les clients de la wilaya de Batna dans le cadre de la caravane d’écoute du client, et ce, à la Maison de la Culture de Batna.

    Cette réunion, que la pandémie de covid19 avait éclipsée momentanément, visait à renforcer la communication entre le groupe GICA et ses filiales d’une part, et entre ses clients et partenaires, d’autre part, afin d’écouter leurs préoccupations et leurs aspirations et y répondre de manière efficiente.

    Pour rappel, la cimenterie d’Ain Touta est entrée en service en 1986, et sa production annuelle est d’environ un million de tonnes/an de divers types de ciment gris.

    Fatiha A.

  • Développement durable : Convention de partenariat entre le CNTPP et Lafarge Algérie

    Développement durable : Convention de partenariat entre le CNTPP et Lafarge Algérie

    Le Centre National des Technologies de Production plus Propres « CNTPP » et Lafarge Algérie, ont signé ce Dimanche 18 Décembre 2022, une convention de coopération à caractère scientifique et technique dans une démarche de développement durable.

    La cérémonie de signature s’est déroulée au siège du ministère, en présence de Madame Moualfi Samia « Ministre de l’Environnement et des Énergies Renouvelables », Monsieur ZAGHDAR Ahmed « Ministre de l’industrie », et de plusieurs cadres des deux ministères.

    Cette collaboration vise un accompagnement des installations industrielles de Lafarge en Algérie « Membre du Groupe Holcim », par le CNTPP, dans leurs efforts volontaires pour la réduction de l’empreinte environnementale.

    Cette initiative couronne les démarches accomplies par Lafarge Algérie depuis plusieurs années pour adapter la stratégie de croissance verte du Groupe Holcim en Algérie :

    • Lancement en septembre dernier du ciment CHAMIL™ ECOPlanet, le premier ciment “Vert” en Algérie, qui offre à performance égale, une empreinte carbone réduite de 40% par rapport à un ciment classique, grâce à des procès industriels innovants et à la préservation des ressources locales [ Substituer l’Argile par les vases de barrage et le Fer par boues ferreuses résiduelles ],
    • Préservation des ressources naturelles fossiles et non renouvelables par des substituts qui proviennent des déchets et/ou des résidus industriels, également pour répondre à une problématique de protection de l’environnement par un traitement local des déchets spéciaux et spéciaux dangereux,
    • Renouvellement d’une nouvelle flotte avec des camions plus récents qui sont moins polluants,
    • Lancement d’études pour développer l’énergie solaire sur nos sites.

    « Nous sommes très fiers de ce partenariat avec le CNTPP, qui s’inscrit pleinement dans la stratégie du gouvernement en matière de protection de l’environnement et de la promotion de l’économie circulaire. Il vise aussi à promouvoir des produits et solutions de construction vertes et durables, afin d’atteindre notre ambition du net zéro carbone en Algérie » précise Nicolas GEORGE, Représentant du Groupe HOLCIM en Algérie.

    A propos du CNTPP

    Le Centre National des Technologies de Production plus Propre « C.N.T.P.P » est un établissement public à caractère industriel et commercial crée par décret exécutif n° 02 – 262 du 17 Août 2002, est placé sous la tutelle du Ministère de l’Environnement et des Énergies Renouvelables

    Il est l’un des outils qui rentre dans le cadre de la mise en œuvre de la politique nationale en matière de protection de l’environnement, notamment pour la réduction des formes de pollutions et de nuisances industrielles à la source et une utilisation écologiquement rationnelle des ressources naturelles (eau, énergie et matières premières).

    Le C.N.T.P.P jouera le rôle de coordinateur et de catalyseur d’un marché national de production propre.

    Les objectifs du CNTPP sont :

    • La création d’un espace de transfert de savoir-faire et d’échange d’informations techniques et d’expérience en matière de production plus propre.
    • L’émergence d’une industrie respectueuse de l’environnement privilégiant les procédés de fabrication moins polluants et consommant moins de ressources naturelles.
    • L’amélioration de la productivité et la compétitivité des entreprises algériennes dans le cadre du respect des exigences environnementales.
  • Bati-Est-Expo : Sika El Djazair présente ses nouveautés

    Bati-Est-Expo : Sika El Djazair présente ses nouveautés

    Le leader Sika El Djazair de la Chimie de la construction participera du 17 au 20 octobre 2022 au Zénith de Constantine à la 5e édition du Bâti-Est-Expo (salon de l’immobilier, du bâtiment et des travaux publics de l’Est). Plusieurs nouveautés sont au programme comme l’élargissement des gammes de produits et l’acquisition de la société Mortero, permettant à Sika El Djazaïr de se positionner comme acteur majeur du secteur du BTP et des matériaux de construction.

    M. Mehdi Ouahioune, Directeur distribution et marketing, de Sika El Djazair a indiqué, à cette occasion, que «la filiale du groupe suisse a réalisé d’importantes opérations cette année dans l’optique de consolider sa présence à travers le pays notamment dans la région Est avec de nombreux projets acquis et le recrutement de nouveaux distributeurs ». Et d’ajouter «le marché de l’Est est en plein essor, d’où l’importance d’y investir.  D’ailleurs nous disposons d’un centre de distribution à El Eulma Sétif ».

    Au programme de cette exposition, Sika El Djazair mettra en avant son concept de formation, « Sika Academy » qui est destiné à la formation clients mais aussi aux jeunes diplômés dans le domaine de la construction désirants accroître leurs connaissances dans la chimie de la construction. L’entreprise organisera des ateliers chaque jour de 11h à 13h au profit de ses clients, de ses distributeurs et aussi les visiteurs de son espace d’exposition.

    Ces ateliers techniques porteront sur l’étanchéité sous carrelage (SikaTop-130 Flex DZ), le Collage de carreaux (SikaCeram-200 Sika Ceram 205 et le Sika Ceram 50) et le traitement des joints avec les différentes solutions en polyuréthane et en Silicone (Sika joint silicone – Sikaflex PRO-11).

    Sika el djazair  présentera aussi des  nouvelles solutions dans la construction(gammes d’adjuvants pour béton, additifs pour l’industrie du ciment, le scellement et le calage, le scellement chimique et le collage rapide), la protection(gammes de protection du béton, systèmes d’étanchéité, système de toiture et les protections anti feu), la finition (gammes de revêtement de sol de mur et de façades, les systèmes de pose de carreaux et le traitement de joints) et la réparation (avec des gammes englobant la réparation du béton, l’injection et le renforcement structurel).

    A propos du Groupe Sika

    Le groupe Sika est d’origine suisse spécialisé dans le domaine de la chimie de la construction et l’industrie. Sa création remonte à l’année 1910 par le chimiste Kaspar Winkler. Le groupe est présent dans plus 100 pays,

    Avec plus de 25 000 collaborateurs et un chiffre d’affaires global dépassant les 9 milliards de francs suisses.

    Détenant plus de 700 brevets d’innovation à travers le monde, le groupe est un leader technologique dans le domaine du collage élastique, des adhésifs structurels, des mastics, étanchéité, du renforcement et des applications acoustiques – au service des principaux fabricants industriels mondiaux.

  • SITP : CCECC partage son savoir-faire sur la construction ferroviaire en milieu désertique

    SITP : CCECC partage son savoir-faire sur la construction ferroviaire en milieu désertique

    La China Civil Engineering Construction Corporation (CCECC) a organisé la première conférence sous le thème : «Réseau ferré en milieu désertique et phénomène d’ensablement : solutions et mesures d’atténuation».

    Organisée dans le cadre de la participation de CCECC au Salon International des Travaux Publics (SITP), cette conférence a pour but de d’exposer l’évolution des techniques de réalisation de chemins de fer dans des environnements tels que le Sahara algérien.

    Avec près de 100 participants et invités, exerçant dans les différentes catégories des métiers de travaux publics en général et des chemins de fer en particulier, « cette rencontre est une excellente opportunité d’échanger sur les enjeux et défis de la modernisation du réseau ferré en Algérie, en particulier dans les régions du Grand Sud », a déclaré M. Niu Zengxiang, Directeur Général de la société CCECC en Algérie.

    « Nous sommes particulièrement heureux et honorés de partager le savoir-faire acquis par notre entreprise dans le domaine de la réalisation de chemins de fer, notamment à travers l’utilisation de techniques modernes adaptées et le développement de systèmes de protection contre l’ensablement, comme le phénomène de formation des vents de sable et les principes de prévention liés à ce phénomène climatique », précise-t-il.

    Le DG de CCECC assure également que l’entreprise prend également en considération « les contraintes en amont, durant la phase de conception de réseau ferrée en milieu désertique qui sont particulières et que nous connaissons grâce à notre expérience acquise et les solutions techniques mises en œuvre dans des pays tels que la Chine, l’Arabie Saoudite ou les Emirats Arabe Unis ».

    Par ailleurs, « la CCECC est prête à participer à la réalisation des projets de chemin de fer dans le grand sud algérien et est également disponible à apporter tout le soutien et l’aide nécessaires pour endiguer ou du moins atténuer le phénomène d’ensablement au niveau des lignes existantes du chemin de fer algérien », assure le premier représentant de la société en Algérie.

    Lors de la conférence, l’intervenant, M. OUAR Abdelhamid, consultant international, a présenté l’état de la diversification et du développement ferroviaire en Chine et les mesures prises pour venir à bout du problème d’ensablement que subissent les lignes existantes et éviter ce phénomène pour les nouvelles lignes potentielles.

    Cette rencontre veut s’inscrire en droite ligne des efforts du Gouvernement Algérien pour l’extension et l’élargissement du réseau ferroviaire du Nord vers le Grand Sud, auxquels CCECC compte apporter tout son soutien et son savoir-faire.

    A propos de CCECC :

    China Civil Engineering Construction Corporation Ltd. (CCECC) est l’une des premières entreprises de commerce extérieur à être entrée sur le marché international. L’entreprise a été fondée en juin 1979 avec l’approbation du Conseil d’État de la République populaire de Chine.

    Elle obtient la réalisation de contrats internationaux et de coopération économique et été développée à partir de l’ancien département d’aide étrangère du ministère des Chemins de fer (avec l’expérience de l’exécution du plus grand projet d’aide étrangère de Chine, le TAZARA), pour devenir entreprise d’ État à grande échelle pour la maîtrise d’ouvrage du projet.

    Son champ d’activité s’étend des contrats internationaux pour la construction ferroviaire à la conception et au conseil en génie civil, ainsi qu’au développement immobilier, au commerce, à l’investissement industriel et à la gestion hôtelière. Les activités commerciales de CCECC se sont étendues à plus de 110 pays et régions à travers le monde. Grâce à ses excellentes performances et à la haute qualité de ses services, CCECC figure depuis de nombreuses années parmi les 255 meilleures entreprises internationales et se classe parmi les 70 premiers ces dernières années consécutives, selon le classement de l’Engineering News Record « ENR ».

    CCECC en quelques chiffres :

    • Classée pendant 19 années consécutives dans le top 100 des 250 plus grandes entreprises
    • Plus de 30 marchés dans les pays de « la nouvelle route de la soie »
    • Présence permanente ou départements de projets dans 110 pays
    • 8000 km de chemin de fer construits à l’international
    • 38 000 employés à travers le monde
  • SITP : SAPTA propose un plan de maintenance des ouvrages d’art

    SITP : SAPTA propose un plan de maintenance des ouvrages d’art

    Faisant le constat d’un manque d’entretien et d’une dégradation avancée d’un nombre important d’ouvrages routiers, la Société algérienne des ponts et travaux d’art (SAPTA) fait part de sa disponibilité à venir en aide aux maitres d’ouvrages pour les opérations de réhabilitation.

    La SAPTA saisit l’occasion de sa participation au 18ème Salon international des travaux publics (SITP) pour relancer son appel aux concernés, à savoir les directions des travaux publics (DTP), l’agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (ANESRIF) et l’agence nationale des autoroutes (ADA).

    «Nous intervenons dans tout ce qui concerne les travaux publics mais c’est aussi valable pour les bâtiments et autres structures» nous précise Sebbah Omar, directeur des études à la SAPTA. Le représentant de la SAPTA rappellera que les ouvrages d’art sont au nombre de 11 000 répartis sur le territoire national. Dès lors, «l’on ne pourrait effectuer le travail que par étapes».

    En quoi consiste exactement  ce plan? «Nous avons mis en place un plan de maintenance  qui va permettre aux maîtres d’ouvrage de recenser les installations endommagées, évaluer l’état de dégradation et programmer les interventions de réparation» explique M. Sebbah. Les travaux sont à confier à des entreprises spécialisées ou seront à la charge des maitres d’ouvrage eux-mêmes.

    Des visites seront donc programmées sur différents sites et des rapports seront élaborés et transmis aux pouvoirs publics pour la prise des décisions nécessaires. La SAPTA aura à intervenir par quelques orientations et la formation des techniciens des maîtres d’ouvrages.

    Interrogé sur les innovations dans le domaine du confortement, notre interlocuteur assure que de nouveaux produits sont introduits. Il fait état, entre autres, de l’utilisation de matériaux composites et du tissu en fibre de carbone. Aussi, de nouvelles méthodes et techniques sont employées dans ce domaine.

    Pour rappel, le 18ème Salon international des travaux publics (SITEP) se tient du 19 au 23 septembre en cours, au Palais des expositions, Pins maritimes à Alger. Il a été inauguré par le nouveau ministre des Travaux publics, de l’Hydraulique et des infrastructures de base, Lakhdar Rekhroukh.

    Dans une allocution lue en son nom, le Premier ministre, Aimene Benabderrahmane, a soutenu que le secteur des travaux publics est un levier de l’économie nationale et un moteur de développement par excellence. Pour le chef de l’exécutif, le 18ème SITP constitue une occasion importante de promouvoir les moyens de réalisation et les études nationales.

    K. M.

  • Batimatec: Lafarge Algérie dévoile sa stratégie 2025

    Batimatec: Lafarge Algérie dévoile sa stratégie 2025

    Comme chaque année, Lafarge Algérie est présente au Salon Batimatec, il y est cette année aussi. L’occasion pour le Groupe Holcim de présenter ses nouveaux produits. «C’est important pour nous d’être ici pour présenter nos produits innovants aussi bien aux autorités qu’au large public» nous dit Nicolas George, le directeur de Lafarge Algérie. Pour cette année précisément, il est question de dévoiler la stratégie de développement 2025

    Le premier axe de cette stratégie est de radier les émissions des cimenteries : «Nous sommes en train de travailler sur toutes nos cimenteries pour mettre à jour les filtres, réduire la poussière et les émissions de gaz. Pour les deux années 2022-2023, nous avons dégagé une somme de 1,8 milliard de dinars spécialement pour ce volet».

    Aussi, «nous travaillons sur le lancement de nouveaux produits dont un ciment avec un impact CO2 30% inférieur à un ciment classique. Ça va être lancé, dans les semaines à venir, à l’ouest du pays».

    Le deuxième, lancé il y a deux années, porte sur les exportations hors hydrocarbures : «Nous avons fait 2,6 millions de tonnes d’export en 2021. Pour 2022, nous tablons sur un chiffre de 3 à 3,5 millions de tonnes. A terme, nous ambitionnons de dépasser les 4 millions de tonnes».

    Le troisième axe de développement est la localisation. Il s’agit de produire localement des types de ciments qui sont jusqu’à présente importés. C’est le cas du ciment pétrolier. «On est capable de le produire à l’usine de M’sila» apprend-on du représentant de Lafarge Algérie. Il est aussi question, en terme de ressources humaines, de s’appuyer sur des travailleurs et des cadres dirigeants à 100% algériens. «Sur les quelques 2000 employés que nous avons aujourd’hui, trois seulement sont des étrangers. D’ici un ou deux ans, il n’y aura qu’un seul étranger au maximum».

    La 24ème édition du Salon Batimatec est aussi une occasion pour Lafarge Algérie de présenter sa nouvelle gamme de mortiers, avec une nouvelle marque mondiale Tector.

    Karima Mokrani