Algerian Qatari Steel, entrée en activité du 3ème laminoir de production

Selon un communiqué publié par le Groupe sidérurgie national, Algerian Qatari Steel, du Groupe IMETAL,  l’entrée en exploitation de son troisième laminoir de production a enfin eu lieu.

Ce laminoir dispose d’une capacité de production de 500 000 tonnes/an de fil machine de diamètres différents.

Le groupe Algerian Qatari Steel ambitionne d’arriver à une production totale de 02 millions d’acier par année, dont 1,5 millions de tonnes de rond à béton. Pour y arriver, il est prévu d’employer une main d’œuvre jeune, issue aussi bien des universités que des centres de formation professionnelle.

Grâce à ce volume, il sera possible au groupe Algerian Qatari Steel de répondre, dans une première phase, à la demande et les besoins du marché local. Dans une deuxième phase, le groupe compte exporter les excédents de production vers des marchés régionaux et aussi internationaux.

Il est à constater que la production d’acier a connu une augmentation significative ces dernières années. Cette augmentation s’explique par le programme lancé par les pouvoirs publics afin de réduire la facture des importations. Cette production est appelée à atteindre des volumes plus importants et connaitre une hausse d’environ 07 millions de tonnes.

L’entrée en activité de ce troisième laminoir vient renforcer le laminoir d’El Hadjar à Annaba qui ambitionne de conquérir le marché mondial. Grâce à une main d’œuvre universitaire et une technologie de pointe, ces deux producteurs permettront au secteur sidérurgique Algérien de détenir le haut du pavé.

A propos de Algerian Qatari Steel

Pour rappel, le complexe industriel de Bellara, situé à 45 km à l’est de la wilaya de Jijel, est le résultat d’un partenariat entre l’Algérie et le Qatar en 2013, dans le cadre de la règle 51/49. Les travaux de réalisation de ce complexe ont commencé en 2015 et son entrée en exploitation était en avril  2017. Il s’étend sur une superficie de 216 hectares. Il emploie actuellement plus de 750 personnes et, devrait atteindre d’ici la fin du projet, 1800 postes d’emplois directs et plus de  5000 emplois indirects.

Rabah Nadri