Participer au développement des échanges commerciaux intra-africains, est l’objectif assigné à la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), dont le lancement est prévu pour le 07 juillet 2019 et dont il est attendu la contribution à la croissance du PIB. Tout comme elle permettra le développement des zones frontalières algériennes.
« Cette zone constitue une très bonne opportunité aux opérateurs économiques algériens pour le placement de leurs produits et services sur le continent en franchise de droit de douane », a affirmé le Ministre du commerce Said Djellab, lors de la remise d’export trophy 2018. « La ZLECAF, ce mécanisme d’intégration économique africain permettra également d’accélérer l’accès aux nouveaux marchés du Continent, notamment ceux de l’Afrique de l’ouest » ajoute le ministre du commerce.
Hier à Dakar, Saïd Djellab qui a présidé, en marge des travaux du forum africain, une table ronde consacrée à la mise en place de la ZLECAF n’a pas manqué de préciser, rapporte l’APS, que « l’Algérie était une porte sûre de et vers l’Afrique », tout en plaidant pour la diversification et l’intensification des rencontres d’affaires « en vue d’établir un véritable partenariat sur le terrain et d’exploiter un marché de 1,2 milliards de consommateurs. »
Pour concrétiser les objectifs assignés à la ZLECAF, il est prévu des instruments juridiques et techniques comme par exemple, le démantèlement à 90% des lignes tarifaires sur une durée de 05 ans , l’élimination des barrières non tarifaire au commerce et surtout l’instauration de plusieurs mesures ayant pour but la sauvegarde commerciale.
Un PIB de l’ordre de 3400 milliards
Avec 1,3 milliard de consommateur et un PIB de l’ordre de 3 400 milliards de dollars, cette zone de libre-échange constituera, une fois mise en service à l’horizon 2020, la plus grande zone de libre –échange intégré de par le monde. Cette information est publiée par la BAD sur son site web.
Selon une autre information publiée par la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (UNECA), la croissance du PIB de l’Afrique pourrait atteindre 6% par an avec l’ouverture de cette zone de libre-échange.
Pour rappel, la BAD Q qui encourage l’intégration africaine a investi la somme de 1 milliard de dollars pour la construction d’infrastructures frontalières.
Elle a également investi plus de 15 milliards dans des projets d’énergie, de transport et de nouvelles technologies de l’information et de la communication. D’autant que l’intégration régionale constitue l’une des cinq priorités de la BAD, car elle est garante du développement économique du continent.
K.M.B
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