Étiquette : Logistique

  • Transport maritime: APCS, une solution Algérienne  pour la dématérialisation des procédures

    Transport maritime: APCS, une solution Algérienne pour la dématérialisation des procédures

    C’est fait, le groupe Serport est officiellement doté d’une plateforme numérique dénommée Algerian Port Community System, APCS par abréviation. Le lancement officiel de cette plateforme 100% algérienne a eu lieu le 07 juin 2021 à Alger en présence du secrétaire général du ministère des travaux publics et des transports, de tous les acteurs du transport maritime de marchandises, des chefs d’entreprises publiques et privées, des représentants des institutions, telles que les douanes et la sureté nationale et des médias.

    APCS est une plate-forme communautaire portuaire d’échanges de données numériques couvrant l’ensemble des ports de commerce entièrement développé en local, dont le décret exécutif a été publié dans le  journal officiel numéro 31, du 27 avril 2021. Les statuts de la société ont été signés le 27 mai 2021.

    Dans son discours de présentation d’APCS, nouvelle filiale du Groupe,   le P-dg de Serport, Djelloul Achour est revenu sur l’historique de la création de cette plateforme, en souffrance depuis 2009 en raison des offres « infructueuses » présentées par des partenaires étrangers.  « Nous avons entamé tout un programme de modernisation des ports et de la digitalisation des processus des chaines de logistique, nous ne pouvions donc pas perdre plus de temps. Nous avons compté sur nos compétences et formé une équipe d’informaticiens issus des différents ports pour créer une solution logistique digitale.» A indiqué le P-dg de Serport.      

    Une équipe qui sera fortement applaudi par l’assistance à la fin de la cérémonie du lancement officiel de la plateforme communautaire d’échanges numériques de la chaine logistique portuaire.   

    Le  jeune directeur de projet d’APCS, Betache Idir a pour sa part fait toute une présentation de la solution logistique, mettant en exergue sa fonctionnalité, ses services, sa cible et les avantages stratégiques et opérationnels qu’elle offre  à ses usagers. «  APCS est une plateforme d’échanges de données numérisées offrant aux acteurs de la chaine logistique portuaire (agent maritime, consignataire, transitaire, garde cote, police des frontières, douane….) la possibilité de soumettre en un point unique et en une seule fois l’ensemble des informations et documents demandés pour les formalités liées au commerce d’importation et d’exportation ou de transit de cargaison dans les ports.

    Améliorer l’indice de performance logistique à l’échelle mondiale

    La mise en place d’APCS va permettre grâce à l’automatisation des processus de gestion la réduction des délais, des coûts, des surestaries… Autre avantage, cette plate-forme va incontestablement améliorer l’indice de performance logistique (IPL) de l’Algérie et par-delà son classement, en plus de permettre à l’Algérie de respecter ses engament à l’international.

    Engagements que rappellera dans son intervention la directrice de la marine marchande et des ports au ministère des travaux publics et des transports. Dounia Mokdad dira, après avoir fait la genèse de l’introduction du système EDI dans le transport  maritime pour la dématérialisation des formulaires utilisés pour l’échange d’information entre les navires et les ports que « l’avènement de cette plateforme communautaire va incontestablement donner plein effet à la mise en œuvre du système EDI permettant à l’Algérie d’honorer ses engagements  à l’international.»

    Sabrina Mouloud      

  • Amendes sur les conteneurs: Les propositions de CARE

    Amendes sur les conteneurs: Les propositions de CARE

    Le Cercle d’action et de réflexion pour l’Entreprise (CARE), a réagi, hier, à l’annonce du ministre des Transport concernant l’instauration d’amendes graduelles à l’encontre des importateurs dont les conteneurs sont retenus au-delà de 30 jours au niveau des infrastructures portuaires du pays.

    Pour rappel, lors de la première édition du Forum du transport dédié au transport maritime des marchandises, Lazhar Hani, ministre des transports avait indiqué qu’«une amende devra être mise en œuvre à l’encontre des opérateurs économiques ayant leur conteneurs retenus au niveau des infrastructures portuaires du pays, ce qui engendre des frais supplémentaires en devises sur l’opération d’importation», affirmant que «les surestaries, les frais de rétention de conteneurs, représentent un réel fléau ».

    Selon CARE, cette mesure «peut paraitre, à première vue, raisonnable et justifiée, mais la question posée est celle de savoir pourquoi des entreprises qui importent des marchandises prennent le risque de ne pas restituer les conteneurs dans lesquelles celles-ci sont entreposées. Pourquoi prennent-elles le risque de payer entre 40 dollars et 100 dollars par jour et par conteneur en frais d’entreposage plutôt que de vider rapidement les conteneurs et de les restituer à leur propriétaire ?».

    CARE explique qu’après 30 jours, cela couterait 3 000 dollars par conteneur par mois, ou 384 000 dinars pour 30 m2 d’entreposage.

    «Ce serait l’équivalent d’un loyer de 1 280 000 DA pour un espace d’entreposage de 100 m2. Cela couterait ainsi 2 à 3 fois plus cher que de louer un bâtiment à Hydra pour stocker sa marchandise», analyse ce Think tank.

    Ainsi, CARE distingue quatre volets différents du problème posé. «Il ne faut sanctionner l’entreprise importatrice que là où sa responsabilité est effectivement établie. Il serait raisonnable dans un premier temps de faire la distinction entre les délais de mobilisation des conteneurs selon qu’ils soient à l’intérieur ou l’extérieur des enceintes portuaires, ou bien avant et après la finalisation des procédures de dédouanement des marchandises concernées.» Plaide CARE.

    En outre, et pour la partie des délais après l’autorisation d’enlèvement des marchandises délivrée par les services des douanes, le Cercle indique qu’«il n’y a aucune objection à ce que des amendes financières alourdies soient appliquées sur tout conteneur qui ne serait pas restitué dans un délai encore plus réduit, soit dix à quinze jours».

    C’est ainsi que ce Think tank insiste sur la nécessité de traiter sur le fond la question des procédures préalables au dédouanement des marchandises importées, mettant en avant la multiplicité des parties prenantes intervenant dans la chaîne portuaire ou aéroportuaires ainsi que les délais et le coût des procédures d’enlèvement des marchandises qui accusent de grands retards par rapport aux pays de la région MENA. 

    Face à cette situation le Cercle recommande la mise en place d’une instance de coordination de l’action des différents intervenants, dont l’enjeu, affirme-t-il, «est de faire en sorte d’aider les entreprises locales à enlever leurs marchandises aussi rapidement que possible et avec un coût aussi réduit que possible».

    Par ailleurs, CARE plaide pour la levée rapide de l’interdiction d’importation des conteneurs usagés qu’il qualifie « d’absurdité ».

    «Plus fondamentalement, l’axe de travail sur lequel les autorités devraient se concentrer est sans conteste celui consistant à réduire le délai de séjour des navires dans les ports algériens, qui est en moyenne de 3 à 4 fois la norme observable à travers le monde», ajoute CARE qui estime, par ailleurs, que « les surcoûts résultant de ce manque de compétitivité dans la gestion des ports commerciaux algériens se montent annuellement à plusieurs centaines de millions de dollars».

    Pour ce Think tank, les autorités économiques du pays ne devraient pas s’engager dans des mesures précipitées qui, outre qu’elles pénalisent lourdement les entreprises, ne s’attaquent pas aux sources profondes des surcoûts qui grèvent la gestion du commerce extérieur.

    « Plutôt que de continuer à jeter systématiquement l’opprobre sur les entreprises importatrices, il serait plus indiqué de procéder au préalable aux expertises techniques des différents volets de l’organisation de nos échanges extérieurs. Et d’y apporter des réponses rapides et appropriées », conclut CARE.

    Y.Oumakhlouf

  • SITTEM 2020 : Sous le thème « La Logistique à l’ère du digital »

    SITTEM 2020 : Sous le thème « La Logistique à l’ère du digital »

    Le Symposium SITTEM  2020 est placé sous le patronage du Ministre des Travaux Publics et des Transports. Cet événement est le rendez-vous professionnel incontournable des métiers de la logistique.

    Il revient pour la 4ème année consécutive afin de rassembler les acteurs économiques algériens majeurs dans le secteur des transports de marchandises, du transit, de l’entreposage …

    Le SITTEM 2020  se déroulera le 29 Février au Centre International des Conférences d’Alger, Abdelatif Rahal. La thématique principale retenue pour cette édition est « La Logistique à l’ère du digital ».

    En effet,  la digitalisation demeure une importance primordiale pour assurer la maximisation des performances économiques des entreprises.

    A l’heure où l’Algérie doit se tourner vers la modernisation de son commerce, l’innovation et les nouvelles technologies sont indissociables pour inscrire définitivement notre entrée dans cette nouvelle ère et rattraper le temps perdu.

    Pour cela, de nombreux experts ont été conviés à ce symposium pour conjuguer leurs efforts lors d’un même cercle de réflexion : « SITTEM ».

    A l’instar des ses précédentes éditions, le SITTEM 2020 sera marqué par un programme riche et varié en débat.

    Programme du SITTEM 2020

    des conférences, des tables rondes ainsi que des workshops, traiteront de cinq grandes thématiques, à savoir :

    • Les start-up dans la dynamique de modernisation du secteur de la logistique au profit de l’économie nationale.
    • Les rapports commerciaux entre start-up et donneurs d’ordres: engagements et responsabilités.
    • Retour d’expériences des opérateurs qui ont tenté de pénétrer le marché africain (problèmes rencontrés / solutions proposées).
    • La sensibilisation sur l’importance de l’Opérateur Economique Agréé pour les performances des acteurs économiques algériens à l’export et à l’import.
    • L’entreposage et le stockage, facteurs de performance de la chaîne logistique.

    Pour rappel, l’édition 2020 rassemblera plus de 400 participants répartis entre institutionnels et opérateurs privés et ce autour de 2 conférences, 7 tables rondes et 10 workshops.

    L’événement sera clôturé par une remise de cinq trophées décernés aux meilleurs intervenants.

    A propos du SITTEM :

    Le  « SITTEM » Symposium International sur la Trans-logistique le Transit et l’Entreposage des Marchandises. Une rencontre professionnelle (corporate) dédiée à la Logistique, l’Investissement et l’Economie.Il est une plateforme qui regroupe logisticiens, industriels, prestataires de services… (B TO B).

    L’objectif principal de ce Salon est de ramener les coûts de la logistique actuels, qui sont de plus de 30%, à des normes universellement admises, qui sont de l’ordre de 10 à 15% et donc de promouvoir le produit algérien aussi bien au niveau local que sur les marchés internationaux.

    Communiqué de presse