«Africa Disrupt» rassemblera les plus grands acteurs de l’innovation et des nouvelles technologies, notamment de grandes entreprises technologiques, des start-up, ainsi que des personnalités reconnues dans ce domaine.
A la réunion hebdomadaire du gouvernement, tenue hier sous la présidence du Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, le ministre délégué chargé de l’Economie de la connaissance et des Startups, Yacine Oualid, a présenté une communication sur l’organisation à Alger, avant la fin 2022, du Salon «Africa Disrupt».
«Africa Disrupt» est le «plus grand évènement technologique du continent», selon les propres mots du représentant du gouvernement, pleinement engagé, en sa qualité de ministre et de représentant de l’Algérie, dans un processus d’accélération de l’évolution numérique dans le pays mais aussi dans le continent noir.
Selon le communiqué des services du Premier ministère, «Africa Disrupt» «rassemblera les plus grands acteurs de l’innovation et des nouvelles technologies, notamment de grandes entreprises technologiques, des start-up, ainsi que des personnalités reconnues dans ce domaine».
Du 31 mai au 2 juin derniers, notre pays a abrité le Digital africain summit. Durant trois jours, les participants ont tenté de répondre à une question fondamentale : quelle est la stratégie à mettre en place pour accélérer l’évolution numérique en Afrique, avec la perspective de réaliser les objectifs du développement durable ?
Dans l’allocution d’ouverture, Tadjeddine Bachir, le président du Groupement algérien des acteurs du numérique (GAAN), l’organisateur de ce somment, a souligné l’impératif d’aller de l’avant dans ce domaine pour rattraper un retard de plusieurs années dans tout le continent noir : «Nous avons aujourd’hui, plus que jamais, le devoir, la responsabilité historique de saisir l’opportunité unique que nous offre le digital et les technologies, pour rattraper le retard civilisationnel qui nous sépare du monde».
De son côté, le Pr Mohamed Belhocine, commissaire de l’Union africaine, chargé de l’éducation, de la science et de la technologie, est revenu sur la nécessité de mettre en place un écosystème adéquat qui sera à même de permettre l’accélération de l’évolution technologique dans l’ensemble des pays africains. L’intervenant a mis en avant le rôle du secteur privé mais aussi celui de la femme dans ce processus de transformation numérique. Il y va du développement durable de l’Afrique, a-t-il soutenu.
L’évolution numérique en Afrique, a-t-il affirmé, permettra la reprise économique et la construction de systèmes durables et plus résilients. Des services meilleurs seront fournis aux populations et aux entreprises, dans les domaines du e-commerce, la santé, la finance, l’éducation, l’agriculture et autres. Ils peuvent être fournis aussi bien par le secteur public que privé. Les PME et les startups doivent s’impliquer également.
Le Salon «Africa Disrupt» vient donc pour consolider et renforcer toutes les démarches entreprises pour l’évolution numérique de l’Afrique;
Sonia Miloud
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