Un nouveau rapport de l’Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques (ARPCE) vient confirmer la position de leader de l’opérateur public, Mobilis. Ce dernier devançant de loin ses deux concurrents Djezzy et Ooredoo.
Ainsi, au 30 septembre 2021, les abonnés aux réseaux GSM (3G et 4G) de Mobilis étaient de 19,97 millions, alors que ceux de Djezzy et d’Ooredoo étaient respectivement de 14,34 millions et 12,47 millions. Au 30 septembre 2020, les abonnés d’ATS Mobilis étaient au nombre de 19,22 millions.
Selon le même rapport de l’ARPCE, le parc des abonnés actifs de la téléphonie mobile en Algérie a augmenté de 2,09%, en passant de 45,83 millions abonnés au 2ème trimestre de l’année 2021 à 46,79 millions abonnés au troisième trimestre de la même année.
Pour ce qui est de la téléphonie fixe, les mêmes chiffres indiquent que sur un ensemble de 4,98 millions d’abonnés, durant cette même période de l’année 2021, 4,53 millions étaient des abonnés résidentiels (4,46 millions au 1er trimestre) et 448 602 des abonnés professionnels (449.707 au 2ème trimestre).
Autrement dit, une participation très faible des professionnels, ces derniers ne représentant que 9,16% sur le total des abonnés de la téléphonie fixe, alors que ceux résidentiels représentaient 91,01%.
Quant à l’abonnement internet, le nombre d’abonnés au réseau en fibre optique jusqu’au domicile (FTTH) a atteint 136 660 clients au 3ème trimestre 2021 contre 113 238 au 2ème trimestre de la même année. A ce propos, il est à rappeler que l’opérateur public déploie d’énormes efforts pour assurer une couverture large des zones d’ombre.
Malgré les coûts élevés et les contraintes techniques et autres, plusieurs antennes 3G haut débit ont été installées et d’autres sont en cours d’installation, dans des zones difficilement accessibles, dépourvues de commodités, appelées communément zones d’ombre.
En 2020, Mobilis a investi un montant de 40 milliards de dinars dans l’installation et le développement de son réseau dans ces localités.
Dans une intervention à la radio, un ancien ministre, en l’occurrence Brahim Boumzar, s’est plaint du fait que seul Mobilis s’engageait dans ce genre d’opérations. «Nous constatons que c’est uniquement Mobilis qui active au niveau des zones d’ombre» a-t-il affirmé, considérant que «ce n’est pas normal que tout le travail tombe sur le seul opérateur public, alors qu’il y a deux autres privés».
Et l’ancien ministre de rappeler que le cahier des charges est précis à ce sujet. Qu’il prévoit les mêmes missions pour les trois opérateurs. «L’ARPCE doit prendre ses responsabilité» a-t-il lancé.
Samia Hanifi
Les commentaires sont fermés.