Il était temps ! La décision du ministère du Commerce N°87 du 7 juin dernier portant habilitation de l’organisation chargée de délivrer le numéro du code-barres habilitant l’Association algérienne de codifications des articles (GS 1 Algeria), pour délivrer le numéro du code-barres, va entrer en vigueur dès le mois de janvier 2022 et fera l’objet d’un suivi rigoureux quant à son application tant par les producteurs que par les exportateurs.
Fruit d’un travail de longue haleine et de conclusions de la réunion du Comité national de codification en code-barres des produits qui s’est tenue au ministère du Commerce au mois de mai dernier, cette décision fera parler d’elle en 2022 au vu des producteurs réfractaires qui inondent le marché avec toutes sortes de produits douteux et, souvent, dangereux pour la santé publique.
Aujourd’hui, le ministère du Commerce a, dans un communiqué rendu public, réaffirmé sa volonté d’appliquer immédiatement cette décision après la publication, le 16 février dernier, d’un arrêté interministériel portant règlement technique fixant les conditions et les modalités applicables à l’apposition du code-barres sur les produits destinés à la consommation humaine.
Toutefois, précise la même source, « les produits importés faisant l’objet d’une domiciliation bancaire avant cette date ne sont pas concernés », appelant les importateurs concernés à se rapprocher des directions régionales et de wilayas du Commerce, de la Chambre algérienne du commerce et d’industrie (Caci), les Chambres de commerce et d’industrie ou le site électronique du ministère pour obtenir plus d’informations sur les conditions d’entrée en vigueur du texte.
Pour rappel, l’Algérie a enregistré, à fin 2019, seulement 400 000 produits locaux algériens, tous manufacturés par 9 000 entreprises nationales, qui portent un code-barres qui permettent aux consommateurs et aux services de contrôle de connaitre leur provenance, c’est-à-dire leur traçabilité depuis leur production jusqu’à leur commercialisation.
Avec la dernière décision du gouvernement, le code-barres permettra, sans doute, de faire barrage aux fraudeurs et aux contrefacteurs, mais surtout de constituer une banque de données qui facilitent la mise en œuvre des projets et de faire la promotion des produits algériens aux plans national et international, mais surtout d’accéder à de nouveaux marchés.
Rabah Nadri
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