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  • Mahfoud Kaoubi : « Les BRICS ne pourront apporter que de bonnes choses pour le pays»

    Mahfoud Kaoubi : « Les BRICS ne pourront apporter que de bonnes choses pour le pays»

    Les BRICS créeront une alternative au monde unipolaire dominé par une approche impérialiste. Ce ne peut apporter que de bonnes choses pour le pays, estime le spécialiste en économie Mahfoud Kaoubi, rencontré à la Conférence algérienne sur l’investissement (AIC). Notre interlocuteur assure que les chances d’adhésion de l’Algérie aux BRICS sont grandes de par ses atouts et ses potentialités énormes.

    Il soutient, toutefois, qu’appartenir à un pôle, c’est bien, mais il ne faudrait pas être le maillon faible. Ce qui risque de se produire en raison d’un problème, d’un obstacle sérieux, qu’est l’administration. Kaoubi relance son appel à une réforme profonde de cette administration et surtout changer les profils des responsables, devant laisser la place à une jeunesse qui réfléchit autrement. Le spécialiste insiste sur la nécessité de libérer les individus et les entreprises.

    DzEntreprise : L’Algérie a déposé officiellement sa demande d’adhésion au groupe dit BRICS. Que va nous apporter cette adhésion ?

    Mahfoud Kaoubi : L’adhésion aux BRICS, c’est quelque chose qui ne peut apporter que de bonnes choses. Toutefois, il ne faut pas considérer que cette adhésion va régler tous nos problèmes économiques.

    Que va-t-elle régler justement ?

    L’adhésion aux BRICS va nous permettre de renforcer notre capacité de négociation sur le plan géostratégique. Elle nous permettra d’avoir des alternatives en matière de financement. Actuellement, le financement à l’international est pratiquement dominé par les instances issues des accords de Bretton Woods, soit la Banque mondiale, le FMI et toutes les organisations financières qui en résultent. Généralement, elles soumettent leurs financements à des conditionnalités particulières qui parfois dépassent le plan économique et financier et vont au politique et autres. L’adhésion aux BRICS permet donc de marger sur d’autres financements.

    Il faut rappeler que les BRICS disposent de sang neuf qui est le fonds nouveau du BRICS. C’est un fonds qui met à la disposition des pays qui adhèrent aux BRICS des possibilités de financement pour le développement de l’infrastructure économique et le développement économique et social d’une manière générale, avec des taux d’intérêt certes, mais sans qu’il n’y ait de conditionnalités pesantes comme c’est le cas avec le FMI ou la Banque mondiale.

    La deuxième chose sur le plan économique est que les BRICS sont un espace d’échanges important. C’est quand même 3,5 milliards d’habitants, 25.000 milliards de produit intérieur brut. Les BRICS, c’est 18% actuellement du volume des transactions mondiales. C’est pratiquement 30% de la superficie du monde. C’est très important tout cela. Et les BRICS aussi, c’est cinq pays qui connaissent les taux de croissance, je dirai moyennement les plus élevés au monde.

    Mais le regroupement lui-même constitue une bonne alternative à ce qui existe et qui, comme vous le dites, est pesant, imposant des conditions draconiennes aux pays.

    En effet, les BRICS peuvent être un espace qui créera une alternative au monde unipolaire qui existe actuellement et qui est malheureusement dominé par une approche, je dirais impérialiste sur un degré très avancé. Il est dominé par les multinationales et par un système financier mondial qui est souvent injuste par rapport aux pays en développement. Avoir donc une alternative, c’est bien. Avoir le choix, c’est bien et avoir des conditionnalités moindres, c’est toujours bien. Cela pourrait aussi créer des joint-ventures et des projets en commun avec des pays telles la Chine et la Russie.

    Il faudra rappeler que ce n’est pas uniquement l’Algérie qui postule. L’Egypte postule, le Sénégal postule, le Nigeria aussi. A citer aussi les Emirats arabes unis, l’Arabie saoudite, l’Iran et l’Argentine. Avec une telle force, avec de tels marchés, il est permis d’espérer et d’aspirer au grand changement. Et l’Algérie, dans tout cela, a un point élément en matière d’attractivité. Il s’agit bien de la zone économique de libre- échange africain qui est la Zlecaf. Il faut le dire, d’une manière très claire, l’Algérie est l’un des pays qui a les meilleurs atouts au niveau africain.

    Quelles sont les autres conditions d’accès ?

    Les grands critères qui déterminent l’accès aux BRICS sont deux. Le premier étant l’importance géostratégique que pèse un pays. C’est ce qu’on appelle le critère politique. L’Algérie est la première superficie en Afrique, la troisième économie dans le continent. Il y a son potentiel énergétique (énergies fossiles, énergies renouvelables, mines et autres). A citer également sa jeunesse. L’Algérie est le pays africain par excellence qui dispose d’un niveau d’instruction assez élevé. Il y a aussi sa diaspora. Nous avons également les infrastructures routières. Aussi, le réseau de fibre optique est l’un des meilleurs au monde.

    Nous avons donc toutes nos chances…

    Ce qui est certain c’est que nous un potentiel permet une rentabilisation et un accès à la plus grande zone d’échange dans les années à venir, qui est l’Afrique. Je dirais que les Chinois ont beaucoup plus intérêt de venir investir en Algérie que d’aller au Rwanda ou en Éthiopie, quand bien même ils sont déjà là-bas. Maintenant, c’est à nous de créer les conditions, de lever les obstacles qui nous empêchent d’être attractifs. Il y a la loi sur l’investissement qui a été faite, c’est bien. Il y a la loi sur la monnaie et le crédit qui arrive, c’est bien.

    Vous considérez donc qu’il y a encore à faire ?

    Moi, j’insiste sur une chose : il faut réformer le plus grand obstacle qui nous empêche d’aller vers plus d’investissements. C’est l’administration. L’administration, d’aujourd’hui, n’est pas du tout à jour avec la chose économique, avec la liberté d’investir, avec la liberté de circulation, avec l’efficacité et la rapidité économique. Il faut absolument changer l’organisation de l’administration. Il faut changer les profils des responsables pour que ces textes qu’on a adoptés pour ce mouvement de transparence soient une transformation faite par la jeunesse. Cette jeunesse qui réfléchit autrement, qui aspire au développement, qui prend des risques. C’est cette jeunesse qui pourrait relever les défis.

    C’est à dire..

    L’administration occupe un très grand terrain en Algérie. C’est cette administration qui est le vecteur de la distribution, qui est l’arbitre dans le domaine économique, c’est elle qui attribue les avantages. Tant que nous n’avons pas transformé les processus, les instruments, la manière de penser, nous serons à la traîne. Nous avons besoin de responsables qui réfléchissent bien, qui sont dans les opérations, qui sont réactifs, qui sont heureux de faire leur travail.

    Il faut connaître les opérations. Notre administration ne connaît pas assez les opérations économiques. La connaissance nécessaire pour la maîtrise nécessaire des opérations n’existe pas. Nous sommes en décalage, nous sommes en déphasage, nous avons une locomotive qui n’a pas la capacité de tirer les wagons. Nous avons des wagons qui sont là, qui sont bien, il faut les libérer. Libérer les potentialités, c’est important. Aujourd’hui, il y a cette opportunité de guerre en Ukraine. C’est elle qui est en train d’accélérer les processus de transformation.

    Pour vous, si l’administration n’est pas reformée, nos chances sont compromises

    Absolument! Le monde de demain sera impitoyable. La Chine ne va pas  nous faire de cadeau, la Russie non plus. Demain, il y aura moins d’espaces. Il y aura plusieurs pôles qui vont se disputer des espaces commerciaux, des espaces des ressources d’énergie et d’autres ressources alimentaires, etc. Demain, la lutte sera impitoyable.

    Appartenir à un pôle, c’est bien, mais il ne faudra pas que nous soyons le maillon faible de ces pôles. Nous avons fait des expériences avec l’Union européenne, il faut que nous en tirions les leçons. Nous avons fait des expériences avec une union de la zone arabe. Il faut qu’on en tire des leçons. Nous avons fait des expériences malheureuses où nous avons gaspillé beaucoup d’argent et nous avons raté le développement malgré une dépense de plus de 1.000 milliards de dollars. Maintenant, nous devons être au rendez-vous.

    Comment ?

    En nous réconciliant avec la rationalité, avec la liberté. Croire en cette jeunesse et la libérer. Libérer les individus, libérer les entreprises. Et nous verrons que ça payera. Ça payera comment ? En créant de la richesse, en créant des taux de croissance beaucoup plus élevés et en donnant à l’Algérie toute la part qu’elle mérite d’avoir. Non pas par la consommation et par la richesse souterraine dont Dieu nous a gratifiées mais par la valeur du travail, par la richesse que nous créerons. Cela permettra à l’Algérien d’être plus heureux, plus créatif et cité comme référence en matière de production de travail et non pas uniquement de pétrole.

    Entretien réalisé par Karima Mokrani

  • Afreximbank : L’Algérie autorisée à souscrire à des actions

    Afreximbank : L’Algérie autorisée à souscrire à des actions

    Depuis le 15 juin dernier, notre pays est autorisé à souscrire à des actions au capital de la banque africaine d’import-export (Afreximbank). C’est en vertu d’un décret présidentiel publié au Journal officiel N°40. Le décret est sous le N°22-222 du 14 juin 2022.

    Dans son article 1er, il est indiqué : «est autorisée, à concurrence de 125 actions, la souscription de la République algérienne démocratique et populaire, au capital de la Banque africaine d’import-export, au titre de son adhésion à cette institution». L’article 2 précise que le versement de la souscription sera opéré sur les fonds du Trésor public.

    En vertu du nouveau texte de loi, l’Algérie peut prétendre à une place parmi les actionnaires de Afreximbank considérée comme acteur incontournable de la finance dans le continent noir.

    Tel engagement sera à même d’encourager notre pays et les autres du continent à aller de l’avant dans leurs projets communs d’augmenter les échanges commerciaux et économiques dans toute la région d’Afrique.

    Pour rappel, Afreximbank est dédiée spécialement au commerce intra et extra-africain. Elle a été créée en 1993 par des gouvernements africains, des investisseurs privés et institutionnels africains et des investisseurs non africains. Ses deux documents constitutifs de base sont l’Accord d’établissement et la Charte. Le premier lui confère le statut d’organisation internationale et le second régit sa structure et ses opérations.

    Sonia Miloud

  • Marché des assurances : une hausse de 4,8% enregistré en 2021

    Marché des assurances : une hausse de 4,8% enregistré en 2021

    Le marché des assurances en Algérie a enregistré une hausse de 4,8% fin décembre de l’année dernière en comparaison avec l’année 2020. En raison d’une conjoncture marquée par la double crise financière et sanitaire, il était plutôt question d’une baisse de 5% à fin décembre 2020.

    Les données contenues dans la note de conjoncture publiée par Conseil national des assurances (CNA) montrent, ainsi, une évolution positive du secteur et confirment la bonne orientation des compagnies algériennes dans leur stratégie de sortie d’une crise qui menaçait de perdurer.

    Les réalisations du marché des assurances, toutes activités confondues, s’élèvent, au 31 décembre 2021, à 151,9 milliards de dinars (y compris les acceptations internationales), contre 144,9 milliards de dinars au 31 décembre 2020, enregistrant une évolution de 4,8%, relève le CNA. La hausse dans les assurances de dommages est de 4,7%, elle est de 4% dans les assurances de personnes.

    Déclarations et taux de règlement

    Pour reprendre les propos du Conseil permanent du CNA, l’on constate que le marché des assurances continue sa marche évolutive positive, entamée au premier trimestre 2021. En termes de sinistres, les déclarations ont atteint 1 331 946 dossiers pour un montant de 73,1 milliards de dinars, en augmentation de 1,7% en montant et de 1,9% en nombre de dossiers.

    Le total des indemnisations versées s’est établi à 71,7 milliards DA, en hausse de 12,5%. Celles à payer sont de 88%, en hausse de 5,2% par rapport à l’année 2020. Le taux de règlement est passé de 42,3% en 2020 à 43,9% en 2021, soit une progression de 3,8%.

    A relever toutefois que cette évolution du marché des assurances est beaucoup plus dans les assurances des personnes que celle de dommages. Ainsi, apprend-on de la même note de conjoncture, le taux de règlement des sinistres est de 72,7% dans les assurances de personnes, en hausse de 57,5% par rapport à 2020 où le taux de règlement était de seulement 46,1%. Quant aux assurances de dommages, le taux de règlement était de 41,8% en 2020 et a baissé à 40,7% en 2021, soit un recul de 2,6%.

    L’assurance de dommages en recul

    Pour en revenir aux assurances de dommages, celles-ci totalisent un chiffre d’affaires de 131,9 milliards de dinars, en hausse de 4,7% par rapport à 2020. Selon le CNA, cela est «le résultat de la hausse observée dans certaines branches, notamment en IRD qui occupe une part de 45% du portefeuille des assurances de dommages et progresse de 11,9% comparativement à l’exercice précédent».

    En revanche, pour l’assurance automobile, cette dernière a marqué un repli de 1,5%. Sa part, apprend-on de la même source, poursuit sa tendance baissière au grand profit de la branche IRD qui continue de gagner des parts de marché (+3%).

    Ainsi, avec 46,8% de part de marché, l’assurance automobile a enregistré un chiffre d’affaires de 61,7 milliards de dinars, au 31 décembre 2021. Il était de 62,6 milliards de dinars au 31 décembre 2020. De cette note de conjoncture du CNA consacré au marché des assurances en 2021, on apprend que cette tendance baissière est engendrée par la régression des risques non obligatoires (-1,1%) qui détiennent 35% du marché des assurances de dommages et 74,8% du chiffre d’affaires de la branche.

    Selon le Conseil national des assurances, le recul enregistré dans la branche assurance automobile est dû aussi à la suspension de l’activité de montage des véhicules, l’interruption de l’importation des véhicules neufs et ceux de moins de trois ans, ainsi que la conjoncture sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19.

    Assurances des personnes en légère hausse

    Pour ce qui est des assurances des personnes, il est fait état d’une légère hausse de 4%. Ainsi, est-il indiqué, au 31 décembre 2021, le chiffre d’affaires s’est élevé à 13,3 milliards de dinars. Cette hausse est réalisée essentiellement par la branche «Vie-décès». qui domine l’activité avec près de 45% de part.

    En revanche, pour la branche «Accident», les chiffres montrent une régression de 1,6% en matière de chiffre d’affaires et 73,8% en termes de nombre de contrats. Ces derniers sont passés de de 2 119 209 fin 2020 à 555 317 contrats souscrits en 2021. Cette baisse assez importante a touché l’ensemble des produits commercialisés dans le cadre de cette branche, exception faite pour l’assurance scolaire et ce qui est appelé «Garantie accident de la vie». Ces deux produits ont connu respectivement des hausses de 81,4% et 373,3%.

    La branche «Maladie» reste faible, ne représentant que 0,4% de toute la structure des assurances des personnes mais en comparaison avec l’exercice 2020, une évolution de 10,2% a été enregistrée, en totalisant une production de 55,6 millions de dinars contre 50,4 millions de dinars. Cette hausse est expliquée, en grande partie, selon la même source, par la réception de compléments de primes tardives des exercices précédents et le lancement de nouveaux produits.

    Complémentaire santé : Un bond de 5%

    Les souscriptions de la «Complémentaire santé » passent de 16, à fin 2020, à 153 au terme de l’exercice 2021, dégageant, de ce fait, une valeur ajoutée de 2,6 millions de DA, pratiquement égale à celle générée par l’assurance «Maladie» et qui s’élève à 2,5 millions de DA. Pour cette dernière, poursuit la même source, et bien que le nombre de contrats souscrits soit en légère baisse de 7%, le chiffre d’affaires marque un bond de 5%.

    Concernant la branche «Vie-décès», celle-ci a enregistré 600,2 millions de DA de valeur ajoutée, générée, en grande partie, par le produit «Assurance temporaire décès en couverture d’un Crédit & IAD». Ce dernier occupe 96% de parts dans le portefeuille de la branche et marque une évolution de 13,2%. Comme susmentionné, cette branche «Vie-décès» représente la plus grande part de la structure des assurances des personnes. Elle est précisément de 44,9%, suivie par la branche «Prévoyance collective», avec un taux de 35,9%. En comparaison avec l’année 2020, cette branche «Prévoyance collective» enregistre toutefois une régression de 2,9%.

    Réassurance : une évolution de 9,9%

    Pour ce qui est de la réassurance, les données de la Compagnie centrale de réassurance (CCR) indiquent que cette société a réalisé au 31 décembre 2021, une production de 6,7 milliards de DA, soit une évolution de 9,9%, tirée par les branches «Transport» (+39%), «Engineering» (+24,9%) et «Individual life» (+211,1%).

    C’est la branche «Incendie» qui détient la part du lion du portefeuille de cette activité de réassurance, avec un taux de 72,6%, soit une évolution de de 7,4% par rapport à fin décembre 2021.

    Samia Hanifi

  • La 3ème rencontre algéro-française dédiée au secteur pharmaceutique se tiendra les 22 et 23 février

    La 3ème rencontre algéro-française dédiée au secteur pharmaceutique se tiendra les 22 et 23 février

    La Chambre de commerce et d’industrie France International (CCFI) organise, le 22 de ce mois de février à l’hôtel Hyatt Regency de l’aéroport international Houari Boumediene d’Alger, et, le 23 à l’hôtel Novotel de Constantine, la 3ème « Rencontre algéro-française de l’industrie pharmaceutique, des équipements et dispositifs médicaux ». Pour rappel ces journées qui devaient se tenir en octobre dernier ont été reportées pour cause de COVID-19

    « Rendez-vous incontournable des professionnels de l’industrie pharmaceutique, des équipements et des dispositifs médicaux », indique la CCFI, cette rencontre verra la participation des fournisseurs de matières premières dans l’industrie pharmaceutique (formes sèches, liquides, solides, pâteuses), des entreprises d’emballages pharmaceutiques, des concepteurs de lignes de remplissages, des bureaux d’études, des fournisseurs de dispositifs et équipements médicaux, des traitements d’air stéribloc, des transits pharmaceutiques et de plusieurs  laboratoires pharmaceutiques tant algérien que français.

    Pour la CCIF, « l’Algérie se positionne comme étant un marché très intéressant pour les entreprises françaises eu égard aux différentes opportunités de partenariats industriels et commerciales », notamment avec ses 175 unités de productions pharmaceutiques opérationnelles en 2020 et ses 445 projets en cours de développements pour les fournitures d’équipements et de dispositifs médicaux,

    En ce sens, précise l’organisateur, « c’est dans ce contexte que la CCIF Algérie organise la 3ème rencontre algéro-française de l’industrie pharmaceutique, des équipements et dispositifs médicaux avec programme des rendez-vous B2B personnalisés, selon un cahier des charges défini au préalable, des conférences et des ateliers thématiques ».

    L’objectif étant de permettre « la mise en relation directe avec les donneurs d’ordre, producteurs, importateurs, distributeurs et autres acteurs du secteur », souligne la CCIF, cette rencontre constitue une opportunité aux start-ups activant dans le secteur de la santé de mettre en évidence leurs innovations.

    La CCIF,  précise que cette rencontre vise Alger et Constantine car étant « les deux pôles industriels pharmaceutiques, qui sont les pôles médicaux et pharma par excellence en Algérie (80% de l’écosystème est implanté) avec l’ensemble des réalisations d’unités de productions pharmaceutiques et dispositifs médicaux publiques et privées en cours ou en projets ».

    A noter que la CCIF a fait appel aux pôles de compétitivités, les organismes et les écoles de formation, les professionnels des équipements médicaux-chirurgicaux, de l’imagerie médicale, des équipements et des produits de laboratoires, des équipements et des produits dentaires, des mobiliers hospitaliers et autres équipements pour l’orthopédie et physiothérapie à prendre part à cette rencontre.

    Rabah Nadri

  • Le code-barres obligatoire pour les producteurs dès janvier 2022

    Le code-barres obligatoire pour les producteurs dès janvier 2022

    Il était temps ! La décision du ministère du Commerce N°87 du 7 juin dernier portant habilitation de l’organisation chargée de délivrer le numéro du code-barres habilitant l’Association algérienne de codifications des articles (GS 1 Algeria), pour délivrer le numéro du code-barres, va entrer en vigueur dès le mois de janvier 2022 et fera l’objet d’un suivi rigoureux quant à son application tant par les producteurs que par les exportateurs.

    Fruit d’un travail de longue haleine et de conclusions de la réunion du Comité national de codification en code-barres des produits qui s’est tenue au ministère du Commerce au mois de mai dernier, cette décision fera parler d’elle en 2022 au vu des producteurs réfractaires qui inondent le marché avec toutes sortes de produits douteux et, souvent, dangereux pour la santé publique.

    Aujourd’hui, le ministère du Commerce a, dans un communiqué rendu public, réaffirmé sa volonté d’appliquer immédiatement cette décision après la publication, le 16 février dernier, d’un arrêté interministériel portant règlement technique fixant les conditions et les modalités applicables à l’apposition du code-barres sur les produits destinés à la consommation humaine.

    Toutefois, précise la même source, « les produits importés faisant l’objet d’une domiciliation bancaire avant cette date ne sont pas concernés », appelant les importateurs concernés à se rapprocher des directions régionales et de wilayas du Commerce, de la Chambre algérienne du commerce et d’industrie (Caci), les Chambres de commerce et d’industrie ou le site électronique du ministère pour obtenir plus d’informations sur les conditions d’entrée en vigueur du texte.

    Pour rappel, l’Algérie a enregistré, à fin 2019, seulement 400 000 produits locaux algériens, tous manufacturés par 9 000 entreprises nationales, qui portent un code-barres qui permettent aux consommateurs et aux services de contrôle de connaitre leur provenance, c’est-à-dire leur traçabilité depuis leur production jusqu’à leur commercialisation.

    Avec la dernière décision du gouvernement, le code-barres permettra, sans doute, de faire barrage aux fraudeurs et aux contrefacteurs, mais surtout de constituer une banque de données qui facilitent la mise en œuvre des projets et de faire la promotion des produits algériens aux plans national et international, mais surtout d’accéder à de nouveaux marchés.

    Rabah Nadri

  • Clôture demain à Alger du programme Africa By IncubMe

    Clôture demain à Alger du programme Africa By IncubMe

    C’est demain que la première édition du programme Africa By IncubMe révélera les 16 porteurs de projets, une édition parrainée par le ministère délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Économie de la Connaissance et des Startups.

    Selon les organisateurs, la cérémonie de clôture rassemblera les entreprises partenaires du programme Africa By IncubMe, plusieurs ministres, les ambassadeurs accrédités en Algérie ainsi que les représentants de plusieurs entreprises.

    Durant cette soirée prévue au Centre international de conférences (CIC) d’Alger, les porteurs de projet présenteront leurs différents parcours de partenariat avec les entreprises partenaires d’Africa By IncubMe.

    Lancé au mois de septembre dernier, Africa By IncubMe a rassemblé des porteurs de projets issus de notre pays, mais aussi, de la Tunisie, de la Côte d’ivoire, du Cameroun et du Sénégal.

    Ces derniers mis au point des idées innovantes avec le soutien des entreprises partenaires du programme, dont l’opérateur téléphonique Djezzy, le groupe Castel Algérie, Société Générale Algérie, l’entreprise pharmaceutique Roche, le cabinet de conseil BH Advisory, ainsi que d’autres entreprises algériennes et étrangères.

    Cette édition vise essentiellement à placer l’Algérie au rang d’un Hub dans le domaine des innovations numériques et un catalyseur d’énergies et de savoir-faire des entrepreneurs africains à travers le monde. D’où cette première édition du programme d’incubation panafricain qui est exclusivement dédié au continent.

    Selon les organisateurs, la deuxième édition d’ Africa By IncubMe inclura les pays du Moyen Orient, alors que la troisième édition réunira des candidats des deux régions en plus de ceux des pays du Bassin Méditerranéen.

    « Africa By IncubMe est une opportunité pour libérer les initiatives de la jeunesse africaine, en lui permettant de se baser sur les nouvelles technologies afin d’apporter des solutions concrètes aux défis que rencontre le continent africain », indiquent les organisateurs, affirmant qu’il « s’agit là de l’objectif principal de IncubMe, à savoir le lancement du premier incubateur panafricain privé ».

    Pour rappel, au mois de janvier dernier, lors de la présentation du programme IncubMe, le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Economie de la connaissance et des Startups, Yacine El-Mahdi Oualid, avait souligné que « cette première édition était unique en son genre en Afrique et permettra de faire de l’Algérie un véritable pôle africain de l’innovation et une plaque tournante des projets innovants ».

    Les meilleures startups sélectionnées pour intégrer ce programme ont passé deux étapes. Cette compétition a vu 400 projets retenus sur les 1 200 candidatures, alors que la sélection finale s’est faite en concertation avec les différents partenaires de ce programme.

    Rabah Nadri

  • Diversification économique : l’Algérie fait appel à la BERD

    Diversification économique : l’Algérie fait appel à la BERD

    L’Algérie vient de faire, officiellement, appel à l’expertise de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) pour l’accompagner dans la réalisation de l’objectif de diversification de son économie.

    En effet, lors de son entretien, qui s’est déroulé par visioconférence, avec la présidente de la BERD, Mme. Odile Renaud-Basso, le Premier ministre, ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane, a invité cette banque à étudier, en commun accord, « les pistes potentielles de coopération entre les deux parties et d’échanger sur les modalités devant permettre à l’Algérie de compléter le processus d’adhésion de l’Algérie à la BERD »,

    Cette démarche a constitué « une occasion pour présenter les grands axes du nouveau Plan d’action du gouvernement, qui constitue une vision stratégique globale pour le développement du pays dans les années à venir et jette les fondements d’un nouveau paradigme économique, lequel se fixe comme première ambition de réaliser la diversification des ressources de l’Etat algérien ». A affirmé le Premier ministre.

    En ce sens, M. Benabderrahmane a sollicité la BERD à mettre son expertise pour diversifier son économie à travers la promotion du secteur privé et les PME .

    En outre, le Premier ministre a souligné que l’Algérie a engagé des chantiers « importants » et « ambitieux » de réformes structurelles, notamment dans les domaines fiscaux et budgétaires et dont les premiers résultats, précise-t-il, sont « très encourageants », tout en mettant en exergue « les efforts du gouvernement algérien en vue d’une mobilisation plus accrue des ressources nationales, notamment à travers l’inclusion fiscale et financière ».

    De son côté, Mme Renaud-Basso a affiché sa ferme volonté pour appuyer l’Algérie dans ses efforts de développement, notamment, dans les domaines pour lesquels la BERD jouit d’une expérience avérée et d’un avantage comparatif, à l’instar du développement du secteur privé, en particulier les PME, la promotion de la transition verte et des énergies renouvelables ainsi que le développement de l’inclusion financière.

    Les deux parties se sont engagées à approfondir les échanges en vue de préparer une feuille de route pour la coopération future entre l’Algérie et la BERD.

    Pour rappel, l’Algérie est devenue, à la fin du mois d’octobre dernier, le 73ème actionnaire de la BERD en achevant son processus d’adhésion engagé en mars 2020 et la signature, en mai dernier, d’un décret par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune.

    Trois mois plus tard, le président Tebboune a, officiellement, signé un décret autorisant à souscrire au capital de la BERD à hauteur de 203 actions.

    Rabah Nadri

  • Investissements : un Salon algéro-turc, du 8 au 11 janvier 2022 à Oran

    Investissements : un Salon algéro-turc, du 8 au 11 janvier 2022 à Oran

    Le Centre de conventions «Ahmed Ben Ahmed» d’Oran accueillera, du 8 au 11 janvier 2022, le «Salon d’échanges d’investissements & commerciaux algéro-turc», organisé par SOS Event en partenariat avec l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex). L’évènement aura lieu sous le haut patronage du ministre du Commerce et de promotion des exportations.

    Dans un communiqué rendu public sur son site web, Algex indique qu’une importante délégation d’hommes d’affaires turcs, de renommée internationale, activant dans différents secteurs, sera au rendez-vous de cette manifestation économique. Au menu: échanges et investissements

    Aussi, apprend-on, cet évènement «qui s’inscrit dans la dynamique de la relance des activités économiques et le développement d’échanges d’investissements et commerciaux entre l’Algérie et la Turquie», verra la participation de nombreuses entreprises nationales et internationales. Il rassemblera des investisseurs et des opérateurs économiques qui exercent dans différents domaines, de façon à leur permettre «d’effectuer une prospection intensive et approfondie des opportunités d’investissement mutuel sur la base du principe gagnant-gagnant».

    Selon la même agence organisatrice, l’objectif principal est double : encourager les investissements à l’échelle locale et internationale, ainsi que le développement des échanges bilatéraux et revaloriser la balance commerciale par la dynamisation des partenariats bilatéraux et la création d’opportunités de coopération entre investisseurs dans différents secteurs des deux pays.

    Pour les organisateurs, ce Salon sera à même de contribuer au développement de l’économie nationale des deux pays, contribuer aux jumelages dans différents secteurs, développer les accords d’amitié et de coopération, développer le tourisme et le tourisme médical et vulgariser l’échange d’expériences et de nouvelles technologies.

    Pour rappel, en marge du Forum d’affaires et d’économie Turquie-Afrique, tenu en octobre dernier à Istanbul, l’Algérie et la Turquie ont fait part de leur intention de consolider leur coopération économique et commerciale, à travers le développement des perspectives du partenariat bilatéral gagnant/gagnant.

    Les deux pays espèrent également dans un avenir très proche élever ces échanges à 5 milliards USD dans un proche avenir et par delà insuffler une nouvelle dynamique à cette coopération économique qu’ils souhaitent exemplaire.

    Samia Hanifi  

  • Incendies : ce que recommande la Banque mondiale pour l’Algérie

    Incendies : ce que recommande la Banque mondiale pour l’Algérie

    « L’Algérie ne ménage pas ses efforts pour relever le défi de la gestion des feux de forêt, mais aucun pays ne peut affronter seul les situations d’urgence et les catastrophes naturelles ». C’est en ces termes que la Banque mondiale a résumé les derniers incendies qui ont ravagé plusieurs wilayas du pays et qui ont dévasté des massifs forestiers, semant la mort, engloutissant des propriétés sous les flammes et causant une perte d’actifs économiques de plusieurs millions de dollars.

    Dans une récente étude, la Banque mondiale a révélé qu’« un livre blanc de l’administration sur l’impact des changements climatiques en Algérie montre que, bien que les forêts et les arbres couvrent moins de 1 % de la masse terrestre du pays, les feux de forêt constituent l’une des trois plus grandes menaces pour la vie, la propriété et l’activité économique ».

    Selon cette étude, entre 2010 et 2019, l’Algérie a recensé près de 3 000 incendies qui dévastent, chaque année, l’équivalent de quelque 30 000 terrains de football.

    Au plan économique, les chiffres donnent le tournsi ! En effet, « les pertes annuelles d’actifs atteignent le chiffre vertigineux de 1,5 milliard de dinars algériens, soit 11 millions de dollars, alors qu’en 2020, les indemnités versées aux sinistrés sont évaluées à 600 millions de dinars, soit 4,4 millions de dollars.

    Devant cet état de fait, la Banque mondiale recommande à l’Algérie une « gestion durable des forêts », c’est-à-dire «  une méthode éprouvée dans la lutte contre les risques d’incendie »

    Pour la Banque mondiale, « il existe une solution qui transforme la gestion des forêts, réduit les départs de feu potentiels et valorise davantage les forêts »

    Cette approche, connue sous le nom de « gestion durable des forêts », est mise en œuvre dans de nombreuses régions du monde.

    Cette approche vise à améliorer la valeur économique, sociale et environnementale des forêts pour les générations d’aujourd’hui et de demain, tout en prenant en compte le risque d’incendie.

    « Mais que pourrait-elle apporter à l’Algérie ? », s’interroge la Banque mondiale.

    Cette institution internationale relève, d’emblée, que « la gestion forestière peut intégrer de nombreux aspects, comme le rétablissement de conditions historiquement plus saines, la réduction de la pression sur les surfaces boisées, la modification des comportements par la sensibilisation des populations, une plus grande résilience des communautés dans les zones sensibles ».

    Par ailleurs, ajoute la Banque mondiale, d’autres leviers existent, comme le reboisement, l’octroi de fonds supplémentaires pour la prévention des incendies (avec la création d’allées coupe-feu, par exemple), mais aussi l’amélioration de la détection des feux, de la formation et de la préparation à l’extinction rapide des incendies.

    Citant le succès de cette méthode en Turquie, en Inde et d’autres pays, la Banque mondiale préconise à l’Algérie de s’y inscrire progressivement dans la gestion durable des forêts, en tenant compte, souligne la Banque mondiale, des différentes composantes d’un paysage, comme l’agriculture, la sylviculture, les bâtiments et les axes routiers.

    La Banque mondiale rappelle qu’en 2020, elle avait travaillé « à un diagnostic de la gestion du risque de catastrophe en milieu forestier, avec le concours de la Délégation nationale aux risques majeurs du ministère algérien de l’Intérieur et 12 autres organismes gouvernementaux ».

    Cette initiative a été suivie par une étude virtuelle du monde entier pour éclairer la gestion du risque de catastrophe, notamment en matière de feux de forêt, comme en France et au Portugal.

    « Grâce à cette série de webinaires, nous avons pu échanger de bonnes pratiques et discuter des outils d’analyse, dans le but d’appuyer les initiatives algériennes destinées à trouver les moyens d’intégrer le risque d’incendie dans la gestion durable des forêts », a déclaré Emmanuel Cuvillier, représentant résident de la Banque mondiale en Algérie.

    En conclusion, ce diagnostic fait ressortit que « l’Algérie pourra lutter de manière appropriée contre les feux de forêt à condition de moderniser ses équipements et ses techniques de lutte contre les incendies (…) L’Algérie doit également se doter d’un système d’alerte rapide intégré avec système d’alarme des feux de forêt, et sensibiliser les populations afin de les inciter à changer de comportement ».

    Nadine. S

  • AstraZeneca renforce sa position en Algérie

    AstraZeneca renforce sa position en Algérie

    AstraZeneca, une multinationale pharmaceutique majeure, affirme le renforcement de sa position en Algérie, à travers des investissements additionnels dans la production locale et la signature de différents partenariats avec les autorités locales.

    AstraZeneca a commencé par produire une marque principale d’hypertension par le biais d’un fabricant local en 2015. Aujourd’hui, le laboratoire d’origine suédo-britannique a investi davantage dans la production locale et a élargi sa gamme de médicaments produits en Algérie afin d’améliorer la disponibilité et l’accessibilité à des prix abordables de ses produits aux patients algériens en signant un contrat de partenariat avec un autre fabricant local pour manufacturer l’un des produits phares d’AstraZeneca.

    L’Algérie est le premier pays du Moyen-Orient et d’Afrique à lancer un médicament produit localement pour aider au traitement de l’hypercholestérolémie, une maladie cardiovasculaire considérée comme la première cause de décès représentant 32% de tous les décès dans le monde. Le traitement de l’hypercholestérolémie est la pierre angulaire de la prise en charge de cette maladie dans un marché aux besoins croissants.

    A cet effet, AstraZeneca a investi plusieurs millions de dollars et au total pas de moins de 25 000 heures de travail pour soutenir la mise en place du transfert de connaissances et de savoir-faire d’une production sûre et efficace de produits de haute qualité avec un support technique complet et une surveillance de la qualité des nouvelles lignes de production en collaboration avec des partenaires locaux répondant aux normes internationales en matière de production pharmaceutique.

    “L’Algérie est un marché avec un énorme potentiel, c’est pourquoi nous avons décidé d’y renforcer notre position. Cette décision d’ordre stratégique nous permet de nous aligner avec la stratégie et la vision des autorités publiques algériennes d’utiliser davantage les ressources locales et soutenir l’écosystème de la santé en Algérie. Ce ne sont là que les premières étapes et nous avons encore d’autres projets pour des investissements futurs de plus de marques en Algérie. ” a déclaré M. Rami Scandar, Country Président de la région Proche-Orient et Maghreb chez AstraZeneca.

    Dans le cadre de la même stratégie, AstraZeneca vise à enregistrer et lancer, auprès du Ministère de la Santé et du Ministère de l’Industrie pharmaceutique, de nouveaux produits internationaux innovants dans les aires thérapeutiques du diabète et de l’oncologie pour le traitement du cancer du poumon, du pancréas et de l’ovaire, ainsi que le traitement du diabète de type II.

    Ces dernières années, AstraZeneca travaille également à multiplier ses partenariats avec le ministère de la Santé et diverses grandes associations médicales afin de proposer des initiatives et programmes innovants aux patients algériens. Celles-ci visent à améliorer le diagnostic et la prise en charge des différentes pathologies respiratoires, immunologiques et oncologiques !

    M. Fouad Baghli, Directeur Général d’AstraZeneca en Algérie, a déclaré à ce sujet : “Nos projets d’investissements viennent appuyer nos 20 années de présence en Algérie et expriment notre volonté de nous développer et d’apporter notre contribution à la dynamisation de l’économie algérienne. Nous mettons tout en œuvre afin de permettre à toutes nos parties prenantes de s’épanouir à nos côtés et d’avancer vers un objectif commun : repousser les limites de la science pour offrir des médicaments qui changent la vie.

    Avec ces projets et plans, AstraZeneca a rénové son siège social à Alger pour offrir les meilleures conditions de travail et commodités à ses employés, et rendre  possible l’expansion de 40% de ses effectifs compétent et à 100% algériens dans les 3 prochaines années, et ce, avec un plan de développement exhaustif et dédié en partenariat avec l’institut de développement mondial Hogan et Insights Discovery pour mieux transférer ses normes mondiales en termes de connaissances, d’apprentissage et de développement.

    AstraZeneca s’emploie à offrir un plus grand bien-être aux patients algériens en leur permettant un meilleur accès aux médicaments et à la gestion de la maladie.

    A propos d’Astra Zeneca :

    AstraZeneca est un laboratoire pharmaceutique présent avec plus de 63.000 employés dans le monde entier, et 160 employés en Algérie. Le laboratoire est spécialisé dans la recherche, le développement, la fabrication et la commercialisation de produits pharmaceutiques dans trois aires thérapeutiques majeures : Cardiovasculaire, Respiratoire, Immunologie et Oncologie.

    En Algérie, il dispose d’une forte présence de 20 ans et une production locale de médicaments depuis 2015.