Formations dans les domaines pétrolier et gazier : Les compétences de Sonatrach suscitent un vif intérêt en Afrique
En plus des niveaux de performance atteints dans les domaines de l’exploration, de la production ou de la commercialisation des produits énergétiques, en se hissant au rang de la 12ème compagnie pétrolière mondiale et première entreprise économique en Afrique, c’est la qualité des formations et la mise à niveau des compétences des cadres du secteur au sein du groupe Sonatrach qui suscite un vif intérêt dans plusieurs pays africains.
Lors du premier forum des directeurs des instituts de formation pétrolière et gazière des pays membres de l’APPO (Organisation des pays africains producteurs de pétrole), qui s’est tenu à la fin de la semaine précédente à Skikda, plusieurs représentants d’Etats du continent ayant pris par à la manifestation ont ainsi exprimé le souhait de tirer profit des compétences et capacités pédagogiques de l’IAP (Institut algérien du pétrole) pour la formation des cadres du secteurs pétrolier de leurs pays respectifs.
En qualifiant ces formations et compétences «du niveau mondial», le secrétaire général de l’APPO, Omar Farouk Ibrahim, a ainsi souligné les performances pédagogiques de l’IAP, ajoutant que « l’APPO attend, à travers ce forum, davantage de coopération et de partenariats entre les directeurs des institutions de formation des pays membres afin d’obtenir d’excellents résultats ».
Des capacités d’accueil de 1 600 places
Perçu au sein du groupe comme étant le «moteur de développement de l’entreprise», l’IAP, spécialisé dans les formations techniques, avec ses 27 laboratoires, jouit de capacités d’accueil totales de 1 600 places pédagogiques, réparties respectivement sur l’école de Boumerdes, avec 600 places dans des spécialités couvrant toute la chaîne de valeur, l’école d’Arzew, avec 400 places et spécialisée dans le GNL et le transport du gaz, l’école de Skikda, avec 400 places également et spécialisée dans le raffinage et la pétrochimie. Enfin, l’école de Hassi Messaoud, ayant des capacités d’accueil de 200 places, est quant à elle spécialisée dans les opérations de l’amont pétrolier.
En aval de la production des hydrocarbures, le groupe Sonatrach se distingue aussi par ses capacités de formations dans le domaine du management, avec son centre de formation sis dans la wilaya d’Oran, jouissant de capacités pédagogiques de 350 places. Assurant des formations en présentiel et à distance, le centre accueille des cadres seniors et cadres managers de la société publique, souligne Sonatrach.
Le forum de Skikda a ainsi été une occasion pour les participants d’aborder des questions liées à « la formation des ingénieurs africains en Algérie », compte tenu de la haute qualité des enseignements dispensés par l’IAP, ce qui amène les pays africains à consolider davantage leur coopération avec l’Algérie dans ce domaine pour atteindre les objectifs et les niveaux escomptés.
Intervenant à l’ouverture des travaux du forum en question, le P-DG de Sonatrach, Toufik Hekkar, lui, a mis l’accent sur «l’évolution du contexte mondial (qui) exige de suivre le rythme du développement technologique continu dans le secteur de l’énergie», tout en insistant sur la nécessité de développer «des visions fédératrices, la mise en commun des capacités et le partage des rôles, pour que les pays africains puissent faire face aux exigences croissantes qui leur sont imposées par les marchés mondiaux en matière de qualité et de rentabilité économique».
En outre, avec le lancement dans certains pays du continent des projets d’exploration pour l’exploitation de leurs ressources en pétrole et gaz, à l’instar du Sénégal et de la Mauritanie, d’importantes opportunités s’offrent au groupe Sonatrach pour consolider sa présence à travers le continent, alors qu’actuellement il est déjà présent au Mali, Niger et la Tunisie où il mène des opérations d’exploration.
M. Naïli
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