Catégorie : Starts-up

  • Une plateforme britannique sélectionne 10 startups algériennes innovantes

    Une plateforme britannique sélectionne 10 startups algériennes innovantes

    Même si que son émergence est récente, le secteur algérien des startups commence à produire des effets retentissants à l’international. La plateforme britannique TechRound, spécialisée dans l’actualité et des progrès de l’univers des entreprises innovantes, vient en effet de faire une sélection d’une dizaine de startups algériennes qu’elle recommande de «suivre» en raison de leur dynamisme et de leurs stratégies innovantes, estimant qu’elles «font des vagues en Algérie et au-delà».

    «Le paysage entrepreneurial algérien se développe d’année en année, avec des entreprises qui innovent dans divers secteurs», souligne TechRound, soulignant que «des plateformes technologiques aux entreprises durables, ces entités sont au cœur de la croissance économique de l’Algérie».

    En tête de la sélection de la plateforme britannique vient la startup spécialisée dans les services de transport Yassir, considérée comme une «super application», car «Yassir change la façon dont les Algériens peuvent accéder aux services à la demande grâce à sa super application», écrit TechRound sur son site, avant de la décrire comme un « guichet unique, Yassir propose une large gamme de services, notamment des services de covoiturage, de livraison de nourriture et des services financiers», ce qui a fait qu’elle «est devenue un nom bien connu et un acteur majeur de l’économie numérique algérienne».

    En deuxième position vient l’application spécialisée dans l’économie de l’eau Goutra qui est « un système technologique d’économie d’eau qui se connecte à un robinet et télécharge des données en temps réel sur la consommation d’eau».

    En 3ème position, c’est la bibliothèque numérique Wajeez qui est sélectionnée par la plateforme britannique, estimant qu’ «avec plus de 6 500 titres renouvelés chaque mois, ainsi que des résumés sur des sujets tels que la science, l’histoire et les affaires, Wajeez est une plateforme d’apprentissage audio qui rend les livres plus attrayants.»

    A la 4ème place c’est la plateforme numérique spécialisée dans la recherche et le recrutement de compétences Go Platform qui arrive, présentée comme un espace d’ «évaluation des talents qui aide les entreprises à recruter de nouveaux talents en utilisant la puissance de l’IA ».

    Vient en suite l’application Garini destinée à gérer le « stationnement intelligent, permettant aux utilisateurs de trouver, réserver et payer leur place de stationnement. »

    L’application Maksab, spécialisée dans le commerce électronique B2B est classé à la 6ème place par la plateforme britannique. Elle est considérée comme étant une plateforme qui «révolutionne le fonctionnement des chaînes d’approvisionnement» en Algérie.

    Maksab est suivie par une autre application spécialisée elle aussi dans le commerce électronique, qui est Linble, permettant de « rechercher et trouver des partenaires, ce qui permet de créer des liens plus significatifs. »

    La 8ème place est occupée par l’application spécialisée dans le développement durable My Tree (Mon arbre) qui fait dans la promotion de l’investissement forestier, suivie de l’application Longli d’apprentissage de l’anglais, et enfin la première banque mobile algérienne Banxy ferme ce top 10 élaboré par la plateforme britannique TechRound.

    M. N.

  • Lancement de la plateforme  de l’investisseur : Une étape majeure dans la simplification de l’acte d’investir

    Lancement de la plateforme de l’investisseur : Une étape majeure dans la simplification de l’acte d’investir

    Prévue dans le cadre de la nouvelle politique de développement économique, ayant pour principe la levée de toutes les contraintes qui émaillaient jusqu’ici le processus de réalisation de nouveaux projets, la numérisation des procédures d’accès au foncier économique vient d’entrer en vigueur d’une manière effective, avec le lancement ce jeudi de «la plateforme de l’investisseur» par l’AAPI (Agence algérienne de la promotion de l’investissement).

    Cette plateforme numérique vise en effet à «libérer totalement l’acte d’investir des contraintes liées à la disponibilité du foncier économique, tout en simplifiant de manière significative les processus administratifs pour permettre dorénavant aux porteurs de projets de se consacrer pleinement à la concrétisation de leurs investissements, sans entraves », vient de souligner l’AAPI dans un communiqué qu’elle a rendu public à cet effet, estimant que son lancement aujourd’hui constitue une nouvelle étape dans « le processus de refonte globale du dispositif dédié à l’octroi du foncier économique », comme il «inaugure (également) une nouvelle ère dans la politique d’investissement du pays ».

    C’est ce que d’ailleurs a tenu à réitéré le directeur général de l’AAPI, Omar Rekkache, dans son intervention lors de la cérémonie du lancement de cette plateforme, à laquelle a pris part le ministre des Finances, Laaziz Faid, en soulignant que ce nouveau service constitue « une étape charnière qui marquera le début de la mise en œuvre des réformes profondes concernant l’un des dossiers les plus complexes, ayant souvent préoccupé les investisseurs et les porteurs de projets et entravé les efforts de diversification de l’économie et des politiques de développement, à savoir la facilitation de l’accès au foncier économique destiné à l’investissement ».

    Si l’AAPI y voit un instrument de grande importance dans la démarche des pouvoirs publics visant à bannir toutes les embuches bureaucratiques auxquelles ont souvent été confrontés les porteurs de projets, c’est parce que ce nouveau dispositif, qu’est la plateforme numérique de l’investisseur, « consacrera la plus grande transparence dans le traitement des demandes d’accès au foncier économique, tout en assurant un suivi attentif et un accompagnement débureaucratisé des investissements, en totale rupture avec les pratiques du passé », est-il affirmé aussi dans le même communiqué.

    Bannir les pratiques bureaucratiques et instaurer un climat de transparence

    Cependant, le lancement de cette nouvelle plateforme, faut-il souligner, vient compléter les multiples mesures prises ces dernières années en faveur des investisseurs, dans le but de leur faciliter les procédures menant vers la réalisation de leurs projets, dont principalement, la conversion de la concession en cession des parcelles de terrains sur lesquelles ont été réalisés des projets qui sont déjà entrés en exploitation, la création des Agences spécialisées dans l’aménagement du foncier économique, comprenant le foncier industriel, touristique et urbain, ainsi que l’assainissement des projets d’investissement pour lesquels la concession a été autorisée dans le cadre de l’ancien dispositif, avant la mise en œuvre de cette nouvelle plateforme numérique dédiée à l’investissement.

    Autant de mesures qui viennent donc renforcer les nouvelles dispositions régissant l’attribution de terrains aux investisseurs contenues dans la loi la loi 23-17 du 15 novembre 2023, fixant les conditions et les modalités d’octroi du foncier économique relevant du domaine privé de l’Etat destiné à la réalisation de projets d’investissement. Laquelle loi qui, elle aussi, a pour objectif primordial la levée de tous les obstacles qui se dressaient devant les investisseurs en matière d’accès au foncier économique, tout en prévoyant une série de facilitations et autres avantages à leur profit.

    Par ailleurs, il est utile de rappeler qu’avant la numérisation de la gestion du foncier économique relevant du domaine d’intervention de l’AAPI, le secteur de l’agriculture a franchi lui aussi un pas important dans la numérisation, avec notamment la mise en place par l’ODAS (Office de développement de l’agriculture industrielle en terre saharienne) depuis 2022 d’une plateforme dédiées au dépôt de dossiers de candidature à l’attribution de terres dans le sud du pays pour le développement de cultures stratégiques.

    M. N.

  • Orange Corners Algeria : Clôture de la 3eme édition de formation

    Orange Corners Algeria : Clôture de la 3eme édition de formation

    Outre l’accompagnement sur le plan de la formation, les entreprises incubées pourraient prétendre aux financements nécessaires à leur développement grâce aux contacts et aux connexions que le programme d’Orange Corners permet.

    Orange Corners Algeria, programme d’incubation pour startups, a clôturé sa troisième édition lors d’une cérémonie organisée à Alger, en présence des porteurs de projets activant dans le domaine de l’entreprenariat social.

    Pas moins de 346 candidatures ont été reçues pour cette troisième édition, issues de 47 wilayas, selon les chiffres fournis par les responsables de ce programme. Quelque 25 «incubés » ont été accompagnés à travers l’organisation de 16 formations et de 9 master-class, selon la même source.

    Parrainé par l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas en Algérie, en partenariat avec le Centre Algérien d’Entrepreneuriat Social (Algerian Center For Social Entrepreneurship – ACSE), le programme Orange Corners Algeria a permis durant six mois à ces jeunes auto-entrepreneurs de mieux penser leurs projets, dont certains ont plusieurs années d’existence, leur management, etc.

     «Ce programme est l’initiative du ministère des Affaires étrangères du Royaume des Pays-Bas consistant à soutenir les solutions innovantes et qui s’inscrit dans la politique de notre pays et répond aussi aux objectifs de l’Onu pour créer un écosystème entrepreneurial», explique d’emblée madame Manon Janssen, Chargée d’affaires à l’ambassade des Pays-Bas en Algérie, expliquant dans son allocution que «favoriser l’entreprenariat fait partie de notre politique pour une société durable et plus prospère. Et c’est pour ça que nous encourageons les jeunes à transformer les bonnes idées en solutions durables».

    Le programme Orange Corners Algéria, qui a débuté en 2020, constitue, selon Mme Janssen, «une passerelle pour mettre en connexion les entreprises ». Et de l’avis des jeunes participants à ce cycle d’incubation, ce programme a été bénéfique pour eux à plus d’un titre. Durant presque trois heures, les participants à ce programme ont présenté leurs projets et ce que cette formation leur apporté.

    Des cours et des séances de coaching ont été menés à destination des jeunes entrepreneurs dans le domaine de l’écotourisme, dans la qualité et l’économie d’énergie, l’esthétique et le fonctionnement des entreprises, explique pour sa part madame Meriem Benslama, directrice de l’ACSE, dont l’existence remonte à 2016 et qui a, à son actif des dizaines de jeunes entreprises accompagnées dans les domaines les énergies renouvelables, l’artisanat, l’éducation, la revalorisation des déchets, la transformation alimentaire et l’éco-tourisme, en plus du travail d’encadrement que le centre mène dans le cadre de partenariats avec plusieurs universités du pays.

    La cérémonie de ce jeudi, à l’issue de laquelle des certificats de fin d’études ont été remis à 16 jeunes entreprises, a été l’occasion pour l’assistance de découvrir des solutions innovantes destinées aux secteurs de l’environnement, du bâtiment, de l’industrie alimentaire, mais aussi à l’accompagnement des personnes aux besoins spécifiques et aux femmes aux foyers.

    Lyès M.

  • Fondation Konrad-CARE : Débat autour du rôle central des incubateurs universitaires

    Fondation Konrad-CARE : Débat autour du rôle central des incubateurs universitaires

    Le rôle de l’université et des incubateurs universitaires dans l’émergence des startups aux projets innovants et l’appui de l’Etat ainsi que des industriels pour accomplir les jeunes auto-entrepreneurs dans leurs premiers pas a été au cœur de la rencontre organisée en fin de semaine dernière la Fondation allemande Konrad Adenauer, en collaboration avec le Cercle d’action et de réflexion pour l’entreprise (CARE, think-tank).

    Confrontant la longue expérience allemande dans le domaine de l’innovation à la jeune aventure algérienne en matière de création et de promotion des startups, les différents intervenants à cette rencontre ont estimé que l’importance de réseau universitaire a un impact direct sur la mise en place d’un écosystème de startups.

    «La présence universitaire est un élément important dans la concentration des startups puisqu’elle a liée directement à la recherche », explique dans son intervention Jannis Gilde, Chef de projet de recherche à l’Association de startup pour le développement de l’écosystème des startups et de l’investissement, en Allemagne.

    Le chercheur allemand, intervenu par visioconférence, a mis en exergue la constitution des clusters qu’il considère comme un facteur de succès, citant l’exemple des villes de Berlin et Munich, où il y a une forte concentration universitaire en Allemagne.

    Si en Algérie, les startups sont de création récente, la tendance expliquée par le chercheur allemand se confirme avec une implantation plus importante des projets innovants dans la capitale Alger, suivie par Oran (ouest), Sétif et Constantine, dans l’est du pays. Même en termes de financement, la capitale occupe la première place.

    Cette dynamique, favorisée par une véritable synergie entre le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et le ministère de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, s’est ces deux dernières années, en témoigne la montée dans le classement de l’Algérie à l’échelle mondiale.

    En effet, l’Algérie est passée de la 984e position en 2021 à la 446e position en 2023 en matière de création de startups, selon le classement établi par le centre de recherche et de cartographie des écosystèmes de startups Global Startup Ecosystem.

    « L’Algérie a dépensé près de 57 milliards de DA sur la recherche scientifique et le développement technologique durant les sept dernières années », a rappelé dans son intervention Mehdi Omarouayache, Président du Cluster algérien du numérique et membre du CARE, soulignant par ailleurs le rôle déterminant et prépondérant des incubateurs universitaire, où la recherche bénéficie aujourd’hui d’importants moyens matériels et financiers.

    Ceci sans oublier les différents dispositifs mis en place par les pouvoirs publics pour la promotion de l’innovation, dont l’incubateur Algeria Venture ou encore l’Agence Nationale de Valorisation des Résultats de la Recherche et du Développement Technologique (ANVREDET) qui a pour mission le «Transfert du savoir aux acteurs économiques et sociaux, en particulier aux entreprises, qui auront à l’exploiter », explique pour sa part, lors de son intervention Fragua Rabah, Chef de département ingénierie de management au sein de cette institution publique.

    Pour ce faire, l’ANVREDET dispose de tout un réseau de partenaires, issus de différents horizons (universités, instituts, écoles, centres de recherches, acteurs socioéconomiques et agences) à travers l’ensemble du territoire national.

    Son implication dans la promotion des projets innovants permet aux porteurs de ces projets de concrétiser leurs idées grâce à l’expertise de l’ANVREDET accompagne les jeunes créateurs dans la maturation de leurs projets et leur financement (Banques, dispositifs d’aides),  avant de les soumettre à des partenaires publics ou privés.

    Lyès Menacer

  • Protection de l’espace cybernétique national : vers l’élaboration d’une carte globale de cybersécurité

    Protection de l’espace cybernétique national : vers l’élaboration d’une carte globale de cybersécurité

    La cybersécurité est devenue une des priorités de tous les gouvernement et l’Algérie ne veut rester à la traine, a rappelé ce mercredi à Alger le président de la République Abdelmadjid Tebboune, lors du séminaire organisé par l’ANP sous le thème «la stratégie nationale de cybersécurité : pour une Algérie cyber-résiliente».

    «Partant du souci de protéger l’intérêt national et de faire prévaloir notre sécurité et notre souveraineté en permanence, nous encourageons à aller de l’avant dans les partenariats et les conventions de coopération internationales, l’espace cybernétique étant une zone commune sans frontières géographiques», a-t-il déclaré, affirmant avoir instruit le gouvernement d’accélérer un processus déjà en cours depuis quelques années pour faire face aux cyberattaques, devenues très récurrentes et de plus en plus sournoises contre l’Algérie.

    «J’ai instruit, à ce propos, Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement à l’effet de procéder à un recensement des systèmes informatiques des institutions de l’Etat, en prévision de l’élaboration d’une carte globale pour garantir les éléments estimatifs de leur niveau de sécurisation», a-t-il en expliqué, estimant que «remporter l’enjeu de la sécurité cybernétique est une entreprise qui repose essentiellement sur la valorisation de la ressource humaine qui recèle des compétences expérimentées et conscientes de la vitalité des missions qui lui sont assignées».

    C’est pourquoi le chef de l’Etat est revenu de nouveau à la charge pour défendre sa politique et vaste projet de numérisation, en affirmant que la valorisation de la ressource humaine constitue «un objectif auquel nous accordons une extrême importance dans le cadre de la vision de l’Etat afin de réaliser un saut qualitatif dans la gestion des affaires publiques, à travers l’élaboration des bases d’une stratégie nationale étudiée pour la numérisation».

    «ceci a été notre choix souverain, mû par notre prise de conscience collective que l’essor du développement escompté exige la bonne gouvernance, l’amélioration des performances des institutions, la valorisation des potentiels et la mobilisation des ressources», a-t-il ajouté, réaffirmant que «la numérisation, dont la concrétisation a toujours été au cœur de mes intérêts, n’est pas une opération purement technique, elle est une conviction ancrée, qui se place au cœur des priorités de l’édification de l’Algérie nouvelle».

    Revenant sur la stratégie de M. Tebboune, Djaouad Salim Allal, expert en numérique, a affirmé sur les ondes de la Radio chaîne 3 que « le président de la république, dans la vision de la nouvelle Algérie a mis en place le cadre juridique mais surtout le cadre sécuritaire qui encadre cette stratégie numérique ».

    «Cet ancrage juridique est plus que nécessaire pour la sécurisation de toutes les données dans tous les domaines», a-t-il expliqué lors de son passage à l’émission L’invité de la Rédaction.

    «La stratégie sur la cybersécurité est une stratégie qui doit être mise en place pour, non seulement encadrer, mais surtout pour faire face à tout ce qui est menace, car aujourd’hui l’espace cybernétique est interconnecté. Donc, il faut cloisonner tout ça et surtout veiller à la sécurité nationale, celle de l’individu et de l’Algérien».

    Pour rappel, l’Algérie s’est dotée d’un important cadre juridique depuis 2016 et qui a été révisé et enrichi ces trois dernières années. Notre pays s’est aussi doté dans ce cadre d’un Conseil national de la sécurisation des systèmes d’information et de l’Agence nationale de sécurisation des systèmes d’information.

    L. M.

  • Algerian Venture organise un Appel à candidature pour un programme d’accélération au profit des  entreprises et startups activant dans le secteur de l’économie verte

    Algerian Venture organise un Appel à candidature pour un programme d’accélération au profit des entreprises et startups activant dans le secteur de l’économie verte

    Algerian Venture est le premier accélérateur de startups public sous la tutelle du ministère de l’Economie des Connaissances, des startups et de la Microentreprise, Algerian Venture est un groupe de personnes passionnées qui encouragent les startups et les projets innovants à proposer des solutions novatrices aux défis auxquels le pays est confronté à travers l’entrepreneuriat.

    Ils créent des opportunités d’emploi, favorisent la protection de l’environnement, créent un mouvement culturel et intègrent les minorités dans les processus de développement. Le programme d’Algeria Venture cible en particulier les porteurs de projets innovants passionnés et les startups. Ces derniers, dotés d’un esprit entrepreneurial développé, considèrent les défis comme des opportunités à saisir.

    Dans le cadre du projet de coopération entre l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et le Ministère de l’Economie des Connaissances, des startups et de la Microentreprise.  

    Algerian Venture, est ravis d’annoncer le lancement d’un programme d’accélération pour 20 entreprises et startups vertes. Ceci dans le but d’encourager les emplois verts pour les jeunes algériens et définir une transition juste vers un futur du travail durable.

    Les entreprises ou startups engagées et offrant des produits et/ou services pour des solutions durables et respectueuses de l’environnement, sont appelées à postuler maintenant pour bénéficier du programme d’accélération de trois mois d’Algeria Venture et de l’OIT.

     Ce programme offre une chance de faire passer les startups / entreprises de pré-scaling au niveau supérieur, d’améliorer les compétences en affaires, de recevoir des conseils d’experts et de favoriser les relations avec les investisseurs potentiels. Les candidats sélectionnés recevront une gamme de contenus et de ressources sur mesure pour développer et étendre leur entreprise et leur réseau, tout en étant encadrés par une équipe d’experts locaux et mondiaux.

    L’application aidera à évaluer l’aptitude et l’adéquation du produit/service au programme qui vise à offrir des outils et des ressources nécessaires pour aider les entreprises et les startups à accroitre et maximiser leur impact environnemental et économique en offrant un mentorat, une assistance technique, un accès à des financements et des programmes de renforcement de capacités.

    Les entreprises et startups qui ont un impact environnemental potentiellement élevé, un modèle économique viable et une équipe forte avec une expérience pertinente  avec une application pratique, qu’elles soient destinées aux consommateurs ou aux entreprises sont invités à s’inscrire au programme d’accélération sur le lien :       https://bit.ly/economygreen         

    ou en allant sur nos réseaux sociaux :

    Instagram : algeriaventure

    Facebook : algeria venture

    Linkedin : algeria venture

    La date limite pour les candidatures est le 30.05.2022

  • C.T.O Forum Algeria : la numérisation du service public et l’intelligence artificielle en point de mire

    C.T.O Forum Algeria : la numérisation du service public et l’intelligence artificielle en point de mire

    Les participants au premier Forum international des technologies de l’information et de la communication, C.T.O Forum Algeria, qui s’est ouvert, ce matin au Centre international des conférences (CIC) d’Alger, ont considéré que la numérisation du service public et l’intelligence artificielle constituent, actuellement, les deux principaux défis auquel le pays devra faire face. Non pas parce qu’ «ils suggèrent une stratégie comme un choix», estiment les participants, mais parce que « l’Algérie devra être à la page».

    Dans son allocution d’ouverte, le ministre de l’Economie de la connaissance, des Startups et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid, a indiqué que «l’Algérie qui joue actuellement un rôle pivot dans le continent devra s’inscrire dans la dynamique mondiale de la numérisation et fructifier davantage les efforts pour aller de l’avant pour jouer encore les premiers rôles».

    Tour en affirmant que le Gouvernement poursuivra sa série de réformes pour développer ce secteur, le ministre a révélé que son s’engagera davantage pour accompagner les jeunes entrepreneurs et pourvoyeurs de projets au sein de la communauté universitaire.

    «Nous allons lancer, très prochainement, une plateforme numérique exclusivement dédiée à l’auto-entreprenariat pour élargir ce secteur à d’autres compétences nationales qui voudraient investir dans les nouveaux créneaux de la digitalisation et de la numérisation. Nous allons également passer à l’application de la nouvelle loi sur la monnaie et le crédit pour permettre aux compétences de la Fintech de lancer leurs projets et créer de nouveaux contenus», a encore révélé le ministre.

    Pour sa part, la ministre de la Numérisation et des Statistiques, Meriem Benmouloud, a estimé qu’«il était temps de généraliser la numérisation à travers l’ensemble du territoire nationale et de consacrer un contenu responsable et adéquat avec la société algérienne», ajoutant que «la statistique joue un rôle majeur dans l’économie et le développement des contenus numériques et l’amélioration du service public».

    Présent à cette première édition du C.T.O Forum Algeria qu’organise Boost-Event jusqu’au 10 mai, le ministre de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi Triki a considéré que «la transformation numérique nécessite plusieurs ingrédients car elle n’est plus un choix, mais elle est essentielle».

    Abordant les réalisations de son secteur, le ministre a indiqué que le rôle de son département «est de permettre à tous d’être acteur de cette transformation, et ce, en investissant sur les compétences, une bonne préparation d’un environnement adéquat et des infrastructures, outre des objectifs ciblés pour réussir ce défi».

    Des experts présents ont également abordé les défis de la numérisation, comme l’obsolescence technologique, ce qui peut rendre rapidement obsolètes les technologies et les systèmes utilisés, la formation des employés, la gestion du changement, notamment en termes de processus et de méthodes de travail, la transformation des mentalités pour créer une culture d’entreprise qui encourage l’innovation et la collaboration, l’accessibilité la protection de la vie privée et autres processus de création de contenus et la sécurité des données.

    Il fait noter que C.T.O Forum Algeria 2023 a réunit 150 exposants, 250 directeurs des systèmes d’information (DSI), managers IT et responsables de la sécurité des systèmes d’information (RSSI), outre 60 conférenciers, tous appelés à répondre aux préoccupations et aux attentes des 4 000 visiteurs professionnels attendus à travers près de 1 000 rendez-vous en B2B.

    L’objectif étant de donner la parole aux porteurs de projets, mais aussi aux décideurs, cette édition, vise à fédérer la grande communauté des responsables techniques et technologiques autour des enjeux cruciaux à travers une panoplie de thématiques, comme la transformation digitale, l’expertise judiciaire, la cybersécurité, le Cloud-Computing, la Big Data, l’IOT, la Fintech, l’intelligence artificielle, le business intelligence, la virtualisation, les télécoms, le développement et les perspectives qu’offrira la 5G dans le pays.

    Selon les organisateurs, C.T.O Forum Algeria organisera deux compétitions, en l’occurrence C.T.O Awards pour récompenser trois décideurs IT, mais aussi les applications mobiles les plus fonctionnelles et déjà utilisables et développées par des start-ups de moins de trois ans ou des jeunes étudiants des universités du pays.

    Farid Belgacem

  • Huawei Tech4Good Startup Sprint : les lauréats de l’équipe algérienne SevenG  en Chine du 17 au 23 avril

    Huawei Tech4Good Startup Sprint : les lauréats de l’équipe algérienne SevenG en Chine du 17 au 23 avril

    L’équipe algérienne SevenG qui a remporté le deuxième prix du concours mondial de Huawei, part en Chine pour une formation des lauréats et ce du 17 au 23 avril 2023.

    En fait, Huawei organise un voyage spécial «China Startup Sprint», entre Pékin et Shenzhen, dédié aux trois équipes lauréates du concours Tech4Good du programme Seeds for the Future.

    « C’est la première fois qu’une équipe africaine se hisse à la seconde place du concours et s’envole pour la Chine afin de prendre part à cette expérience organisée par Huawei – l’équipe du projet FarmAi participe ainsi à ce voyage, aux côtés des autres équipes irlandaise et italienne», indique SevenG dans un communiqué.

    Le programme de formation phare de Huawei, Seeds for the Future, s’engage depuis 2008 dans la formation des jeunes du monde entier aux nouvelles technologies de l’information et de la communication.

    Dans la région Northern Africa, qui comprend 28 pays au-dessus de l’équateur, plus de 2 100 jeunes Africains originaires de 21 pays ont pu bénéficier de ce programme. Près de 500 d’entre eux ont notamment eu la chance de se rendre en Chine pour recevoir une formation avant la pandémie de la Covid-19, leur offrant ainsi une opportunité unique d’acquérir des connaissances sur des technologies disruptives et de vivre une expérience interculturelle hors du commun.

    « Dans la continuité de l’initiative Seeds for the Future, le concours Tech4Good, encourage les étudiants dans le domaine des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) à relever le défi de trouver des solutions technologiques innovantes pour répondre à des besoins sociaux. Cette année, pour la première fois depuis son lancement en 2021, les trois équipes gagnantes du concours Tech4Good auront l’opportunité de participer cette expérience culturellement et technologiquement enrichissante », ajoute-t-on.

    Les lauréats exploreront le cœur de la technologie chinoise

    Au programme de cette formation, les lauréats exploreront le cœur de la technologie chinoise. Ils visiteront notamment le port de Tianjin, premier port au monde à se doter de capacités numériques et d’autonomisation grâce à la technologie 5G, et bénéficieront d’une formation accélérée sur les dernières technologies en matière de 5G développées sur le campus de Huawei. Cet itinéraire se terminera par une visite du siège social de Huawei à Shenzhen, une visite culturelle au cœur de cette métropole technologique et économique et une découverte de la capitale.

    Ils assisteront, selon cette même source, à une cérémonie d’ouverture dans la capitale chinoise en compagnie d’éminentes personnalités, le représentant culturel de l’ambassade de l’Algérie et l’Ambassadrice de l’Irlande en Chine. Enfin, la cérémonie de clôture se déroulera en présence du directeur des affaires gouvernementales mondiales de Huawei et des Consuls généraux d’Irlande, d’Italie et d’Algérie.

    Le Président Tebboune félicite  l’équipe du projet «Farm AI»

    Le 09 janvier 2023, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a félicité la startup algérienne SevenG pour son projet «Farm AI» qui a décroché la deuxième place à l’échelle mondiale sur un total de 12.000 participants lors d’un concours organisé en Chine.

    L’équipe algérienne SevenG avec leur projet «Farm AI», a décroché la deuxième place du concours ainsi que le Prix du Public. Il s’agit d’une innovation qui utilise l’intelligence artificielle pour permettre la détection précoce de la maladie de la rouille dans les champs de blé à l’aide de drones.

    « Mes félicitations aux jeunes de la startup «Farm AI» qui se sont adjugés la deuxième place mondiale sur un total de 12.000 participants lors d’un concours en Chine », a tweeté le Président Tebboune.

    S’adressant aux jeunes lauréats dont il s’est dit fier, le Président Tebboune a souligné que « c’est avec des jeunes comme vous que sera concrétisée l’Algérie nouvelle à laquelle nous aspirons. Puisse Allah vous garder et vous protéger ».

    Rabah Nadri

  • Atteindre un million de start-ups à fin 2023 : le gouvernement multiplie les initiatives

    Atteindre un million de start-ups à fin 2023 : le gouvernement multiplie les initiatives

    L’économie des start-ups fait son petit bonhomme de chemin en Algérie, possédant sa propre force de marché.

    Conscient du rôle des start-ups dans le développement économique, le gouvernement multiplie les mesures pour favoriser la naissance de jeunes pousses, par l’octroi des financements et l’accompagnement des entrepreneurs. Un objectif est tracé cette année, celui d’atteindre un million de porteurs de projet à fin 2023.

    Au cours des trois dernières années, 5 000 start-ups ont été recensées dont près de 1 100 ont obtenu le label start-up ou celui de projet innovant au moment où le nombre d’incubateurs actifs sur le territoire national serait passé de 14 à 60.

    Cette avancée a été rendue possible grâce aux différentes initiatives prises dans ce sens, notamment la mise en place d’un climat favorable à la création de start-up et l’accélération du traitement des dossiers au niveau du Fonds algérien des start-up, permettant à ces dernières d’accéder aux sources de financement. A ce propos, le portefeuille de gestion des fonds d’investissement locaux, doté de 58 milliards de dinars, à raison de un milliard DA pour chaque wilaya, était à même de renforcer la capacité du fonds à financer le plus grand nombre possible de start-ups.

    Projet de création des premiers centres de prototypage en Algérie

    Le ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises a présenté lors d’une réunion du gouvernement, un projet de création des premiers centres de prototypage en Algérie.

    Dans sa communication, il a souligné «l’importance des centres de prototypage Fab-Lab dans l’écosystème de l’innovation, ainsi que leur rôle dans la prise en charge des besoins des porteurs de projets innovants durant les différentes étapes qui composent la réalisation d’un projet, allant de l’exploration des idées jusqu’à la validation des concepts».

    «La création de ce genre de centres donnera plus de visibilité à notre pays en matière d’innovation et de consolidera les efforts du gouvernement en matière de promotion de l’innovation et des start-ups», indique un communiqué du gouvernement à cet effet.

    Cette mesures ainsi que d’autres prouvent qu’il y a une volonté de la part du gouvernement de poursuivre les efforts pour créer un environnement propice et mettre à la disposition des porteurs des projets tous les moyens afin d’encourager la création de start-up.

    Les premiers résultats sont prometteurs. L’Algérienne Fella Bouti, fondatrice de la start-up Ecodal, spécialisée dans la fabrication de dalles écologiques à base de résidus de culture, a été primée dernièrement à Londres, dans le cadre d’un concours d’entrepreneuriat féminin qui a regroupé près d’un millier de postulants du monde arabe, selon l’APS.

    La distinction de Fella Bouti est intervenue le 8 mars lors du concours Unlock her Future (libérer son avenir), organisé par le groupe britannique The Bicester Collection, visant à «encourager l’entreprenariat féminin, valoriser les femmes fondatrices d’entreprises et start-up à impact social et environnemental».

    Le mécanisme «un diplôme, une start-up»

    Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique met la main à la pâte. Les responsables insistent sur l’encouragement des initiatives d’innovation des étudiants des établissements universitaires de manière à favoriser la création de start-ups.

    Le rôle efficace de l’incubateur et de la maison de l’entrepreneuriat est mis en avant au niveau de différents établissements universitaires dans l’accompagnement des étudiants porteurs d’idées et de projets innovants et créatifs, d’où leur formation et l’incitation des diplômés à la création d’entreprises.

    D’ailleurs, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a conclu une convention avec le ministère délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Economie de la connaissance et des Start-up dans le but d’accompagner les étudiants universitaires porteurs de projets innovants et de les inciter à les concrétiser sur le terrain.

    Parmi les initiatives prises dans les universités, on peut citer le mécanisme «Un diplôme, une start-up». Ce mécanisme semble porter ses fruits pour stimuler l’innovation et les projets d’entreprise en Algérie. Le nombre de projets de mémoire enregistrés pour bénéficier des labels «projet innovant» et «start-up» dans les universités de l’est du pays en est une preuve.

    Par exemple, à Oum El Bouaghi, 190 projets de mémoire ont été enregistrés pour l’année universitaire en cours, et 160 ont été retenus. Les projets couvrent les trois niveaux d’études (licence, master et doctorat) ont impliqué de nombreuses facultés différentes.

    A Annaba aussi,  420 idées innovantes ont été proposées par les étudiants et acceptées par le jury d’évaluation de l’Université. Les étudiants des facultés de technologie et des sciences économiques et de gestion ont été les plus actifs dans cet effort, avec 295 idées enregistrées.

    Pas moins de 111 propositions pour la création de projets innovants ont été reçues par l’Université de Guelma. Elles sont réparties entre les cycles de licence et de master, ainsi que les doctorats, et représentent les 7 facultés de l’Université. Ils sont près de 300 étudiants à être impliqués dans ces projets, qui pourraient être développés par des groupes allant jusqu’à 6 étudiants.

    Fatiha A.

  • Startup: Synoos Studio lauréate du Prix du contenu numérique arabe 2023

    Startup: Synoos Studio lauréate du Prix du contenu numérique arabe 2023

    La startup algérienne Synoos Studio, hébergée par l’incubateur de l’Agence Nationale de la Promotion et du Développement des Parcs Technologiques (ANPT), établie à Sidi Abdellah, a remporté au Liban le Prix du contenu numérique arabe 2023, a indiqué cette institution dans un communiqué. Ce prix est discerné par la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l’Asie occidentale (ESCWA).

    Fondée par Dehouche Nazih, Synoos Studio a été récompensée pour son projet « l’Alphabet Arabe », a ajouté l’ANPT, précisant que la cérémonie s’est déroulée en marge du Forum Arabe pour le Développement Durable ‘Solution et Action’ qui a eu lieu du 14 au 16 mars 2023 au Liban. 

    « Le couronnement du fondateur de la startup « Synoos Studio » est intervenu après sa participation au concours dans lequel 120 projets de 18 pays arabes ont été nominés, où il a pu monter sur le podium grâce à la présentation de son projet pédagogique innovant « l’Alphabet Arabe » pour l’enseignement des lettres et de l’arabe de manière moderne et simplifiée », a souligné l’ANPT, ajoutant que «le jury a décrit ce projet comme « fournissant un contenu éducatif de haute qualité de manière divertissante et ayant un bon impact sur l’utilisation de la technologie par les enfants pour l’apprentissage».

    Cette nouvelle récompense d’une start-up algérienne vient enrichir aussi le palmarès de Nazih Dahouch qui a déjà remporté de nombreux prix dans des concours nationaux et internationaux, « grâce à un long parcours d’entrepreneur dans le domaine du digital et à son actif plusieurs solutions innovantes et technologiques, notamment dans le domaine de l’alphabétisation », lit-on dans ce communiqué.

    L. M.