Catégorie : Normalisation

  • Protection de données à caractère personnel : L’ANPDP lance des inspections

    Protection de données à caractère personnel : L’ANPDP lance des inspections

    Six mois après l’entrée en vigueur de la loi relative à la protection des personnes physiques dans le traitement des données à caractère personnel, l’Autorité nationale mise sur pied à cet effet vient de se déployer sur le terrain dans le but de constater l’application des dispositions mises en œuvre au titre du nouveau texte législatif.

    Dans ce cadre, l’ANPDP (Autorité nationale de protection de données à caractère personnel) vient d’annoncer dans un communiqué rendu public ce mercredi avoir entamé sa première mission qui concerne dans un premier temps les entreprises relevant du secteur privé, avant d’élargir ces contrôles aux entreprises du secteur public et les personnes physiques.

    « L’ANPDP a entamé le mercredi 28 février, sa première mission de contrôle sur le terrain des personnes morales relevant du secteur privé, avant de procéder ultérieurement au contrôle des établissements publics et des personnes physiques, en vue de la constatation des différents processus de traitement adoptés par ces établissements », souligne le communiqué.

    L’Organisme précise aussi que ce premier travail de terrain, qui entre dans le cadre de l’application de la loi 18-07 du 10 juin 2018, lui permettant de procéder aux investigations requises dans des locaux et lieux où a eu lieu le traitement de ce type de données, vient de débuter auprès des entreprises privées de la wilaya d’Alger, avant sa généralisation à l’ensemble des wilayas du pays.

    Ce déploiement sur le terrain de l’ANPDP, faut-il rappeler, intervient après l’entrée en vigueur au mois d’août dernier de la loi 18-07 relative à la protection des personnes physiques dans le traitement des données à caractère personnel.

    A cette occasion, l’ANPDP a appelé l’ensemble des organismes publics et privés à entamer l’accomplissement des procédures indispensables afin de procéder à la mise en conformité des traitements de données à caractère personnel aux dispositions de cette nouvelle loi.

    R. N.

  • Accord sur un certificat vétérinaire pour l’importation de viandes blanches russes

    Accord sur un certificat vétérinaire pour l’importation de viandes blanches russes

    Dans le cadre de l’ouverture des frontières pour l’importation de viandes fraiches, afin de rééquilibrer l’offre sur le marché, annoncée récemment par le ministère de l’Agriculture et du développement rural et confirmée par le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, lors du dernier Conseil des ministres, un accord semble avoir été trouvé pour l’acquisition de viandes blanches d’origine russe.

    C’est le service fédéral russe de Surveillance vétérinaire et phytosanitaire, Rosselkhoznadzor, qui vient en effet de faire part de cet accord, en publiant la semaine dernière sur son site internet un appel adressé aux acteurs de la filière avicole russe, éleveurs et exportateurs de viandes blanches, intitulé «Rosselkhoznadzor s’est mis d’accord sur la possibilité d’exporter de la viande de volaille de Russie vers l’Algérie».

    L’organisme, dans son communiqué, précise qu’il s’est mis d’accord avec «le ministère algérien de l’Agriculture et du développement rural sur un certificat vétérinaire pour la viande (blanche, ndlr) et les matières premières carnées issues de l’abattage et de la transformation de volailles exportées de Russie vers l’Algérie».

    Sans préciser pour autant les quantités de produits avicoles que l’Algérie importerait de Russie, ni les dates prévues, l’organisme russe précise aux «entreprises (russes) produisant et stockant ces produits qui souhaitent approvisionner l’Algérie doivent se soumettre à un examen de conformité aux exigences algériennes et être inscrites au registre des exportateurs de la PI Cerberus», tout en les informant que « la version électronique du certificat (vétérinaire en question) sera mise en ligne sur le site officiel de Rosselkhoznadzor, dans la rubrique « Export/import -Algérie-Export ».

    R.N

  • Code-barres : l’obligation de l’apposition sur les produits alimentaires prorogée de 6 mois

    Code-barres : l’obligation de l’apposition sur les produits alimentaires prorogée de 6 mois

    L’obligation de l’apposition du code-barres sur les produits alimentaires a été prorogée de six mois, selon une note adressée aux opérateurs économiques par la Chambre de commerce et d’industrie (CACI).

    «Nous vous informons que l’application de l’obligation de recourir au code-barres sur les produits alimentaires, prévue par les dispositions de l’arrêté interministériel portant règlement technique précisant les conditions et modalités d’apposition du code barre sur les produits destinés à consommation, a été ajournée (reportée) d’une durée de six (06) mois à compter de sa mise en application», lit-on dans cette note publié sur le compte Facebook de la CACI.

    Pour rappel, l’obligation de l’apposition du code-barres a été instituée par l’ancien ministre du Commerce, Kamel Rezig. Un arrêté interministériel (Commerce et Industrie) du 16 février 2021 portant «règlement technique fixant les conditions et les modalités applicables à l’apposition du code à barres sur les produits destinés à la consommation humaine» a été publié au Journal officiel du 28 mars 2021, faut-il le noter.

    Dans son article 21 il est indiqué que « les intervenants en exercice doivent se conformer aux dispositions du présent arrêté dans un délai de deux (2) années, à compter de sa date de publication au Journal officiel». L’obligation était donc prévue qu’elle soit effective le 29 mars dernier.

    A cet effet, le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations avait lancé, une campagne nationale de sensibilisation sous le slogan «Les normes GS1 au service du produit national » pour accompagner les producteurs et les exportateurs et les inciter à se conformer à l’obligation d’apposition du code à barres sur leurs produits.

    Le ministère entend, à travers cette campagne, faire en sorte qu’en 2023 le code à barres du pays d’origine soit apposé sur tous les produits importés et le code à barres commençant par 613 (produit algérien) soit apposé sur tous les produits fabriqués localement.

    Concernant les entreprises qui ont obtenu le code barre (GS1) en Algérie, le ministre a a précisé que 11.410 entreprises opérant sur le marché national avaient obtenu le code à barres à leur demande, qui est ainsi apposé sur plus de 500.000 produits destinés à la consommation humaine.

    Les commerçants ont demandé un report

    L’Association nationale des commerçants et artisans a demandé une propagation du délai concernant l’application de cette obligation.

    Selon président de l’Association nationale des commerçants et artisans algérien, Hadj Tahar Boulanouar, plusieurs opérateurs économiques demandent une prolongation de délais afin de leur permettre de se mettre à niveau. «Nous demandons au ministre du commerce une prolongation de délais, qui se ne sera pas longue, de deux ou trois mois», a-t-il déclaré lors de son passage, il y a quelques jours, sur les ondes de la radio Chaine 3. M.

    M Boulanouar a précisé par ailleurs, qu’il y a beaucoup d’opérateurs économiques qui ont déjà opté pour le code-barres, mais vu le temps qui est court, l’Association nationale des commerçants et artisans demande une propagation, puisque « ce n’est pas tout le monde qui est prêt », dit-il.

    Le QR code va remplacer le code-barres d’ici 2027

    Il faut noter, qu’à l’international, le QR code devrait progressivement remplacer le code-barres sur les produits de consommation d’ici 2027.

    Plus riche en informations, le QR code permet de découvrir, par exemple, l’origine du produit ou comment il a été réalisé. Des informations devenues essentielles pour les clients.

    Autre intérêt du QR code : il peut être lu par les professionnels, mais aussi par les particuliers. En le scannant avec leur smartphone, ces derniers auront accès à un lien Internet vers le site de la marque où ils trouveront diverses informations, comme l’origine du produit, sa composition, son mode d’emploi, sa notice de montage. La quantité d’informations fournies dépendra de l’entreprise.

    Le code-barres s’est fait une place de choix en rayon, depuis son apparition en 1974 aux Etats-Unis.  Aujourd’hui, il est présent partout, sur les vêtements, les bagages ou même sur le courrier. Mais il doit faire de plus en plus de place au QR code. Dans les supermarchés, il devrait lui voler la vedette d’ici quatre ans, le temps de revoir les emballages et d’adapter le matériel.

    Rabah Nadri

  • Accréditation des entreprises : ALGERAC s’appuie sur le patronat

    Accréditation des entreprises : ALGERAC s’appuie sur le patronat

    C’est en travaillant en étroite collaboration avec les organisations patronales que l’Organisme algérien d’accréditation (ALGERAC) compte atteindre plus d’entreprises économiques pour les sensibiliser sur la nécessité d’adopter l’accréditation.

    Encore une fois cette année, à l’occasion de la journée mondiale de l’accréditation, Noureddine Boudissa, le directeur général d’Algerac, a fait état d’un retard, très urgent à rattraper, en la matière.

    La célébration de cette journée a eu lieu en présence du ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, des représentants d’autres départements ministériels, ainsi que des acteurs économiques. L’évènement a eu lieu sous le slogan : «Accréditation, croissance économique et environnementale durable».

    M. Boudissa s’est adressé, en termes clairs, aux organisations patronales, leur demandant de l’accompagner dans sa démarche d’élargir le champ de l’accréditation auprès des entreprises concernées, principalement les laboratoires de contrôle de la qualité et de la lutte contre la fraude.

    Concernant justement les laboratoires, il a précisé que ces derniers ne peuvent activer et remettre une carte d’analyse sans l’obtention de l’accréditation. un sésame dont ils ont aussi besoin pour les opérations d’exportation à venir.

    Selon le premier responsable d’Algerac, 240 laboratoires qui activent dans des disciplines différentes, sont en cours d’accréditation sur une période allant jusqu’à 2024. L’année dernière, avait-il rapporté, seuls 100 laboratoire sont accrédités sur un ensemble de 2000 qui existent à travers tout le pays.

    A souligner que lors de cette rencontre, plus de 50 attestations d’accréditation ont été remises à des organismes et des entreprises des deux secteurs public et privé. Aussi, une convention a été signée entre Algerac et le Conseil du renouveau économique algérien (CREA).

    Procédant à l’ouverture officielle de cette journée, le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, a mis en avant l’importance de l’accréditation en tant «qu’outil important de développement durable, de soutien à l’économie et de promotion de la compétitivité industrielle en encourageant et en développant des infrastructures de qualité».

    Le représentant du gouvernement a assuré de la volonté de l’Etat à «promouvoir la conformité et la qualité de l’activité des différents produits et services» de façon à ce cette « certification » soit adoptée par tous les concernés, à commencer par les acteurs économiques, auxquels s’ajoutent les partenaires sociaux.

    Le ministre a rappelé que depuis 2009, Algerac a accrédité 131 laboratoires, «avec une perspective de 240 laboratoires qui répondent aux besoins des différents secteurs économiques, notamment les secteurs prioritaires que portait le programme présidentiel à l’horizon 2024».

    Karima Mokrani

  • Qualité: Levée du gel sur les équipements des laboratoires de contrôle

    Qualité: Levée du gel sur les équipements des laboratoires de contrôle

    13 laboratoires de contrôle de la qualité et de répression de la fraude seront ouverts prochainement, dans différentes wilayas du pays.

    Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, a annoncé, mercredi dernier à Mila, la levée du gel sur les opérations portant sur leur équipement. Il a assuré que d’ici 2023, le pays disposera de 45 laboratoires.  

    Le ministre était à la commune de Tadjenanet pour l’inauguration d’un autre laboratoire. L’évènement coincide avec les grandes chaleurs de l’été et les risques d’intoxications alimentaires. A l’occasion, il a assuré que les services des départements ministériels concernés travaillent de façon à assurer un été sans intoxications alimentaires.  A moyen terme, chaque wilaya aura son propre laboratoire, selon les propos du premier responsable du secteur du commerce.

    En août de l’année dernière, un bilan du département de Kamel Rezig a fait état d’une hausse de 105% des cas de toxi-infections alimentaires collectives et de 109% du nombre des personnes intoxiquées par rapport à la même période l’année précédente.

    Concernant le laboratoire de Mila, Kamel Rezig a insisté sur une exploitation optimale et rationnelle de cette infrastructure, en précisant que celle-ci devra signer des accords de coopération avec différents secteurs, entre autres le centre universitaire.

    Pour rappel, dans une déclaration à DZEntreprise, Noureddine Boudissa, directeur général d’AlGERAC a affirmé que sur 2000 laboratoires de contrôle et de qualité, existantes en Algérie, seuls 100  sont accrédités. Ils interviennent notamment dans les secteurs de la santé, de l’agroalimentaire, des mines,  de la sous-traitance et  de la pièce détachée.

    Sonia Miloud

  • Inapi : 120 demandes de brevets déposées en 3 mois

    Inapi : 120 demandes de brevets déposées en 3 mois

    Près de 120 demandes de brevets d’invention ont déposées, durant le premier trimestre de l’année en cours, par des chercheurs, des inventeurs et des étudiants de diverses universités du pays à l’Institut national algérien de la propriété industrielle (Inapi).

    C’est ce qu’a révélé, le directeur général de l’Inapi, Abdelhafid Belmehdi, affirmant que « depuis le début de l’année en cours, 117 demandes de brevet d’invention ont été enregistrées, soit 50% des demandes enregistrées durant toute l’année 2021 (255 demandes) », soulignant que « ce chiffre représente un record depuis 1998 ».

    « L’Algérie connaît, d’année en année, une évolution notable de l’intérêt pour la propriété industrielle et de la recherche appliquée après la création d’un ministère consacré aux start-up et au soutien de l’innovation et d’un réseau national de près de 100 centres d’appui à la technologie et à l’innovation à travers les universités pour accompagner les projets novateurs depuis la première idée jusqu’à la protection du label ». A indiqué le directeur général de l’Inapi, lors d’une conférence nationale, tenue à Constantine à l’occasion de la Journée mondiale de propriété intellectuelle.

    Par ailleurs, le DG de l’Inapi a affirmé que « la prise de conscience des jeunes chercheurs à l’importance de la propriété industrielle les motive pour se lancer dans l’innovation et le développement de projets économiques et industriels ».

    Présent à cet événement, par ailleurs placé sous le thème « Innovation et jeunesse », le directeur du bureau extérieur de l’Organisation internationale de la propriété intellectuelle, Mohamed Salek Ahmed Athmane, mis l’accent sur la diversification de l’économie à travers l’innovation, les technologies et les projets à forte valeur-ajoutée.

    En ce sens, M. Ahmed Athmane a rappelé que « la diversification de l’économie est une priorité majeure dans le programme du gouvernement, dans le cadre de la nouvelle stratégie du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à travers notamment le ministère chargé de l’Economie de la connaissance, de la facilitation des procédures d’accompagnement des start-up et la protection des inventions ».

    A noter que cette rencontre était une opportunité pour organiser un atelier et une exposition sur les innovations récentes des étudiants de l’université de Constantine-2, comme le projet d’une plate-forme numérique pour les conférences à distance, pouvant offrir une alternative aux plateformes mondiales et le projet d’une clinique proposant des prestations médicales à domicile et des consultations par visioconférence.

    Rabah Nadri

  • Accréditation: Le rappel à l’ordre du ministère de l’industrie

    Accréditation: Le rappel à l’ordre du ministère de l’industrie

    Dans un communiqué publié sur le site web du Ministère de l’industrie, il est fait état d’entreprises en Algérie ayant recours, pour leur accréditation, à des organismes de certification non accrédités « ni par l’Organisme Algérien d’accréditation ALGERAC, ni par l’Organisme d’accréditation de leurs pays d’origine.» Précise cette même source.

    Le ministère invite à travers ce « rappel à l’ordre » toutes les entreprises qui entament le processus de certifications de se conformer à toutes les dispositions du cahier de charges, faute de quoi «  Elles se verront dispensés  de l’éligibilité au programme d’aide à l’accréditation.» Tient à rappeler le communiqué du département de Ferhat Ait Ali Braham.

    Pour rappel, l’accréditation, lancée en mars 2000 en Algérie, est encadrée par des textes réglementaires précisant que la certification selon la norme ISO 9001, l’ISO 14001 et autres référentiels, doit se faire auprès d’organismes certificateurs dont la liste est préalablement établie par le Ministère chargé de la normalisation. 

    Il s’agit de la loi n°99-11 du 23 décembre 1999, portant loi de finances de l’année 2000, dans ses articles 89 et 92; le décret exécutif n°02-192 du 16 juillet 2000, fixant les modalités de gestion du « Fonds de promotion de la compétitivité industrielle » et de l’arrêté interministériel du 12 décembre 2001 fixant la nomenclature des recettes et dépenses du même fonds.

    Selon cette législation, les entreprises  ayant bénéficié de l’aide financière lui permettant d’accomplir les démarches exigées par l’accréditation, doivent choisir un organisme certificateur lui-même accrédité par l’organisme Algérien d’accréditation ALGERAC.

    Le communiqué du ministère de l’industrie explique clairement, qu’il est demandé aux entreprises en quête de certification et d’accréditation « de ne faire appel qu’aux organismes de certification accrédités par ALGERAC ».

    Accréditation et certification

    Pour rappel, l’Algérie a depuis le début de l’année 2000, entrepris un programme national  de normalisation, lancé par le ministère chargé de la normalisation et approuvé par le gouvernement.

    A travers ce programme, les pouvoirs publics visaient l’amélioration de la compétitivité des entreprises nationales et assurer le soutien financier de ces entreprises dans leur démarches pour se faire certifier, grâce au Fonds de promotion de compétitivité industrielle. De nombreuses entreprises ont bénéficié de cette aide, notamment celles qui visaient l’exportation.

    Des conventions étaient alors signées entre les entreprises et le ministère de l’industrie, de la PME et de la promotion des investissements. Dans ces conventions est précisée le bureau d’études chargé de la certification  ainsi que de l’organisme certificateur. Ainsi que les aides financières dont bénéficient les entreprises.

    Au fil des années, des changements sont apportées aux conditions d’éligibilité des entreprises aux aides financières qui leur sont accordées dans le cadre de la normalisation.

    En 2019, suite aux délibérations du Comité national de la compétitivité industrielle, des notifications sont envoyées aux organismes d’évaluation et aux entreprises devant bénéficier des aides de l’état que les dossiers reconnus valables, sont ceux des organismes d’évaluation de la conformité accrédités par l’Organisme d’accréditation ALGERAC.

    Pour rappel, l’organisme algérien d’accréditation ALGERAC est chargé de mettre en place un dispositif national d’accréditation en conformité avec les normes nationales et internationales. 

    Il doit également évaluer les compétences des organismes d’évaluation et de conformité, parachever l’infrastructure nationale de qualité et délivrer les décisions d’accréditation.

    ALGERAC est créé par le décret exécutif n°05-466 du 6 décembre 2005. C’est un établissement  public industriel à caractère  industriel et commercial. il est sous la tutelle du Ministère  du Ministère chargé de la normalisation, en l’occurrence le Ministère de l’industrie et des mines.

    Il est à rappeler que l’organisme Algérien d’accréditation a bénéficié de la reconnaissance internationale en 2019, par une équipe de l’EA, en octobre de la même année.

    L’équipe de l’EA reconnait les compétences d’ALGERAC en matière d’étalonnage, d’essais l’inspection. Grâce à cette reconnaissance internationale, l’expertise d’ALGERAC est demandée dans plusieurs pays africains.

    K.M.B

  • AFNOR Algérie intermédiaire entre le client et AFNOR Certification de Paris

    AFNOR Algérie intermédiaire entre le client et AFNOR Certification de Paris

    AFNOR Algérie, un organisme de droit algérien présent depuis 2008,  et faisant partie du Groupe Afnor.

    «Chaque mois, nous recevons entre 5 et 6 demandes de certification. Cela signifie que les entreprises s’orientent de plus en plus vers la certification. Mais, il faut dire que les motivations de chaque entreprise lui sont propres. » Indique à Dzentreprise,  Rahim Nabil, Directeur général d’AFNOR Algérie, un organisme de droit algérien présent depuis 2008,  et faisant partie du Groupe Afnor.

    « En effet, si une entreprise vise à avoir plus de parts de marché, pour une autre il est encore plus important de se distinguer de la concurrence alors que le responsable d’une entreprise donnée, espère arriver à une meilleure organisation. Quelles que soient les motivations qui poussent ces entreprises vers la certification, le plus important est que cette démarche apporte certainement un plus indéniable » affirme Rahim Nabil, le premier responsable d’AFNOR Algérie.

    Le rôle d’AFNOR Algérie

    D’ une manière générale, la certification est une démarche volontaire que l’entreprise choisit d’adopter. Pour ce faire, un auditeur est choisi selon le secteur d’activité de l’entreprise.  Le rôle d’AFNOR Algérie  consiste à évaluer le système de management de cette entreprise et voir dans quelle mesure il est conforme à la norme ISO 9001/2015, comme cela est commun à tous les auditeurs. « En fait nous sommes un intermédiaire entre le client et AFNOR Certification de Paris. » nous précise Rahim Nabil, pour résumer le domaine d’intervention de l’organisme de certification.

    Le choix de la certification se fait donc selon l’activité de l’entreprise et les objectifs qu’elle veut atteindre. Aussi, il existe de nombreuses certification comme le référentiel FSSC 22 000, relatif à la sécurité des denrées alimentaires. « Cette norme est plus sévère que l’ISO 22 000 dont elle s’inspire. Elle est exigée par certains pays comme l’Allemagne, l’Angleterre et les USA », nous explique t- on. Il existe aussi une certification qui s’adresse spécialement aux fabricants des dispositifs médicaux. Il s’agit du référentiel ISO 13 485/2016.

    L’ISO 50 001 s’adresse pour sa part à la bonne utilisation de l’énergie dans tous les secteurs, que ce soit dans les différentes industries ou les services.

    Le secteur automobile n’est pas en reste puisqu’il existe un référentiel l’IATF 16 949 qui concerne en premier lieu les sous- traitants du secteur automobile, c’est-à-dire ceux qui fournissent toute la pièce nécessaire pour le montage automobile. « Entre 2017 et 2019, nous avons lancé plusieurs formations pour faire connaître ce référentiel à tous les sous-traitants afin qu’ils puissent intégrer ce secteur où les exigences sont telles qu’il faut être certifié pour pouvoir y prétendre ».Soutient Rahim Nabil.

    Pour rappel, Il existe aussi une nouvelle norme à savoir, le nouveau ISO45 001 dédiée à la santé et la sécurité au travail et qui remplace l’OHSAS 18001.

    K.M.B

  • Agroalimentaires : Les certifications de Biocert  Algérie

    Agroalimentaires : Les certifications de Biocert Algérie

    « Nous avons crée un standard biologique, qui est équivalent à la Norme Européenne et ce, pour permettre aux entreprises algériennes  d’aller vers la certification de leurs produits d’une manière spontanée, selon leur demande bien entendu» explique à DZEntreprise.net,  Seddiki Brahim, directeur de certification à Biocert, le premier organisme de certification et de contrôle en Algérie, opérationnel depuis l’année 2018.

    Actuellement, Biocert, organisme de certification et de contrôle intervient essentiellement dans le secteur de l’agroalimentaire à travers « l’agriculture biologique où nous avons reçu le plus de demandes, elles dépassent les 200 ; la certification Halal d’autant que ce segment se développe d’une manière continue et peut ouvrir les portes des marchés mondiaux et enfin la certification des denrées alimentaires selon les normes HACCP, IFS…et autres normes » précise notre interlocuteur.

    Le directeur de certification à Biocert tient à expliquer également qu’il existe une grande différence entre la certification telle qu’elle est pratiquée par les entreprises selon les normes ISO, et la certification du produit.« L’entreprise peut avoir toutes les certifications ISO, cela signifie qu’elle a simplement certifié la qualité de son management. La certification du produit est un autre volet qui  concerne la qualité de ce dernier. Cette certification peut se faire selon la demande du client, qui peut  exiger  les normes algériennes établies par l’IANOR ou des normes internationales. Cela dépend aussi du produit.»

    Les exportateurs, principaux client de Biocert Algérie

    Il est à rappeler que les clients de Biocert sont, dans leur majorité des exportateurs, déjà présents sur le marché international. «Ce sont essentiellement des producteurs d’olives et de dattes pour le moment. Nous comptons plus dizaines d’entreprises déjà lancées dans le processus de certification, certaines seront bientôt certifiées ».

    Pour la certification d’un produit, l’organisme de certification et de contrôle intervient à plusieurs niveaux.« Nous commençons par les matières premières qui doivent répondre aux normes exigées, l’emballage qui doit également être certifié, la transformation du produit où tout le processus est sous contrôle sans oublier les analyses et enfin l’exportation où l’inspection est obligatoire pour s’assurer que le produit est conforme». Précise Seddiki Brahim, le directeur certification à Biocert.

    Pour rappel, Biocert est reconnue par les organismes de réglementation aux niveaux local et international,  la marque de certification BIOCERT signifie que le produit est conforme à toutes les exigences standard.

    K.M.B

  • Règles de la concurrence: 8 entreprises adhèrent au programme de conformité

    Règles de la concurrence: 8 entreprises adhèrent au programme de conformité

    8 entreprises nationales ont choisi d’adhérer volontairement au programme de conformité des règles de la concurrence.

    Les entreprises concernées par l’adhésion aux règles de la concurrence sont : Sonelgaz, Naftal, Algérie Poste, Mobilis, Sonatrach, Condor Electronics, Saidal et l’Association des producteurs algériens de boissons (APAB). L’information a été donnée lors d’une rencontre qui a réuni des experts algériens et étrangers afin de présenter les objectifs du programme en question.

    Il faut savoir qu’en 2016, le Conseil de la concurrence avait envoyé le programme de conformité aux règles de la concurrence à 71 entreprises économiques, issues de plusieurs secteurs d’activités comme la téléphonie mobile et fixe, le transport aérien, les hydrocarbures, l’agroalimentaire, les banques, les assurances, l’industrie pharmaceutique, les travaux publics et le bâtiment ainsi que le montage automobile.

    Les autorités de régulation concernées par le programme de conformité aux règles de la concurrence

    Ce même programme a également  été envoyé à 8 autorités de régulation sectorielles à savoir, l’ARPT, l’ARH, le CREG, l’ALNAFT, le Conseil national de la monnaie et du crédit, la Commission nationale des assurances, l’Autorité de régulation des transports, la Commission nationale des assurances et enfin l’Autorité de régulation des services publics de l’eau.

    Le Conseil de la concurrence a réalisé un travail d’approche, à travers la vulgarisation d’abord puis des réunions exploratoires avec des opérateurs économiques. Sans oublier un séminaire réalisé conjointement avec le Programme d’appui à la mise en œuvre de l’accord d’association (P3A), et la commission Européenne, et ayant pour thème : « pratique et résultat de de la mise en œuvre du programme de mise en conformité aux règles de conformité ».

    Les règles de concurrence apportent beaucoup de bienfaits aux entreprises économiques, dans la mesure où elles les encouragent à l’innovation, la baisse des coûts et la quête d’une qualité irréprochable du produit au profit du consommateur qui verra son pouvoir d’achat augmenter sensiblement. Mais, ce ne sont pas les seuls avantages que l’entreprise retire des règles de concurrence puisqu’elles lui permettent de faire face à la concurrence des tiers sur le marché national et international

    Pour rappel, le programme de conformité aux règles de concurrence est un outil permettant aux entreprises économiques de mettre toutes les chances de leur côté afin d’éviter de commettre  des infractions et les sanctions qui en découleront.

    Yasmine Meddah