Catégorie : Marketing

  • SIFTECH 2012 : Un retour et des promesses

    SIFTECH 2012 : Un retour et des promesses

    Après 14 années d’absence (le dernier s’est tenu en 1998), de longue attente, le Salon international du futur technologique, SIFTECH, placé sous le patronage du ministre de la Poste et des TIC et organisé par Krizalid Communication, était, du 5 au 7 juin 2012 dernier, de retour cette année à Oran (avec pour théâtre le Centre des conventions d’Oran), à l’occasion d’une 13e édition chargée de symboles.

    Pour trois jours donc et l’opportunité offerte au public d’aller à la découverte des dernières des dernières innovations technologiques et les équipements les plus récents en matière de traitement et de stockage de l’information, de son transport et sa sécurisation, de sa diffusion et de la vulgarisation du savoir-faire associé pouvait-on, entre autres, tirer comme enseignements d’un rendez-vous certes devenu certes incontournable en raison des grandes avancées enregistrées dans le domaine  mais qui s’est fait, pour diverses raisons, désirer.

    Trois jours durant lesquels les visiteurs ont eu ainsi à choisir, chacun selon ses besoins, entre les poids lourds à utiliser comme serveurs ou comme postes de travail pour les infographes et les web-designers, les PC d’entrée de gamme pour la famille ou les petites entreprises, les portables (laptops et notebook) pour les cadres et les professions itinérantes et les tablettes et  smartphones, compléments pratiques pour les plus mobiles, comme annoncé d’ailleurs par un des organisateurs  de la manifestation (Krizalid Communication en l’occurrence) lors d’une conférence de presse où il faisait également part du nombre (ils étaient plus de 70) d’exposants invités à l’occasion, à mettre en évidence, outre les logiciels et solutions qui ont occupé une place de choix lors de ce salon, nombre de matériels informatiques «économes en énergie, généreux en capacité de stockage et audacieux en techniques d’affichage y compris en 3D» reconnaissent les spécialistes présents.

    Une occasion aussi pour des entreprises algériennes, à l’instar notamment de Big Informatique, Technosoft, ou Leader Soft, reconnues pour leur position de leaders et activant déjà depuis des lustres sur le marché,   de faire connaître au grand public leurs gammes de produits connus sur le marché national aussi bien pour leurs performances que pour leur stabilité.

    On aura également noté la présence en force de près d’une vingtaine de 17 start’up spécialisées dans les solutions de paiement électronique, les solutions de géolocalisation ou de «tracking», les solutions de «SMSing », de téléconférences, les applications mobiles, les boutiques en ligne et bien d’autres créneaux innovateurs assez bien apprécié lors de ce rendez-vous oranais qui aura drainé la grande affluence, pas seulement parmi les curieux venus se familiariser avec des produits faisant désormais partie du quotidien.

    D’autant plus que les télécommunications n’étaient pas en reste de cette fête des TIC, les opérateurs de téléphonie fixe et mobiles ayant décidé de marquer leur présence par une participation remarquée avec la présentation de différents produits et services convergeant informatique, téléphonie et audiovisuel avec un usage intensif d’Internet.

    Un SIFTECH 2012 dont le retour a été salué unanimement à l’heure où, justement, l’utilisation des technologies de l’information et de la communication, qui tente une percée par ailleurs notable, pour ne pas dire remarquable dans le pays, est répandue à grande échelle dans le monde.

    On notera qu’un espace atelier a été mis, comme le veut la tradition, à la disposition des participants venus aborder les différents thèmes d’actualité

    Par Rabah Mazigh   

  • Le sponsoring pour plus de visibilité

    Le sponsoring pour plus de visibilité

    Le sport support privilégié de la communication des Entreprises

    «Plus vite, plus haut, plus fort» , c’est la devise de l’olympisme. Mais il semblerait qu’elle soit  aussi celle des sponsors mais avec  bien entendu des visions bien distinctes en matière de valeurs.

    Le sponsoring ou le parrainage en sport, comme en toute activité d’ailleurs, est un soutien financier ou matériel à un événement par un partenaire annonceur en échange de différentes formes de visibilité.

    En sport, ce soutien est de plus en plus apporté à une fédération, à un comité sportif, à un club ou à un sportif. En plus de la visibilité pour sa marque portée par  la médiatisation de l’événement, l’annonceur (le parrain) va chercher à bénéficier de ce que l’on appelle les effets d’image sur la marque. La marque rappelons-le, est un nom, un mot, un signe, un symbole ou la combinaison de ceux-ci qui vise à identifier les biens et services de l’entreprise et à les différencier de ses concurrentes.
    C’est le sens de toute stratégie de communication d’une entreprise. Et comme nous le signalions, le sens de la continuité du spectacle sportif par celui des marques et des sponsors qui se poursuivra au-delà des espaces dédiés aux événements sportifs.

    L’acte de sponsoriser se matérialise en apposant le nom de l’entreprise ou de la marque sur les divers supports proposés par les acteurs du sport : équipements, stades (panneautique), spots publicitaires, points de ventes de la billetterie….

    Le produit sportif est le produit présentant un lien avec le sport. C’est un survêtement, une chaussure, une boisson énergétique, …qu’utilise l’athlète, jusqu’à la manifestation dont il est l’acteur (spectacle sportif).

    «gagnant-gagnant»? Pas toujours  !

    Le sponsor veille à s’assurer la meilleure visibilité. En contre partie, il renforce les ressources de l’entité sportive.
    Pour contourner les relents négatifs que peut contenir la notion de stratégie du sport-business, l’on parlera alors de stratégie «gagnant-gagnant.»

    Il faut rappeler que les acteurs du sport sont les clubs, les ligues, les fédérations, les équipementiers…les institutions internationales.

    Et qu’ils sont les utilisateurs du marketing sportif à coté des médias sportifs et des agences spécialisées dans la prestation qui lui est dédiée.

    Donc, c’est juste de considérer le marketing sportif ou marketing du sport comme une relation qui met en lien marketing et sport, donc commercialisation et sport et industrie du sport, donc marchandisation du sport .

    Et qui dit marchandisation dit relations commerciales, force de vente, gestion des consommateurs(CRM), merchandising, entreprises commerciales et de communication . Le marketing sportif intègre donc tous le marketing : le B to B (entre fournisseurs à l’occasion de rencontres organisée), le B to C (ventes de produits), le e-marketing (dans l’approche communicationnelle), le merchandising (par rapport à la concurrence), le marketing direct (par le portage des signes des marques par les «stadiers», sur les produits alimentaires.

    Parce qu’il concerne à la fois les produits, les services et les organisations, il est le marketing de l’offre.

    Le sponsoring sportif concerne aujourd’hui les entreprises de tous horizons parce que le sport est perçu comme le support privilégié de la communication des entreprises grâce à son impact sur la population et surtout à la longévité des cycles de vie des produits sportifs.

    Le sport, vecteur de communication, devient alors un business comme un autre. Les chaines de TV, les agences de marketing sportif, et les sponsors s’affrontent autant que les sportifs …pour de l’argent. Alors peut-on poursuivre l’idéal du vivre ensemble, avec fair-play, sans racisme, sans scandales et corruptions, sans tricheries ….

    quand tout parait être business  derrière  le combat pour la performance, la réussite, le résultat sportif….quelque soit les moyens utilisés. Mais qu’est ce qui fait que la présence de ces sponsors est aujourd’hui incontournable?

    L’évolution des techniques de sponsoring a abouti au marketing sportif

    Ce sont sans hésitation, les couts vertigineux des grandes compétitions ou des grands événements sportifs.
    Alors peut-on imaginer un monde de performances sans l’apport financier et matériel des sponsors ?
    La réponse  équivoque nous est donnée par Bernhard Adriaensen «il n’y a pas de publicité aux jeux (pour sauvegarder les valeurs de l’olympisme) mais il n’y a pas de jeux sans sponsors.»
    C’est en ce sens que la Loi sur la protection du symbole de l’olympisme de 1995, a offert un niveau supérieur de protection aux jeux et à leur sponsors (poule aux oeufs d’or ?) avec en sus l’interdiction faite aux entreprises qui ne comptent pas parmi les  sponsors d’employer les images ou les termes évoquant un lien avec les Jeux.

    D’où la traque contre le marketing en embuscade ou le «ambushing marketing» avec la mise en place de la police des marques chargée de débusquer tous les logos des fabricants pour protéger les marques des sponsors et les droits de diffusion.

    L’évolution des techniques de sponsoring a abouti au marketing sportif : on y a professionnalisé la stratégie du sponsor. Il y a aujourd’hui, en effet, des entreprises de communication ou des agences de marketing sportif qui agissent pour le compte des annonceurs. Le parrainé, c’est-à-dire l’entité sportive, et le parrain, c’est-à-dire l’entreprise ou l’annonceur, vont pour cela contractualisé leur relation en y précisant les contreparties de l’apport financier ou matériel de l’une et les droits et garanties de l’autre  partie.

    Les motivations de l’entreprise à s’engager dans le sport peuvent donc se résumer à travers les retombées sur : la visibilité de la marque, l’association des valeurs sportives à son image, les placements des produits sportifs par l’entreprise en dehors des espaces sportifs ,dans la ville, les contacts avec d’autre fournisseurs dans la dynamique B to B….

    L’objectif étant d’améliorer l’image de l’entreprise et l’événement sportif sponsorisé doit faire partie des centres d’intérêt de la cible visée. L’événement doit être proche des valeurs et de l’identité de l’entreprise.
    Enfin, il faudra préciser que le mécénat n’est pas du sponsoring. Il n’y a pas de contrepartie en échange de l’investissement consenti par le partenaire et, en termes de communication, il n’y a pas de publicité réalisée sur les événements ou de logos visibles.

    Les aspects soulevés ici mériteraient que l’on s’y attarde surtout si nous souhaitons faire un point de situation sur ce qui se passe chez nous en termes de sponsoring et pas seulement dans la sphère sportive.

    Par Redouane Mohammedi   

  • 4émes  Journées Internationales du Marketing Sportif

    4émes  Journées Internationales du Marketing Sportif


    Quand l’obligation de résultat …

    le marketing sportif est cet ensemble d’outils et de méthodes qui utilisent de façon directe ou indirecte le sport , son image et ses acteurs dans le but de satisfaire un besoin, de commercialiser un produit ou un service qui réponde à ce besoin, et d’en tirer un profit n le vendant.

    Nous l’avons déjà  écrit, le marketing s’applique à tout ce qui bouge. Et sans jeu de mots, le monde du sport n’est guère épargné par cette «marketingmania» oserions nous écrire à la veille des Jeux Olympiques de Londres.
    Et les 4émes  Journées Internationales du marketing sportif, organisées les 9 et 10 juillet par Rhexpo-événementiel à Alger, nous ont donné l’occasion de le vérifier. La pertinence des intervenants, ajoutée à celle contenue dans la thématique de ces journées qui a porté sur « Les enjeux et les grands défis du marketing sportif de demain», constitue le fil conducteur de notre présent papier .
     
    Marché, besoin et consommateur, trois termes qui contribuent à échafauder l’architecture conceptuelle de tout marketing. Et le marketing sportif, ou le marketing du sport, peut être défini rapidement comme le marketing traditionnel adapté au domaine sportif.

    Et si nous reprenons les définitions du marketing, on écrira que le marketing sportif est cet ensemble d’outils et de méthodes qui utilisent de façon directe ou indirecte le sport , son image et ses acteurs dans le but de satisfaire un besoin, de commercialiser un produit ou un service qui réponde à ce besoin, et d’en tirer un profit en le vendant.
    Il est évident aujourd’hui de dire que le sport fait partie de notre société, il s’adresse à tous, et que l’on parle de plus en plus de marchandisation du sport. Et qu’il est évident qu’il se «marketise» de plus en plus et qu’il soit comparé à une industrie.


    L’événement sportif accapare la perception du consommateur en lui proposant de saisir le produit –spectacle. C’est pour son argent qu’il est sollicité à travers la guerre des chaines de TV (abonnements et autres dérivés du show). C’est ce sens, cette direction qu’il faut donner au consommateur sportif.

    C’est ce qu’a tenté de  développer Luc Vandeputte dans son intervention autour du thème : Quel marketing pour l’usager-consommateur-client du sport ? Il nous proposera  «une stratégie relationnelle expérientielle, territoriale et durable.»

    Il tentera d’expliquer comment la démarche et les outils du marketing semblent construire une voie pour comprendre les enjeux des relations avec les publics dans un territoire donné. L’aspect expérientiel est perçu dans le rapport des acteurs et usagers du territoire. Et le marketing expérientiel incite les entreprises à revoir leurs offres à partir «des expériences de consommations.»

    Les événements sportifs dans leur construit y feront référence. Mais le glissement d’une logique d’usager à celle de client va rendre douteux le mix intérêt général-intérêt économique et par rapport aux espaces sportifs, la gestion «rigoureuse» pourrait-elle conduire à une satisfaction du plus grand nombre ?

    C’est pour y parvenir que le marketing s’introduit dans les sphères décisionnelles. L’appel aux techniques marchandes va   s’imposer alors parce que le marketing est orienté client et intègre l’intérêt de l’entreprise.

    C’est-à-dire que l’événement sportif en tant que fait de société aura à prendre en charge les intérêts des usagers du fait du droit au sport pour tous qui va expliquer les obligations des services publics «face à la remise en cause du mouvement sportif.»

    Mais il aura aussi une obligation de résultat qui peut contredire sa mission sociétale, sa mission originelle. C’est toute la problématique du couple marketing-patrimoine sportif public.
    C’est, dira-t-on, une des postures de démystification du pouvoir du marketing qui se décline à partir des antagonismes : logique de l’usager-logique du client, satisfaction sociale-retour sur investissement, décisions des pouvoirs publics-décisions des entrepreneurs soumis aux lois du marché, service public sportif-organisation d’événements sportifs de grande envergure.

    Mais il faudra bien se retourner vers la logique client qui remplace aujourd’hui l’usager. Mais comment intégrer la logique client dans les services publics ? Cette question nous semble bien résumer la problématique de ces Journées.

    L’argent incontrôlé, cette flamme qui brûle le sport

    Et à travers l’intervention du Pr Rachid Hanifi, président du Comité Olympique Algérien (COA), nous comprenons bien que les enjeux et les défis de demain sont déjà contenus dans les contradictions de l’environnement du sport d’aujourd’hui.
    L’idée olympique chère à Pierre de Coubertin  qui pensait qu’elle allait «éclairer d’une joyeuse espérance le seuil du 20éme siècle» semble éteinte depuis l’avènement de l’argent dans la sphère sportive.
    L’environnement du sport a engendré de nouveaux enjeux économiques et la marchandisation  s’inscrit en gras dans la quasi-totalité des activités sportives. Les enjeux des jeux planétaires comme les jeux olympiques sont commerciaux et financiers voire politiques.

    Et à travers l’intervention du Pr Rachid Hanifi, président du Comité Olympique Algérien (COA), nous comprenons bien que les enjeux et les défis de demain sont déjà contenus dans les contradictions de l’environnement du sport d’aujourd’hui.
    L’idée olympique chère à Pierre de Coubertin  qui pensait qu’elle allait «éclairer d’une joyeuse espérance le seuil du 20éme siècle» semble éteinte depuis l’avènement de l’argent dans la sphère sportive.
    L’environnement du sport a engendré de nouveaux enjeux économiques et la marchandisation  s’inscrit en gras dans la quasi-totalité des activités sportives.
    Les enjeux des jeux planétaires comme les jeux olympiques sont commerciaux et financiers voire politiques.

    des signes et des valeurs véhiculés. Comment utiliser l’image pour faire la promotion d’un produit ou d’un service ?
    Cela a été aussi le souci des représentants de l’Agence Havas, prestataire de marketing sportif de renom.
    Dans l’intervention de Pascal Allard, nous comprenons en effet mieux les stratégies de communication qui confirment la transformation du sport en spectacle sportif complété par celui du show des marques et des sponsors, qu’ils soient portés par les sportifs ou affichés sur les panneaux ou déclinés à partir des spots publicitaires.
    Il s’agira de «développer une relation émotionnelle entre une marque et les communautés fondées sur des passions partagées »

    Enfin c’est dans la communication écrite de Bernhard Adriaensens que nous retrouvons  que le marketing sportif est perçu en termes d’économie et de communication, dans un monde d’échanges.
    C’est en ce sens que nous disons que le sport est devenu aujourd’hui une réalité économique, politique et sociale et comme nous le précise l’auteur cité plus haut «s’il y a récupération par l’industrie, le commerce, les pouvoirs publics et le marketing, c’est qu’il y a quelque chose à récupérer.»

    Donc le sport est beaucoup plus que ce que l’on croit.
    C’est à  dire pas seulement une belle histoire de santé, de loisirs, de partage de temps au détour d’une randonnée,…

    Il est devenu «multi produits» et génère certes des résultats sportifs mais et surtout des résultats financiers et des résultats en marketing sportif (en marketing et en communication).
    Et même avec la pression des tenants des valeurs de l’olympisme, le sport pourra t-il modifier ses règles et son fonctionnement sans se dénaturer ? Parce que d’aucuns diront  que ce sont ces valeurs et le sport moderne qui ont évolué et qu’il faudra bien vivre son temps, celui de l’argent.
    Mais pour paraphraser le Pr Rachid Hanifi «l’argent incontrôlé, cette flamme qui brule et non celle qui illumine.»


    le marketing sportif est perçu en termes d’économie et de communication, dans un monde d’échanges. C’est en ce sens que nous disons que le sport est devenu aujourd’hui une réalité économique, politique et sociale.

    Par Redouane Mohammedi   

  • Trophée EXPORT 2011

    Trophée EXPORT 2011

    La  société des industries médicochirurgicales (IMC) en vedette

    IMC
    La société des industries médico-chirurgicales est le leader du consommable médicale en algerie. Créée en 1989, I.M.C met à la disposition des professionnels de la santé un large évantail d’articles à usage unique et pharmaceutiques.
    Elle contribue au développement en Algerie du traitement de l’inssufisance rénale chronique en proposant une gamme diversifiée d’equipements et de dispositifs spécifiques.
    La société IMC certifiée ISO 9001-2000, dispose de laboratoire national de contrôle de produit pharmaceutique.

    Au cours d’une sympathique cérémonie qui a eu pour théâtre l’hôtel El Aurassi, à Alger et qui s’impose désormais comme cadre naturel de cette manifestation (elle y est organisée pour la neuvième année consécutive par le World Center Algeria, WTCA).

    la Société des Industries Médicochirurgicales (IMC), spécialisée dans la fabrication d’équipements médicaux, a volé la vedette aux présents en recevant, en présence notamment du ministre du Commerce Mustapha Benbada et des représentants du ministère de l’Industrie, de la PME et de la promotion de l’investissement, et de l’Agriculture et du développement rural, le trophée du meilleur exportateur algérien hors hydrocarbures, «Trophée Export 2011» récompensant, comme son nom l’indique, l’entreprise la plus performante dans ce domaine.

    Outre IMC, l’entreprise Amimer Energie, La Nouvelle Conserverie d’Algérie et Arômes d’Algérie ont été décernées en recevant des prix d’encouragement par un jury composé de représentants du WTCA, de la Direction générale des douanes, de la Chambre algérienne de commerce et  d’industrie, de l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur, de l’Association nationale des exportateurs algériens et du FCE.

    A cette occasion, et parmi les entreprises qui se sont distinguées, figure le groupe Benamor, qui intervient dans l’agroalimentaire, en décrochant le prix du primo-exportateur alors que le prix spécial du jury et le prix Agriculture ont été respectivement attribués à l’entreprise Ciment  Blanc d’Algérie (CIBA) et la SARL Boublenza, spécialisée dans la transformation et l’exportation des dérivés de la caroube.
    A signaler que 17 entreprises étaient nominées.

    Outre l’intervention remarqué du lauréat du jour, M. Salim Grine, qui est revenu sur cette belle distinction qui encouragera sans nul doute l’entreprise qui exporte ses produits vers l’Europe, l’Afrique et le Moyen Orient, et ce depuis 1995, à redoubler d’efforts en maintenant la dynamique, en insistant particulièrement sur l’intérêt d’un tel «trophée, avec pour objectifs la conquête de nouveaux marchés à l’international», non sans rappeler que «l’entreprise a beaucoup travaillé pour décrocher et mériter cette récompense.»

    Tour à tour, et dans leurs différentes interventions, le directeur général du WTCA, Ahmed Tibaoui en tête, ont mis l’accent sur «les grands progrès accomplis en matière de soutien à l’exportation» avec, comme confirmation, le franchissement de la barre des deux milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures enregistrées en 2011, en en voulant pour preuve «l’activité débordante des entreprises créées dans le cadre des investissements directs étrangers, à l’image notamment de CIBA, Henkel, Fruital, Knauf, Michelin exportent et contribuent aux exportations hors hydrocarbures à raison de 10%.»

    Sur un autre plan, on se félicite que «les lauréats des années précédentes ont tous maintenu leurs exportations et sont toujours dans le haut du tableau, parmi lesquels Cevital, Fruital, Mediterranean float glass, Knauf, Henkel, Vitajus…»

    Pour sa part, et dans son intervention, le ministre du Commerce, qui regrette que les exportations hors hydrocarbures «demeurent à un niveau marginal», a insisté sur l’importance accordée par les pouvoirs publics au développement des exportations, notamment à travers l’amélioration du cadre juridique et institutionnel en vue de renforcer la compétitivité du produit algérien sur les marchés internationaux.

    Il relèvera ainsi le caractère «stratégique» de l’exportation pour l’économie nationale, tout en soulignant que des «avancées réelles» ont été enregistrées notamment dans le cadre du renforcement du dispositif de soutien aux exportations hors hydrocarbures à travers le Fonds spécial de la promotion des exportations (Fspe).

    Passant en revue les mesures par les pouvoirs publics dans ce cadre, il annoncera le lancement en septembre prochain d’un programme spécifique de formation aux métiers de l’exportation en coordination avec la chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci) et l’école supérieure algérienne des affaires (Esaa).

    AMIMER ENERGIE

    D’une petite entreprise crée en 1989 avec dix employés sous la dénomination «   Etablissement Boukheddami  » spécialisée en électro-technique et compte tenu du développement de son volume d’affaire, AMIMER ENERGIE s’est constituée en groupe d’entreprise a capitaux (Spa) au capitale de 1  000  456  500DA filialisant ses métiers de base (la construction de groupes électrogènes et des centrales électriques) et en intégrant dans son groupement les entreprises apparentées le domaine du génie civil(Amimer Construction) et dans le domaine de la construction (Docks industrie).

    NCA

    La Nouvelle Conserverie Algérienne est une entreprise familiale née en 1966, connue pour le grand public par sous le nom de Rouiba.
    Dés 1990 Rouiba a été la première entreprise à introduire le tetrapack en Algérie. Ce type de conditionnement aseptique a fini, dés 2001 par conditionner l’ensemble de la gamme.
    Certifié ISO 9001, 14001 une certification qui s’appuie également sur une démarche de World Classe Manufacturing qui consiste à mettre la qualité des produits Rouiba au niveau des meilleurs standards mondiaux.

    Groupe Benamor

    Le groupe Benamor, fondé en 1984 est spécialisé dans la filière agro-alimentaire, il s’est développé dans la conserverie alimentaire, la semoule, les pates alimentaires, le couscous, le développement agricole.Installé dans la zone industrielle d’El Fedjoudj, wilaya de Gelma, le groupe brasse un chiffre d’affaire avoisinant les 20 milliards de dinars par an D’une modeste unité de 200 tonne  par jour il produit aujourd’hui 3000 tonnes  / jour.

    SARL BOUBLENZA

    La sarl Boublenza Agroalimentaire et produits agricoles est une société d’exportation de produits agricole.
    La Sarl BOUBLENZA exporte actuellement vers plusieurs pays d’Europe, d’Amérique du Sud et d’Asie La Sarl Boublenza a réussi à pénétrer le marché chinois en 2012.

    Aromes d’Algérie

    Cette société est spécialisée dans la fabrication d’arome alimentaire elle dispose d’une gamme très variée de produits adaptés aux besoins de la clientèle tel que les émulsions aromatique et les essences aromatique.
    Quant aux aromes on retrouve les produits pour boissons plates, les produits pour pâtisserie, les produits pour boissons gazeuses, les produits pour vinaigrerie, produits pour yaourterie et glaces.

    CIBA

    CIBA est une société de production de ciment blanc et gris situé dans la commune d’Oggaz à Mascara.
    Cette société est dotée d’une capacité de production de 550.000 tonnes de ciment blanc, et 2  500  000 tonne de ciment gris par an.

    Par Rabah Mazigh   

  • Groupe industriel Sidi BENDHIBA : Le parrain de Djazagro

    Groupe industriel Sidi BENDHIBA : Le parrain de Djazagro

    Le stand du groupe industriel Sidi Bendhiba n’est pas passé inaperçu lors de la dernière édition de Djazagro, a laquelle il participe pour la dixième fois. Si bien qu’il a été « nommé parrain de Djazagro par la CACI ».

    Si les couleurs affichées par le groupe, lors de cette édition du salon, ont attiré pas mal de visiteurs, le parfum qui s’en dégageait a eu raison de nombreux d’entres eux. Des dizaines de visiteurs se sont agglutinés autour du stand de la minoterie mostaganémoise. Et pour cause, le Groupe dirigé par Djillani Kabibi Bachir, spécialisé dans la panification, notamment les pains spéciaux, a tout simplement, l’espace d’un salon, implanté une boulangerie à la Safex.

    « Nous avons voulu faire goûter à nos visiteurs nos pains spéciaux ou traditionnels, faits à base de certaines céréales comme le seigle, l’orge ou encore les graines de lin », dira Khettab Senouci Rabie, chargé de communication à la minoterie Sidi Bendhiba qui prône le « retour aux sources» en faisant du pain traditionnel à base de farine locale.

    « La Frena », tel est le nom de la farine fabriquée par la minoterie de Sidi Bendhiba, du nom d’un des saints de la ville de Mostaganem. M. Khettab Senouci Rabie soutient que la farine est à 100% algérienne même si le blé local, qui la compose, est coupé avec 30% de blé d’importation. «L’idéal serait d’arriver à faire une farine constitué à 100% de blé algérien », dira-t-il.
    A la minoterie de Sidi Bendhiba, avec la concession faite par le ministère de l’Agriculture pour les terres agricoles, le groupe a acheté des terres «pour récolter le seigle et différentes céréales qui entrent dans la composition d’une farine typiquement algérienne, créer et garder une saveur et donner, par conséquent, un label à notre produit « Frena», souligne le chargé de communication avant d’indiquer que la minoterie, qui s’étale sur 1 700 m2, est équipée « d’un laboratoire ultra moderne où on fait des analyses et traite le blé pour la production des farines.»

    S’agissant du savoir faire de l’encadrement et du personnel de la minoterie, qui emploie près d’une centaine de personnes, notre interlocuteur tient à préciser qu’au départ c’est une équipe française qui a veillé à la formation des jeunes qui, aujourd’hui, fabriquent la farine.

    A propos de la formation, Khettab Senouci Rabie, qui aime bien se décrire comme un meunier «marketteur», tient à souligner que le Groupe pour lequel il travaille a créé, sur site, en 1999 un centre de formation.
    En 2000, une convention avec le ministère de la Formation professionnelle a été signée. Depuis, se sera pas moins d’une soixantaine de jeunes qui, chaque année, suivent une formation en viennoiserie, mais aussi et surtout en fabrication de pain traditionnel. Un domaine qui, nous dira notre interlocuteur, a permis au groupe de participer à de nombreux concours internationaux.
    En 2006, le Groupe Sidi Bendhiba a organisé, à Mostaganem, la première rencontre de boulangers. « On a rassemblé près de 10 000 boulangers du territoire national avec la collaboration du ministère de la Formation professionnelle, du ministère du Commerce, de la CACI et de la chambre de commerce de Mostaganem, Dahra.

    Depuis, le groupe est contacté par l’Association mondiale des ambassadeurs du pain. En 2009, il participe à Euro Lab (2e édition du Mondial du pain) qui s’est déroulé à Lyon, l’Algérie y est représentée alors par Chagra Tayeb qui va en finale et décroche la troisième place pour le pain nutritionnel typiquement algérien (orge, anis, pois chiche, nigelle, son et graines de lin et de tournesol.

    En 2010, le Groupe est contacté par les Italiens pour participer au CIAB Bakkery World, l’Algérie, représentée par Gharbi Larbi, formateur boulanger au Centre de formation de Sidi Bendhiba, décroche la 4e place mondiale En 2011, Gharbi Larbi et Kabardji Fethi sont présents au Mondial du pain, à Saint-Etienne, organisé par les ambassadeurs du pain.
    Ils terminent à la 5e place mondiale, Cette année, l’ambassadeur du pain algérien, Bougaila Moussa, et le coordinateur des ambassadeurs du pain, Benbernou Mejdoub, préparent un concours national en prévision du Mondial 2013.

    Par Kamélia Hamadèche
  • GROUPE BELLAT, Trois nouvelles unités et une usine bientôt ouvertes.

    GROUPE BELLAT, Trois nouvelles unités et une usine bientôt ouvertes.

    Comme à chaque manifestation à laquelle il prend part, le groupe Bellat saisit l’opportunité pour présenter de nouveaux produits à ses clients. Pour la 45e FIA, le groupe n’a pas manqué de faire part de ses projets pour l’année en cours. Notamment en ce qui concerne l’agroalimentaire.

    Le Groupe, désormais célèbre pour ses pâtés et margarines, affiche ses prétentions. Deux maquettes sont exposées dans son stand qui ne désemplit pas. Des femmes essentiellement qui parlent du produit Bellat, aussi bien que les commerciaux du groupe. Un groupe qui vise l’expansion à en juger par les deux maquettes de projets qui « trônent » sur le stand.
    « Ces deux unités sont en voie d’achèvement et sont conçues aux normes internationales en ce qui concerne l’hygiène et la sécurité », confie non sans fierté à la presse un représentant du groupe qui fait remarquer que ce dernier vise l’autonomie en investissant dans un système de traçabilité. Ce qui, selon lui, permettra au groupe de viser l’exportation de ses produits, vers notamment le Maghreb et certains pays d’Afrique et une meilleure présence de ses produits sur le marché national.

    L’occasion pour lui, de rappeler que c’est dans cet esprit que le groupe a construit à Tessala-El-Merdj une grande usine de produits carnés dotée d’un équipement de production moderne, fonctionnelle depuis le début de l’année en cours et dotée de moyens et de procédés . Une usine qui est venue se substituer à celle des Eucalyptus.

    L’autonomie, le groupe la vise aussi par la réalisation d’une ferme avicole à Boufarik à quelques encablures de la nouvelle usine. « Cela va nous permettre d’assurer l’approvisionnement de nos unités en viandes blanches », nous dit-on, avant de faire remarquer que le groupe s’agrandit avec la réalisation de quatre autres unités, pour la fabrication de la margarine, des plats cuisinés et du corned-beef, une ferme avicole et un abattoir
    Pour rappel, la Sarl CVA Bellat est une entreprise qui existe depuis 1970. Aidée par le dispositif d’incitation à l’investissement mis en place par les pouvoirs publics, un marketing efficace et une certaine vision des gestionnaires, la Sarl s’est muée en Groupe et vise, en 2012, à conserver la position de leader qu’elle occupe actuellement dans la production et la commercialisation des produits carnés en Algérie.

    S’agissant des ressources humaines, la filiale Bellat, a fait confiance à des ingénieurs en agroalimentaire spécialisés dans la transformation des viandes.
    Afin de gagner davantage la confiance des consommateurs, le groupe Bellat a mis en place un laboratoire d’autocontrôle ainsi qu’un système de management
    de la sécurité des denrées alimentaire selon les standards internationaux (HACCP norme ISO 22 000-ISO 1400…). Des standards que les représentants
    de l’entreprise, présents à la Foire d’Alger, n’ont pas manqué d’expliquer aux curieux qui voulaient « déchiffrer» ces codes.

    Par Kamélia Hamadèche
  • DJAZAGRO 2012 : Des opportunités à saisir

    DJAZAGRO 2012 : Des opportunités à saisir

    10e Salon International de l’Agro-alimentaire

    380 exposants nationaux et étrangers étaient présents à la 10e édition du salon international de l’agroalimentaire «Djazagro 2012», tenue du 23 au 26 avril dernier au niveau du Palais des Expositions, Pins-Maritimes à Alger.

    Les participants, à la recherche d’opportunités de partenariat, ont trouvé en cet évènement des offres internationales diversifiés de la chaîne agroalimentaire.

    Cette manifestation économique, co-organisée par la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) et la société française Comexposium
    s’est placée sous le slogan «de la fourche à la fourchette». Ce salon a attiré de nombreux opérateurs désirant conquérir le marché « porteur » algérien.

    Pour ce faire, les pouvoirs publics se sont attelés à résoudre le problème du foncier agricole afin de garantir des investissements rentables dans l’agriculture et l’industrie agroalimentaire.

    En ce sens, le ministre de l’agriculture et du développement rural, M. Rachid Benaïssa a mis en exergue les efforts accomplis par la réforme apportée à la législation, régissant le foncier depuis 2008 et inscrite dans la «nouvelle» politique agricole adoptée par le gouvernement. Avec cette nouvelle politique, l’exploitant se voit offrir une concession de 40 ans renouvelables sur son exploitation.

    En ce sens, le premier responsable du secteur a déclaré que les pouvoirs publics ont mis à la disposition des professionnels des dispositifs d’accompagnement technique et financier auxquels ils peuvent accéder facilement.

    Ce salon, réservé exclusivement aux professionnels, a touché quatre secteurs d’activités, dont l’agriculture, la transformation, l’emballage et les produits agroalimentaires finis. A l’occasion de ce rendez-vous, un nouveau secteur dédié au machinisme agricole, autrement dit «Djazagri», a été mis en place.

    Un segment pour répondre aux besoins des professionnels algériens en matière de transformation agroalimentaire avec la présentation du matériel agricole des exposants internationaux représentant plus de 26 pays.

    Notons que sur les 380 exposants présents au salon, l’Algérie a été représentée par près de 70 entreprises, alors que la grande majorité était constituée d’entreprises étrangères à leur tête l’Indonésie, la Malaisie et le Brésil, qui participaient pour la première fois.

    Par Serine Belhadj   

  • Comet Médical : Fabrication de mobilier médical.

    Comet Médical : Fabrication de mobilier médical.

    Comet Médical table sur la solidité de ses produits

    Au Simem, le stand de Comet Médical, une entreprise dont le siège social et l’unité de production sont installés sur près de 3000 m² dans la zone industrielle, les Zouines à Baba Ali, a attiré beaucoup de monde.

    Il faut dire que la gamme que conçoit, fabrique, et commercialise Comet Médical n’a rien à envier aux lits d’hôpitaux, divans d’examens, tables gynécologiques, brancards et autres produits importés.

    « Notre service de fabrication met tout en oeuvre pour vous fournir des produits de qualité. Tous nos produits et accessoires sont garantis, pièces et main d>oeuvre, contre tout défaut de fabrication. Nous essayons d’allier esthétique, solidité et fiabilité. Nous nous remettons à chaque fois en question pour améliorer notre produit et faire en sorte qu’il s’adapte à toute situation », confie Réda Guichoud directeur commercial de Comet Medical qui, de l’avis de certains de ses clients présents au Simem, détient une place de leader sur le marché national.

    Notre interlocuteur rencontré durant le Salon du médicament et de l’équipement médical tient à souligner que son entreprise qui capitalise une expérience de près de 30 années a construit sa réputation sur la qualité de ses produits et services mais aussi sur l’innovation.

    « On table surtout sur la solidité, on tient compte des habitudes des algériens, vous savez, chez nous, quand on rend visite à un malade on s’assoit à six sur le lit du malade. On prend un produit on le malmène ; On s’adapte, on change le produit en tenant compte de tout, en tenant compte des réflexes des patients, du personnel paramédical et d’hygiène, on ajoute un centimètre, par ci, on réajuste jusqu’à ce qu’on atteigne un produit typiquement algérien ».

    Réda Guichoud précise que la garantie est de 24 mois, la durée de vie des produits est plus importante, parce que les accessoires sont disponibles. «Même si les produits sont importés, la pièce détachée est là. Ce que nous fabriquons est disponible et pour l’importation nous avons un programme. Tous nos accessoires sont disponibles ».

    Le directeur commercial qui énumère pour nous les structures qui on fait confiance aux produits fabriqués par son entreprise, entre CHU, directions de la santé, cabinets et clinique privés indique qu’aujourd’hui certains ont compris « qu’il valait mieux investir 6 000 dinars dans une pièce détachée que de jeter un lit. Par exemple, un hôpital qui achète un lit à 55 000 dinars ne va pas le jeter parce qu’une roue est cassée, pour 5 000 dinars, il augmente la durée de vie de son lit. »

    Et d’ajouter que l’équipe de recherche et développement de Comet Médical est à l’écoute permanente des utilisateurs du milieu médical et hospitalier pour anticiper les besoins des marchés et concevoir de nouveaux produits.

    « Notre service de fabrication met tout en oeuvre pour vous fournir des produits de qualité dans les délais les plus courts. Tous nos produits et accessoires sont garantis, pièces et main d’oeuvre, contre tout défaut de fabrication ».

    Créée en 1979, Comet Médical est spécialisée dans la fabrication de mobilier médical. L’entreprise a décroché la médaille de primo exportateur 2010-2011 et compte ne pas s’arrêter là. « Nous fabriquons et commercialisons un produit de qualité et nous restons très concurrentiels par rapport au prix des produits importés ».

    Par Sabrina Mouloud   

  • SIMEM : Un autre succès au profit du secteur de la santé

    SIMEM : Un autre succès au profit du secteur de la santé

    Pas moins de 250 firmes nationales et internationales étaient présentes à la quinzième édition du SIMEM organisé au centre de conventions d’Oran.

    Le salon international du médicament et de l’équipement médical (Simem) était de retour cette année et pour sa quinzième édition, à Oran, la ville qui l’a vu naître en 1998 et qui dispose, selon les organisateurs, «désormais du meilleur site d’exposition que l’on peut offrir à un événement professionnel de l’importance du Simem. Surtout que le palais de la Culture, qui a servi de cadre pour les trois dernières éditions, est devenu très étroit pour un tel événement », explique M. Chaouech, le directeur général de Krizalid Communication, organisateur du salon.

    Le prestigieux Centre des conventions d’Oran, avec une salle de 12 000 m2 et son palais d’Exposition, inauguré par le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière Djamel Ould Abbès, et le wali d’Oran, théâtre de cet événement incontournable, a reçu plus de 250 firmes nationales et internationales spécialisées en provenance de 22 pays, dont les Etats-Unis, l’Australie, l’Espagne, le Japon, la Belgique, la Corée du Sud, la Chine, l’Angleterre, le Danemark.

    Ce salon a été aussi une bonne occasion pour les professionnels de la santé, notamment les 60 firmes algériennes, pour signer des contrats et des alliances avec de nombreuses firmes étrangères, notamment chinoises.

    Il faut noter que ces dernières ont bien marqué leur présence aussi dans le secteur de la santé avec la présence de près de 50 entreprises de médicaments et d’équipement médical. A noter aussi que l’industrie européenne, représentée par l’Espagne, l’Angleterre, la Belgique, la Finlande, la Pologne et le Danemark, a eu la part du lion au Simem avec près de 44% des produits exposés suivi de l’Asie avec 31% et de l’Amérique 5%.

    Il faut rappeler que l’exposition a couvert, toujours selon M. Chaouchi, «différents aspects du secteur tels que les équipements et instruments médico-chirurgicaux, l’imagerie médicale, les équipements et réactifs de laboratoire, les consommables, les fluides médicaux, les produits pharmaceutiques, le matériel de stérilisation, le mobilier hospitalier ainsi que certains services spécialisés».

    Le Simem aura été aussi un rendez-vous pour les spécialistes du secteur de la santé pour débattre de plusieurs thèmes. En effet, plusieurs conférences, rencontres professionnelles, présentations promotionnelles et même d’associations d’aides aux malades (notamment le sida pour cette année), ont été organisées en marge du Salon.

    Par ailleurs, de nombreux ateliers ont été également organisés et plusieurs communications données durant cette édition, par les représentants d’une délégation espagnole composée de leaders de six branches de l’industrie et des services dans les différents créneaux de la santé, notamment l’analyse clinique et anatomie pathologique, produits odontalgiques…

    Par Bensâada Rachda  

  • BATIMATEC : Demain se construit aujourd’hui

    Slogan de la 15eme EDITION DU BATIMATEC

    Une opportunité également que les entreprises nationales en charge de la réalisation des différents programmes de construction devraient saisir pour «se mettre au diapason des nouvelles techniques ,permettant d’introduire une certaine esthétique de l’urbanisme et d’assurer la durabilité des constructions»

    Le rideau est tombé sur le Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics Batimatec, dans sa 15e édition tenue au Palais des expositions des Pins-Maritimes (Alger) avec, comme premiers bilans, des chiffres des plus probants. Avec plus de 1 000 exposants présents et appartenant aux 23 pays qui ont tenu à faire le détour d’une réunion gagnant assurément du galon et suscitant d’année en année l’intérêt des professionnels du domaine en Algérie comme à l’étranger. Comme en témoigne l’engouement d’un public venu nombreux apprécier les progrès enregistrés dans un domaine sensible.

    Cette édition plus que les autres, placée, rappelons -le sous le sous le thème «Les progrès d’aujourd’hui et les défis de demain», a été, de l’avis des professionnels du secteur, l’occasion de montrer «l’évolution des secteurs de la construction depuis l’indépendance de l’Algérie.»
    Une vision clarifiée et des avancées notables mises en valeur notamment à travers, entre autres, des expositions conçues à cet effet.
    Une fois de plus, les participants ont pu, une semaine durant, vérifier le côté incontournable d’un évènement d’importance attendu par les différents acteurs exerçant dans le domaine du BTP qui, et au-delà d’une vocation confirmée de réunir les gens de la profession, il demeure indéniable pour les pouvoirs publics qu’au fil des éditions, Batimatec permet à chaque fois de «jauger les capacités de réalisation et les avancées technologiques susceptibles d’être mises au service des différents acteurs de la constructions», selon l’appréciation unanime.

    Ainsi, et en cette année de tous les défis, dans un domaine où il reste beaucoup à faire malgré les immenses moyens mobilisés et les progrès attestant de la volonté de réduire aussi bien les manques à gagner que les disparités, le salon, dont l’opportunité n’est plus à souligner, permet d’avoir une meilleure lecture «aussi bien sur l’importance des programmes de développement réalisés par le passé que sur les prochains challenges consistants à atteindre l’objectif de construire les 2,5 millions de logements du programme quinquennal 2010-2014».

    Dans ce cadre, on relève des nouveautés , à l’exemple du projet (présenté d’ailleurs officiellement lors du salon) portant sur la création d’un centre de promotion de l’«écoconstruction» et qui devrait engager un certain nombre de partenaires.

    Parmi lesquels, on citera le Caci, l’Aprue, l’Ademe ou le Cnerib). Et ce n’est par hasard que Batimatec.Expo et la Caci (Chambre algérienne de commerce et d’industrie) ont décidé d’initier, avec le concours des ministères de l’Habitat, de l’Industrie, de l’Energie et de l’Environnement, à travers le Réseau des entreprises maghrébines pour l’environnement (REME) une opération tendant à «permettre l’évolution du savoir-faire des professionnels, le recours dans une plus large proportion aux matériaux de construction éco performants disponibles sur le territoire national
    et, enfin, cerner les besoins en la matière et l’aide à la structuration des filières concernées».

    Durant cette manifestation économique, considérée comme la plus importante en Algérie et même en Méditerranée, en raison, on l’aura compris, «de la demande importante exprimée par le secteur du bâtiment pour la réalisation de ses projets colossaux», reconnaissent les professionnels, beaucoup parmi le public, venu nombreux s’enquérir des nouvelles technologies, se sont arrêtés au niveau des stands dédiés aux récentes techniques de construction (les incontestables vedettes du salon) comme les plaques de plâtres, le béton prêt à l’emploi (BPE), un nouveau matériau qui permet une rapidité d’exécution des travaux et une réduction des coûts par rapport au béton fait sur chantier, en réunissant un grand nombre de qualités recherchées dans la construction, comme la résistance aux chocs et à l’humidité, est un gage de grande durabilité selon une représentante d’une boîte internationale, et les panneaux sandwichs.

    Une belle occasion pour apprécier les avancées dans le domaine à l’échelle internationale et le degré d’introduction de nouvelles donnes à même de permettre de l’avis de nombreux professionnels, «un gain précieux tant en de temps, de coût et de durabilité par leur côté indestructible, de même que l’assurance d’une meilleure isolation et de l’esthétique » nous apprend au passage le responsable d’une entreprise spécialisée.

    Une opportunité également que les entreprises nationales, en charge de la réalisation des différents programmes de construction, devraient saisir pour «se mettre au diapason des nouvelles techniques, permettant d’introduire une certaine esthétique de l’urbanisme et d’assurer la durabilité des constructions », assurait-on à la fin d’un salon, marqué par un record de participation en réunissant pas moins de 544 entreprises algériennes et 488 entreprises étrangères représentant 23 pays dont la Turquie, l’Italie, la France, la Chine, l’Espagne, la Belgique et l’Allemagne, présentes avec le plus grand nombre de sociétés.

    Une rencontre qui a permis, en plus d’une évaluation quant à la progression des secteurs de la construction, des grands travaux publics et de l’industrie nationale des matériaux de construction cinquante ans après l’indépendance du pays, de constituer un espace privilégié où des relations de partenariat ont été, comme à l’accoutumée, tissées ou renouvelées.

    Par Rabah Mazigh