Catégorie : LaUne

  • Le financement des startups et les retraites au menu du Conseil des ministres

    Le financement des startups et les retraites au menu du Conseil des ministres

    Le dossier relatif au financement des startups, le projet de loi relatif à l’état civil, les statuts des corps médical et paramédical de la santé, ainsi que le suivi de la réalisation et de l’équipement du projet de nouvelle ville médiatique algérienne et la valorisation des retraites viennent d’être examinés lors de la réunion du Conseil des ministres qui s’est tenue ce dimanche.

    Pour ce qui est du financement des startups, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que « l’Etat continuera à financer et à soutenir les entreprises innovantes, qui ont connu un développement important ces dernières années, tout en impliquant le secteur privé dans ce processus à travers des mesures incitatives », selon le communiqué rendu public par la Présidence de la république.

    Cependant, pour le chef de l’Etat, la prochaine étape dans le processus de développement des startups consistera à « travailler sur la qualité et non sur la quantité, car le domaine des startups entre dans le cadre de l’économie de la connaissance, de l’intelligence et de l’efficacité économique », tout en soulignant que « le financement des startups doit cibler les jeunes et prendre en compte la qualité des nouveaux projets. »

    Ainsi, il faut noter qu’ayant inscrit cette catégorie d’entreprises innovantes au registre de ses priorités, le président de la République accorde un grand intérêt aux startups, en décidant ces dernières années une multitude de mesures en faveur des jeunes entrepreneurs.

    C’est pourquoi d’ailleurs le secteur des startups en Algérie a été marqué en 2023 par une évolution fulgurante grâce aux mesures d’accompagnement et les textes législatifs qui ont donné un véritable essor à l’entrepreneuriat basé sur l’économie de la connaissance et l’innovation.

    Le succès des startups sur le marché national est en effet le fruit des décisions fortes et marquantes adoptées par le gouvernement, sous la supervision du chef de l’Etat, soucieux d’assurer la réussite de ce projet de promotion de l’économie de la connaissance.

    Ainsi, entre autres mesures clé prises dans le but de promouvoir l’entrepreneuriat dans le milieu des jeunes et l’inclusion financière, il y a eu la promulgation de la loi qui accorde aux entrepreneurs éligibles à ce statut des avantages fiscaux, avec un régime fiscal préférentiel, au taux de 5%, avant d’être réduit à 0,5% dans la loi de Finances 2024, ainsi qu’une couverture sociale.

    Par ailleurs, le Conseil des ministres a adopté l’autorisation de lancer un appel d’offre international pour le suivi, la réalisation et l’équipement du projet de nouvelle ville médiatique algérienne « Dzair Media City », prévue à Ouled Fayet, dans l’ouest de la capitale.

    Enfin, plusieurs autres mesures ont été annoncées au sujet des statuts des corps médical et paramédical de la santé, ainsi qu’au sujet du régime des retraites dont le président de la République a donné son aval pour sa révision.

    A ce propos, le chef de l’Etat a instruit le gouvernement de « chercher de nouvelles méthodes de financement en appoint à la Caisse nationale des retraites afin que ces augmentations (des pensions) soient en phase avec le développement de l’économie nationale. »

    R. N.

  • Visant à alimenter 300 millions d’Africains en électricité : L’ambitieux partenariat de la BM avec la BAD

    Visant à alimenter 300 millions d’Africains en électricité : L’ambitieux partenariat de la BM avec la BAD

    Les Réunions de printemps de la Banque mondiale (BM) et du FMI (Fonds monétaire international) qui se sont tenues à Washington du 15 au 20 avril se présentent comme un catalyseur d’une nouvelle approche de développement qui permettra au continent africain de rattraper l’énorme retard qu’il accuse dans des domaines aussi stratégiques comme l’accès à l’énergie, en tenant compte des annonces qui ont été faites.

    A cette occasion, la BM a ainsi conclu avec la BAD (Banque africaine de développement) un partenariat ambitieux qui vise à alimenter 300 millions d’habitants du continent africain aux réseaux d’alimentation en énergie électrique à l’horizon 2030.

    « Grâce aux nombreuses initiatives lancées depuis un an pour se transformer, le Groupe de la BM a été en mesure d’annoncer de nouveaux plans ambitieux », souligne l’institution financière internationale, avant d’annoncer son « premier engagement, (qui est) celui de raccorder à l’électricité 250 millions d’habitants en Afrique d’ici 2030, soit une cible revue nettement à la hausse par rapport à l’objectif initial de l’institution. »

    Cependant, à la faveur d’un partenariat avec la BAD, le nombre d’habitants du continent qui bénéficieront de ce programme devra augmenter à 300 millions. « Le 17 avril, lors d’un évènement spécial avec Ajay Banga (président de la Banque mondiale, ndlr), la Banque africaine de développement a annoncé, par la voix de son président, qu’elle soutiendra 50 millions de personnes supplémentaires (qui auront accès à l’électricité) », révèle encore la banque internationale dédiée au financement du développement dans son compte rendu des travaux des Réunions de printemps des deux institutions de Bretton Woods.

    Si cette nouvelle initiative d’envergure est perçue comme salvatrice pour les économies africaines et l’amélioration des conditions de vie des populations locales c’est parce que son annonce intervient dans un contexte où « 600 millions d’Africains n’ont pas encore accès à l’électricité, ce qui crée des obstacles de taille en matière de soins de santé, d’éducation, de productivité, d’inclusion numérique et de création d’emplois », reconnait la Banque mondiale dans son constat.

    Un potentiel de 70 milliards de dollars à générer

    Pour la concrétisation de ce programme sur le terrain, ce qui est la question la plus cruciale que se posent analystes et observateurs, la Banque mondiale a fait part de la nécessité de mobiliser quelque 30 milliards de dollars d’investissements, devant émaner essentiellement du secteur public et de sa filiale IDA (Association internationale de développement), spécialisée dans l’appui aux programmes de développement dans les pays à faible revenu, mais aussi du secteur privé.

    Pour expliquer sa démarche pour la mise en œuvre de ce programme, l’institution précise que « le raccordement de 250 millions de personnes nécessitera 30 milliards de dollars d’investissements publics et des politiques résolues en matière réglementaire. L’IDA, l’institution de la Banque mondiale qui fournit des dons et des prêts à faible taux d’intérêt, jouera un rôle essentiel. Dans le même temps, cette accélération de l’accès à l’électricité pourrait présenter des opportunités d’investissement pour le secteur privé d’un montant de 9 milliards de dollars, et ce en ne considérant que la production d’énergie renouvelable décentralisée. »

    En outre, en escomptant « devenir une banque meilleure, (car), face à tous les défis d’aujourd’hui, mais aussi à ceux qui surgiront demain, le Groupe de la BM doit faire plus et mieux », comme l’a annoncé son président, Ajay Banga, l’institution internationale annonce un autre engagement qui est celui de garantir l’accès aux services de santé à 1,5 milliard de personnes dans le monde.

    « Autre engagement significatif, (…) aider les pays à étendre les services de santé à 1,5 milliard de personnes (dans le monde, ndlr) », souligne le même document, avant de préciser que « pour y parvenir, le Groupe de la Banque mondiale se concentrera sur trois axes d’action », le premier consistant à « élargir le champ (des) priorités (de la BM) pour couvrir, au-delà de la santé maternelle et infantile, l’ensemble des soins nécessaires tout au long de la vie », le deuxième axe est d’ « étendre ses projets aux territoires difficiles d’accès et reculés », et enfin, « travailler avec les pouvoirs publics afin de réduire les frais inutiles et autres obstacles financiers aux soins. »

    En outre, au-delà de ces deux domaines cruciaux pour garantir un développement équitable et durable, la BM a révélé « une série de nouveaux engagements financiers dévoilés lors des Réunions de printemps (qui) pourraient générer jusqu’à 70 milliards de dollars au cours des dix prochaines années et aider ainsi à mieux faire face aux défis mondiaux », dont 11 pays ont d’ores et déjà fait part de leur engagement à mobiliser 11 milliards de dollars.

    Rabah N.

  • Pêche : Les conditions d’importation de navires d’occasion définies par décret

    Pêche : Les conditions d’importation de navires d’occasion définies par décret

    Dans le but de renforcer le développement du secteur de la pêche et moderniser sa flottille, le gouvernement vient de donner son feu vert pour l’importation de bateaux d’occasion destinés à la grande pêche.

    C’est ce qui se confirme à travers le décret exécutif 24-134 du 9 avril 2024, fixant les modalités de dédouanement pour la mise à la consommation, à l’état usagé, des navires de grande pêche de moins de cinq (5) ans, qui est désormais en vigueur après sa publication au Journal officiel N° 26.

    Tel que précisé à l’article 2 de ce décret, dont la promulgation vient en application des dispositions de la LFC (loi de Finances complémentaire) de 2022, les principales conditions auxquelles est soumise l’importation de navires de grande pêche de moins de 5 ans, sont l’obligation d’ «être construits en acier», «avoir une longueur égale ou supérieure à quarante mètres» et «avoir subi une inspection technique satisfaisante, effectuée par un organisme reconnu, justifiant que le navire est en bon état de navigabilité et conforme aux normes de sécurité et de sauvegarde de la vie humaine et des biens en mer et de la prévention de la pollution par les navires, conformément aux normes et règles nationales et internationales en vigueur».

    Cependant, les acteurs du secteur de la pêche postulant à l’opération d’importation de navires de pêche d’occasion dans le cadre de ce dispositif doivent justifier leurs capacités financières, outre la fourniture d’autres pièces comme « les plans de construction et les documents techniques du navire », « un certificat d’enregistrement délivré par l’autorité de l’état du pavillon du navire », ainsi que « les certificats de navigation et de sécurité en cours de validité ».

    Pour faciliter les démarches administratives de la mise en œuvre de ce dispositif permettant aux opérateurs du secteur de la pêche l’importation de bateaux de cette catégorie, l’article 4 de ce nouveau décret précise qu’ « il est créé au niveau de la direction de wilaya de la pêche et de l’aquaculture une commission chargée de l’examen des dossiers d’acquisition par voie d’importation de navires de grande pêche de moins de cinq ans ».

    En outre, en plus des formalités habituelles, le dédouanement de ce type de navires est « subordonné à l’autorisation préalable délivrée par l’administration maritime locale compétente (et) au rapport d’inspection de sécurité établi par la commission locale d’inspection des navires attestant que le navire est en bon état de navigation », selon l’article 7 du nouveau décret.

    M. N.

  • Tentant d’entrer dans le capital de Naturgy : Les Emiratis comme élément perturbateur du marché énergétique en Méditerranée

    Tentant d’entrer dans le capital de Naturgy : Les Emiratis comme élément perturbateur du marché énergétique en Méditerranée

    Dans un contexte où le bassin méditerranéen est devenu l’un des facteurs clé de stabilisation du marché régional de l’énergie, notamment en gaz naturel, les Emiratis affichent leur volonté de jouer les trouble-fêtes, en cherchant à s’y interférer en ciblant Naturgy.

    La compagnie d’Abou Dhabi Taqa, spécialisée dans la production d’énergie et d’eau, manœuvre actuellement pour tenter d’entrer dans le capital de la compagnie énergétique espagnole Naturgy, ex-Gas Natural, en ouvrant des discussions avec deux de ses principaux actionnaires pour le rachat de leurs parts de capital, qui s’élèvent à 20% chacun, selon des informations relayées la semaine dernière par des médias espagnols et que vient de confirmer l’autorité de régulation du marché boursier en Espagne CNMV (Comicion Nacional del Mercado del valores).

    Naturgy est détenue par une multitude d’actionnaires, parmi lesquels l’entreprise financière espagnole Criteria Caixa avec 27% de parts, le fonds d’investissement australien avec 15%, la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach avec 4%, mais aussi les fonds d’investissement GIP (Global Infrastructure Partners), américain, et CVC Capital Partners Ltd., basé au Luxembourg, qui cumulent 40% de parts.

    C’est donc avec ces deux derniers que les Emiratis de Taqa sont en négociations pour entrer dans le capital de la compagnie énergétique espagnole. Cependant, d’autres discussions sont également en cours avec Caixa, qu’est l’actionnaire majoritaire, pour le même motif.

    La holding « Taqa confirme qu’elle est en pourparlers avec Criteria Caixa en relation avec un éventuel accord de coopération relatif à Naturgy. Taqa confirme également qu’elle est en pourparlers avec CVC et GIP en relation avec l’éventuelle acquisition de leurs parts dans Naturgy », a affirmé la CNMV.

     En plus de la participation à hauteur de 4% dans son capital, il faut noter que Naturgy est l’un des principaux partenaires du groupe Sonatrach dans le bassin méditerranéen avec d’importants contrats gaziers qui les lient.

    Outre ses acquisitions sur le marché algérien de gaz, étant l’un des clients phare de Sonatrach, la compagnie énergétique espagnole est surtout actionnaire à hauteur de 49% de parts dans le capital de Medgaz, société qui gère le gazoduc à travers lequel le marché espagnol est approvisionné en gaz algérien, d’une capacité de 11 milliards m3/an.

    A la fin 2023, le groupe Sonatrach est aussi parvenu à un accord avec son partenaire espagnol sur l’application de nouveaux prix pour le gaz livré à l’Espagne.

    Autant d’enjeux qui entourent donc les impulsions de l’émirat du Golfe dont les desseins visent à perturber cette donne. Néanmoins, des sources proches du dossier laissent entendre d’ores et déjà que le gouvernement espagnol ne semble pas enclin à céder à une éventuelle OPA (offre publique d’achat) de la holding Taqa sur la principale compagnie gazière du pays.

    M. N.

  • IMFC : L’Algérie avertit contre la persistance des tensions géopolitiques

    IMFC : L’Algérie avertit contre la persistance des tensions géopolitiques

    La relance économique post-Covid-19 a été inéquitable et de nombreuse économie vulnérable demeurent fragiles dans un contexte géopolitique, économique mais aussi climatique difficile, a averti le Gouverneur de la Banque d’Algérie (BA), Salah-Eddine Taleb lors de la 49e réunion du Comité monétaire et financier international (IMFC) qui s’est déroulée le 19 et 20 du mois en cours à Washngton (Etats-Unis).

    Selon lui, l’agression sioniste contre les Palestiniens de l’enclave de Ghaza, aux conséquences humanitaires très grave, «a introduit un nouvel élément d’incertitude grave pour la région et au-delà» et a «a élargi les divisions géopolitiques et géoéconomiques qui existaient déjà en raison d’autres guerres et conflits créant des obstacles à la facilitation du commerce, à la migration et aux flux de capitaux mondiaux».

    Lors de cette session de l’IMFC, le Gouverneur de la Banque d’Algérie a fait référence aux tensions actuelles en Mer Rouge, point de passage d’une importante partie de la flotte commerciale mondiale, et qui est la conséquence de cette génocidaire sioniste contre Ghaza.

    «Les conditions financières mondiales tendues persistantes, la faible productivité et les chocs climatiques, outre les tensions géopolitiques, continuent de peser sur les perspectives de croissance à moyen terme, en particulier dans les marchés émergents et en développement (EMDEs) », a-t-il alerté dans son allocution qu’il a lue au nom de l’Algérie, du Ghana, de la République islamique d’Iran, de la Libye, du Maroc, du Pakistan et de la Tunisie.

    Tout en reconnaissant que l’économie mondiale a amorcé une nouvelle phase positive, le gouvernement de la Banque d’Algérie a estimé que des efforts restent à faire en direction de plusieurs pays qui peinent à sortir de la spirale du surendettement, regrettant la baisse du soutien financier international en faveur des pays pauvres et à faible revenus.

    «Nous restons fermement convaincus qu’une paix durable est essentielle à la stabilité et à la prospérité mondiales », a-t-il insisté, conditionnant cela par l’implication de chaque pays.

    « Il est crucial de souligner qu’une coopération efficace ne peut être réalisée que lorsque tous les membres s’engagent véritablement à travailler ensemble pour atteindre ces objectifs communs », a-t-il affirmé, exprimant la préoccupation de nombreux pays des effets de toutes ces crises économiques, climatiques et géopolitiques qui continuent de remettre en cause tous les acquis réalisés dans le cadre de la mondialisation et des efforts de l’ONU pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD) d’ici 2030.

    Il a rappelé à cet effet seuls deux pays membre de la région MENAP (Moyen-Orient, Afrique du Nord, Afghanistan et Pakistan), ont bénéficié du financement issu du RSF (La Facilité pour la résilience et la soutenabilité – Resilience and Sustainability Facility) qui vise à réduire les risques macro-critiques associés aux défis structurels à long-terme.

    « Le RSF est utilisé par un nombre croissant de membres pour renforcer leur résilience au changement climatique, mais jusqu’à présent, seuls deux pays de la région MENAP ont pu accéder au RSF malgré les vulnérabilités avérées de la région aux chocs climatiques », a regretté Salah-Eddine Taleb qui a rappelé que dans le cas des pays à faible revenu, les autorités disposent d’une marge de manœuvre très limitée pour relancer leurs économies.

    Dans son dernier rapport, l’ONU et ses différentes institutions financières ont affirmé que la dette et le paiement des intérêts de la dette pèsent lourdement sur les pays pauvres et à faible revenu.

    « L’augmentation progressive attendue de la croissance dans les pays à faible revenu dépendra de la suppression de tous les obstacles à l’investissement et à la croissance et de l’obtention d’un financement adéquat aux conditions les plus concessionnelles s’ils veulent atteindre leurs objectifs de développement, promouvoir l’inclusion et éradiquer une pauvreté profondément enracinée », a rappelé à cet effet le gouverneur de la BA dans son discours.

    « Nous sommes d’avis que l’assainissement budgétaire et la reconstitution des marges de manœuvre budgétaires sont indispensables à la viabilité de la dette à moyen terme, sans perdre de vue la protection des segments les plus vulnérables de la population par des dépenses sociales ciblées», a estimé encore Salah-Eddine Taleb, qui, en plus de participation à l’IMFC, a a pris part dès le 15 du mois en cours aux réunions du printemps 2024 du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM)

    Lyès Menacer

  • Turkish Airlines clôture l’année 2023 avec 83,4 millions de passagers transportés

    Turkish Airlines clôture l’année 2023 avec 83,4 millions de passagers transportés

    Malgré les tensions géopolitiques persistantes et les incertitudes macroéconomiques, Turkish Airlines a atteint un nouveau jalon en 2023, transportant 83,4 millions de passagers. Cette performance s’explique par une croissance plus rapide de sa capacité que ses concurrents, en tirant parti de son agilité, de son vaste réseau de vols et d’un personnel hautement qualifié maintenu tout au long de la pandémie.

    La compagnie aérienne a augmenté sa capacité de passagers domestiques de 23,5% par rapport à 2022, avec un nombre de passagers dépassant les 30 millions. De plus, sur les routes internationales, la capacité a augmenté de 16% et Turkish Airlines a transporté 53 millions de passagers, soit une augmentation de 14%. À noter, le nombre de passagers dans les pays européens avec des populations turques significatives a augmenté de plus de 20% d’une année à l’autre.

    Alors que la capacité aérienne internationale mondiale accusait un retard de 12% par rapport aux chiffres de 2019 en 2023, selon l’Association du transport aérien international (IATA), Turkish Airlines s’est distinguée de l’industrie en dépassant sa capacité internationale de 2019 de 27%. De plus, grâce aux investissements de la Turquie dans l’infrastructure aéronautique, l’aéroport d’Istanbul est devenu le premier aéroport européen en termes de nombre de vols quotidiens.

    Desservant 133 pays dans 364 destinations avec 24 avions cargo et 416 avions de passagers, Turkish Cargo a augmenté ses tonne-kilomètres de fret de 16% par rapport à 2019. Triplant sa part de marché dans le marché du fret aérien au cours des 10 dernières années, la compagnie a renforcé son succès en se classant quatrième parmi les principaux transporteurs aériens de fret du monde selon les données de l’IATA de 2023.

    Dans le cadre de sa stratégie du 100e anniversaire visant à porter sa flotte à 800 avions d’ici 2033, Turkish Airlines a augmenté son nombre d’avions de 12% pour atteindre 440 en 2023, malgré les défis mondiaux liés à l’approvisionnement en avions et aux goulots d’étranglement dans la production d’aéronefs.

    Le transporteur aérien national de la Turquie a activement soutenu les efforts de secours dès le premier jour suivant les séismes centrés sur Kahramanmaraş, les plus grands et les plus dévastateurs désastres naturels de l’histoire du pays. La compagnie aérienne a effectué des vols humanitaires de passagers et de fret à la fois domestiques et internationaux gratuitement.

    En plus d’un don en espèces de 2 milliards de livres turques pour soutenir les besoins de la région, Turkish Airlines a également transféré les fonds pour la construction de 1 000 maisons à la Présidence de la gestion des catastrophes et des urgences (AFAD) pour être donnés aux personnes touchées par la catastrophe.

    Avec ses résultats de 2023, l’entreprise a démontré son engagement envers les objectifs de 2033, qui visent à générer une valeur substantielle pour toutes les parties prenantes. En visant à augmenter son chiffre d’affaires à plus de 50 milliards de dollars américains et à transporter plus de 170 millions de passagers à l’occasion de son 100e anniversaire, les efforts de Turkish Airlines en matière d’excellence dans l’expérience passager, de numérisation et de durabilité ont été reconnus par les principales institutions de l’industrie aéronautique.

    À cet égard, le transporteur aérien a reçu le prix « Cinq étoiles mondial » pour la troisième fois par l’Association de l’expérience des passagers aériens (APEX), le prix « Meilleure compagnie aérienne d’Europe » pour la huitième fois par l’organisation internationale de notation du transport aérien, Skytrax, et le prix « Compagnie aérienne nationale la plus durable » pour la deuxième fois par World Finance.

    Employant plus de 83 000 personnes avec ses filiales, le transporteur aérien national représente fièrement son pays dans l’industrie mondiale du transport aérien. En tant que leader reconnu pour son réseau de vols unique et étendu, sa flotte moderne et son service supérieur, Turkish Airlines établit des normes de l’industrie. Les réalisations de 2023 démontrent en outre notre engagement à maintenir ces normes. Son dévouement continu à la croissance durable du secteur de l’aviation se poursuivra conformément aux objectifs de développement national et à notre stratégie pour 2033.

  • Bourse : La Sarl Yinvesti obtient l’agrément de CIP

    Bourse : La Sarl Yinvesti obtient l’agrément de CIP

    Le marché boursier poursuit sa dynamique depuis le début de l’année en cours, en enregistrant de plus en plus de nouveaux acteurs qui l’intègrent. La Cosob (Commission d’organisation et de surveillance des opérations de Bourse) vient en effet d’annoncer l’octroi d’un agrément provisoire à la Sarl Yinvesti, qui lui permettra d’exercer l’activité de conseiller en investissement participatif (CIP).

    Dans un communiqué rendu public ce mercredi, l’autorité boursière précise que cet agrément, d’une durée de 12 mois, accordé à la Sarl Yinvestiest le premier du genre depuis l’adoption du nouveau cadre réglementaire du 12 avril 2023, fixant les conditions d’agrément, d’exercice et de contrôle des CIP.

    Il est à noter que, tel qu’énoncé dans ledit règlement, les activités de CIP consistent à créer et gérer sur internet des « plateformes de conseil en investissement participatif et de placement de fonds du grand public dans des projets d’investissement ».

    La Cosob précise aussi dans son communiqué que l’agrément qui vient d’être octroyé à la Sarl Yinvesti « ne devient effectif que lorsque la société mettra en ligne sa plateforme de conseil en investissement participatif avec toutes les conditions techniques de sécurité informatique requises en la matière, à l’issue de quoi la Cosob délivrera un agrément définitif marquant ainsi l’entrée officielle en activité de ce conseiller. »

    En outre, il importe de souligner que l’activité de conseil en investissement participatif représente « un mode de financement alternatif innovant qui met en relation des investisseurs avec des projets d’investissement participatif », ajoute la Cosob, en rappelant que cette activité de CIP « joue un rôle crucial dans le financement de l’économie réelle, en offrant aux startups et aux TPE (très petites entreprises, ndlr) ayant des difficultés à obtenir des fonds via les circuits bancaires la possibilité de lever des fonds auprès du grand public de manière rapide, innovante et à moindre coût. »

    R. N.

  • Réunion du Gouvernement : Examen de l’avant-projet de loi sur la gestion des déchets

    Réunion du Gouvernement : Examen de l’avant-projet de loi sur la gestion des déchets

    L’avant-projet de loi modifiant la loi 01-19 relative à la gestion, au contrôle et à l’élimination des déchets a fait l’objet d’un examen, lors de la réunion du Gouvernement présidée ce mardi par le Premier ministre Nadir Larbaoui, selon le communiqué diffusé par les Services du Première ministère.

    «Le Gouvernement a également examiné un avant-projet de loi modifiant et complétant la loi relative à la gestion, au contrôle et à l’élimination des déchets », lit-on dans ce communiqué.

    La révision de la loi 01-19, promulguée le 12 décembre 2001 et publiée dans le journal officiel en date du 15 décembre de la même année, a pour but de mettre en place un cadre législatif encadrant l’économie circulaire.

    Cela permettre de concrétiser les objectifs de la stratégie nationale de valorisation des déchets, comme cela a été énoncé par le ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fazia Dahleb, le 9 mai 2023, lors de l’annonce du lancement officiel de la région de cette loi.

    Les pouvoirs publics cherchent une alternative à l’enfouissement des déchets, à travers leur valorisation afin de parvenir à l’horizon 2035 à l’exploitation de 30% des déchets ménagers, 30% des déchets spéciaux, et 50% de déchets inertes, selon le Plan en question.

    Selon une étude du ministère de l’Environnement et des Energies renouvelables, publiée en 2021, la quantité de déchets ménagers et assimilés va passer de 13 millions de tonnes en 2018 à 20 millions de tonnes en 2035, d’où la nécessité de mettre en place un nouveau cadre législatif et les conditions de création d’une économie circulaire qui contribuera à la fois à la sauvegarde de l’environnement et à la création d’emplois et de richesses.

    Pour rappel, une moyenne quotidienne de 0,68 kg de déchets ménager et dérivés sont produit par chaque algérien, à travers le territoire national, selon une étude de l’Agence nationale des déchets (AND) entre 2019 et 2021. En 2021, la quantité de ce type de déchets a dépassé les 11 millions de tonnes, selon la même étude de l’AND, bien que ce chiffre est inférieur à celui avancé par l’étude du ministère, étant donné que cette période a été marquée par la pandémie de Covid-19 qui mis en berne l’économie nationale et réduit drastiquement la consommation des ménages aux besoins essentiels.

    Lyès M.

  • Le gouvernement examine un avant projet de loi fixant les règles relatives à la concurrence

    Le gouvernement examine un avant projet de loi fixant les règles relatives à la concurrence

    Les secteurs du commerce, de l’énergie, le tourisme, les technologies numériques, le transport aérien et l’enseignement supérieur viennent d’être examinés à la faveur de la réunion du gouvernement qu’a présidée ce mercredi le Premier ministre, Nadir Larbaoui.

    Selon un communiqué rendu public par les services du Premier ministère, il a ainsi été procédé à « l’examen de l’avant-projet de loi fixant les règles relatives à la concurrence », qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des directives du président de la République relatives à « la lutte contre la spéculation, à la prévention des situations de monopole et à la promotion de la gouvernance économique.»

    Dans le domaine énergétique, le gouvernement a examiné « le cadre réglementaire relatif à la pré-qualification des bureaux spécialisés et des bureaux d’expertise intervenant dans le domaine des hydrocarbures », dans l’objectif d’aboutir à la sélection de ceux qui répondent au mieux aux « exigences en matière de compétence pour la réalisation des études et des expertises dans ce domaine afin d’accompagner la mise en œuvre des investissements importants (prévus) dans le cadre de la stratégie de valorisation des ressources pétrolières », indique le communiqué.

    Le dossier de l’investissement touristique a également fait l’objet d’un examen dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle politique relative au développement des secteurs économiques et, à cet égard, un exposé a été présenté sur « l’état d’avancement de l’opération d’assainissement et d’aménagement des zones d’expansion touristique et de la mise à disposition de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI, ndlr) du foncier touristique relevant du domaine privé de l’Etat, destiné à la réalisation de projets d’investissement touristique. »

    En outre, un projet de décret exécutif relatif aux facilitations de transport aérien et aux facilitations aéroportuaires, visant à améliorer le fonctionnement des aéroports afin d’assurer des services de meilleure qualité aux voyageurs, a été également présenté, alors qu’au volet relatif aux technologies numériques, le gouvernement a entendu « une communication sur la numérisation du secteur de la Poste et des télécommunications portant notamment sur les progrès réalisés en matière de renforcement des infrastructures TIC, de développement du paiement électronique et de la généralisation de la certification et de la signature électronique. »

    Enfin, le gouvernement s’est aussi penché sur la relation du secteur de l’enseignement supérieur avec les sphères économiques, en examinant « un projet de décret exécutif fixant les conditions et les modalités de réalisation de la thèse de doctorat en milieu professionnel, ayant pour objectif le renforcement des liens entre l’université et le monde économique, notamment en ce qui concerne le développement de nouveaux mécanismes d’accompagnement des diplômés universitaires hautement qualifiés », ajoute le communiqué du gouvernement.

    R. N.

  • Relevant une économie plus résiliente que prévu : Le FMI prévoit une croissance mondiale à 3,2% en 2024 et 2025

    Relevant une économie plus résiliente que prévu : Le FMI prévoit une croissance mondiale à 3,2% en 2024 et 2025

    Dans ses nouvelles prévisions de croissance, le FMI (Fonds monétaire international) se montre plus optimiste qu’auparavant, en mettant en avant des signes de résilience de l’économie mondiale face à la conjoncture actuelle et un déclin de l’inflation plus accéléré d’ici la fin de l’année en cours et l’année prochaine.

    Dans les projections de la nouvelle édition des Perspectives économiques mondiales, rendue publique ce mardi, les experts de l’institution monétaire internationale prévoient désormais une croissance qui « restera stable » autour d’un taux de 3,2% en 2024 et 2025, soit une révision légèrement à la hausse de 0,1% par rapport aux prévisions établies en janvier dernier, tablant sur une croissance de 3,1%, et un taux médian d’inflation global qui baissera à 2,8% d’ici la fin de cette année, puis à 2,4% seulement à la fin 2025.

    Après avoir rappelé que « la croissance mondiale a atteint son point le plus bas, à 2,3%, à la fin de 2022, peu après que le taux médian d’inflation globale eut atteint un pic de 9,4% », le nouveau rapport du FMI note que « les séquelles économiques des crises traversées en quatre ans devraient être moins graves que nous ne le craignions, même si les estimations varient d’un pays à l’autre. »

    A la présentation de ces nouvelles prévisions, le chef économiste du FMI, Pierre-Olivier Gourinchas, a souligné que « l’économie mondiale continue de faire preuve d’une remarquable résilience, avec une croissance qui reste stable et une inflation qui recule, mais de nombreux défis continuent d’être face à nous. »

    Au volet relatif à ces défis, les nouvelles prévisions du FMI relèvent en effet une série de « points faibles » de l’économie mondiale, dont notamment les inégalités entre économies avancées et celles en développement et les risques liés à l’inflation qui subsistent.

    « La résilience de l’économie mondiale masque de grandes disparités entre les pays, (dont) certains surfant sur la reconfiguration des chaînes d’approvisionnement mondiales et la montée des tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis », alors que « le mouvement de retour de l’inflation à son niveau cible semble s’être interrompu depuis le début de l’année, ce qui est quelque peu préoccupant », est-il souligné à ce propos.

    Enfin, pour ne pas retomber dans les vulnérabilités de ces dernières années, l’institution de Bretton Woods recommande aux responsables étatiques de privilégier « les mesures qui préserveront ou renforceront la résilience de l’économie mondiale », et ce, afin de consolider leurs équilibres budgétaires respectifs.

    M. N.