Catégorie : Industrie

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  • Sider El-Hadjar: Le haut fourneau reprend ses activités

    Sider El-Hadjar: Le haut fourneau reprend ses activités

    Le haut fourneau du complexe Sider El-Hadjar (Annaba) a, officiellement été remis en service, mardi soir, avec un stock limité de fer brut garantissant une production n’excédant 10 jours en attendant le retour un approvisionnement normal de cette matière première.

    Selon le président directeur général de Sider El-Hadjar, Chamseddine Maâtallah, la production a repris après la remise en marche du haut fourneau, à l’arrêt depuis cinq jours à cause de la cessation de l’approvisionnement en fer brut à partir des mines d’Ouenza et Boukhadra (Tébessa), étaient encore en grève.

    Fréquentes perturbations du haut fourneau du complexe Sider El-Hadjar

    Face aux perturbations des transferts de fer brut qui ont marqué le haut fourneau du complexe Sider El-Hadjar, depuis le mois de février dernier, le stock en fer du complexe a régressé amenant l’administration du complexe à arrêter temporairement la production par souci de préserver la pérennité de l’activité du complexe, a souligné M. Maâtallah qui a précisé que l’usine consomme quotidiennement 7 000 tonnes de fer brut.

    Il faut savoir que les travailleurs de la mine d’Ouenza sont en grève ouverte depuis le 31 mars et ont été rejoints depuis quelques jours par les travailleurs de la mine de Boukhadra pour réclamer l’obtention de primes supplémentaires.

    Selon un responsable de la mine d’Ouenza, les travailleurs de ces deux mines n’ont pas respecté le contrat social signé par leurs représentants syndicaux lors des négociations ayant suivi la première grève d’une semaine en février passé, ayant donné lieu à une augmentation de salaire de 9 000 DA.

    Le contrat signé garantit la stabilité au niveau des unités de MFE pour une durée de 36 mois. Face à la situation de blocage engendrée par cette grève ouverte, les initiatives se sont multipliées en coordination avec les autorités de wilaya et le partenaire social pour trouver une issue.

    Une réunion est ainsi prévue entre les cadres de la société des mines de fer de l’Est et le partenaire social des unités des mines d’Ouenza et Boukhadra pour débloquer la situation.

    Rabah Nadri

  • Le Groupe CTS Rahmoune se lance dans la production de peinture

    Le Groupe CTS Rahmoune se lance dans la production de peinture

    Filiale du Groupe CTS Rahmoune, la Sarl CTS (Concrewal, Tridimensional, Structural) a réalisé dans le cadre d’un partenariat entre la Sarl CTS (Concrewal, Tridimensional, Structural)avec la société espagnole Tkrom, l’usine de production de peinture interne et externe, dont l’emplacement se trouve dans la zone industrielle d’oued Sly dans la wilaya de Chlef, entrera en activité la fin de ce mois d’avril.

    La nouvelle usine est dotée d’une capacité de production de 20 tonnes de peintures par jour. Elle est à même de générer dans une première phase,  une soixantaine d’emplois directs et indirects, réparties en trois groupes de travail.

    Ces informations nous ont été communiquées par Mammar Djiroue, assistant du Président-directeur général du Groupe CTS Rahmoune, que nous avons rencontré lors du salon Batimatec 2019, qui s’est tenu du 24 au 28 mars à Alger.

    L’usine produira une peinture dont les qualités et caractéristiques répondront aux normes requises pour la durabilité de toute construction. Son utilisation, permettra plusieurs solutions très prisées par les professionnels du bâtiment, notamment contre l’humidité intérieure localisée, l’imperméabilité de toiture, de dalle et de terrasse.

    L’usine du Groupe CTS Rahmoune-Tkrom confortera, à terme, la place de ce dernier comme fabricant des matériaux destinés à la construction, et élargira sa gamme constituée, à ce jour, de la brique, de la faïence, du tri à souder et des panneaux tridimensionnels E 3D ou Concrewall.

    C’est justement les panneaux tridimensionnels E 3D ou Concrewall, qui distinguent l’entreprise CTS Rahmoun, dont le  stand est toujours bondé de monde lors des salons. « Concrewall est un procédé constructif semi-préfabriqué permettant la réalisation intégrale ou partielle d’ouvrage aux usages, formes et gabarits variés. », selon les explications contenues dans le dépliant distribué lors de Batimatec 2019.

    Le Concrewall est à base, indique-t-on également, de panneaux ultras légers en polystyrène expansé, enveloppés d’une armature d’acier galvanisé. Les panneaux sont à usages multiples, notamment pour cloisons mur de façade, escaliers, structure nervurée et plancher nervurée. Les panneaux en double sont utilisés pour les murs porteurs. Le procédé Concrewall, peut réaliser tout type de construction architecturale.

    La Sarl CTS Rahmoune, est l’une des premières entreprises en Algérie à fabriquer ce procédé homologué en Algérie et dans les 40 pays où il est en vigueur. Concrewall est, en effet, utilisé sous différentes marques, depuis 25 ans, et a servi à ériger des constructions diverses s’étalant sur des milliers de mètres carrés. CTS Rahmoune a eu, en outre, la particularité d’avoir intégré l’industrie du polystyrène expansé et les armatures d’acier.

    A propos du Groupe CTS Rahmoune

    Le Groupe CTS Rahmoune a été fondé en 2000. Son siège social est au niveau de la zone industrielle Oued Sly, dans la wilaya de Chlef. CTS Rahmoune est spécialisé dans la fabrication des matériaux de construction, spécialement le procédé Concrewall. Il dispose d’une dizaine d’unités, implantées en grande partie à Chlef, mais aussi à Alger et à Relizane (usine de fabrication du ciment et ciment-colle).  

    Le groupe CTS Rahmoune de Chlef, pour plus de précision, englobe les filiales suivantes : CTS treillis soudes et poutrelles métalliques légères (PML) (fabrique les aciers destines a la construction tel que treillis soudes et PML), CTS E3 D (fabrique le panneau composites polystyrène expansé et fil galvanise), Tkrom (fabrique la peinture destiné au bâtiment), Chlef Céramique Brique (fabrique de la brique), Chlef Céramique Moderne (CCM)  (fabrique de la faïence et les revêtement muraux), et TRGR (qui   transforme, galvanise et tréfile le fil de machine).  Le Groupe CTS Rahmoune emploie 1 200 personnes.

    Zoheir Zaid

  • Fabrication d’hélicoptères: Création d’une société algéro-italienne

    Fabrication d’hélicoptères: Création d’une société algéro-italienne

    Un pacte portant création de la société algéro-italienne Leonardo Hélicoptères-SPA/Algérie, a été signé le 25 mars  au siège du ministère de la Défense nationale (MDN).

    Lors d’une cérémonie présidée par le secrétaire général du MDN, le général-major Abdelhamid Ghriss, et le général de corps d’Armée, Nicolo Falsaperna, secrétaire général du ministère de la Défense italienne et directeur national de l’Armement, il a été révélé que cette société est issue d’un partenariat entre l’Etablissement de développement de l’industrie aéronautique (EDIA) relevant de la direction des fabrications militaires du MDN et les compagnies Leonardo-International et Leonardo Hélicoptères suite au protocole d’accord de partenariat industriel et commercial signé le 11 août 2016, portant production d’hélicoptères de marque Agusta-Westland sur le site d’Aïn Arnat, dans la wilaya de Sétif.

    Cette société est dédiée à la fabrication d’hélicoptères légers et moyens pour divers usages, parmi lesquels le transport de personnels et cargo, l’évacuation sanitaire, la surveillance et le contrôle, selon un plan de charges qui prévoit l’exportation à l’étranger.

    La société algéro-italienne Leonardo Hélicoptères-SPA/Algérie,bénéficiera, dès son lancement, d’un réseau de distribution local et international

    Ladite société bénéficiera, dès son lancement, d’un réseau de distribution local et international et d’un service après-vente incluant l’ensemble des échelons de réparation et de service après-vente garantissant les différents échelons de réparation et son propre système de formation et de qualification pour ses propres besoins et ceux des clients.

    En outre, cette activité industrielle va soutenir le développement d’activités de haute technologie dans les matériaux composites, mécanique de précision, électronique et optoélectronique.

    Le général-major Abdelhamid Ghriss, a souligné, à cette occasion, «l’excellence des relations algéro-italiennes basées sur une confiance mutuelle, ainsi que la disponibilité de chaque partie, à renforcer, encore plus, cette coopération, notamment sur les plans du transfert technologique, du savoir-faire et du co-développement».

    De son côté, le général de corps d’Armée, Nicolo Falsaperna a relevé «la qualité des relations entre les deux pays et que ce partenariat marque un moment significatif dans les relations bilatérales».

    Il faut noter que l’usine qui emploiera 300 personnes hautement qualifiées, fabriquera 100 appareils sur les 10 prochaines années, dont une partie sera destinée à l’exportation.

    Yanis Oumakhlouf

  • Montage automobile: Baisse de la facture d’importations des kits CKD-SKD

    Montage automobile: Baisse de la facture d’importations des kits CKD-SKD

    Comme il fallait s’y attendre, la facture d’importation des kits CKD-SKD destinées à l’industrie de montage des véhicules de tourisme et ceux de transport de personnes et de marchandises a baissé en janvier dernier.

    Selon le Centre national des transmissions et du système d’information des Douanes algériennes (Cntsid), cette facture d’importations des kits CKD-SKD a atteint 220,13 millions de dollars en janvier 2019 contre 226,89 millions de dollars en janvier 2018, soit une baisse de près de 7 millions de dollars (-3%).

    La gestion des réserves de change et la lenteur dans le rapatriement de l’argent de la garantie sur les kits CKD-SKD sont les deux facteurs majeurs qui ont influé sur cette baisse qui risque, par ailleurs, de s’inscrire dans la durée pour mieux répartir les dépenses en devises, notamment dans ce secteur qui avait, à lui, seul, enregistré une facture de près de 3,78 milliards de dollars en 2018 pour le montage de 180 000 véhicules, contre 2,2 milliards de dollars en 2017 pour le montage de 110 000 unités.

    Concernant les véhicules de tourisme, les importations des kits CKD-SKD ont baissé à 147,17 millions de dollars en janvier 2019 contre 203,86 millions de dollars au même mois de 2018, en baisse de près de 57 millions de dollars (-27,81%).

    En revanche, les importations des véhicules de transport de personnes et de marchandises (produits finis) et de kits CKD-SKD destinées à ce type de véhicules ont grimpé à 72,96 millions de dollars contre 23,03 millions de dollars, en hausse de près de 50 millions de dollars correspondant à une augmentation de près de 217%.

    Par ailleurs, les importations des parties et accessoires des véhicules automobiles, dont les pièces détachées pour les véhicules d’occasion, ont augmenté à 34,73 millions de dollars contre 24,5 millions de dollars (+41,81%).

    En outre, les importations des pneumatiques neufs en caoutchouc ont également connu une tendance haussière avec une facture de 18,1 millions de dollars en janvier 2019 contre 5,18 millions de dollars en janvier 2018 (+ 49,42%).

    Salim Oukaci

  • Sanist-2019 : Signature de 05 conventions avec des PME en 2018

    Sanist-2019 : Signature de 05 conventions avec des PME en 2018

    Pas moins de 05 conventions ont été signées au courant de l’année 2018 entre la Bourse algérienne de sous-traitance et de partenariat (BASTP) et des groupes industriels publics pour faciliter l’accès des PME aux marchés de ces donneurs d’ordres.

    C’est ce qui ressort de la 5ème édition du Salon national inversé de la sous-traitance «Sanist-2019» où la signature de ces conventions a concerné le groupe industriel des ciments d’Algérie (Gica), le groupe mécanique public (AGM), le groupe Elec-El-Djazair, le groupe Imetal, ainsi que la Société nationale des véhicules industriels (SNVI).

    Selon le secrétaire général de la BASTP, Ramdane Toukal, il s’agit de fournir à ces donneurs d’ordres, à leur demande, des listes de sous-traitants locaux susceptibles de répondre à leurs besoins en matière de pièces détachées et autres fournitures industrielles fabriquées localement.

    Toukal a aussi annoncé que d’autres conventions cadres sont en cours d’élaboration avec respectivement les groupes Sonatrach et Sonelgaz.

    S’agissant de la stratégie de la BASTP, regroupant un millier de sous-traitants en son sein, il a avancé qu’elle ambitionnait de faciliter l’accès à ses membres aux activités prioritaires menées par les donneurs d’ordre (publics et privés) notamment ceux investis dans l’industrie mécanique et l’énergie.

    Cette stratégie permettra, selon lui, d’instaurer une synergie entre le réseau de sous-traitants nationaux et les donneurs d’ordre, de renforcer la compétitivité de la sous-traitance locale, d’augmenter le taux d’intégration national et de réduire le coût de leurs produits finis.

    Elle permet surtout l’identification des pièces industrielles importées pouvant être fabriquées en Algérie ou le sont déjà mais dans l’anonymat.

    Il faut noter qu’en quelques mois, ces conventions ont permis à plusieurs sous-traitants nationaux de décrocher des marchés avec des groupes publics, citant notamment le groupe GICA qui a introduit plusieurs PME algériennes dans sa chaîne de fournisseurs de pièces industrielles, nécessaires à ses installations de fabrication de ciment.

    Des négociations sont actuellement en cours entre des constructeurs de véhicules de droits algériens et des PME algériennes pour la fourniture de produits comme les batteries, les parebrises et les tuyaux d’échappement. Du reste, le processus des négociations passe par plusieurs étapes avant de parvenir à la signature de contrats.

    L’industrie militaire, locomotive de la sous-traitance nationale

    Par ailleurs, les projets lancés par la direction centrale du matériel relevant du ministère de la Défense nationale (MDN), notamment la fabrication et le montage des véhicules lourds et légers, constituent une véritable locomotive de la sous-traitance nationale.

    Plusieurs sous-traitants nationaux ont réussi, selon lui, à décrocher des marchés avec les sociétés de fabrication des véhicules relevant du MDN.

    Présente en force au «Sanist-2019», la direction centrale du matériel relevant du MDN était représentée lors de cette manifestation par plusieurs entreprises activant dans l’industrie mécanique comme.

    Il s’agit notamment de la Société algérienne de fabrication des véhicules blindés légers (Nimr Algérie Spa), la Société algérienne de fabrication des véhicules spéciaux (Rheinmetall Algérie Spa), la Société algérienne pour la production de poids lourds Mercedes-Benz (SAPPL-MB Spa) de Rouiba (Alger), ainsi que la Société algérienne pour la fabrication de véhicules de marque Mercedes-Benz (SAFAV-MB) de Tiaret.

    Pour rappel, une soixantaine d’entreprises nationales avaient pris part à la 5ème édition du Salon national inversé de la sous-traitance «Sanist-2019», tenue du 11 au 14 mars au Palais des expositions (Alger).

    Organisé par la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) en partenariat avec la Société algérienne des foires et expositions (Safex), la BASTP et l’Agence nationale de développement industriel (ANDI), ce salon, a regroupé plusieurs secteurs comme la mécanique, la construction métallique, l’électricité, ainsi que les hydrocarbures, la pétrochimie, la sidérurgie, la métallurgie, les travaux publics et les transports, ainsi que les matériaux de construction.

    Salim Oukaci

  • Industrie: l’Algérie table sur l’exportation des véhicules et des métaux en 2019

    Industrie: l’Algérie table sur l’exportation des véhicules et des métaux en 2019

    Le ministre de l’Industrie et des mines, Youcef Yousfi, tablé, lors de sa visite de travail à Skikda, sur l’exportation des véhicules et des métaux en 2019.

    Le ministre a indiqué que son département ministériel prévoit le lancement en 2019 de l’exportation des véhicules en affirmant que «l’Algérie dispose d’une base industrielle lui permettant de franchir cette étape, et ce à travers les projets sidérurgiques en cours et les différentes usines produisant la matière première entrant dans la fabrication de véhicules».

    Tour en révélant que tous les indices attestent que les unités de l’industrie automobile peuvent fabriquer les équipements électroniques, Youcef Yousfi a indiqué que «le projet du complexe des textiles de Relizane contribuera grandement à la concrétisation de l’opération de fabrication de véhicules, car comprenant 10 usines dont la première usine devra être mise en service fin 2019 ou début 2020 avec la création de 10 000 postes de travail et des perspectives d’ouvrir 25 000 emplois au fur et à mesure l’ouverture des restant des usines».

    Pour Youcef Yousfi, «ce complexe, le plus grand en Afrique, exportera 60% de sa production, car cette importante base industrielle entre dans le processus de fabrication de véhicules et la compétitivité entre les investisseurs contribuera à la réduction des coûts des voitures. On accorde une importance capitale à la qualité, la transparence et l’exportation».

    Ar ailleurs, Youcef Yousfi a invité les opérateurs économiques à investir dans l’exploration de métaux au regard de l’importance des ressources en métaux précieux du pays et les grandes retombées pour l’économie nationale.

    «L’investisseur algérien a certes peu d’expérience dans le domaine de l’exploration, mais peut faire appel aux ingénieurs en géologie et cadres annuellement formés par l’université algérienne», a ajouté le ministre qui a considéré que Skikda est l’une des rares wilayas renfermant de grandes ressources minérales d’or, d’argent, de cuivre, de cobalt, de mercure et  autres métaux.

    Salim Oukaci

  • Youcef Yousfi: «55.000 projets d’investissement concrétisés entre 2002 et 2018»

    Youcef Yousfi: «55.000 projets d’investissement concrétisés entre 2002 et 2018»

    «L’industrie algérienne est en perpétuelle évolution et dispose d’une base solide. L’Algérie est forte de plusieurs industries, telles que la sidérurgie la mécanique et l’électronique, entrant toutes dans l’industrie automobile».

    Cette déclaration émane du ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, qui était en déplacement dans la wilaya de Mila.  Affirmant que l’Algérie «œuvre pour accélérer les opérations de sous-traitance pour participer à la fabrication de véhicules et passer cette étape qui consiste uniquement à faire de l’assemblage, du fait que nous possédons une base industrielle solide», Youcef Yousfi a indiqué que l’augmentation du taux d’intégration dans l’industrie automobile va permettre de créer une concurrence entres les fabricants d’intrants qui aura pour conséquence la baisse des prix.

    Concernant l’opération de récupération du foncier industriel, Youcef Yousfi a révélé qu’un texte juridique est actuellement spécialement élaboré à cet effet, comme il a assuré du soutien et de l’aide de son ministère pour toutes les wilayas désireuses de créer zones d’activités dédiées aux jeunes porteurs de projets.

    Par ailleurs, le ministre a mis en avant le potentiel agricole de cette wilaya ainsi que ses ressources naturelles, appelant les opérateurs à investir dans le secteur minier et notamment dans l’exploitation du plomb du zinc et l’argent.

    Lors de sa visite d’inspection de l’unité de production d’appareils de chauffage et de climatisation relevant de la Sonaric, le ministre a exhorté les responsables de cette unité à augmenter la production d’appareils de chauffage et de passer de 50.000 à 100. 000 unités produites chaque année, et ce au vu de la qualité des produits fabriqués.

    Lors d’une séance de travail tenue au siège de la wilaya avec les opérateurs économiques locaux, Youcef Yousfi a révélé que 55.000 projets d’investissement ont été concrétisés à l’échelle nationale de 2002 à 2018 pour un coût global d’environ 7.000 milliards de dinars.

    Le ministre a précisé que le secteur économique s’est considérablement développé, ces dernières années, attestant que sur les 55.000 investissements réalisés, 9 000 sont à caractère industriel pour un montant de 4.600 milliards DA, ce qui reflète, a-t-il ajouté le développement croissant de l’industrie algérienne.

    Yanis Oumakhlouf

  • Industrie électronique: Yousfi promet des facilitations aux entreprises

    Industrie électronique: Yousfi promet des facilitations aux entreprises

    Les entreprises de production de la branche électronique vont, désormais, bénéficier de nouvelles facilités administratives, notamment celles liées aux processus de fabrication et aux délais d’examen des dossiers SKD/CKD. C’est ce qui ressort d’un communiqué de presse du ministre de l’Industrie et des Mines révélant que les industriels qui activent dans cette branche ont fait part de leurs doléances au ministre en charge du secteur, Youcef Yousfi.

    Selon la même source, M. Yousfi, qui avait a réuni, dimanche soir au siège de son département ministériel, l’ensemble des industriels nationaux (publics et privés) de l’électronique et de l’électroménager à l’effet d’examiner l’évolution du secteur en Algérie, a longuement écouté les opérateurs.

    Ces derniers ont fait une évaluation exhaustive de ce secteur pourvoyeurs d’emplois et qui pourrait, à moyen terme, développer d’importants volumes destinés à l’exportation vers l’Afrique et l’Europe.

    Aussi, cette réunion de concertation a eu le mérite de poser plusieurs problématiques et toutes les questions ont été débattues, parmi lesquelles les potentiels et capacités de l’industrie nationale de l’électronique, les taux d’intégration atteints dans cette filière, les difficultés rencontrées par les opérateurs ainsi que les suggestions et propositions des industriels.

    Par ailleurs, il a été convenu de créer un institut de formation commun dans les métiers des industries électroniques et une association regroupant les différents acteurs de la filière pour faire valoir leurs potentiels.

    En outre, les deux parties ont évoqué la nécessité de diversifier la production et d’investir dans de nouveaux créneaux porteurs afin de juguler les importations et créer de la valeur ajoutée.

    Il faut savoir que l’industrie de l’électroménager et l’électronique s’est très vite développée en Algérie et plusieurs entreprises, aussi ambitieuses les unes que les autres, ont réussi à se frayer un chemin, donnant lieu à une rude concurrence, permettant aux clients d’accéder aux nouvelles technologies, d’une part, et à des produits de bonne qualité, d’autre part.

    certaines entreprises algériennes activant dans la branche de l’industrie de l’électroménager et l’électronique ont réussi à s’imposer à l’international, notamment en participant aux plus grandes foires en Asie, en Europe, en Afrique et en Amérique.

    Du reste, ces entreprises ont permis le lancement de plusieurs dizaines de start-ups dans le domaine des nouvelles technologies, allant de la dématérialisation de plusieurs prestations de service jusqu’à la digitalisation de certains secteurs.  Cet état de fait a permis à ces entreprises de faire face à la concurrence des sociétés étrangères, mais surtout d’augmenter leur part de marché dans ce créneau très disputé.

    Yanis Oumakhlouf

  • OGB: l’industrie pharmaceutique a atteint une croissance de 65% en 2018

    OGB: l’industrie pharmaceutique a atteint une croissance de 65% en 2018

    La portion des médicaments fabriqués en Algérie a connu une croissance importante puisqu’elle  est passée de 25% en 2008 à 65% en 2018, selon le dernier rapport du cabinet Oxford Business Group. Cette croissance à la hausse est corroborée par le président de l’union nationale des opérateurs de pharmacie, Abdelouahed  Kerrar qui s’exprimait lors des deuxièmes journées de l’industrie pharmaceutiques, tenues début décembre à Alger, et avait affirmé que l’industrie nationale pharmaceutique a réalisé une croissance de 17% durant ces dernières années.

    Cette croissance a permis de réduire la facture d’importation des médicaments à 02 milliards de dollars alors qu’elle se chiffrait à 05 milliards de dollars américains en 2008. Une croissance qui répond  aux objectifs des pouvoirs publics d’arriver à couvrir 70% des besoins nationaux en médicaments grâce au développement de la production locales, tous types de médicaments confondus.

    Une croissance encore plus grande dans l’industrie du médicament en Algérie est prévue, selon les rédacteurs du rapport du cabinet Oxford Business Group, et s’étendra à d’autres groupes de médicaments comme ceux pour les maladies lourdes tels le cancer ou les maladies chroniques comme le diabète. Cette nouvelle tendance s’explique par les nouveaux cas de cancer enregistrés chaque année, ils se situent entre 42 000 et 45 000 nouveaux cas. Ces chiffres sont appeler à augmenter pour atteindre 61000 cas en 2025, selon OGB.

    Pour rappel, 354 projets sont en cours de réalisation, dont 92 concernent la production de médicaments et 74 projets connaissent un état d’avancement  dans la production,  a récemment annoncé le ministre de la santé, de la population  et de la réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui.  Ces unités, selon les déclarations du ministre, produisent 2500 classes de médicaments, c’est-à-dire, l’équivalent de 60% du total des médicaments enregistré en Algérie.

    La croissance du secteur du médicament s’explique par les facilitations accordées par l’Etat comme l’octroi des  assiettes foncières pour la réalisation d’usines de production.  Grâce à cette politique, affirme le ministre de la santé, l’industrie du médicament a réussi à couvrir 53% des besoins nationaux en termes de valeur.

    Rania Derouiche

  • Tayal a exporté pour 3.5 millions USD en  2018

    Tayal a exporté pour 3.5 millions USD en 2018

    Entré en phase de  production en mars 2018, le complexe intégré des métiers du textile « Tayal » a déjà effectué ses premières exportations, un chargement de fil comprenant 11 containers  pour un volume de 200 tonnes de matières premières,  en juin dernier vers diverses destinations comme la Turquie, la Belgique, l’Italie, le Portugal et la Pologne.

    Selon les déclarations du Directeur adjoint du complexe à la presse nationale, un autre chargement a été effectué juste après le premier. Il comprend 4 containers de fils de coton ainsi que des chemises, exportées vers la Belgique et la Pologne. D’autres opérations ont suivi et, jusqu’à la fin décembre, il a été procédé à l’exportation de 40 containers dont la valeur représente 3,5 millions USD.

    Il faut savoir que la capacité productive de cette usine a atteint 30 millions de mètres de fils pour le textile, 12 000 tonnes de filature et 30 millions de tonnes pour la confection de pantalons et chemises. Cette capacité de production permettra non seulement de donner une valeur ajoutée au secteur du textile en Algérie, d’ouvrir de larges perspectives de développement pour la région de Mascara, lieu de l’implantation de l’usine et aussi d’aller vers les marchés internationaux.

    Pour rappel, l’usine « Tayal » est le fruit d’un partenariat Algéro-turc  selon la règle 49/51. C’est en fait une joint-venture entre les sociétés algériennes  publiques « S&H », « TEXALG » et la Société Nationale des Tabacs et Allumettes  « SNTA » avec la société turque Intertay.

    Cette joint –venture a donné lieu au complexe intégré des métiers du textile dont les travaux de construction ont démarré en février 2016. L’usine s’étend sur une superficie de 250 ha, ce qui fait d’elle la plus grande à l’échelle africaine selon la direction locale de l’industrie et des mines.  Elle a nécessité un investissement de 171 milliards, c’est-à-dire 714 millions USD. Dans une première étape, le complexe devait employer 10 000 personnes puis  15 000 autres personnes lors de la deuxième étape.