Résultats de recherche pour « industrie militaire »

  • industrie militaire: les IDE évalués à 1 milliard de dollars

    industrie militaire: les IDE évalués à 1 milliard de dollars

    Les investissements directs étrangers ( IDE) , sous forme de partenariat, dans le secteur industriel militaire, sont d’une importance certaine et sont évalués à 1 milliard de dollars, et visent dans leur majorité à assurer une intégration nationale. Ce chiffre a été communiqué lors de la journée parlementaire sur l’industrie militaire en Algérie.

    Différentes sociétés industrielles dans plusieurs domaines sont créées en partenariat selon la règle des 49/51. Nous citerons celle destinée à la fabrication de véhicules de marque  «  Mercedes-Benz », crée en juillet 2012, avec pour objectif d’atteindre 2000 véhicules Mercedes classe G, en réalisant un taux d’intégration de l’ordre de 30%, cinq ans après le démarrage de la production. Des camions poids lourds sont également produits sous la marque « Mercedes-Benz » et ce, depuis le mois de février 2012. Le potentiel de production actuel est de 15 000 camions et 15 000 bus, avec un taux d’intégration minimum de 30% pour les cinq premières années.

    Le responsable a également cité la société  algérienne de fabrication de véhicules particuliers, crée en mars 2012, et qui a pour mission de produire 120unités par an, ainsi que la société Algérienne de fabrication de véhicules blindés et la société algérienne de fabrication de de moteurs ayant pour objectif 25 000 unités de moteurs,  et vise un taux d’intégration de 50% les cinq premières années du lancement de la production.

    D’autres domaines sont également investis par l’industrie militaire comme par exemple, la fabrication de systèmes électroniques, fabrication de pistolets et d’armes légères, production d’explosifs,  construction d’hélicoptères et  le textile industriel.

    L’industrie militaire qui touche à plusieurs secteurs vise à satisfaire la demande du marché national en camions, voitures, et bus produits en Algérie, table sur la réalisation en 2019, d’un chiffre d’affaires de 100 milliards de dinars. Elle compte également créer 10 entreprises, à travers le territoire national, 12 autres sociétés par actions et, 40 usines et 30 000 postes d’emplois.

    R.D

  • Industrie automobile: Les clauses du nouveau cahier des charges dévoilées

    Industrie automobile: Les clauses du nouveau cahier des charges dévoilées

    Annoncé il y a quelques jours, le nouveau cahier des charges régissant l’industrie automobile en Algérie, n’obligera pas les investisseurs étrangers de s’associer à un partenaire local.

    Cependant, le nouveau cahier de charge de l’industrie automobile imposera aux investisseurs étrangers, un apport financier et technologique, a affirmé, hier, Ferhat Ait Ali Braham, ministre de l’Industrie et des Mines, au forum du quotidien El Moudjahid.

    Le ministre a fait savoir que le prochain cahier de charges régissant l’industrie automobile, qui sera établi par son département posera des exigences aux investisseurs étrangers telles qu’une implication financière à travers « un investissement majoritaire si nécessaire ».

    Et de préciser : « nous n’obligerons pas l’investisseur de s’associer à un partenaire national, mais on lui imposera d’apporter le financement et le savoir faire ».

    Ce cahier de charge concernant l’industrie automobile, permettra aux opérateurs locaux de « s’intégrer dans les clauses du nouveau cahier de charges », ajoute Ait Ali qui affirme que le gouvernement a engagé une réflexion dans ce sens.

    Le nouveau cahier de charge imposera également la réalisation initiale de certains équipements tels que le carrossage afin d’avoir dès le début une coque et un châssis algériens.

    Il a tenu à, à cette occasion, « la volonté du gouvernement de lancer une industrie automobile sérieuse en Algérie ». Abordant la question des véhicules de moins de trois ans, le ministre a tenu à rappeler la création d’un groupe de travail regroupant les ministères de l’Industrie du Commerce et des Finances.

    Il a indiqué que ce groupe poursuivait son travail pour permettre le lancement effectif de ces importations. Mais, pour ce qui est de l’importation des véhicules roulant au diesel, il a relevé une problématique technique du fait que « le gasoil en Europe n’est pas le même qu’en Algérie ».

    Evoquant la question des prix, il met en garde : « le citoyen doit savoir que la différence entre les prix des véhicules de moins de trois ans et ceux des voitures neuves n’est pas grande, notamment du fait de la valeur du dinar sur le marché parallèle sans compter les droits de douane ».

    Par ailleurs, dans une déclaration à la presse, en marge de l’ouverture de la rencontre gouvernement-walis, le ministre a évoqué la possibilité d’assembler des voitures électriques en Algérie.

    Le ministre de l’Industrie a fait savoir que le nouveau cahier des charges relatif au montage automobile sera promulgué dans deux mois, soulignant que ce cahier de charges consacrera une nouvelle vision basée sur l’intégration progressive des composants produits localement.

    La décision d’intégrer la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) à l’industrie militaire n’a pas été en reste dans la conférence de M Ait Ali, qui a tenu à préciser que l’objectif de cette démarche était de maintenir en activité cette entreprise publique, tout en offrant à l’industrie militaire des équipements, au lieu que l’Etat investisse dans de nouveaux équipements.

    Brahim Salah

  • Industrie automobile : Sortie du premier camion assemblé en Algérie.

    Industrie automobile : Sortie du premier camion assemblé en Algérie.

    Le développement de l’industrie automobile en Algérie semble sur rails. En effet, le premier camion assemblé en Algérie, sous le label Mercedes Benz, est sorti le 30 avril dernier des chaînes d’assemblage de l’usine de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) de Rouiba (Est d’Alger) dans la cadre d’un projet d’investissement algéro-germano-émirati. Un succès qui augure d’une industrie nationale prometteuse, dans une économie basée sur les recettes des hydrocarbures.

    Le véhicule de type Actros est l’un des cinq (5) modèles de camions devant être assemblés sur le même site industriel dont la capacité annuelle est de 550 véhicules en 2014, avant d’atteindre 2000 camions en 2015. Il est prévu que, dans une première phase, la SNVI n’assemblera que les camions de type Actros avant de procéder, dans une seconde étape, à l’intégration des autres modèles à savoir ATEGO, AXOR, UNIMOG et deux autres modèles de bus. Quant à la moyenne d’assemblage, elle est, selon les responsables de la SNVI, de 4 camions par jour.

    DZE20-IA-012La production atteindra en 2018 et 2019 quelque 15.000 camions et 1.500 bus, alors que le nombre d’employés augmentera, de 60 employés actuellement, à 3.300. A noter, en outre, que la production sera destinée à satisfaire les besoins du marché national, notamment les institutions militaires, les entreprises publiques ainsi que le secteur privé, avant de s’ouvrir à l’exportation.

    Pour rappel, cette joint-venture est détenue à hauteur de 34% par la SNVI et 17% par le MDN (51% au total), les 49% restants reviennent à l’émirati Aabar. L’allemand Daimler/Mercedes-Benz en est le partenaire technologique. La société produira environ 15.000 camions, cars et bus par an, prévus dans la licence de production de marque et label de qualité Daimler.

    Outre ce projet, avec l’appui du gouvernement, l’industrie automobile locale connaît d’importants développements : lancement en Novembre 2014 de la production Renault à Oran, démarrage de la fabrication d’utilitaires et de véhicules tous terrains à Tiaret au 1er semestre 2014, projet d’usine de poids lourds Mercedes près d’Alger, projet d’assemblage d’automobiles FAW, projet de fabrication de 26000 moteurs/an à Constantine… Ce sont autant de projets qui renseignent de l’importance que donne l’Etat à ce genre d’industrie.

    Cependant, afin de favoriser l’émergence de l’industrie automobile, les autorités locales exigent la mise en place d’un réseau de sous-traitants algériens ou étrangers établis en Algérie. Une idée qui a attiré plusieurs investisseurs du secteur, y compris étrangers dont les opérateurs français. D’ailleurs, le bureau UBIFRANCE Algérie organise une mission de découverte de ce secteur, du 09 au 11 juin prochains à Alger et à Oran, afin de rencontrer les grands donneurs d’ordres tels que Renault et les groupes publics ainsi que les sous-traitants locaux.

    Par Chahra Aïd

  • Ouverture aujourd’hui de  la 53éme Foire internationale d’Alger

    Ouverture aujourd’hui de la 53éme Foire internationale d’Alger

    La Foire internationale d’Alger (FIA) revient dans sa 53ème édition, cette année, après deux années d’absence en raison de la pandémie de la Covid-19.

    La Foire internationale d’Alger aura lieu du 13 au 17 juin, avec la participation de 698 entreprises dont 187 étrangères représentant 20 pays, ainsi que plus de 500 algériennes composées de 147 représentant le secteur public et 383 représentant celui privé.

    Se rendant, jeudi dernier, à l’espace même où se déroulera cette manifestation économique, en l’occurrence, le Palais des expositions, Pins maritimes (Alger), le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, a rappelé que les USA sont l’invité d’honneur, avec la présence de 35 entreprises américaines des secteurs de l’énergie, de la construction, de l’agriculture, de l’agro-alimentaire, de l’hydraulique, de l’environnement, de l’industrie aéronautique et de l’éducation.

    En comparaison avec l’édition précédente, l’exposition de cette année s’étalera sur une superficie de 24 800 m2, soit une augmentation de 41%.

    Une autre particularité de cette édition en est la participation du ministère de la Défense nationale. C’est une première. Il y sera avec un nombre total de 19 entreprises des unités de production à caractère économique. Ce ministère a déjà eu l’occasion de présenter ses nouveautés en la matière à l’occasion de sa récente participation à la 29ème édition de la foire de la production algérienne, du 13 au 25 décembre dernier. L’industrie militaire algérienne était bien au rendez-vous.

    La Foire internationale d’Alger 2022 se tient sous le slogan : «Pour un partenariat stratégique». Il est clair que l’évènement, comme c’est le cas pour ce genre de manifestations économiques, qu’elles soient au niveau national, local ou régional, est d’échanger sur le développement des filières, l’évolution des métiers mais aussi nouer des relations de partenariat, avec des nationaux et des étrangers.

    Selon le ministre du Commerce, les efforts de l’Etat se poursuivront pour le développement de l’investissement national et l’augmentation des exportations hors hydrocarbures. Les services du ministère du Commerce visent un montant de 7 milliards de dollars par année.

    Karima Mokrani

  • FPA-2019: Les vérités et volontés du Président Tebboune

    FPA-2019: Les vérités et volontés du Président Tebboune

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a inauguré, ce dimanche au Palais des expositions (Pins maritimes, Alger), la 28ème Foire de la production Algérienne (FPA-2019) en présence de membres du gouvernement, de plusieurs personnalités et des représentants du corps diplomatique accrédités en Algérie, a affiché sa volonté et sa disponibilité à relancer la machine économique.

    La FPA-2019, placée sous le slogan «Algérie: une économie diversifiée, innovante et compétitive», cette édition, qui a vu la participation de 467 entreprises algériennes publiques, privées et start-up, a permis au nouveau Président de mettre en avant son soutien et son encouragement aux projets productifs nationaux par des avantages et des incitations en contrepartie de la création de postes d’emploi.

    «Les incitations fiscales et les avantages accordés par l’Etat (fonciers, crédits et autres) doivent avoir une contrepartie, à savoir la création d’un nombre important de postes d’emploi», a fait savoir le Président de la République.

    Pour Abdelmadjid Tebboune, «il faut réduire le taux du chômage et ceci ne peut se faire qu’à travers de véritables projets productifs créateurs d’emploi et non de richesse illusoire».

    Affirmant que «2020 sera une année différente pour les opérateurs économiques à la condition de s’engager à élargir leurs activités, à dynamiser l’économie nationale et à créer des postes d’emploi,  Abdelmadjid Tebboune a souligné «l’impératif d’encourager l’exportation du produit national».

    Pour le nouveau Président, «la promotion de l’exportation du produit national est l’unique voie de parvenir à la diversification de l’économie nationale et à la sortie de la dépendance aux hydrocarbures, graduellement (…) Nous avons appris à acheter au lieu de vendre, à importer au lieu d’exporter. Nous ne pouvons continuer ainsi, la tendance doit changer».

    Au pavillon des produits agroalimentaires,de la  FPA-2019, le Président de la République a fait état de «l’interdiction de l’importation des fruits et légumes durant leur saison. Le recours à l’importation se fera à titre exceptionnelle dans le cas où la production nationale n’arrive pas à satisfaire la demande du marché local».

    Le Président a mis le doigt sur la plaie en soulignant l’impératif d’accorder davantage d’intérêt à l’activité de stockage et refroidissement des produits agricoles au regard de son rôle dans la régulation du marché, et ce en évoquant la création d’une société spécialisée en la matière au niveau des ports et aéroports.

    A ce propos, au cours de l’inauguration de la FPA-2019, le chef de l’Etat mis en garde contre la possibilité de pénuries, notamment des matières premières comme la pomme de terre, dont le prix ne doit pas dépasser 60 dinars.

    Création d’un ministère dédié aux start-up

    A cette occasion, le Président a annoncé la création d’un département ministériel dédié aux Startup et à la microentreprise, ainsi que des incubateurs dans toutes les grandes villes du pays.

    «Nous allons créer le maximum d’incubateurs dans toutes les grandes villes du pays, qui seront parrainés par un ministère des Startup et de la microentreprise», a indiqué le Président de la République qui s’est longuement attardé au niveau de l’espace abritant les Startup où il a assuré que la composante de ce nouveau ministère comptera des jeunes.

    Il a également annoncé la création d’une banque qui sera chargée de suivre et d’accompagner les jeunes porteurs de projets.

    «Cette banque de Startup sera un partenaire qui vous suivra et vous encouragera dans la concrétisation de vos projets», a indiqué le chef de l’Etat, tout en lançant un message aux jeunes pour s’investir dans ce créneau.

    «Importer du blé pour gaspiller le pain est inconcevable»

    Par ailleurs, Abdelmadjid Tebboune, a lancé un appel contre le gaspillage du pain, estimant qu’il était inconcevable que l’Algérie importe du blé pour gaspiller le pain.

    «Acheter du blé pour gaspiller le pain est une perte en devises», a-t-il déclaré, sachant que nos importations nationales en blé tendre avoisinent 6,2 millions de tonnes annuellement.

    D’autre part, Abdelmadjid  Tebboune a abordé le secteur de l’habitat en soulignant la nécessité d’accélérer la réalisation des projets inscrits avec des critères répondant aux normes.

    L’industrie militaire, un modèle à suivre

    Aussi, le Président de la République a appelé les opérateurs industriels à s’inspirer de l’industrie militaire en matière de taux d’intégration national, estimant qu’«il s’agit de la seule industrie mécanique en Algérie».

    «Le secteur des industries militaires en Algérie doit servir de modèle aux opérateurs industriels en matière d’intégration, a déclaré Abdelmadjid Tebboune. Il faut s’inspirer du patriotisme, de l’engagement et du sérieux du secteur militaire dans le processus de redressement industriel».

    Au niveau du pavillon des entreprises de l’industrie militaire, première étape de sa visite à la FPA-2019, le Président de la République a souligné que «l’industrie militaire constitue la locomotive de l’industrie nationale. Il faut l’élargir ces activités aux usages civils».

    Le chef de l’Etat a déploré, lors de l’inauguration de la FPA-2019, le fait que certains opérateurs ont gaspillé, des années durant, d’importantes ressources financières en monnaie nationale et en devise étrangère sans aucun résultat.

    «Certains projets ne peuvent être qualifiés d’industrie, car il s’agit simplement d’une importation masquée. Nous ne pouvons avoir un accès forcé à l’industrie, c’est pourquoi nous sommes appelés à réviser les procédés d’importation et à traiter certaines pratiques immorales entachant cette opération». A fait remarquer le président de la République à l’ouverture de la FPA-2019.

    Pour rappel, ce salon est voulu pour mettre en relief une production nationale diversifiée, de qualité et apte à être exporter.

    Synthèse Rabah Nadri

    La FPA-2019 par les chiffres 

    La FPA-2019 regroupe, sur une superficie d’exposition de 22.352 m2, 467 entreprises publiques et privées.

    Répartition des exposants de la FPA-2019 par types d’entreprises:

    – Entreprises publiques : 150 exposants sur une superficie de 6.649 m2.

    – Entreprises privées: 236 exposants sur une superficie de 12.603 m2.

    – Start-up: 30 exposants sur une superficie de 200 m2.

    – Jeunes entrepreneurs: 20 exposants sur une superficie de 100 m2.

    – Artisans: 15 exposants sur une superficie de 300 m2.

     Répartition par secteur d’activité des participants FPA-2019 :

    -Secteur des industries manufacturières (ameublement, décoration, textiles, cuirs, prêt-à-porter): 54 exposants dont 9 entreprises publiques, superficie: 2.923 m2.

    -Secteur des industries électriques, électroniques et de l’électroménager: 30 exposants dont 13 entreprises publiques, superficie: 3.178 m2.

    -Secteur des industries chimiques et pétrochimiques: 72 exposants dont 17 entreprises publiques, superficie: 2.409 m2.

    -Secteur des industries mécaniques, métallurgiques et sidérurgiques: 50 exposants dont 13 entreprises publiques, superficie: 4.357 m2.

    -Secteur de l’agroalimentaire et de l’emballage: 88 exposants dont 14 entreprises publiques, superficie: 2.154 m2.

    -Services et Expo finances: 69 exposants dont 39 entreprises publiques, superficie: 2.529 m2.

    -Bâtiment et matériaux de construction: 23 exposants dont 17 entreprises publiques, superficie: 1.802 m2.

    -Ministère de la Défense nationale: 16 exposants, superficie: 2.500 m2.

    -Espace ventes: 15 exposants, superficie: 138 m2.

  • Mercedes Benz: livraison de 252 camions au MDN

    Mercedes Benz: livraison de 252 camions au MDN


    252  camions de fabrication algérienne ont été livrés, lundi soir à Alger, par l’entreprise algérienne de production de véhicules lourds de la marque Mercedes Benz, à  la direction centrale du matériel du ministère de la Défense nationale (MDN).

    Le protocole de livraison a été signé par le représentant de la direction centrale du matériel au MDN, le colonel Redaoui Touhami et le directeur général de la société Algerian Motors services Mercedes Benz, Djamel-Eddine Mahiout.

    Selon Djamel-Eddine Touhami, «cette opération prouve, encore une fois, la capacité de l’entreprise algérienne de production de véhicules lourds de marque Mercedes Benz de Rouïba, placée  sous la tutelle de la direction centrale des industries militaires, à satisfaire la demande exprimée par sa clientèle dans les délais impartis».

    Cette action illustre, selon la même source, «les pas gigantesques franchis par l’ANP, grâce aux réalisations considérables acquises à tous les niveaux organisationnel, infrastructurel, logistique, militaire, de formation et de préparation, lui conférant davantage de maturité, d’expérience, de développement et de modernité».

    Ce responsable a appelé, à ce titre, à «œuvrer constamment pour réunir tous les facteurs permettant à l’ANP d’acquérir davantage de force et d’efficacité opérationnelle, de préserver la qualité de ses performances, de renforcer les exigences d’optimisation de sa disposition opérationnelle et d’être au diapason du progrès technologique survenu dans les différents domaines».

    Pour sa part, Djamel-Eddine Mahiout a indiqué que cette opération s’inscrivait dans le cadre de la relance économique, pour la promotion de l’industrie notamment mécanique.

    Il a, dans ce cadre, salué «l’importance qu’accorde l’institution militaire à la promotion de l’industrie militaire, avec pour objectif la garantie des différents matériels dont cette institution ainsi que les entreprises publiques et privées ont grand besoin».

    «L’entreprise œuvre actuellement à la création de succursales régionales pour la marque Mercedes Benz, pour le développement du réseau de distribution et la désignation de concessionnaires agrées au niveau de l’ensemble des wilayas du pays», a-t-il révélé.

    En marge de la cérémonie de livraison des véhicules, il a été procédé à l’exposition de nouveaux camions de marque Actros, de petits camions de la nouvelle marque Accelo de fabrication algérienne, ainsi que de véhicules de marque Sprinter.

    A ce propos, Djamel-Eddine Mahiout a fait savoir que Mercedes Benz Algérie avait commercialisé, jusqu’en avril 2018, l’équivalent de 400 000 véhicules.

    Le P-DG du groupe Logistrans de transport routier de marchandises, Boualem Kini, qui est également l’un des clients de l’entreprise, a affirmé que son groupe avait déjà conclu un accord pour l’acquisition de 300 camions de marque Mercedes Benz, avec une moyenne de 100 camions par an, et ce, à partir de l’année 2019.

    Son groupe avait réceptionné 100 camions, a-t-il ajouté, se félicitant de la qualité du produit local de cette marque.

    Salim Oukaci

  • Sanist-2019 : Signature de 05 conventions avec des PME en 2018

    Sanist-2019 : Signature de 05 conventions avec des PME en 2018

    Pas moins de 05 conventions ont été signées au courant de l’année 2018 entre la Bourse algérienne de sous-traitance et de partenariat (BASTP) et des groupes industriels publics pour faciliter l’accès des PME aux marchés de ces donneurs d’ordres.

    C’est ce qui ressort de la 5ème édition du Salon national inversé de la sous-traitance «Sanist-2019» où la signature de ces conventions a concerné le groupe industriel des ciments d’Algérie (Gica), le groupe mécanique public (AGM), le groupe Elec-El-Djazair, le groupe Imetal, ainsi que la Société nationale des véhicules industriels (SNVI).

    Selon le secrétaire général de la BASTP, Ramdane Toukal, il s’agit de fournir à ces donneurs d’ordres, à leur demande, des listes de sous-traitants locaux susceptibles de répondre à leurs besoins en matière de pièces détachées et autres fournitures industrielles fabriquées localement.

    Toukal a aussi annoncé que d’autres conventions cadres sont en cours d’élaboration avec respectivement les groupes Sonatrach et Sonelgaz.

    S’agissant de la stratégie de la BASTP, regroupant un millier de sous-traitants en son sein, il a avancé qu’elle ambitionnait de faciliter l’accès à ses membres aux activités prioritaires menées par les donneurs d’ordre (publics et privés) notamment ceux investis dans l’industrie mécanique et l’énergie.

    Cette stratégie permettra, selon lui, d’instaurer une synergie entre le réseau de sous-traitants nationaux et les donneurs d’ordre, de renforcer la compétitivité de la sous-traitance locale, d’augmenter le taux d’intégration national et de réduire le coût de leurs produits finis.

    Elle permet surtout l’identification des pièces industrielles importées pouvant être fabriquées en Algérie ou le sont déjà mais dans l’anonymat.

    Il faut noter qu’en quelques mois, ces conventions ont permis à plusieurs sous-traitants nationaux de décrocher des marchés avec des groupes publics, citant notamment le groupe GICA qui a introduit plusieurs PME algériennes dans sa chaîne de fournisseurs de pièces industrielles, nécessaires à ses installations de fabrication de ciment.

    Des négociations sont actuellement en cours entre des constructeurs de véhicules de droits algériens et des PME algériennes pour la fourniture de produits comme les batteries, les parebrises et les tuyaux d’échappement. Du reste, le processus des négociations passe par plusieurs étapes avant de parvenir à la signature de contrats.

    L’industrie militaire, locomotive de la sous-traitance nationale

    Par ailleurs, les projets lancés par la direction centrale du matériel relevant du ministère de la Défense nationale (MDN), notamment la fabrication et le montage des véhicules lourds et légers, constituent une véritable locomotive de la sous-traitance nationale.

    Plusieurs sous-traitants nationaux ont réussi, selon lui, à décrocher des marchés avec les sociétés de fabrication des véhicules relevant du MDN.

    Présente en force au «Sanist-2019», la direction centrale du matériel relevant du MDN était représentée lors de cette manifestation par plusieurs entreprises activant dans l’industrie mécanique comme.

    Il s’agit notamment de la Société algérienne de fabrication des véhicules blindés légers (Nimr Algérie Spa), la Société algérienne de fabrication des véhicules spéciaux (Rheinmetall Algérie Spa), la Société algérienne pour la production de poids lourds Mercedes-Benz (SAPPL-MB Spa) de Rouiba (Alger), ainsi que la Société algérienne pour la fabrication de véhicules de marque Mercedes-Benz (SAFAV-MB) de Tiaret.

    Pour rappel, une soixantaine d’entreprises nationales avaient pris part à la 5ème édition du Salon national inversé de la sous-traitance «Sanist-2019», tenue du 11 au 14 mars au Palais des expositions (Alger).

    Organisé par la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) en partenariat avec la Société algérienne des foires et expositions (Safex), la BASTP et l’Agence nationale de développement industriel (ANDI), ce salon, a regroupé plusieurs secteurs comme la mécanique, la construction métallique, l’électricité, ainsi que les hydrocarbures, la pétrochimie, la sidérurgie, la métallurgie, les travaux publics et les transports, ainsi que les matériaux de construction.

    Salim Oukaci

  • Abdelmadjid Tebboune inaugure la 54e Foire internationale d’Alger

    Abdelmadjid Tebboune inaugure la 54e Foire internationale d’Alger

    Le président de la République Abdelmadjid Tebboune a procédé ce mardi à l’inauguration de la 54e édition de la Foire internationale d’Alger qui se tient au Palais des expositions des Pins Maritimes de la Safex du 20 au 25 du mois en cours.

    L’Italie qui est l’invité d’honneur de cette édition de la Foire internationale d’Alger participe avec 13 exposants. Près de 640 participants, algériens et étrangers. La FIA 2023 a pour thème « Algérie : vision et nouvelles perspectives».

    En effet, quelques 638 exposants dont 165 étrangers sont présents à Alger et représentant pas moins de 30 pays, selon les chiffres fournis par les organisateurs de la FIA, qui constitue un rendez-vous annuel importants, notamment pour les entreprises locales qui profiteront durant cinq jours des opportunités d’affaires pour nouer d’éventuels partenariats internationaux.

    De nombreux acteurs des secteurs économiques, industriels et des services prennent part à la foire internationale, dont celui des industries chimiques et pétrochimiques, industries militaires, industries électronique et électrique, l’agroalimentaire, le BTP et l’industrie mécanique et sidérurgie.

    Selon le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, cette année enregistre une forte et exceptionnelle participation des grandes entreprises algérienne.

    Au moins 472 exposants locaux, répartis sur 157 entreprises publques et 316 entreprises privées, activant dans les secteurs cités plus haut, ont répondu présents. Le ministère de la Défense nationale participe à lui seul avec 15 entreprises, selon les organisateurs.

    Par ailleurs, les pays les plus représentés sont la Jordanie (25), la Turquie (22), la Syrie (20), l’Iran (11), la Palestine, en plus de la participation de la République arabe sahraouie démocratique.

    Rabah Nadri

  • Coopération économique : une délégation algérienne au Cameroun du 22 au 28 Janvier

    Coopération économique : une délégation algérienne au Cameroun du 22 au 28 Janvier

    Dans le cadre du renforcement de la coopération économique algéro-camerounaise, la Chambre Algérienne de Commerce et d’Industrie «CACI » organise conjointement avec la Confédération Générale des Entreprises Algériennes «CGEA» le déplacement d’une délégation d’opérateurs économiques algériens au Cameroun du 22 au 28 Janvier 2023, initialement prévu du 08 au 13 Janvier 2022.

    Selon la CACI, cette mission tend à permettre aux entreprises algériennes d’accéder à un marché potentiel de l’Afrique Centrale qui compte plus de 26 millions d’habitants notamment avec la mise en place de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAF) qui est un instrument clé contribuant efficacement au développement des échanges commerciaux intra-africains.

    Le programme de la visite qui rentre dans le cadre du renforcement de la Coopération économique entre les deux pays, prévoit l’organisation d’un forum d’affaires algéro-camerounais, des rencontres d’affaires directes « B to B » et de visites des sites industriels.

    Notons que l’Algérie et le Cameroun entretiennent de bonnes relations économiques. Côté Cameroun, un pays, qui ne dispose pas de ressources humaines suffisamment qualifiées, notamment   dans les domaines techniques, a bénéficié, depuis plusieurs années, d’un grand nombre de bourses octroyées par l’Algérie.

    Pour rappel, le nombre global de boursiers camerounais formés en Algérie depuis 1965 jusqu’à maintenant s’élevait à 730 boursiers, et ce, dans plusieurs domaines tels les hydrocarbures, la médecine   vétérinaire, la météorologie (une vingtaine de bourses), les travaux publics, l’administration et l’hôtellerie ainsi que dans la formation dans les académies militaires.

    Le Cameroun a beaucoup à gagner de l’expertise algérienne dans les secteurs de l’eau, de l’énergie, des transports, des logements sociaux, de l’approvisionnement du pays en gaz butane ou encore des travaux publics qui sont autant de secteurs dans lesquels les opérateurs économiques algériens entendent faire des propositions à leurs homologues et aux pouvoirs publics camerounais.

    Fatiha A.

  • Ouverture aujourd’hui de la 30ème édition de la FPA

    Ouverture aujourd’hui de la 30ème édition de la FPA

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a procédé aujourd’hui à l’ouverture de la 30ème édition de la Foire de la production algérienne FPA, au Palais des expositions, Pins maritimes à Alger. S’étalant sur une superficie de 27 000 m2, la manifestation a rassemblée près de 600 entreprises publiques et privées, ainsi que des startups.

    Les exposants activent dans des secteurs variés, entre autres l’agroalimentaire, l’électroménager, l’industrie mécanique, l’industrie pétrochimique, les services, les banques, les assurances, le bâtiment et autres. A noter, également, la présence à la FPA, pour la 6ème année consécutive des entreprises des industries militaires, occupant tout un pavillon.

    Créer une véritable industrie mécanique

    Se rendant précisément au niveau de ce pavillon, le président Tebboune a rappelé la nécessité «d’augmenter le taux d’intégration nationale et de créer une véritable industrie mécanique. Il faut se tourner vers l’industrialisation».

    Pour le président de la République qui met en avant la nécessité de réduire l’importation et de promouvoir la production nationale, dans tous les domaines et pour tous les produits, il est important d’atteindre un taux d’intégration qui va jusqu’à 50%.

    Parlant de l’industrie mécanique, de façon générale, le chef de l’Etat a affirmé que «l’ère du montage en Algérie est révolue». Et de prévenir : «il n’y aura aucune tolérance envers ceux qui tentent de contourner les services de l’Etat à cet égard».

    Réduire l’importation des huiles et exporter le sucre

    Les mêmes déclarations ont été faites à son arrivée au stand du Conseil du renouveau économique algérien (CREA) où il a évoqué la réduction prochaine de l’importation des huiles brutes pour la production de l’huile de table : «Nous aspirons à parvenir entre avril et mai prochains à asseoir une véritable industrie de l’huile de table, du champ au consommateur, en vue de mettre un terme à l’importation des huiles brutes pour les raffiner, et à notre dépendance au marché international».

    De même, pour le sucre, il a lancé un appel aux investisseurs pour s’orienter vers la production locale de cette matière, avec des facilitations pour son exportation pour les pays d’Afrique. Le sucre est très demandé sur le marché africain, a-t-il tenu à souligner.

    Présence sur le marché africain

    La même nécessité de réduire les importations et de promouvoir la production locale a été réitérée par le président Tebboune en ce qui concerne les appareils électroménagers. Il a assuré de la disponibilité de l’Etat à s’engager dans ce processus de façon à atteindre des taux d’intégration acceptables. Ce qui va surtout augmenter les opportunités de création de postes d’emploi.

    Lors de cette sortie à la FPA pour exprimer l’engagement de tout l’Etat algérien à soutenir la production nationale et les entreprises nationales, le président Tebboune a insisté sur la détermination de l’Etat à protéger le produit national de façon à répondre aux besoins de la consommation locale mais aussi aller vers l’exportation, principalement vers le marché africain.

    Selon le président Tebboune, il serait même possible d’accéder au marché de l’Union européenne pour ce qui est des équipements électroménagers, réputés pour leur qualité. A ce propos, devrions-nous rappeler, tout un programme est lancé par le ministère de l’Industrie pour la redynamisation des entreprises économiques en difficultés, parmi elles l’ENIEM, jadis fleuron de l’industrie électroménagère en Algérie.

    La 30ème édition de la FPA se tient sous le slogan : «Pour une économie forte et attractive». En marge de l’exposition, des journées d’études sont programmées sous forme de panels où il est question de débattre du nouveau code de l’investissement, la modernisation du secteur de l’agriculture et les efforts en matière de sécurité alimentaire, le commerce électronique et autres. L’évènement s’étale sur une période de 12 jours, soit jusqu’au 24 décembre 2022.

    Samia Hanifi.