Catégorie : Industrie

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  • Sonatrach : Signature d’un protocole d’accord avec le suédois Tethys Oil AB

    Sonatrach : Signature d’un protocole d’accord avec le suédois Tethys Oil AB

    A la faveur de l’adoption d’une nouvelle sur les hydrocarbures en 2019, de plus en plus d’entreprises et pays étrangers ont manifesté leur intérêt à investir dans l’exploration et la production pétrolière et gazière en Algérie, en plus des partenaires traditionnels qui ont renforcé leur présence avec de nouveaux engagements dans notre pays.

    Sonatrach a signé ce mardi un nouveau Protocole d’accord avec l’entreprise suédoise Tethys Oil AB, a-t-on appris dans un communiqué de la compagnie nationale. «Sonatrach annonce la signature, ce jour, d’un Protocole d’Accord avec la société suédoise Tethys Oil AB », a indiqué ce communiqué.

    « Le Protocole d’Accord a pour objet de définir le cadre de coopération entre les parties dans la perspective de conclure des contrats d’hydrocarbures sur les zones d’intérêt identifiées, sous l’égide de la Loi n° 19-13, régissant les activités hydrocarbures », a précisé la compagnie nationale qui a signé depuis le début de l’année en cours plusieurs autres accords dans le cadre de cette nouvelle loi qui encourage l’investissement étranger en Algérie.

    Les zones concernées, ajoute la même source, sont celles d’El Hadjira dans la wilaya de Touggourt et d’El Haiad II dans la wilaya d’Adrar.

    Ce protocole d’accord, ajoute le communiqué de Sonatrach, traduit «la volonté des deux parties à concrétiser un partenariat pour l’exploration, le développement et l’exploitation des hydrocarbures des zones d’intérêts de « El Hadjira II » et de « El Haiad II ».

    A noter que la cérémonie de signature s’est déroulée au siège de la Direction Générale en présence de Monsieur Rachid Hachichi, Président Directeur Général de Sonatrach, Monsieur Magnus Nordin , Président Directeur Général de ladite société et de Monsieur Mourad Beldjehem, Président de l’agence Nationale pour la Valorisation des Ressources en Hydrocarbures « ALNAFT », précise la même source.

    Il y a une semaine, Sonatrach a signé un autre Protocole d’accord avec TotalEnergies visant à développer les ressources d’hydrocarbures de la région Nord-Est de Timimoun, dans le cadre de la nouvelle loi sur les hydrocarbures, outre le renforcement d’un partenariat de plusieurs décennies entre les deux parties.

    Deux autres protocoles d’accord ont également été signés en mars dernier entre la compagnie nationale d’hydrocarbures et les sociétés italiennes et norvégiennes, ENI et Equinor, pour la valorisation des potentiels des régions d’In Salah et d’In Amenas.

     Lyès M.

  • A l’initiative de l’Italie : L’Algérie et d’autres pays africains au prochain sommet du G7

    A l’initiative de l’Italie : L’Algérie et d’autres pays africains au prochain sommet du G7

    Dans la continuité de l’intérêt qu’elle exprime pour l’Afrique depuis son arrivée à la tête du gouvernement à la fin 2022, la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, envisage d’inviter des chefs d’Etats du continent, parmi lesquels figure l’Algérie, au prochain sommet du G7, dont elle assure actuellement la présidence tournante, prévu au mois de juin prochain à Rome.

    Selon une information rapportée par l’agence Reuters, qui cite des sources proches du Conseil des ministres italien, Meloni prévoit ainsi d’inviter les principaux pays africains à ce rendez-vous annuel des chefs d’Etat et de gouvernement des sept plus puissantes économies du monde.

    Selon la même source, les dirigeants de pays comme l’Algérie, l’Egypte, le Kenya et la Tunisie recevront des invitations pour prendre part au prochain sommet du G7, en plus de l’Union africaine (UA) et l’Afrique du Sud qui, de son côté, sera présente en qualité de membre du G20.

    L’initiative d’inviter des dirigeants de pays africains au sommet du G7 est ainsi une nouvelle démarche de la présidente du Conseil des ministres italien envers l’Afrique, qui a inscrit l’intensification de la coopération avec le continent et l’accompagnement du développement dans différents secteurs économiques dans la région comme une des priorités de sa politique étrangère.

    En janvier dernier, lors de la première édition du sommet Italie-Afrique, qui s’est tenu à Rome, Giorgia Meloni a dévoilé un vaste programme de partenariat à dimension stratégique, avec un budget de départ estimé à 5,5 milliards d’euros (près de 6 milliards de dollars), baptisé plan Mattei, du nom du fondateur de la firme énergétique italienne Eni, qui lui-même proposait, il y a plus de 60 ans déjà, un programme de développement au profit des pays africains afin de les accompagner dans la valorisation et l’exploitation de leurs ressources naturelles.

    Parmi les secteurs prioritaires ciblés dans le cadre de ce programme, il y a l’énergie, les matières premières, notamment les ressources minérales, et les énergies renouvelables, avec un objectif de faire de l’Italie un « hub » énergétique entre le continent africain et l’Union européenne.

    Considérée parmi les principaux partenaires de la péninsule dans le continent africain, l’Algérie a conclu d’importants accords de coopération avec l’Italie depuis l’arrivée de Meloni au poste de Premier ministre, notamment dans le domaine énergétique et le développement de l’hydrogène vert.

    « L’Algérie est un partenaire extrêmement important dans le cadre du plan Enrico Mattei en Afrique », a déclaré la Première ministre italienne en janvier 2023 lors de la visite qu’elle a effectuée en Algérie.

    M. N.

  • IATF 2025 :  L’Algérie signe la convention portant organisation de la 4e édition

    IATF 2025 : L’Algérie signe la convention portant organisation de la 4e édition

    Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, a signé ce lundi à Alger la convention portant l’accueil de la quatrième édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF), prévue en 2025, avec la Banque africaine d’import-export (Afreximbank).

    L’accueil par l’Algérie de cette foire est « une preuve que notre pays est prêts, sur le plan logistique et organisationnel, pour abriter cet important événement continental », a affirmé M. Zitouni lors de son allocution d’ouverture à la cérémonie de signature de cette convention, en présence du Premier ministre Nadir Larbaoui.

    L’organisation, à Alger, de la 4e édition de l’IATF « intervient dans le cadre de la concrétisation de la stratégie du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, visant à renforcer l’intégration africaine et à promouvoir la coopération économique entre les pays de notre continent, en vue d’asseoir une base économique forte pour réaliser le développement durable et le bien-être des peuples d’Afrique », a-t-il ajouté, déclinant les atouts de notre pays, dont sa position au carrefour de trois continents (l’Afrique, l’Europe et l’Asie).

    «Cela fait d’elle une porte commerciale et la qualifie à devenir un véritable centre d’échanges commerciaux dans la région », a insisté le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, passant en revue toutes les réformes et les initiatives engagées par les pouvoirs publics afin d’augmenter la part des exportations algériennes hors hydrocarbures, sans oublier les efforts menés pour aller à la conquête du marché africain, dans le cadre de la Zone de libre-échange africaine (Zlecaf).

    Pour Tayeb Zitouni, cette quatrième édition de l’IATF «vient contribuer à atteindre les objectifs souhaités, pour lesquels nous travaillons ensemble, en faire un outil efficace de valorisation du commerce intra-africain et élargit notre coopération dans les des domaines d’investissement sur le continent africain ».

    « La Foire commerciale intra-africaine est une épine dorsale solide d’une transformation continentale significative », a affirmé pour sa part, la vice-présidente exécutive de l’Afreximbank, Mme Kanayo Awani, lors de son intervention, expliquant que « c’est pour cette raison que nous restons grandement redevables au gouvernement algérien d’avoir accepté d’accueillir cet événement de bon augure… ». Car, a-t-elle souligné, «l’Algérie a montré une véritable compréhension de l’importance de cette initiative continentale. Avec ses infrastructures avancées et sa base industrielle solide, l’Algérie est bien placée pour bénéficier de l’accueil du salon ».

    Elle a toutefois insisté sur le fait que la réussite d’un événement continental et international, tel que l’IATF relève de la responsabilité de tout un chacun. «L’organisation d’un salon commercial réussi est une responsabilité partagée qui nécessitera des partenariats solides entre toutes les parties prenantes », a-t-elle expliqué, précisant qu’«avec l’engagement inébranlable du gouvernement algérien et de nos précieux partenaires, nous sommes prêts à organiser un autre événement réussi pour l’Afrique ».

    Pour rappel, l’Algérie a été choisie en novembre dernier pour abriter la 4e édition de l’IATF, qu’organise tous les deux ans la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), en collaboration avec l’Union Africaine (UA), et le Secrétariat général de la ZLECAF.

    La troisième édition de cette Foire a été accueillie par l’Egypte en novembre 2023 et elle a vu la participation de plus de 1600 exposants, ainsi que la signature de nombreux accords de partenariat et d’échanges commerciaux d’une valeur de plus de 40 milliards de dollars, selon les données des organisateurs de cette manifestation qui encourage le processus d’intégration commerciale et économique sur le continent africain.

    Lyès M

  • D’une capacité de 200 000 tonnes/an : Le qatari Baladna s’apprête à lancer une méga-ferme laitière en Algérie

    D’une capacité de 200 000 tonnes/an : Le qatari Baladna s’apprête à lancer une méga-ferme laitière en Algérie

    Moins de six mois après les premières concertations entre ses experts et les responsables du ministère de l’Agriculture et du développement rural, qui ont eu lieu en octobre dernier, le groupe qatari Baladna, spécialisé dans les productions agricoles et agroalimentaires, vient de franchir un nouveau cap dans ses démarches visant à lancer d’importants investissements en Algérie dans le domaine de la production laitière.

    Les responsables du groupe qatari Baladna ont en effet ouvert la semaine dernière de nouveaux pourparlers avec le département de Youcef Cherfa en vue de lancer une méga-ferme d’élevage laitier, visant à produire annuellement jusqu’à 200 000 tonnes de poudre de lait, ont rapporté en début de cette semaine des médias qataris, citant des responsables de la société, sans fournir plus de détails sur le montage financier de ce mégaprojet, le mode de son financement ou les échéances de sa réalisation.

    Comprenant des périmètres agricoles pour la production de fourrages, des bâtiments d’élevage ainsi qu’une unité de transformation pour la production de lait en poudre, le futur projet du principal fournisseur des pays du Golfe en produits laitiers devra s’étaler sur une superficie totale de 100 000 hectares, ont ajouté les mêmes sources.

    Bien que la région de son implantation n’a pas été précisée par les responsables du groupe qatari Baladna mais il va sans dire que le projet du groupe qatari devra être lancé dans le sud du pays, où est mise en œuvre une nouvelle stratégie de développement agricole privilégiant les investissements dans les productions intensives, dans le cadre du dispositif de l’ODAS (Office de développement de l’agriculture industrielle et terres sahariennes).

    A souligner que, lors de sa dernière rencontre avec des représentants des médias, samedi dernier, le président de la République avait fait part de la signature prochaine d’ «un partenaire arabe très respecté, en vue de la réalisation d’un grand projet de ferme de 100 000 hectares à Adrar. »

    Auparavant, une délégation d’experts du groupe qatari Baladna, conduite par le PDG du groupe, Mohamed Moatez El-Khayat, a été reçue en octobre 2023 au ministère de l’Agriculture et du développement rural pour « examiner les voies et moyens de renforcer le partenariat et la coopération dans le domaine de l’agriculture », avait indiqué le ministère de tutelle dans un communiqué, précisant que la rencontre « vient en parachèvement de la mise en œuvre des procédures relatives au projet de l’Algérie pour la production du lait et des viandes rouges. »

    A l’issue de cette rencontre, le PDG de la société qatarie a affirmé que le groupe qatari Baladna« est prête à investir en Algérie dans le domaine agricole, en exploitant toutes les opportunités offertes au mieux des intérêts des deux pays. »

    M. N.

  • Après plus de 6 ans de déficit : Un bond de plus de 80% des exportations, selon l’ONS

    Après plus de 6 ans de déficit : Un bond de plus de 80% des exportations, selon l’ONS

    Dans un nouveau bilan détaillé des opérations du commerce extérieur sur une période pluriannuelle (2017-2022), l’ONS (Office national des statistiques) vient d’exposer l’évolution des exportations et importations ces dernières années.

    Ainsi, le document confirme la consolidation de l’excédent de la balance commerciale, qui a atteint 24 milliards de dollars en 2022, ce qui représente «un record après presque sept ans de déficit», souligne cette même source, expliquant ce dynamisme par le «rebondissement des exportations de l’Algérie qui augmente de 80,2% par rapport à l’année précédent (2021) et une évolution modérée des importations de 3,4%.»

    Durant cette année, les exportations ont bondi de 28 milliards de dollars, en totalisant 63 milliards de dollars, dont 56,7 milliards de dollars en pétrole et gaz, contre 35 milliards de dollars en 2021. « Cette hausse est à l’évidence intégralement expliquée par la hausse des prix internationaux des hydrocarbures ». Ajoute cette même source.

    Cependant, les exportations hors hydrocarbures, qui ont dépassé en valeur la barre record des 6 milliards de dollars, «ont été marquées par une hausse appréciable à partir de l’année 2021, passant de 2 milliards de dollars en 2020 à 5 milliards de dollars en 2021 pour atteindre les 6,6 milliards en 2022, soit une évolution de 191% entre 2020 et 2022 », soulignent les analystes de l’ONS.

    Par type de produits, le même document relève que les exportations hors hydrocarbures sont constituées essentiellement d’engrais, qui représentent 21% du volume total, les dérivés des hydrocarbures (18%) et de l’acier (5%).

    Au chapitre des importations, le même bilan relève une facture qui a atteint 39 milliards de dollars durant l’année 2022, soit une légère hausse de 3,4% seulement par rapport au niveau de 37,7 milliards de dollars atteint en 2021.

    Dans le détail, le bilan permet de constater que les importations sont dominées, à hauteur de 74% par les trois groupes regroupant les produits alimentaires, les demi-produits et les équipements industriels.

    La part des produits alimentaires dans la structure globale des importations a en effet été de 27,8% durant l’année 2022, soit une hausse de 17,2% par rapport à l’année d’avant, avec une valeur de 10,9 milliards de dollars. Durant le même exercice, les demi-produits ont enregistré une croissance de 31% par rapport à 2021, avec une part de 25,7% du total des importations, pour une valeur de 10 milliards de dollars, tandis que les équipements industriels ont représenté 8 milliards de dollars, soit 20,6% de la facture totale des importations, bien que ce groupe ait enregistré un recul de 20,3% par rapport à l’année d’avant, selon le même bilan.

    Par ailleurs, pour permettre une meilleure visibilité, l’Office précise que « les données sur le commerce extérieur peuvent être considérées comme celles qui ont bénéficié de la normalisation la plus importante et de l’intérêt les plus élevés de la part des pouvoirs publics qui ont créé une structure spécialisée au sein des la direction générale des douanes (qui est le Centre national de transmission et du système d’information des douanes), dont le rôle est exclusivement orienté sur la production des statistiques douanières et l’automatisation des procédures. »

    M. N.

  • Industrie : Vers la relance de l’activité d’assemblage des Smartphones

    Industrie : Vers la relance de l’activité d’assemblage des Smartphones

    L’Algérie veut relancer l’activité d’assemblage de la téléphonie mobile, précisément celle des Smartphones, lit-on dans un communiqué du ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, publié à l’issue d’une réunion de coordination tenue ce dimanche au siège de ce département dirigé par Ali Aoun.

    Interrompue depuis 2019, sur décision des pouvoirs publics qui ont suspendu l’importation des systèmes SKD (Semi Knocked Down) et CKD (Completely Knocked Down), cette activité a été stoppée net, ouvrant la voie à une importation anarchique et quasiment illégale de tous types de Smartphones. Ce qui pousse aujourd’hui les pouvoirs publics à réguler un marché juteux mais qui ne profite nullement au pays, ni sur le plan fiscal ni en matière de création de nouveaux emplois.

    La séance de travail que Ali Aoun, ministre de l’industrie et de la production pharmaceutique a présidé, en compagnie de Karim Bibi Triki, ministre des Postes et Télécommunications, et de M. Tayeb Zitouni , ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, avait pour objectif de trouver le moyen de «contrôler et réguler le marché des téléphones intelligents en Algérie à travers l’étude de la possibilité de relancer une industrie locale », explique le communiqué qui a sanctionné cette réunion à laquelle avait été invité le président du Conseil du renouveau économique algérien (CREA), Kamel Moula, et d’opérateurs économiques activant dans le domaine des téléphones mobiles.

    «Au cours de la réunion, les opérateurs économiques ont présenté diverses expériences dans le domaine de l’installation de téléphones portables dans le cadre de l’ancien système SKD et CKD et ont salué l’expérience acquise au cours de cette étape et les investissements réalisés, soulignant que la production les lignes sont prêtes à relancer cette industrie», a indiqué le même communiqué.

    Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportation a souligné pour sa part «la nécessité de contrôler le commerce extérieur et ce en procédant à une évaluation approfondie afin d’éviter les erreurs antérieures, en particulier celles liées à l’intégration», alors que son collègue des Postes et des Télécommunications a insisté sur «la nécessité de fournir des téléphones mobiles pour atteindre l’autosuffisance sur le marché local, à condition qu’ils soient dotés des dernières technologies et d’assurer le service après-vente », selon la même source, réaffirmant que son département fournit beaucoup d’efforts pour moderniser l’infrastructure et fournir un meilleur service internet.

    Pour rappel, les autorités ont durci les contrôles, via les services de Douanes, qui ont multiplié les saisies des téléphones qui font l’objet d’importation informelle.

    Par ailleurs, il est nécessaire de noter que les besoins annuels en téléphones cellulaires sont estimés à 10 millions d’unités pour un marché qui représenterait près de 2 milliards de dollars.

    Sophia Rais

  • Entretien de la flotte automobile : TotalEnergies Lubrifiants et ALD Automotive signent un partenariat

    Entretien de la flotte automobile : TotalEnergies Lubrifiants et ALD Automotive signent un partenariat

    Le secteur de la location longue durée de véhicules en Algérie vient de voir l’émergence d’une collaboration prometteuse entre deux géants : TotalEnergies Lubrifiants Algérie et ALD Automotive Algérie, une filiale du Groupe Société Générale et le leader incontesté du marché de la location longue durée de véhicules et de la gestion de parcs automobiles dans le pays. Ce partenariat, scellé récemment, vise à optimiser l’entretien de la flotte de véhicules d’ALD Automotive Algérie au sein des centres de services Quartz Auto Services, propriété de TotalEnergies.

    Selon un communiqué rendu public, «l’alliance stratégique entre TotalEnergies Lubrifiants Algérie et ALD Automotive Algérie offre à cette dernière un accès privilégié à l’expertise d’un réseau étendu de 73 centres de services Quartz Auto Services répartis à travers le territoire algérien», précisant que «cette collaboration permettra aux clients d’ALD Automotive Algérie de bénéficier de services de maintenance de qualité supérieure, assurés par des professionnels hautement qualifiés et spécifiquement formés pour répondre aux normes les plus strictes».

    En tant que fournisseur mondial de lubrifiants de renom, TotalEnergies Lubrifiants Algérie met à la disposition d’ALD Automotive Algérie des produits de pointe, issus de son usine située à Béthioua, explique la même source.

    Ces lubrifiants, conçus pour répondre aux exigences des véhicules de dernière génération, sont le fruit d’une recherche constante en matière de technologie et d’innovation. En optant pour les lubrifiants TotalEnergies, ALD Automotive Algérie s’assure de bénéficier de produits répondant aux plus hautes normes de performance, de durabilité et de respect de l’environnement.

    Un des points forts de cette collaboration réside dans la capacité des lubrifiants TotalEnergies à garantir une protection optimale des moteurs, contribuant ainsi à prolonger la durée de vie des quelque 3 200 véhicules composant la flotte d’ALD Automotive Algérie.

    Cette dimension de durabilité et de préservation de l’investissement, ajoute le même document, «constitue un avantage majeur pour les clients de la société de location longue durée, qui peuvent ainsi compter sur des services d’entretien de premier ordre pour leur parc automobile».

    « Grâce à ce partenariat, ALD Automotive Algérie pourra élargir sa couverture en termes de prise en charge sur le territoire national et renforce son engagement auprès de ses clients en leur offrant des services de maintenance de qualité, tout en optimisant la performance et la durabilité de ses véhicules. Les clients d’ALD Automotive Algérie pourront ainsi bénéficier de solutions de lubrifiants sur-mesure et d’une large gamme de services destinée à toutes les marques de voitures», indique le communiqué.

    Pour TotalEnergies Lubrifiants Algérie, «ce partenariat est une opportunité de renforcer sa présence sur le marché algérien et consolider sa position en tant que partenaire de choix pour les principaux acteurs de l’industrie automobile ».

    Farid Belgacem

  • Avec l’installation de la Haute commission des recours relatifs à l’investissement : Un nouveau pas vers la diversification économique

    Avec l’installation de la Haute commission des recours relatifs à l’investissement : Un nouveau pas vers la diversification économique

    Inscrite dans la continuité du processus mis en place depuis 2022 visant à relancer d’une manière effective l’activité productive dans tous les secteurs, la Haute commission nationale des recours relatifs à l’investissement, installée ce lundi par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, aura désormais pour principale tâche de trancher les recours présentés par les investisseurs, ce qui permettra donc de lever toutes les contraintes auxquelles sont encore confrontés certains investisseurs dans la réalisation de leurs projets.

    C’est eu égard à son rôle dans la simplification des démarches des investisseurs que le chef de l’Etat a d’ailleurs souligné «l’intérêt particulier qu’il porte à ce domaine vital», qu’est l’investissement, dans sa déclaration à l’installation de cette haute instance, placée sous la présidence du directeur de Cabinet à la présidence de la République, Boualem Boualem.

    Cependant, loin d’omettre le rôle phare que jouent les opérateurs économiques dans la nouvelle dynamique qu’observe le marché de l’investissement, le chef de l’Etat n’a pas manqué de souligner aussi avec satisfaction «les efforts consentis par le Conseil du renouveau économique algérien pour booster l’investissement, diversifier l’économie nationale et réduire la dépendance aux hydrocarbures».

    Ainsi, tenant compte des différentes réformes menées ces deux dernières années dans le but de donner un nouveau souffle à la promotion de l’investissement, il importe de noter que l’installation de cette Haute commission nationale des recours intervient comme une nouvelle pierre qui vient de s’ajouter à ce nouvel édifice institutionnel et législatif, qui a commencé par la promulgation de la nouvelle loi sur l’investissement en 2022, et dont la finalité est d’accélérer la diversification économique pour consolider davantage la croissance hors hydrocarbures.

    En plus de la loi 22-18 du 24 juillet 2022 relative à l’investissement qui a, d’ailleurs, été accueillie avec beaucoup d’enthousiasme par les opérateurs économiques opérant sur le marché national, tant locaux qu’étrangers, ce nouveau processus ayant pour but d’encourager l’acte d’investir, a connu d’autres réformes et l’entrée en vigueur de nouvelles mesures avant d’aboutir à l’installation de ladite haute commission cette semaine.

    C’est dans ce sens en effet que s’inscrit aussi la promulgation de la loi 23-17 du 15 novembre 2023 fixant les conditions et les modalités d’octroi du foncier économique relevant du domaine privé de l’Etat destiné à la réalisation de projets d’investissement.

    La réforme de l’AAPI (Agence algérienne de promotion de l’investissement), devenu désormais une sorte de guichet unique fait également partie des mesures prises par les pouvoirs publics dans l’objectif de simplifier les démarches aux porteurs de projets.

    En conséquence, en considérant sa portée, les opérateurs économiques, à travers les organisations au sein desquelles ils sont regroupés, ont été unanimes à souligner l’importance de la Haute commission des recours relatifs à l’investissement qu’ils considèrent comme un nouvel élément qui conforte l’arsenal juridique et les dispositifs mis en place pour améliorer le climat des affaires et encourager l’investissement en Algérie.

    C’est le cas du président de l’UNEP (Union nationale des entrepreneurs publics), Charf Eddine Amara, qui, dans une déclaration à l’APS, a estimé que l’installation de la Haute commission nationale des recours relatifs à l’investissement confirme la volonté et la foi du président de la République envers les investisseurs et son souci de leur offrir la protection nécessaire, ou du président de la CAPC (Confédération algérienne du patronat citoyen), Rahmoune Zergoune, pour qui, cette « Haute commission va encourager l’investissement et rassurer les opérateurs nationaux et étrangers ».

    M. N.

  • Bâtiment : Holcim s’engage avec succès dans la construction durable

    Bâtiment : Holcim s’engage avec succès dans la construction durable

    Au-delà de ses performances financières et commerciales, tant sur le marché national qu’à l’export, le groupe spécialisé dans la production de ciment et ses dérivés, Holcim El-Djazaïr multiplie ses engagements en faveur de la construction durable.

    Ainsi, parallèlement à sa stratégie de décarbonation de ses produits, l’entreprise vient d’annoncer le succès de la première édition de sa Caravane pour la «Construction durable», menée depuis le 22 octobre dernier à travers plusieurs régions du pays et qui vient d’être clôturée ce lundi.

    Dans un communiqué rendu public à cette occasion, Holcim souligne que «cette initiative d’intérêt public, en accord avec l’engagement de l’entreprise en faveur de la construction durable, a offert des opportunités sans précédent à plus de 15 000 artisans, clients et utilisateurs pour explorer les solutions de construction innovantes et durables déjà disponibles sur le marché algérien ».

    A cet égard, depuis son lancement, en octobre dernier, cette tournée « a couvert 30 communes algériennes, renforçant les liens entre Holcim El-Djazaïr et ses clients grâce à des rencontres directes avec leurs experts », et a été une occasion pour ouvrir des « discussions approfondies sur les dernières avancées en matière de construction durable », ajoute le communiqué.

    Dans le cadre de cette campagne, «Holcim El-Djazaïr a présenté sa gamme de ciments spécialement conçus pour répondre aux exigences de chaque région algérienne, qu’elle soit côtière, humide, aride ou désertique », comme elle a eu aussi à mettre en lumière ses ciments adaptés à la construction parasismique dans les zones à risque élevé», est-il précisé.

    Ainsi, « les experts ont partagé des informations sur la manière de construire de manière plus efficace et respectueuse de l’environnement en utilisant leur solution clé de décarbonisation de l’industrie de la construction, le ciment Chamil TM ECOPlanet ».

    A travers cette initiative, qui sera rééditée dans le cadre d’une deuxième édition, Holcim El-Djazaïr réaffirme son engagement « en faveur de la construction durable et de la réduction des émissions de carbone ».

    Par ailleurs, sur le plan commercial, à noter que Holcim El-Djazaïr a réalisé en 2023 d’importants succès en exportant plus de 3,4 millions de tonnes, soit 30% de l’ensemble des exportations de l’Algérie en ciment et clinker.

    Ce résultat représente ainsi une croissance de 7% par rapport aux 3,2 millions de tonnes enregistrées en 2022 et une augmentation de 17% de son chiffre d’affaires, avait indiqué précédemment l’entreprise.

    R. N.

  • Hausse des exportations d’hydrocarbures en volume en 2023 (Arkab)

    Hausse des exportations d’hydrocarbures en volume en 2023 (Arkab)

    Les exportations d’hydrocarbures ont enregistré une croissance en volume durant l’année précédente, contribuant ainsi à compenser l’impact du recul des cours de brut sur le marché international durant la même période par rapport à 2022.

    Le volume des exportations d’hydrocarbures a en effet augmenté de 4% par rapport à l’exercice d’avant, tel qu’il ressort des résultats préliminaires que vient de présenter le ministre de l’Energie et des mines, Mohamed Arkab, devant la Commission des affaires économiques de l’Assemblée populaire nationale.

    Cependant, la production commercialisée en Algérie a atteint près de 170 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP) durant l’exercice précédent, ce qui représente une hausse de plus de 3% par rapport à l’année 2022, selon le même bilan révélé par le ministre de tutelle.

    Dans sa lecture des résultats enregistrés par son secteur en 2023, Mohamed Arkab a souligné que ces «résultats préliminaires révèlent une amélioration de la plupart des indicateurs économiques, à l’instar de la production commercialisée d’hydrocarbures qui a augmenté de 3,3% par rapport à 2022 en atteignant 169 millions de TEP».

    Expliquant les facteurs ayant favorisé cette croissance durant l’année précédente, le ministre a noté que cette amélioration a été soutenue par l’augmentation de la production de toutes les matières, notamment le gaz naturel, suite à l’entrée en exploitation de certains gisements et champs, tandis que le secteur a enregistré une quinzaine de nouvelles découvertes d’hydrocarbures durant la même période, dont la plupart ont été réalisées par Sonatrach.

    Au volet relatif à la nouvelle stratégie visant à renforcer la production nationale, le ministre a fait état de plus de 9 milliards de dollars d’investissement en 2023, contre 8 milliards l’année d’avant, dont plus de 5 milliards dans le secteur des hydrocarbures, ce qui a permis notamment de renforcer les capacités de production d’électricité qui a atteint 25,4 GW, a fait savoir le ministre.

    A moyen terme, Sonatrach mobilise, dans le cadre de son plan de développement 2024-2028, une enveloppe de 36 milliards de dollars à l’augmentation de la production primaire des hydrocarbures, soit 71% de ce programme, pour atteindre 207 millions de TEP en 2028, contre 190 millions de tonnes en 2023.

    En outre, la consommation nationale de produits énergétiques a augmenté de plus de 2% pour atteindre près de 70 millions de TEP, soutenue par une augmentation de la demande sur les produits pétroliers de l’ordre de 4,7% et 1,2 sur le gaz.

    Au même titre que les hydrocarbures, le secteur des mines s’est inscrit lui aussi dans une tendance haussière en 2023, notamment pour certains minerais, comme  le fer, dont la production a augmenté de 5,6%, le phosphate 3%, le sel 21%, le marbre 23% et l’or 6,3%, relève le bilan du ministère de tutelle.

    R. N.