Catégorie : Automobile

  • Ecologie et sécurité routière : Renault Trucks lance la caravane 2023

    Ecologie et sécurité routière : Renault Trucks lance la caravane 2023

    Renault Trucks Algérie a lancé, hier à partir de la wilaya de M’Sila, la deuxième édition de la caravane Eco Drive & Road Safety tour, une initiative exclusive du constructeur qui vise à promouvoir la conduite économique et la sécurité routière auprès des conducteurs de camions et des professionnels du transport.

    Cette caravane de sensibilisation qui sillonnera plusieurs wilayas du pays, jusqu’au 25 juin prochain, en collaboration avec son réseau de distribution, a été lancée à Hodna Trucks où quelques 80 lauréats du quiz Renault Trucks Algérie ont été conviés à des formations sur la conduite rationnelle, comprenant des aspects théoriques et pratiques.

    Selon le directeur général de cette concession, Stéphane Harmand, plus de 500 candidats ont été inscrits à cette initiative, y compris des conducteurs issus de la concurrence et qui voudraient profiter de cette opportunité qui comprend notamment une série d’activités axées sur les bonnes pratiques de conduite et des séances de formation pratiques et interactives, encadrées par des instructeurs spécialisés de Renault Trucks.

    Ainsi, explique notre interlocuteur, « cet événement va sensibilise les conducteurs aux avantages de l’écoconduite, tels que la réduction de la consommation de carburant, des émissions de CO2 et des coûts opérationnels », soulignant que cet aspect «met l’accent sur les techniques de conduite efficaces pour optimiser les performances énergétiques des camions». Aussi, ajoute M. Harmand, il s’agit de renforcer la sécurité routière «en fournissant des conseils et des formations sur les bonnes pratiques de conduite défensive, la gestion des risques, la prévention des accidents et la sécurité des véhicules».

    Durant cet événement itinérant, Renault Trucks Algérie sensibilisera également les professionnels du transport, y compris les conducteurs, les gestionnaires de flotte, les propriétaires d’entreprises de transport et d’autres acteurs de l’industrie, aux enjeux de l’écoconduite et de la sécurité routière. «Tous les participants à cette caravane auront cette occasion de découvrir les techniques de conduite défensive et les précieux conseils pour éviter les situations dangereuses sur la route. Ces sessions de formation comprennent des démonstrations pratiques, des exercices sur simulateur de conduite et des discussions interactives pour répondre aux questions des participants.»

    Les conducteurs auront également la possibilité de tester leurs compétences et leurs connaissances lors d’évaluations pratiques. Et si la première édition de la caravane Eco Drive & Road Safety a connu un engouement exceptionnel, il n’en demeure pas moins que les conducteurs rencontrés à M’Sila ont apprécié cette session, notamment à travers l’apprentissage des pratiques et des outils pour améliorer leur conduite, réduire les coûts opérationnels et renforcer la sécurité sur la route. A noter que cette caravane touchera dès lundi prochain les wilayas de Bejaia, Sétif ainsi que la région de Tadjenant, Constantine, Guelma, Oran, et Alger. « Il ne s’agit pas d’une démarche commerciale de Renault Trucks. Le but n’est pas de vendre plus de camions, mais de former plus de chauffeurs et de partager les valeurs que nous véhiculons, notamment au volet de la sécurité routière qui doit faire partie de notre ADN. Rien que pour ça, nous sommes suivis par 3 000 personnes sur LinkedIn et plus de 71 000 followers », conclut M. Harmand.

    Farid Belgacem

  • Automobile : Un forum algéro-italien fin mai à Turin (Italie)

    Automobile : Un forum algéro-italien fin mai à Turin (Italie)

    La relance du secteur de l’automobile en Algérie semble prendre forme un peu plus chaque jour avec l’organisation de rencontres tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.

    En effet, la ville de Turin, en Italie, c’est-à-dire le lieu de naissance de Fiat, l’un des plus grands constructeurs automobiles italiens, abritera le 29 prochain un Forum économique dédié aux perspectives de développement de l’industrie automobile en Algérie.

    Coorganisée par l’ambassade d’Algérie en Italie et l’Association nationale de la filière de l’industrie automobile italienne (Associazione Nazionale Filiera Industria Automobilistica-Anfia), une puissante organisation fondée en 1912, en partenariat avec le groupe automobile Stellantis, , cette rencontre de haut niveau vise essentiellement à inciter les équipementiers et les sous-traitants italiens à investir en Algérie dans le cadre des investissements directs étrangers (IDE), d’une part, et à promouvoir les filières mécaniques et celles des composants automobiles, d’autre part.

    Le forum de la capitale de la région du Piémont qui verra la participation d’une centaine d’acteurs économiques et institutionnels des deux pays se veut une opportunité pour les opérateurs activant dans les filières mécaniques et celle des composants automobiles d’explorer les voies de coopération pour renforcer davantage les réalisations enregistrées dans ce secteur.

    Et si l’amélioration substantielle du climat des affaires en Algérie sera mis en exergue durant ce forum, le premier du genre après la signature en novembre dernier du partenariat entre l’Algérie et le pilier de l’automobile italien, i est clair que l’accent sera mis sur la volonté des deux parties à instaurer véritable industrie automobile, en tenant compte de ses facteurs de succès, notamment l’augmentation du taux d’intégration, le transfert de technologie et le développement de la sous-traitance, et ce, conformément aux vœu exprimés lors du Forum d’affaires algéro-italien tenu en juillet 2022 à Alger.

    Aussi, cette rencontre permettra à la partie algérienne de promouvoir l’image du pays avec, en amont, la présentation des réformes structurelles opérées par le gouvernement pour améliorer le climat des affaires, notamment l’adoption d’un nouveau cadre réglementaire des investissements, et, en aval, à saisir la dynamique positive entrainée par le lancement officiel de la commercialisation de la marque Fiat en Algérie depuis le 19 mars dernier, soit cinq mois après la publication des deux décrets relatifs à l’exercice de l’activité du concessionnaires automobile et de la construction de véhicules .

    L’objectif étant d’inciter les grands équipementiers italiens à développer leurs activités en Algérie, ce forum comprendra une séance plénière et des panels thématiques consacrés au climat des affaires, à la compétitivité de l’économie algérienne et aux perspectives de développement de l’industrie des composants automobiles en Algérie.

    Dans le même sillage, une rencontre B2B sera organisée avec de grands équipementiers du groupe Fiat et autres adhérents de l’Anfia, tous intéressés par le potentiel du marché automobile algérien.

    Celle-ci permettra, entre autres, d’éclairer les partenaires italiens sur les réformes entreprises par le gouvernement algérien en matière de promotion des IDE, sur les modalités administratives et opérationnelles pour développer leurs projets en Algérie, et enfin, sur les facilités accordées dans ce cadre, particulièrement en matière d’accès au foncier industriel.

    Pour rappel, le géant automobile italien a consenti un investissement important, à Oran estimé à 200 millions d’euros.

    Selon les termes du contrat paraphé entre l’Algérie et l’Italie, l’entrée en production de l’usine d’Oran est prévue pour décembre prochain. Cette usine-modèle devra générer 600 emplois directs dès son lancement et devra atteindre, dans les trois prochaines années, 2 000 postes, alors que le taux d’intégration atteindra 30% en 2026, avec le développement de la tôle, de la carrosserie, de la peinture et des accessoires, comme les sièges, les câbles, le volant, les gaines en plastique, le boîtier, les batteries, les amortisseurs et les pneus.

    Farid Belgacem

  • Importations de véhicules : suppression des documents exigés par Algex

    Importations de véhicules : suppression des documents exigés par Algex

    Moins d’un après la sortie du ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, qui avait instruit l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex) pour accélérer le traitement des dossiers d’importation, tout en soutenant que les blocages dont sont victimes les opérateurs relevaient de la pure bureaucratie, le ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique s’est démarqué, à son tour, en publiant hier soir, une note relative à l’importation et la construction de véhicules pour annuler purement et simplement les tracasseries administratives, notamment les documents délivrés par Algex.

    Une bonne nouvelle en soi quand on sait que le marché automobile algérien avait besoin d’une relance effective au vu de la forte demande exprimée par le marché et les attentes des opérateurs depuis la publication du cahier des charges le 17 novembre 2022.

    Ainsi, le département d’Ali Aoun a indiqué dans son document que les concessionnaires automobiles et les constructeurs de véhicules que l’ensemble de leurs importations, que ce soit les véhicules neufs, les kits, les accessoires ou encore les pièces qui entrent dans la construction de véhicules, ne sont plus assujettis aux documents que délivraient Algex.

    « Dans le cadre de la simplification des procédures administratives liées aux activités d’importation et de production des véhicules, il est porté à la connaissance des concessionnaires et des constructeurs de véhicules, que les opérations d’importation de véhicules neufs, d’ensembles, de sous-ensembles, d’accessoires et de pièces entrant dans la construction de véhicules, ne seront désormais plus soumises aux documents délivrés par Algex, et qu’à cet effet seule une attestation de régulation délivrée par les services compétents de la direction générale du développement industriel, sera nécessaire pour les opérations de domiciliation bancaire », lit-on dans le même document qui, au demeurant, constitue une preuve de volonté des pouvoirs publics à lever les verrous bureaucratiques pour les opérateurs concernés, en faisant sauter l’exigence des documents délivrés par Algex.

    Mieux, le département d’Ali Aoun précisera qu’« à ce titre, les demandes d’attestation de régulation doivent être déposées, à partir du dimanche 21/05/2023, au niveau de la direction générale du Développement industriel du ministère de l’Industrie et de la Production Pharmaceutique » et «devront être joints aux dossiers de demande d’attestation de régulation les documents».

    Dans l’annexe qui accompagne cette note, le même ministère indique que les opérateurs devront, entre autres, fournir une copie de l’agrément, des fiches de recevabilité (valables pour tous les produits à importer), le programme prévisionnel de production, les documents douaniers y afférents, comme le « D-10 » des opérations antérieures, outre les états de stocks et les pièces justificatives liées aux activités des opérateurs.

    En somme, cette note se veut une démarche salvatrice et facilitatrice aux opérateurs qui voudraient exercer l’activité de concessionnaire automobile et/ou de constructeurs de véhicules et qui se sont conformés aux clauses des cahiers des charges publiés sur le Journal officiel le 17 novembre 2022.

    Farid Belgacem

  • Fiat Al Djazair : baisse sensible des prix des véhicules

    Fiat Al Djazair : baisse sensible des prix des véhicules

    Moins d’un mois après son lancement officiel en Algérie, Fiat Al Djazair, la filiale du Groupe Stellantis, a annoncé, ce matin, une baisse sensible des prix sur certains modèles de véhicules.

    Dans un communiqué parvenu à notre rédaction,  Fiat Al Djazair indique que cette baisse des prix intervient après que la maison-mère a obtenu le label d’origine Europe (EUR 1) pour ses usines européennes qui permet l’exportation de véhicules de l’Union européenne (UE) vers l’Algérie qui a conclu avec l’UE des accords préférentiels et qui permet, entre autres, de bénéficier de droits de douane réduits voire supprimés dans certains cas.

    « C’est dans cette dynamique positive que Fiat souhaite annoncer l’obtention du label d’origine Europe (EUR 1) pour ses usines européennes, qui permet l’accès à des droits de douane plus avantageux (…) Fiat a décidé de faire bénéficier ses clients de cet avantage. Par conséquent, les véhicules particuliers et utilitaires vont permettre de proposer des tarifs encore plus avantageux aux clients », a souligné la même source, précisant que « Cet avantage bénéficiera à l’ensemble des clients de Fiat El Djazaïr, y compris à titre rétroactif pour ceux qui ont déjà effectué des commandes, depuis le début de la commercialisation des véhicules de la marque en Algérie, le 21 mars dernier ».

    Ainsi, le modèle Fiat 500 Hybrid affiché à 2 635 000 de dinars sera cédée à 380 000 de dinars (TTC), alors que la Fiat 500X affichée à 3 790 000 de dinars sera vendue à 3 435 000 de dinars (TTC).

    Aussi, le Doblo, dont le prix initial était à 3 259 000 de dinars est affiché à 2 178 000 de dinars (TTC), alors que le Scud, dont le prix initial était à 3 970 000 de dinars sera affiché à 3 825 000 de dinars (TTC), pendant que le Ducato, dont le prix était affiché à 4 120 000 de dinars est revu à la baisse, soit à 4 019 000 de dinars (TTC).

    En revanche, la Fiat Tipo ne bénéficie pas de cet avantage douanier. Ainsi la finition City sera toujours affichée à 2 995 000 dinars (TTC), alors que la version Life sera cédée à 3 325 000 dinars (TTC).

    Cela étant dit, lors des portes ouvertes récemment organisées à Cheraga, une source proche de Fiat Al Djazair nous a affirmé que les prix de ces véhicules pourraient encore baisser après le début de la production si, notamment, les opérateurs locaux venaient à s’investir dans la sous-traitance.

    Du reste, ajoute Fiat Al Djazair dans son document, « depuis l’annonce de son retour en Algérie, le 19 mars dernier, la marque Fiat connaît un engouement singulier auprès des clients algériens qui s’est illustré par un nombre record de 150 000 visiteurs», estimant que « Fiat a tout de suite séduit les automobilistes algériens, grâce à sa gamme de véhicules particuliers et utilitaires qui allie iconicité, ingéniosité, accessibilité, fiabilité, et qui répond aux besoins des clients particuliers et professionnels de façon optimale».

    Tout en rassurant sa clientèle, Fiat Al Djazair indique avoir mobilisé son réseau de distribution constitué, pour le moment, de 28 points de vente, pour répondre à la forte demande du marché automobile algérien.

    Farid Belgacem

  • Fiat : modalités de commandes et tarifs des modèles proposés à la vente

    Fiat : modalités de commandes et tarifs des modèles proposés à la vente

    Dès ce mardi, les clients peuvent passer leurs commandes à travers un réseau implanté dans 28 wilayas. Fiat Algérie a rassuré qu’un quota de 10 000 unités sera importé chaque mois pour répondre aux besoins des clients, notamment le respect des délais de livraison. Une plateforme numérique et un centre d’appel ont été mis en place, dès cette matinée du lancement officiel, pour mieux gérer le flux des commandes.

    Hakim Boutahra, directeur de Stellantis Maghreb (en charge du marché algérien), a assuré que Fiat Algérie dispose actuellement d’un réseau pouvant couvrir 28 wilayas du pays, avec 30 points de vente déjà prêts (40 points de vente à fin 2023), un service après-vente doté de 50 000 références pour le six modèles importés et un personnel qualifié. M. Boutahra a indiqué que Fiat Algérie commercialisera six modèles, dont trois utilitaires, dont voici les finitions et les tarifs :

    Fiat 500 Hybrid

    Première née de la gamme électrifiée de Fiat, cette citadine emblématique est aujourd’hui le premier véhicule hybride de la marque vendu en Algérie. Disponible en version berline, elle est équipée d’un moteur 3 cylindres 1.0 litre de 70 ch, qui permet de réduire jusqu’à 20 % la consommation et les émissions de CO2.

    La « Dolcevita », édition de lancement de la 500 Hybrid, sera proposée dans les trois couleurs rappelant les drapeaux algérien et italien : vert Rugiada, blanc Gelato et rouge Passione.

    Quant aux tarifs, elle est affichée à 2 630 000 dinars (TTC) pour l’entrée de gamme et à 2 920 000 dinars (TTC) pour la Full édition.

    Fiat 500X

    Un SUV compact au charme italien, associant sécurité et tranquillité d’esprit. Compatible avec Apple Car Play et Android Auto TM, l’écran tactile Uconnect 7” HD Live offre une connectivité de pointe. Deux versions disponibles : entrée de gamme au tarif de 3 790 000 dinars (TTC) et haut de gamme au tarif de 4 060 000 dinars (TTC), équipé d’un moteur 1.4 essence 140 ch avec boîte à double embrayage.

    Fiat Tipo

    Un modèle familial et fonctionnel, capable de répondre à toutes les attentes des familles. La Fiat Tipo vous emmènera partout, des centres urbains aux excursions à la campagne. Disponible en version compacte, elle est équipée d’un moteur 1.6 etorq 110 ch avec boîte automatique.

    Si la finition City est affichée à 2 995 000 dinars (TTC), la version Life, elle, sera cédée à 3 325 000 dinars (TTC).

    Fiat Doblo

    Spacieux, polyvalent et flexible, le Doblo offre des solutions innovantes et ingénieuses permettant d’améliorer la conduite au quotidien. Capable de répondre à toutes les exigences des utilisateurs professionnels, il se pare en plus d’une petite touche d’ingéniosité italienne.

    Proposé en version utilitaire, il est équipé d’un moteur 1.6 HDI 90 ch avec transmission manuelle. Offrant jusqu’à 1 tonne de charge utile, il sait s’adapter à toutes les missions du quotidien. Cet utilitaire est affiché au prix de 3 259 000 dinars.

    Fiat Scudo

    Le Scudo est le partenaire idéal de tous les professionnels. Véhicule utilitaire offrant tout le confort d’une voiture, il est équipé d’un moteur 2.0 HDI 150 ch avec transmission manuelle. Avec 1,4 tonne de charge utile, il offre le meilleur de la modularité, sans compromis. Son prix est de 3 970 000 dinars (TTC).

    Fiat Ducato

    Le Ducato incarne 40 années de leadership et de succès dans le secteur des VUL. Un modèle synonyme d’excellence en matière de dimensions, de volume, d’efficacité, de flexibilité, de technologie, de confort, de sécurité et de performances. Avec un penchant marqué pour le style. Équipé d’un moteur 2.2 Diesel 140 ch avec transmission manuelle, il offre une charge utile de 2,2 tonnes, la meilleure de sa catégorie. Décliné dans deux finitions, cet utilitaire est affiché à 4 120 000 dinars (TTC) et à 4 590 000 dinars (TTC).

    Pour mieux gérer le flux de commandes et respecter les délais de livraison, conformément au cahier des charges, Fiat Algérie a mis une plateforme dédié sur son site web et un centre d’appel (0770 165 165).

    F.B

  • Fiat : ce que prévoit le Plan stratégique Dare Forward 2030

    Fiat : ce que prévoit le Plan stratégique Dare Forward 2030

    Pour le directeur de la région Afrique et Moyen-Orient chez le groupe Stellantis, Samir Cherfan, «le lancement de Fiat en Algérie est un moment historique. Nous mettrons toute la puissance et l’expérience de Fiat pour développer l’industrie automobile en Algérie, avec en sus la création d’un écosystème et un projet qui se veut d’abord industriel».

    Selon M. Cherfan, le groupe Stellantis investira 200 millions d’euros dans cette usine qui produira, dès le départ, 60 000 véhicules/an avant d’atteindre 90 000 véhicules/an, dont 30% sera destiné, à terme (2026), à l’exportation.

    Pour le démarrage de cette usine, révèle M . Cherfan, ce sera la Fiat 500 et Dublo qui sortiront en premier sur les chaînes de production qui emploieront plus de 2 000 personnes entre 2023 et 2026.

    «Pour le moment, on s’attelle à mettre en place un tissu de fournisseurs locaux et on introduira graduellement les sièges, le câblage, la peinture et le tôlerie et autres process de robotisation pour atteindre 30 % du taux d’intégration d’ici à 2026. Au-delà de cette échéance, nous atteindrons un taux d’intégration de 40% », a souligné M. Cherfan, révélant que Fiat Algérie importera, durant l’année en cours, 50 000 unités de six modèles pour les besoins du marché.

    «Fermement engagé en Algérie, Stellantis apportera au pays son savoir-faire mondial et régional en matière de fabrication et de performances commerciales. Nous mettons notre expertise au service du développement de Fiat en Algérie avec un outil de production de pointe et des services commerciaux de premier ordre pour garantir la meilleure expérience client possible sur le marché. J’aimerais en profiter pour remercier les autorités algériennes, nos partenaires locaux et les équipes qui œuvrent sans relâche pour concrétiser le projet Fiat en Algérie », a encore souligné M. Cherfan. En d’autres termes, M Cherfan a mis en avant « la place clé de l’Algérie au sein du Plan stratégique Dare Forward 2030 de Stellantis pour la région Moyen-Orient et Afrique (MEA).

    Ce lancement de la marque Fiat ouvrira la voie pour l’atteinte de l’ambition de Stellantis MEA de vendre un million de véhicules dans la région d’ici 2030, avec une autonomie de production régionale de 70 %, ce qui permettra d’être au plus proche des attentes des clients ».

    Même son de cloche chez le directeur exécutif au groupe Stellantis, Olivier François, qui a exprimé la fierté de son groupe à être le premier à revenir sur le marché automobile algérien. Pour ce cadre, Fiat, qui figure parmi les 5 plus anciennes marques automobiles dans le monde, « est en Algérie non pas pour investir, mais pour y rester, avec la production de la Fiat 500, le best-seller du groupe, et la première voiture hybride de la nouvelle ère. Je pense qu’il faudra faire de cette opportunité un succès ! ».

    Farid Belgacem

  • Fiat : cérémonie officielle du lancement de la marque en Algérie

    Fiat : cérémonie officielle du lancement de la marque en Algérie

    C’est aujourd’hui que le groupe franco-italo-américain Stellantis, propriétaire de 14 labels, dont Fiat et Fiat Professional Peugeot, Citroën, DS Automobiles, Abarth, Alfa Romeo, Lancia, Chrysler, Dodge, Jeep, Opel, Maserati et Vauxhall, a officiellement lancé la marque Fiat en Algérie.

    Le lancement de cette marque via Stellantis Algérie et Fiat El Djazair, deux nouvelles entité nées en novembre 2022 et en janvier dernier, intervient près de quatre mois après la signature de la Convention d’investissement avec l’Agence algérienne de promotion de l’investissement, organe chargé de la gestion des grands projets d’investissement, ainsi que la publication des deux décrets exécutifs N° 22-383 et N° 22-384 du 17 novembre 2022 fixant respectivement les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de concessionnaire de véhicules neufs et les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de construction de véhicules.

    Marquant une étape majeure dans le paysage automobile (industriel et commercial) du pays, ce projet vient traduire concrètement les relations bilatérales privilégiées ainsi que la volonté des présidents des deux pays, Abdelmadjid Tebboune et Sergio Mattarella, à vouloir aller de l’avant pour relancer cette activité névralgique qui a connu en frein depuis le mois de janvier 2017, date à laquelle l’Algérie a décidé d’arrêter définitivement les importations.

    Ce matin lors de la cérémonie de lancement de la marque Fiat, qui s’est déroulé  à Alger, le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a indiqué que «cette première phase mettra fin aux crises qui avaient secoué le secteur de l’automobile. Je peux vous affirmer que le feuilleton de l’automobile est terminé. Grâce aux efforts consentis par les cadres de ce secteur et aux directives du président de la République, nous sortons de cette crise qui a duré plus de quatre ans en commençant par les importations. Toutefois, l’industrie est le plus important pour nous».

    Aoun : « Dépasser les ambitions initiales »

    Annonçant une visite pour demain lundi à l’usine implantée à Oran pour voir de visu les avancées enregistrées, M. Aoun a révélé que le premier modèle fabriqué en Algérie sortira des chaînes de production en novembre prochain, soulignant la ténacité des responsables de Fiat à travers la commercialisation du premier modèle dans le pays.

    «L’accompagnement du projet de Fiat dans la construction automobile revêt une symbolique historique qui reflète les bonnes relations qui ont si longtemps accompagné les deux pays. En conjuguant nos efforts, nous en ferons un projet de référence en termes d’intégration et de complémentarité. Actuellement, nous avons entrepris une étude concernant cette usine qui est susceptible d’ouvrir de grands horizons pour dépasser les ambitions initiales », a jouté M. Aoun.

    Pour sa part, le directeur en charge de l’Industrie automobile au ministère de l’Industrie, Ahmed Zaid, a révélé que sur les 73 demandes d’agréments déposés sur la plateforme numérique, 19 dossiers concernent les engins des travaux publics. Selon M. Zaid, sur les 35 agréments provisoires, le ministère a formellement délivré trois autorisations définitives, alors que 11 autres dossiers sont en cours d’études pour l’obtention des agréments définitifs. « Nous sommes au rendez-vous et nous le serons pour l’industrie, car Fiat va donner un nouvel élan pour l’intégration locale et l’industrie complémentaire.

    Actuellement, nous sommes en négociation avec Fiat pour dépasser les objectifs que nous avons tracés auparavant pour booster cette industrie », a affirmé encore M. Zaid, indiquant que «le groupe Stellantis a fait un travail de fond pour apporter de la valeur-ajoutée pour la filière mécanique en Algérie».

    Présent à cette cérémonie, l’ambassadeur d’Italie à Alger, Giovanni Pugliese, a indiqué que «le partenariat entre Alger et Rome est très solide et Fiat partagera toute l’excellence avec l’Algérie à travers un partenariat stratégique et enrichissant qui a sensiblement évolué et qui évoluera davantage. L’Italie sera aux côtés de l’Algérie comme l’Algérie a toujours été aux côtés de l’Italie et nous exploiterons ce partenariat bénéfique et à fort potentiel.»

    Farid Belgacem

  • Equip Auto 2023 : focus sur la disponibilité de la pièce de rechange automobile

    Equip Auto 2023 : focus sur la disponibilité de la pièce de rechange automobile

    La tension que connait le marché de la pièce de rechange, dans le secteur de l’automobile, connaitra son épilogue d’ici à la fin de l’année en cours, a estimé Nabil Bey Boumezrag, directeur du Salon Equip Auto qui a ouvert sa 16e édition ce lundi à Alger.

    « Il y aura un retour à la normale d’ici la fin de l’année 2023 », a-t-il insisté, soulignant que les prix de la pièce vont également baisser. « À terme, les prix vont baisser, parce qu’il y aura de la disponibilité de l’automobile neuve qui consomme moins de pièces de rechanges », a expliqué Nabil Bey Boumezrag, en marge de l’Equip Auto 2023, qui a enregistré cette année la participation de 200 exposants, dont 30% d’Algériens.

    Selon lui, l’arrêt des importations des voitures neuves a participé à cette tension sur la pièce de rechange, créant un déséquilibre entre l’offre et la demande sur le marché.

    Mais grâce à la relance du secteur et du retour à l’importation des véhicules neufs et de moins de trois ans, a-t-il ajouté, la situation va se débloquer, soulignant que « salon est celui de la reprise » de l’activité.

    Revenant sur la participation algérienne à cet important événement, Nabil Bey Boumezrag a affirmé qu’« entre 20 et 25% des exposants algériens sont des producteurs de pièces de rechanges, telles que les batteries, les filtres, les lubrifiants, etc. ».

    Pour le directeur du Salon Equip Auto , la participation de 9 organismes sous la tutelle du ministère de l’Industrie «est un signe positif» de la part des pouvoirs publics pour «accompagner le développement de cette filière » qui devrait constituer le noyau de l’industrie automobile en Algérie.

    «La présence du ministère de l’Industrie et de l’Agence algérienne de la promotion de l’investissement (AAPI) n’est pas anodine», a-t-il répondu à DZEntreprise, en marge de ce salon, qui voit, pour la première fois, la participation russe, mais aussi une forte présence des entreprises chinoises et turque, «dont certaines ont déjà manifesté leur volonté à s’installer en Algérie».

    Maintenance automobile : Former la génération de demain

    Voulant anticiper sur l’arrivée et la généralisation de l’usage du véhicule électrique en Algérie, les professionnels pensent déjà à préparer la nouvelle génération de techniciens et mécaniciens, avec la signature en fin de matinée, en marge de l’Equip Auto, d’une convention de partenariat entre l’Automotive Academy et la Direction de la Formation et de l’Enseignement Professionnel (DFEP) de la wilaya d’Alger.

    Cette convention consiste en la création d’un centre de formation aux métiers de l’automobile, ont annoncé conjointement Abdelkader Touil et Sami Larbes, respectivement Directeur de la DEFP d’Alger et Directeur général de l’Automotive Academy.

    Pour les deux responsables, la formation continue du premier groupe de stagiaires, en fin de cycle, se fera dès septembre prochain, le temps de mettre en place un processus complet de formation qui répondra aux besoins du marché et qui permettra la création d’un véritable réseau des professionnels de la maintenance automobile en Algérie.

    Cette expérience, la première du genre en Algérie, sera généralisée à d’autres wilayas du pays d’ici à quelques années, promettent les responsables de l’Automotive Academy.

    Ouvert ce lundi 13 mars à la Safex, l’Equip Auto 2023 sera clôturé le vendredi 16 mars.

    Lyès Menacer

  • Trois concessionnaires autorisés à importer des véhicules neufs de marques Fiat, JAC et Opel

    Trois concessionnaires autorisés à importer des véhicules neufs de marques Fiat, JAC et Opel

    Le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar a révélé aujourd’hui l’octroi de 35 autorisations préalables pour l’importation de véhicules neufs en Algérie.  

    L’annonce a été faite lors de la remise des premières autorisations au profit de trois concessionnaires. Il s’agit de la société « Fiat-Algérie », l’agent de la marque italienne « Fiat » en Algérie, la société « Emin Auto », l’agent de la marque chinoise « JAC » en Algérie, et enfin le « Halil » Société de Commerce et d’Industrie, agent de la marque allemande « Opel » en Algérie.

    « Les autorisations préalables accordées aujourd’hui aux concessionnaires interviennent après réception des trois premières demandes d’agrément les 14 et 16 février derniers, afin que les commissions étatiques chargées du contrôle des installations et de l’envoi des rapports dans les délais légaux soient mobilisées, et afin que la commission technique obtiennent les rapports dans leurs délais » a déclaré le ministre à cette occasion.

    Il ajoute : «  Cette évolution positive et la fin de la phase de blocage dans le dossier des véhicules, qui a duré plusieurs années, et ce en application des instructions du président de la République Abdelmadjid Tebboune, dans les deux volets liés à l’importation et à la fabrication, y compris dans la première partie, qui nécessite de permettre au citoyen d’acquérir de nouvelles voitures à partir du mois de mars ».

    Selon lui, le secteur de l’industrie a mobilisé toutes les capacités matérielles et humaines afin de respecter les délais inscrits dans les directives du président, à condition que les agents agréés soient à l’heure pour fournir des véhicules à partir des prochains jours, ce qui a été confirmé par eux.

    Par ailleurs, 08 requêtes ont été enregistrées au niveau de la plateforme numérique, pour des autorisations d’importation de différents types de véhicules, dont des demandes d’importation de véhicules de tourisme et utilitaires légers, qui seront traités avec les mêmes procédures réglementaires selon le ministre.

    Aussi, concernant la relance de l’activité de construction de véhicules, elle figure, selon MZeghdar comme l’une des priorités urgentes du secteur. Ainsi, le Comité Technique étudie les dossiers déposés, dont la plupart concernent des usines prêtes à démarrer la fabrication de véhicules, notamment utilitaires, tels que des tracteurs agricoles, des camions et des bus, des remorques et des semi-remorques, ainsi que des motos. «  Nous travaillons dur pour émettre les premières licences  dans les prochaines semaines, et passer directement en production », dira le ministre à ce sujet.

    S’agissant de la fabrication de véhicules de tourisme et utilitaires légers, l’usine FIAT à Oran, dont les travaux d’achèvement sont connus pour être très avancés, est prévu qu’elle soit livrée, et équipée d’ici la fin du mois d’août prochain, selon le ministre. En plus de ces deux fabricants, des négociations sont toujours en cours avec certains fabricants internationaux, qui seront annoncés en temps voulu, précise le ministre.

    A noter que seuls les projets industriels remplissant les conditions inscrites dans la réglementation applicable, ainsi que leur inscription dans la stratégie nationale de développement seront accompagnés.

    La distributions de ces autorisations intervient, faut-il le rappeler, une semaine après la publication des conditions et modalités de dédouanement et du contrôle de conformité des véhicules de tourisme et utilitaires d’occasion, de moins de 3 ans, acquis par les particuliers résidents, fixées par un décret exécutif publié au Journal officiel n 11.

    R.N

  • Véhicules de moins de 3 ans : le décret publié, reste les modalités de mise en œuvre

    Véhicules de moins de 3 ans : le décret publié, reste les modalités de mise en œuvre

    Si les clauses liées à la conformité, aux motorisations, à la sécurité et aux formes juridiques, fiscales et parafiscales sont clairement définies par ce décret, d’autres dispositions, précise l’article 13, feront l’objet d’«un arrêté interministériel des ministres concernés (Commerce, Finances et Industrie, ndlr) qui définira les modalités de mise en œuvre des dispositions du présent décret concernant les véhicules de moins de trois ans et «autant que de besoin».

    Dix ans après leur interdiction par le gouvernement pour des raisons évidentes que les concessionnaires automobiles avaient soulevées, notamment le phénomène des «véhicules gonflés» et les accidents de la circulation qui en découlaient, les voitures de moins de trois ans sont, désormais, autorisées à l’importation en vertu du décret exécutif n° 23-74 du 20 février 2023 fixant les conditions et les modalités de dédouanement et du contrôle de conformité des véhicules de tourisme et utilitaires d’occasion acquis par les particuliers résidents et publié dans le Journal officiel n° 11.

    S’appuyant sur dispositions de l’article 110 de la loi n° 19-14 du 11 décembre 2019 portant loi de finances pour 2020, ce décret signé par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, ouvre grandes les portes aux Algériens qui voudraient entamer les démarches pour importer une voiture de moins de trois ans.

    D’emblée, dans son article 2, ce décret limite ces importations au seul «particulier résident», c’est-à-dire «toute personne physique résidente en Algérie». Ce qui, de facto, exclut toute éventualité d’autorisation et/ou de dérogation aux Algériens qui résident à l’étranger, contrairement à ce qui avait circulé il y a quelques mois, notamment sur les réseaux sociaux.

    Comme prévu par la Loi de finances 2023, ce cahier des charges souligne, dans son article 3, que l’acquisition d’un véhicule d’occasion pour sa mise en circulation en Algérie n’est autorisée qu’«une seule fois tous les trois ans, à compter de la date de la déclaration de sa mise à la consommation», d’autant que l’article 11 de la même loi stipule que «l’administration des douanes tient un fichier national des opérations d’importation et d’acquisition des véhicules d’occasion effectuées par les particuliers résidents».

    Le fichier numérisé des opérations d’importation détenu par les douanes permettra de fermer les vannes aux spéculateurs et aux réseaux qui pourraient se constituer à l’étranger, dont les intentions malveillantes étaient établies au début des années 2000, avec l’arnaque sur le compteur et le trafic du millésime des véhicules. En ce sens, stipule l’article 6, «les véhicules d’occasion importés doivent être en bon état de marche, ne doivent présenter aucun défaut majeur ou critique et doivent satisfaire aux exigences réglementaires en matière de sécurité et d’environnement et, le cas échéant, aux normes du constructeur».

    En faisant référence à la loi n° 01-14 du 19 août 2001, modifiée et complétée, relative à l’organisation, la sécurité et la police de la circulation routière, mais aussi au décret exécutif n° 18-05 du 15 janvier 2018 fixant l’organisation de contrôle de conformité de véhicules et les modalités de son exercice, ce décret place la barre très haut, soulignant qu’«en cas de non-conformité du véhicule constatée par l’expert agréé par le ministère chargé des mines, le véhicule doit être réexporté à la charge du particulier résident importateur, le cas échéant, le véhicule est pris en charge conformément à la législation et à la réglementation douanières».

    Le législateur a d’ailleurs mis en garde les acquéreurs, dans l’article 7, précisant que «les véhicules d’occasion importés sont admis, temporairement, sur le territoire national moyennant la délivrance d’un titre de passage en douane valable pour une durée d’un mois, non prorogeable», et ce, pour éviter toute situation litigieuse.

     A ce propos, l’article 8 stipule que le prétendant à l’importation d’un véhicule de moins de trois ans devra présenter «un document datant de moins de trois mois, justifiant le bon état de marche du véhicule, établi par un organisme habilité du pays de son immatriculation» et «le rapport d’expertise de conformité établi par l’expert agréé par le ministère chargé des mines» pour le dédouanement et la mise à la consommation des véhicules d’occasion importés par les particuliers résidents.

    Du reste, le même décret, dans son article 4, indique que «le dédouanement pour la mise à la consommation des véhicules d’occasion est soumis au paiement des droits et taxes exigibles, conformément à la législation en vigueur», l’article 5 précise que «l’importation des véhicules d’occasion par des particuliers résidents s’effectue sur leurs devises propres», sans préciser la démarche que devra suivre l’acquéreur pour verser ces devises à son vis-à-vis à l’étranger.

    Seul document exigé par ce décret, dans l’article 8, la présentation d’«un document attestant le transfert de la propriété du véhicule, facture d’achat et/ou contrat de vente». Le reste des dispositions, lit-on dans l’article 13, feront l’objet d’«un arrêté interministériel des ministres concernés (Commerce, Finances et Industrie, ndlr) qui définira «les modalités de mise en œuvre des dispositions du présent décret» et «en tant que de besoin». A noter que ce décret interdit toute importation de véhicule équipés de motorisations en diesel. L’article 2 stipule que seuls les véhicules de tourisme, utilitaires et d’occasion (moins de trois ans), équipés de motorisations électriques ou à moteur à piston alternatif, à allumage par étincelle (essence) ou hybride (essence et électrique) sont autorisés à l’importation.

    Farid Belgacem