Catégorie : Automobile

  • Automobile : Le chinois Sinotruk signe son retour officiel en Algérie

    Automobile : Le chinois Sinotruk signe son retour officiel en Algérie

    Le constructeur de camions poids-lourds chinois Sinotruk a officialisé son retour en Algérie mardi soir, lors d’une cérémonie de présentation des véhicules qu’il a organisé à Alger, avec son représentant exclusif, Soframimex, membre du groupe Amouri, basé dans la wilaya de Biskra.

    Ce retour de Sinotruk sur le marché algérien de l’automobile est le fruit du contrat renouvelé entre les deux parties en 2023, après un premier partenariat en 2009, explique le PDG du groupe Amouri, Laroussi Amouri, en marge de cette cérémonie qui a été l’occasion de présenter les 5 modèles de camions qui seront commercialisés en Algérie, avec évidemment leur 17 variantes pour répondre aux besoins des clients.

    «Soframimex propose 5 modèles de Sinotruk avec 17 variantes distinctes est spécialement adaptés aux exigences des métiers de construction, de transport longues distance et du transport spécifique sur tous les terrains, sous tous les climats et pour tous les usages», expliquent les responsables de Soframimex qui ont saisi l’occasion pour signer avec quelques-uns de leurs agents agrées, au nombre de 14 agents, selon la même source.

    « Pour débuter, nous allons avons 16 points de vente, dont deux succursales, dont l’une est à Alger et l’autre à Biskra, ainsi que quatorze agents agréés », précise M. Amouri, indiquant que d’ici juillet prochain, ce chiffre va atteindre 30 agents agréés Sinotruk à travers  plusieurs wilayas du pays.

    « À ce jour, 700 véhicules ont déjà trouvé preneurs en Algérie», affirme Soframimex dans son communiqué, estimant que l’attrait exprimé envers ses véhicules est un «signe de la confiance et de l’enthousiasme que suscite notre marque», dont les responsables chinois et leurs représentant en Algérie affirme proposer à des prix compétitifs, outre la qualité qui rivalisent, insistent-t-il, avec les meilleures marques européennes.

    Pour 2023, Soframimex avait droit à l’importation de 2500 camions Sinotruk. Il envisage de porter ce chiffre à 5000 unités en 2025.

    Mais avec la nouvelle réglementation régissant le secteur automobile en Algérie, le groupe chinois et son partenaire algérien compte aussi se lancer dans l’industrie du montage automobile, a affirmé son PDG, Li Wei, ne cachant son ambition d’exporter jusqu’à 10 000 camions vers les pays voisins sur le moyen terme, lorsque les conditions seront réunies pour ce faire.

    «Nous avons construit notre usine en 2008 et nous attendons toujours les autorisations nécessaires pour nous lancer dans le montage », a affirmé M. Amouri en marge de cette cérémonie.

    En matière de disponibilité des pièces de rechange et de service après-vente, Laaroussi Amouri affirme que son groupe a mis le paquet sur la formation du personnel et des mécaniciens devant assurer le travail grâce aux moyens mis à leur disposition, y compris une plateforme de dépannage mobile. «Nous avons déployé aussi des systèmes intelligents pour une meilleure efficacité », explique-t-il encore, affirmant les approvisionnements en pièces de rechange dans notre magasin central à Biskra et des 90%, ce qui représente 600 millions de dinars ».

    Sophia Rais

  • Stellantis : Rencontre stratégique pour l’industrie automobile en Algérie

    Stellantis : Rencontre stratégique pour l’industrie automobile en Algérie

    C’est hier que les travaux de la Convention sur la sous-traitance automobile ont débuté à Oran, un événement organisé par le Groupe Stellantis sur deux jours. Cette initiative fait suite à un forum économique tenu à Turin le 29 mai 2023, sous l’égide de l’ambassade d’Algérie en Italie, axé sur «les perspectives de développement de l’industrie automobile en Algérie». L’objectif principal de cette convention est d’encourager les équipementiers italiens à étendre leurs activités en Algérie, notamment suite à l’investissement engagé par Stellantis, dont Fiat fait partie.

    En partenariat avec l’Association nationale de la filière de l’industrie automobile italienne (Anfia) et le Groupe Stellantis, ce forum avait rassemblé environ une centaine d’acteurs économiques et institutionnels algériens et italiens opérant dans la production de composants automobiles. Les autorités algériennes et les responsables de Stellantis ont mené une campagne de sensibilisation auprès des équipementiers italiens pour les inciter à s’implanter en Algérie, mettant en avant les avantages offerts par le pays en termes d’énergie, de coût de la main-d’œuvre qualifiée, de situation géographique stratégique en Afrique et par rapport à l’Europe, ainsi que les nouvelles règles en matière d’investissement et de finances.

    Dans son allocution, le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a mis en lumière « l’importance stratégique de la création d’un solide réseau de sous-traitance dans le secteur de l’industrie automobile en Algérie ». L’objectif est clair : établir un écosystème robuste capable de répondre aux normes internationales en matière de qualité et de sécurité, tout en favorisant l’intégration locale.

    Avec la participation de 90 opérateurs algériens et étrangers provenant de sept pays différents, dont l’Algérie, la Turquie, la France, l’Italie, la Tunisie, le Portugal et la Chine, cette rencontre vise à présenter la stratégie du groupe Stellantis en matière d’approvisionnement en pièces et composants automobiles. Cela reflète une volonté claire de favoriser la collaboration et les partenariats durables, qui devraient se concrétiser par des relations contractuelles entre Stellantis et les fournisseurs présents.

    En ce sens, M. Aoun a exprimé la détermination de son ministère «à établir des partenariats solides dans le domaine de la sous-traitance, que ce soit localement ou en joint-venture, afin de répondre à la demande nationale et d’exportation», précisant que « cette approche est essentielle pour créer une base de PME sous-traitantes et assurer une intégration locale plus poussée, favorisant ainsi l’utilisation des matières premières nationales et encourageant le progrès technologique et l’innovation».

    En outre, il a souligné que «les conditions actuelles sont propices à l’attraction des investissements nationaux et étrangers dans l’industrie automobile en Algérie, mettant en avant les avantages offerts par la loi sur la promotion de l’investissement».

    Cette déclaration témoigne de la volonté du Gouvernement de créer un environnement favorable aux investissements et à la croissance économique, tout en soulignant l’engagement à soutenir le développement de l’industrie automobile.

    De son côté, Samir Cherfan, chef d’opération Moyen-Orient et Afrique du groupe Stellantis, a mis en exergue le projet Fiat Algérie « comme étant le premier écosystème automobile intégré dans le pays, auquel les sous-traitants peuvent se joindre. Cela témoigne de la vision à long terme du groupe et de son engagement envers le développement de l’industrie automobile en Algérie ».

    Présent à cet événement, l’ambassadeur d’Italie en Algérie, Alberto Cutillo, a également souligné «l’intérêt particulier du gouvernement italien pour le projet Fiat Algérie», notant «la volonté continue de l’Italie d’accompagner l’Algérie dans son développement industriel, à travers un partenariat mutuellement bénéfique».

    Une chose est sure, cette rencontre marque une étape importante dans le développement de l’industrie automobile en Algérie. En favorisant la collaboration entre les acteurs nationaux et internationaux, elle ouvre la voie à la création d’un écosystème dynamique et compétitif, capable de répondre aux défis et aux exigences du marché mondial de l’automobile.

    Farid Belgacem

  • Véhicules électriques :  lancement de la production en 2025, selon Mohamed Bouhicha (CRTI)

    Véhicules électriques : lancement de la production en 2025, selon Mohamed Bouhicha (CRTI)

    Le paysage automobile algérien pourrait connaître des changements significatifs à l’horizon 2025 avec l’annonce du lancement de la production du premier véhicule électrique « Made in Algeria ». Cette initiative audacieuse, présentée pour la première fois par le Centre de recherche en technologies industrielles (CRTI) en avril dernier, promet de révolutionner le paysage automobile non seulement en Algérie, mais également sur le continent africain tout entier.

    C’est le Professeur Mohamed Bouhicha, directeur général de la recherche scientifique au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui a levé le voile sur cette nouvelle étape avec «la production en série de ce véhicule électrique révolutionnaire qui débutera dès l’année 2025 ».

    Lors de son intervention sur les ondes de la Radio Algérienne, le Professeur Bouhicha n’a pas donné de détails précis concernant la marque ou le modèle spécifique de voitures à produire. Cependant, cette absence de spécifications détaillées n’a pas diminué de l’enthousiasme que pourrait susciter cette annonce historique.

    Cette initiative ambitieuse, souligne M. Bouhicha, «est le fruit d’une collaboration sans précédent entre le CRTI et divers acteurs industriels algériens». Ensemble, explique-t-il, ils ont formé «un consortium déterminé à concrétiser ce projet novateur, qui s’inscrit dans une vision plus large de développement technologique et industriel pour le pays».

    Au-delà du secteur automobile, cette avancée témoigne de l’engagement des centres de recherche et des laboratoires relevant du ministère de l’Enseignement supérieur envers l’innovation et le progrès.

    Le Professeur Bouhicha a souligné que « ces institutions œuvrent activement dans le développement d’inventions touchant pratiquement tous les secteurs de l’économie. Cependant, il a précisé que des priorités claires sont établies, mettant en avant les secteurs stratégiques tels que la sécurité alimentaire, les énergies renouvelables et la santé des citoyens ».

    L’annonce de la production du premier véhicule électrique « Made in Algeria » marque ainsi un tournant majeur dans l’histoire industrielle du pays. En lançant cette initiative, l’Algérie aspire non seulement à réduire sa dépendance vis-à-vis des importations de véhicules, mais également à stimuler son économie en créant de nouveaux emplois et en attirant des investissements dans le secteur technologique.

    Cependant, les défis ne manqueront pas sur la route de cette entreprise ambitieuse. La mise en place d’une infrastructure de recharge adéquate, la formation de personnel qualifié et la garantie d’une qualité de production irréprochable seront autant de défis à relever pour assurer le succès de cette initiative.

    Malgré ces défis, l’Algérie semble déterminée à tracer sa propre voie dans l’industrie automobile, en misant sur l’innovation, la recherche et le développement technologique.

    Le lancement de la production du premier véhicule électrique « Made in Algeria » est un signal fort de cette volonté de s’affranchir des modèles traditionnels et de prendre sa place sur la scène mondiale en tant que joueur majeur dans le domaine de la mobilité électrique.

    Farid Belgacem

  • Nouveau Bus Co-Star de JMC Algérie:  Un atout majeur pour le transport urbain

    Nouveau Bus Co-Star de JMC Algérie: Un atout majeur pour le transport urbain

    JMC Motors Algérie a captivé l’attention, hier soir dans son showroom situé à Rue Hassiba Ben Bouali (Alger), en dévoilant son dernier produit : le nouveau Bus Co-Star, spécialement conçu pour répondre aux besoins du transport de personnes en milieu urbain. Cet événement a suscité un vif intérêt parmi les professionnels du transport et les entreprises qui cherchent des solutions efficaces pour le déplacement de leur personnel. En effet, le Co-Star ne se contente pas d’être un simple véhicule, mais plutôt un outil de travail destiné à des professionnels issus de divers secteurs d’activité.

    Ce qui distingue le Co-Star, c’est son groupe motopropulseur robuste et performant. Doté d’un moteur diesel 4,7L, avec un bloc de 4 cylindres développant 163 chevaux de puissance, capable de fournir un couple impressionnant de 450 Nm sur une plage de régime allant de 1 400 à 2 400 tours par minute, ce bus garantit une expérience de conduite fluide et puissante. Ce moteur est associé à une transmission manuelle à 6 rapports, offrant ainsi une grande polyvalence et une efficacité énergétique optimale.

    En ce qui concerne ses dimensions, le Co-Star affiche une longueur de 7 725 mm, une largeur de 2 050 mm et une hauteur de 2 710 mm, avec un empattement de 4 435 mm et une garde au sol de 190 mm. Ces dimensions généreuses offrent non seulement un confort accru pour les passagers, mais aussi une manœuvrabilité et une stabilité exceptionnelle pour le conducteur. Avec une capacité de transport de 30 personnes, y compris le conducteur, le Co-Star est parfaitement adapté aux besoins de transport en milieu urbain.

    Sur le plan technique, le Co-Star se distingue également par son châssis robuste et sa suspension à ressorts à lames, garantissant une conduite souple et confortable même sur les routes les plus redoutables. De plus, le système de freinage du Co-Star, composé de disques à l’avant et à l’arrière, assure une efficacité de freinage optimale, garantissant ainsi la sécurité des passagers et du conducteur dans toutes les conditions de conduite.

    « Le nouveau Bus Co-Star de JMC Motors Algérie incarne l’engagement de l’entreprise envers l’innovation et la qualité. Avec ses performances exceptionnelles, son confort accru et sa fiabilité inégalée, le Co-Star est plus qu’un simple moyen de transport. Il représente une véritable solution pour les professionnels du transport urbain en quête d’efficacité et de performance », a déclaré la directrice générale de JMC Motors Algérie Sarah Chouider, affirmant que « les premières commandes déjà été enregistrées confirment le succès néanmoins attendu pour ce produit de haute facture ».

    Finitions, équipement, prix et garantie

    Pour le marché algérien, le Co-Star de JMC Motors Algérie offre aux clients deux niveaux de finition soigneusement conçus pour répondre à leurs besoins spécifiques : Comfort et Luxury. Ces deux versions incarnent l’engagement de l’entreprise envers le confort, l’ergonomie et la sécurité.

    La version Comfort du Co-Star est conçue pour offrir une expérience de conduite agréable et pratique. Équipée de la direction assistée, d’un écran MP3 de 18 pouces, d’un volant réglable en hauteur et en profondeur, de la climatisation, de sièges en similicuir, de la ventilation d’extraction et d’une porte manuelle battante, cette version garantit un niveau de confort optimal pour les passagers et le conducteur.

    Pour ceux qui recherchent un niveau de luxe supérieur, la version Luxury du Co-Star propose des fonctionnalités supplémentaires pour une expérience de conduite encore plus raffinée. En plus des équipements de la version Comfort, la version Luxury est équipée d’une porte électrique pliante, d’un port USB et d’un plancher effet bois, ajoutant une touche d’élégance et de sophistication à l’intérieur du véhicule.

    En ce qui concerne la sécurité, les deux versions du Co-Star offrent une gamme complète de dispositifs de sécurité pour garantir la protection des passagers et du conducteur dans toutes les situations. L’ABS, l’ESP, les ceintures de sécurité à toutes les places, les repose-tête sur tous les dossiers des sièges, le système anti-retournement, le dispositif de dégivrage et de désembuage, ainsi que le chrono-tachygraphe numérique sont autant de caractéristiques qui contribuent à assurer la sécurité et la tranquillité d’esprit à bord du Co-Star.

    En outre, JMC Motors Algérie propose une garantie exceptionnelle de 5 ans ou 100 000 kilomètres pour le Co-Star, démontrant ainsi la confiance de l’entreprise dans la qualité et la fiabilité de ses produits. Avec un prix TTC de 10 900 000 dinars pour la version Comfort et de 11 590 000 dinars pour la version Luxury, le Co-Star offre un excellent rapport qualité-prix, combinant confort, sécurité et innovation pour répondre aux besoins du marché du transport urbain en Algérie.

    « Nous avons récemment reçu la visite de l’Association nationale des transporteurs. Les propriétaires et les conducteurs ont affiché un grand engouement pour ce produit, comme nous avons eu de très bons échos d’une grande association sportive d’Alger qui a passé sa commande chez JMC Motors Algérie. C’est vous dire que le nouveau Bus Co-Star de JMC Motors Algérie incarne l’excellence et l’innovation dans le domaine du transport urbain. Avec ses deux niveaux de finition, ses fonctionnalités avancées et ses caractéristiques de sécurité de pointe, le Co-Star est le choix idéal pour les professionnels du transport et les entreprises à la recherche d’une solution fiable et performante pour leurs besoins de déplacement en milieu urbain », a encore souligné Mme. Chouider qui met en avant l’origine japonaise (Isuzu) des motorisations de tous les produits de la marque JMC.

    Farid Belgacem

  • Entretien de la flotte automobile : TotalEnergies Lubrifiants et ALD Automotive signent un partenariat

    Entretien de la flotte automobile : TotalEnergies Lubrifiants et ALD Automotive signent un partenariat

    Le secteur de la location longue durée de véhicules en Algérie vient de voir l’émergence d’une collaboration prometteuse entre deux géants : TotalEnergies Lubrifiants Algérie et ALD Automotive Algérie, une filiale du Groupe Société Générale et le leader incontesté du marché de la location longue durée de véhicules et de la gestion de parcs automobiles dans le pays. Ce partenariat, scellé récemment, vise à optimiser l’entretien de la flotte de véhicules d’ALD Automotive Algérie au sein des centres de services Quartz Auto Services, propriété de TotalEnergies.

    Selon un communiqué rendu public, «l’alliance stratégique entre TotalEnergies Lubrifiants Algérie et ALD Automotive Algérie offre à cette dernière un accès privilégié à l’expertise d’un réseau étendu de 73 centres de services Quartz Auto Services répartis à travers le territoire algérien», précisant que «cette collaboration permettra aux clients d’ALD Automotive Algérie de bénéficier de services de maintenance de qualité supérieure, assurés par des professionnels hautement qualifiés et spécifiquement formés pour répondre aux normes les plus strictes».

    En tant que fournisseur mondial de lubrifiants de renom, TotalEnergies Lubrifiants Algérie met à la disposition d’ALD Automotive Algérie des produits de pointe, issus de son usine située à Béthioua, explique la même source.

    Ces lubrifiants, conçus pour répondre aux exigences des véhicules de dernière génération, sont le fruit d’une recherche constante en matière de technologie et d’innovation. En optant pour les lubrifiants TotalEnergies, ALD Automotive Algérie s’assure de bénéficier de produits répondant aux plus hautes normes de performance, de durabilité et de respect de l’environnement.

    Un des points forts de cette collaboration réside dans la capacité des lubrifiants TotalEnergies à garantir une protection optimale des moteurs, contribuant ainsi à prolonger la durée de vie des quelque 3 200 véhicules composant la flotte d’ALD Automotive Algérie.

    Cette dimension de durabilité et de préservation de l’investissement, ajoute le même document, «constitue un avantage majeur pour les clients de la société de location longue durée, qui peuvent ainsi compter sur des services d’entretien de premier ordre pour leur parc automobile».

    « Grâce à ce partenariat, ALD Automotive Algérie pourra élargir sa couverture en termes de prise en charge sur le territoire national et renforce son engagement auprès de ses clients en leur offrant des services de maintenance de qualité, tout en optimisant la performance et la durabilité de ses véhicules. Les clients d’ALD Automotive Algérie pourront ainsi bénéficier de solutions de lubrifiants sur-mesure et d’une large gamme de services destinée à toutes les marques de voitures», indique le communiqué.

    Pour TotalEnergies Lubrifiants Algérie, «ce partenariat est une opportunité de renforcer sa présence sur le marché algérien et consolider sa position en tant que partenaire de choix pour les principaux acteurs de l’industrie automobile ».

    Farid Belgacem

  • Sarah Chouider, DG, JMC Motors Algérie : «JMC a une réelle volonté d’entrer sur le marché algérien en tant que producteur»

    Sarah Chouider, DG, JMC Motors Algérie : «JMC a une réelle volonté d’entrer sur le marché algérien en tant que producteur»

    Dans cet entretien, la directrice générale (DG) de JMC Motors Algérie, Sarah Chouider, évoque plusieurs sujets liés aussi bien à la vente des véhicules que la marque chinoise va commercialiser dans notre pays qu’à la formation qui garantit un meilleur service après-vente, entre autres. Le dossier du projet industriel du groupe, dont elle a parlé lors de l’annonce du retour officiel de cette marque en Algérie, le 31 janvier dernier, sera bientôt présenté au ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique.

    Comment la marque JMC perçoit-elle le marché automobile en Algérie et quelles sont les attentes pour son retour dans le pays ?

    Le marché algérien a été à l’arrêt pendant sept ans. En 2017, il y a eu l’arrêt des importations. Peu d’opérateurs ont continué à exercer parce qu’ils avaient de la production locale, ce qui n’était pas le cas pour JMC malheureusement. Aujourd’hui donc, JMCrevient avec une nouvelle représentation et des attentes simples qui consistent à répondre à la demande des professionnels, puisque JMC est une marque spécialisée à 100% dans les véhicules utilitaires.

    Nous sommes donc là pour répondre à cette demande exprimée par les entreprises issues de divers secteurs d’activité, dont je peux citer celles activant dans le bâtiment et les travaux publics (BTP). D’ailleurs, nous comptons participer au prochain salon Batimatec. Nous avons commencé à servir aussi quelques clients dans le secteur de l’agroalimentaire. Parmi notre clientèle-cible, il y a aussi certaines fonctions libérales, les agriculteurs et les petits artisans.

    A travers notre gamme de véhicules, composée essentiellement de camions et de pick-up, on pense répondre à cette demande. Il reste encore une clientèle-cible qu’est les transporteurs, on arrive avec le bus pour répondre au mieux à cette catégorie en attendant de recevoir le fourgon à partir du deuxième semestre de l’année 2024.

    La demande aujourd’hui se concentre-t-elle beaucoup plus sur le pick-up ou sur le camion ?

    Nous avons annoncé officiellement le retour de JMC en Algérie le 31 janvier et le 1er février, nous avons inauguré notre succursale à Alger. Nous avons ouvert les commandes le 4 février et, depuis, nous constatons que la demande exprimée s’oriente davantage vers le camion. Nous sommes pratiquement sur 70% de notre volume vendu sur la catégorie camion, surtout en camion catégorie léger de 3,5 tonnes.

    Nous avons aussi de la demande, certes moins forte, sur le camion 3.360 en version lourd, 6 tonnes. Le pick-up arrive en deuxième position et nous avons été agréablement surpris de recevoir, en plus des professionnels, des familles au niveau de notre showroom avec un intérêt pour la version double cabine du pick up, puisque ce type de véhicule peut aussi être utilisé comme un véhicule touristique pour les déplacements personnels vu le confort et l’espace qu’on retrouve à l’intérieur.

    A rappeler que le pick-up JMC Vigus a l’avantage d’être le moins cher sur le marché.

    Cette demande émane davantage des particuliers ou des entreprises ?

    Nous avons reçu plus de commande de la part des entreprises que des particuliers. Il y a aussi les fonctions libérales et les commerçants qui ont exprimé de l’intérêt pour l’acquisition de l’un de nos modèles de véhicules.

    Qu’en est-il de l’engouement du client algérien et avez-vous mobilisé toute la logistique nécessaire pour la disponibilité des produits et leur livraison dans les délais impartis par le cahier des charges ?

    Au lancement, nous avons annoncé un délai de 120 jours même si nous sommes loin des conditions fixées par l’actuel cahier des charges qui nous oblige à livrer le client dans un délai de 7 jours s’il a payé en totalité son véhicule et dans un délai de 45 jours s’il a déposé un acompte, sauf consentement, et actuellement nos clients signent un consentement sur le délai proposé.  

    Nous nous approvisionnons en Chine et nous sommes chanceux d’avoir signé avec un constructeur rapide en termes de production, nous avons d’ailleurs anticipé sur nos commandes. Nous étions partis sur un délai de livraison de 35 jours mais la situation actuelle en mer Rouge a causé un rallongement de ce délai de 15 jours en tenant compte de la logistique déployée pour l’arrivée des véhicules en Algérie, par rapport à leur dédouanement et à leur process jusqu’à leur arrivée dans la succursale ou chez l’agent agréé.

    Cela prendra donc un peu plus de temps, mais cela ne va pas être la règle, car une fois que la machine est lancée, ces délais seront fortement réduits. Et je ne pense que ce délai de 120 jours soit choquant puisque depuis une semaine, nous traitons avec des clients qui ne sont ni étonnés ni contrariés par les délais que nous avons annoncé, mais nous continuons à travailler à les réduire au maximum pour les mois à venir.

    Pouvez-vous nous fournir des détails sur la stratégie de montée en gamme de la marque JMC et comment cela se traduit dans les nouveaux modèles destinés au marché algérien ?

    JMC a plus de 70 ans d’existence et pendant tout ce parcours, la marque a signé deux contrats de partenariat avec deux constructeurs, le japonais Isuzu et l’américain Ford. On compte en Chine plus de 200 marques et un marché intérieur très exigeant. En ce qui concerne JMC, la marque a pu se placer comme leader sur le segment des véhicules commerciaux légers, deuxième sur les pick up et troisième sur les camions légers.

    Vu la concurrence, les exigences du marché chinois font que JMC soit monté de fait en gamme. Dès notre première visite de l’usine, nous avons directement opté pour les nouveaux modèles qui disposent à la fois du confort nécessaire à savoir sièges, climatisation, nouvelles technologies, nouveau design, etc., et de la sécurité. Il n’était pas question que nous restons sur les anciens modèles qui avaient plus de dix ans d’existence. En vue des exigences de notre cahier des charges, le constructeur était obligé de fournir plus d’équipements que sur la version originale. Aujourd’hui, la montée en gamme de JMC se confirme à travers les modèles qu’elle a décidé de commercialiser en Algérie.

    Le pick-up, avec le modèle Vigus, qui a repris toute la technologie d’Isuzu, en plus d’un autre modèle de pick up qui arrivera dans les prochains mois. Le modèle camion Carrying plus est également fabriqué avec la technologie Isuzu, ainsi que les modèles fourgons avec la technologie de Ford et qui feront leur entrée prochainement. Nos clients vont constater d’eux-mêmes la montée en gamme de nos véhicules avec des matériaux très élevés et des normes de sécurité très exigeantes. Cela permet d’avoir un niveau de finition très élevé.

    La marque JMC fabrique aussi des véhicules électriques, ce qui nous a contraints, d’ailleurs, à importer un seul modèle dans la catégorie bus.

    En ce qui concerne les prix des véhicules JMC en Algérie, comment la marque compte-t-elle assurer la compétitivité tout en maintenant une qualité élevée ?

    Il a été difficile pour nous de fixer les prix parce qu’il n’y a pas réellement une référence sur le marché qui n’a pas vendu de véhicules depuis 2016, sauf pour ceux qui ont continué à travailler parce qu’ils avaient des usines. Car, pendant six ans, le positionnement des prix était conditionné par la rareté des véhicules. Pour fixer nos prix, nous avons déjà commencé à voir ce qui s’offre au client algérien. Nous avons aussi étudié l’arrivée de nos autres concurrents afin de bien nous positionner. Nous avons essayé d’avoir des prix compétitifs qui soient corrects par rapport au produit lui-même. Il s’agit d’assurer un meilleur rapport qualité-prix à nos clients.

    Le rallongement des délais d’approvisionnement, à cause de la situation en mer Rouge va-t-il affecter les prix ?

    Nous avons longuement hésité avant le lancement officiel à nous engager sur les prix actuels, car nous avons constaté à travers les réseaux sociaux que cette question intéressait les Algériens plus que tout autre chose. Nous avons compris que le marché algérien, aujourd’hui, est celui des prix. Mais il est vrai que le transport est une variable très importante dans la composition du prix.

    Nous devrons aussi installer 28 distributeurs à travers le territoire national, comme l’exige le cahier des charges, et pour lesquels, il faut garantir une certaine marge pour qu’ils puissent couvrir les charges en termes de moyens humains et matériels et être conformes à ce cahier des charges et à la charte du constructeur. Même si le prix du transport a presque doublé à cause des tensions au Proche-Orient, nous avons essayé de mieux négocier pour ne pas impacter les prix de vente de nos véhicules.

    Quels équipements spécifiques sont proposés dans les nouveaux modèles JMC destinés au marché algérien, et comment ces caractéristiques répondent-elles aux besoins et préférences des consommateurs locaux ?

    Les véhicules arrivent avec un niveau d’équipements très élevé, que ce soit sur la partie sécurité ou la partie optionnelle. JMC est une gamme particulière puisqu’elle est destinée aux professionnels, mais les conditions de travail ont beaucoup changé, notamment avec les changements climatiques. Ce qui fait, à mon avis, que cette question soit étudiée par le constructeur qui a conçu un véhicule qui doit rouler dans toutes les conditions, à savoir froid, grandes chaleurs, etc. Nous avons ainsi choisi des modèles qui soient bien équipés, car nous pensons à nos commerçants, à nos artisans et autres professionnels qui se déplacent constamment et partout. 

    Quelle est la politique de garantie offerte par JMC pour ses véhicules en Algérie, et comment cette garantie reflète-t-elle la confiance de la marque dans la durabilité et la fiabilité de ses produits ?

    Le cahier des charges exige une garantie qui ne doit pas être inférieure à cinq ans, alors qu’en Chine, la garantie est de trois ans. Mais nous avons discuté de ce point avec le constructeur pour ne pas impacter le prix du véhicule. Cela n’a pas posé de problème vu que le constructeur a confiance en ce qu’il produit. Nous avons soulevé quelques remarques qui ont été rapidement prises en charge, comme le cas de la carrosserie des camions qui ont besoin d’un entretien spécifique et sur laquelle nous offrons aussi une garantie.

    Nous disposons d’un centre de formation qui nous permettra d’assurer un service après-vente professionnel et de qualité.

    Concernant le volet formation, pourriez-vous nous en dire un peu plus. Auriez-vous l’intention d’engager une éventuelle collaboration avec le secteur de la formation professionnelle ?

    Notre centre de formation, qui s’appelle TalentAcademy, est installé au niveau de notre succursale. Il compte trois salles de cours et un laboratoire pour les formateurs, géré par la direction qualité et formation. La partie qualité prend en charge tout ce qui est satisfaction du client alors que la partie formation s’occupe de tous les parcours métiers, comme la mécanique, l’électricité auto, la vente.

    Avant son recrutement et prise de fonction, le mécanicien suit un parcours qui peut s’étaler sur deux ou trois ans parfois. Même l’employé chargé du conseil-service sera aussi formé. Toutes les populations présentes au service du client doivent suivre un parcours de formation, que ce soit au niveau de la succursale ou du réseau de distribution. Plus tard, TalentAcademy deviendra un centre de formation agréé par l’Etat. Cela nous permettra d’assurer un service de formation pour les autres marques qui le souhaitent, avec des contrats de confidentialité bien évidement.

    Il est effectivement prévu de travailler avec le secteur de la formation professionnelle, surtout qu’il existe une grande volonté de l’Etat pour développer l’industrie automobile. Il est, d’ailleurs, question de récupérer des stagiaires de l’Institut de technologie d’entretien électro-mécanique. Nous pourrons même les recruter si des besoins s’expriment à notre niveau. Le partenaire chinois nous accompagne aussi avec du matériel déclassé et des parties de moteurs sur lesquels nos stagiaires pourront être formés.

    Etes-vous fixés sur votre futur projet industriel ?

    Nous avons un projet industriel qui doit démarrer en 2026. JMC Motors a l’ambition de s’installer en Algérie. Nous sommes en train de prospecter pour l’installation de notre site. Ce sera probablement dans l’ouest du pays où un pôle spécialisé dans l’industrie automobile est en train de se former. Cela facilite le regroupement des sous-traitants, outre le fait qu’il existe des ports à proximité des zones industrielles et des chemins de fer.

    J’ignore pour le moment dans quelle ville ce projet sera implanté. En tout cas, JMC a une réelle volonté d’entrer sur le marché algérien en tant que producteur, avec un réseau de sous-traitants, nous visons en premier la fabrication de la pièce de rechange, puis nous irons sur le montage automobile, car cette activité nécessite un taux d’intégration de 40% qu’il faudra atteindre durant les quatre premières années du lancement du projet. Ce dernier a été exposé en Chine et le groupe JMC a accepté de venir s’installer en Algérie, avec pour ambition d’exporter vers les autres pays africains.

    Il existe, en effet, des distributeurs dans au moins cinq pays africains qui devraient représenter la marque JMC sur le continent africain. Il s’agit de contrats conclus en 2021 et 2022 et d’un marché qui n’a pas été exploité par le groupe JMC dans le passé, étant donné qu’il était plutôt présent sur le continent sud-américain. Récemment, JMC s’est installé en Arabie saoudite, où d’habitude le marché automobile est dominé par d’autres marques. Cela confirme que JMC a gagné en qualité et en fiabilité.

    Avec la situation dans la région du Proche-Orient et un projet d’usine qui n’avance pas en Egypte, l’Algérie offre, de par sa stabilité et sa nouvelle législation qui encourage l’investissement étranger, une véritable opportunité pour les deux parties. Lors de la prochaine visite, nous comptons présenter ce projet au ministère de l’Industrie et voir comment nous pourrons avancer.

    Pouvez-vous nous dire un peu plus sur le service après-vente de JMC en Algérie, y compris la disponibilité de la pièce de rechange, les centres de service, c’est-à- dire le réseau, et les mesures prises pour assurer une assistance rapide et efficace aux clients ?

    Comme cela a été exigé aussi bien par le cahier des charges que par la marque, un concessionnaire doit avoir un point de vente 3S (showroom, service après-vente et vente de la pièce de rechange…). La pièce de rechange est obligatoire aussi bien pour le concessionnaire que pour le distributeur agréé. Le client est systématiquement informé de l’existence de la pièce de rechange, du service après-vente et de l’existence de la garantie client. Les premières pièces arrivent avec les premiers véhicules, surtout celles à forte rotation, c’est-à-dire tout ce qui est consommable, plaquettes de frein, filtres, amortisseurs, disques de frein notamment.

    Bien entendu, il y aura de la pièce mécanique un peu lourde, pour les demi-moteurs, moteurs, boîtes à vitesse, pompes à eau, etc. Durant les premiers mois, nous attendons en retour des clients pour une première vidange. Nous avons donc commencé à travailler sur les forfaits (vidange, révision…). Ceci sans oublier les campagnes prévues pour l’été pour l’entretien de la climatisation, etc., avec une politique d’entretien pour fidéliser nos clients.   

    Comment JMC envisage-t-elle de s’impliquer dans le tissu industriel algérien et compte-t-elle intégrer des composants locaux dans la production, contribuant ainsi au développement de l’industrie locale ?

    Lors de la conférence de presse que nous avons organisée pour annoncer le retour de notre marque, le PDG de JMC a fait état d’un réseau de plus de 400 sous-traitants de renommée internationale qui opèrent avec le constructeur chinois. Il y a de la possibilité de les intégrer dans le projet pour pouvoir accompagner l’installation de l’usine et même servir les autres marques qui disposent de leurs propres usines en Algérie. Nous avons fait une étude technico-économique à notre niveau. L’intégration des sous-traitants locaux est aussi dans nos projections, car il va falloir aussi faire vivre ceux qui sont ici puis compléter avec les autres. Tout va passer par un cahier des charges évidemment qui leur sera présenté.

    Quel regard portez-vous aujourd’hui sur le secteur automobile en Algérie ?

    Personnellement, je suis très contente de voir qu’il y a une reprise de l’activité automobile en Algérie. J’espère que nous pourrons donner plus de choix pour nos clients et qu’il y aurait de la compétitivité. C’est ça qui ferait, peut-être, baisser les prix. Nous savons bien que le véhicule est plus que nécessaire en Algérie pour les déplacements, que ce soit pour ceux qui résident dans les grandes villes ou dans les zones éloignées. Nous avons aussi besoin de grands véhicules parce que nous sommes de grandes familles.

    Entretien réalisé par Lyes Menacer

  • Daewoo revient en Algérie et affiche ses ambitions industrielles

    Daewoo revient en Algérie et affiche ses ambitions industrielles

    Daewoo Trucks, maintenant placé sous l’égide de Tata Daewoo Commercial Vehicle, fait une entrée retentissante sur le marché algérien après une absence de trois ans. L’annonce de ce retour a été faite en collaboration avec Peng Pu Algérie, le partenaire historique de la marque, qui prendra en charge la distribution des camions Daewoo sur le territoire national, à travers son réseau d’agents agrées.

    Cette renaissance de Daewoo Trucks en Algérie s’accompagne d’une stratégie axée sur la consolidation de son réseau de distribution et l’enrichissement de sa gamme de modèles. L’objectif est clair : répondre de manière optimale aux besoins diversifiés des utilisateurs algériens. Dans cette optique, la marque introduit les camions Novus et Maximus, disponibles en plusieurs versions pour s’adapter aux exigences spécifiques de différents segments d’utilisateurs, que ce soit dans le transport de marchandises ou d’autres domaines d’application.

    La cérémonie marquant le renouveau de Daewoo Trucks en Algérie s’est tenue lors d’un événement officiel à Alger, jeudi dernier. Le patron de la firme coréenne Kim Bang-Bang Shim, accompagné de représentants de la marque pour la région Moyen-Orient et Afrique (MEA), a présidé cet événement crucial pour souligner l’importance stratégique de ce retour et mettre en lumière les ambitions élevées que Daewoo Trucks nourrit pour le marché algérien.

    Pour la maison-mère, le maintien de Peng Pu Algérie en tant que partenaire de distribution « revêt une signification particulière », soulignant « la confiance et la continuité dans la relation historique entre la marque et son partenaire. Cette collaboration stratégique vise à garantir une distribution efficace et à maximiser la portée des camions Daewoo sur le marché local ».

    « Le réseau de distribution renforcé de Daewoo Trucks en Algérie permettra aux clients potentiels d’accéder plus facilement aux modèles Novus et Maximus. Ces camions se distinguent par leur performance fiable, leur efficacité opérationnelle et leur adaptation aux différentes exigences logistiques du marché ».

    Concernant la gamme variée de camions, élaborée à partir des séries Maximus et Novus, des camions de type 4×2, 6×4 et 8×4 seront commercialisés. Selon les responsables de Peng Pu, il y aura le tracteur routier 6×4, modèle «Daewoo Novus» qui est doté d’un moteur Doosan Diesel, développant une puissance de 420 chevaux Turbo intercooler, accouplé à une transmission manuelle ZF16S de 16 vitesses et deux arrières pour un poids total à charge de 40 tonnes.

    Il sera également question du modèle Novus à benne 6×4 de 16 M3 avec un moteur Doosan diesel (D.H.I-DE-12TIS) pour une puissance de 350 chevaux Turbo intercooler et une boite manuelle de 10 rapports et deux arrière pour un poids total à charge de 26 tonnes. Le tracteur routier 6×4, modèle Daewoo Maximus, sera aussi de la partie. Il dispose d’un bloc moteur de type Dx12 Doosan de 420 chevaux Turbo intercooler et une transmission manuelle de l’Allemand ZF165-16, F10/R2, pour un poids total à charge de 40 tonnes. Le concessionnaire propose également le camion à benne-tasseuse Daewoo 4×2 ainsi que plusieurs autres modèles que la maison mère Tata-Daewoo semble déployer sur le marché algérien.

    Par ailleurs, Kim Bang-Bang Shim a indiqué que Daewoo Trucks s’attèle à une expansion significative de ses opérations en Algérie. Ainsi, après la construction réussie d’une usine en CKD dans la wilaya de Chlef en 2017, la société se prépare à relever de nouveaux défis pour répondre aux exigences gouvernementales et concrétiser son objectif ambitieux de produire des camions Daewoo made in Algérie.

    L’usine en CKD, inaugurée en 2017, a marqué le début d’une ère nouvelle pour Daewoo Trucks en Algérie. Cette installation de pointe a permis l’assemblage efficace de camions, offrant une réponse locale aux besoins du marché et renforçant la présence de la marque dans le pays. Fort de cette réussite, Daewoo Trucks se lance désormais dans une nouvelle phase d’expansion avec la construction d’installations de production supplémentaires à proximité de son usine CKD de Chlef.

    L’objectif central de cette expansion est d’atteindre un taux de localisation encore plus élevé. En investissant dans la rénovation de l’usine existante et la création de nouvelles installations, Daewoo Trucks vise à accroître la production locale et à augmenter la part des composants fabriqués en Algérie dans ses camions. Cette démarche stratégique s’inscrit dans la vision à long terme de la société, visant à renforcer la durabilité de ses opérations et à contribuer davantage au développement économique du pays.

    Le processus de rénovation de l’usine, prévu pour être achevé d’ici 2026, représente un engagement concret envers la production locale et la création d’emplois dans la région. En alignement avec les normes internationales de qualité, Daewoo Trucks s’efforce de créer un environnement de fabrication moderne et efficace, propice à la production de camions fiables et performants.

    Farid Belgacem

  • Automobile : JMC Motors acte son retour en Algérie

    Automobile : JMC Motors acte son retour en Algérie

    Jiangling Motors Corporation Group, plus connu sous la dénomination JMC, a officialisé ce mercredi son retour en Algérie, après sept ans d’absence, a annoncé son représentant JMC Motors Algérie, lors d’un point de presse organisé à Alger, qui a été aussi une occasion de présenter les modèles d’utilitaires que le groupe chinois va commercialiser en Algérie.

    «JMC Motors Algérie est le fruit de long et fructueux travail de discussions qui a débuté en février 2023 avant d’aboutir à la signature de notre convention pour de ce nouveau partenariat, qui marquera le début d’une longue collaboration», a affirmé d’emblée Sarah Chouider, directrice générale de JMC Motors Motors.

    Interrogée en marge de cette conférence sur le passage à la phase industrielle de JMC Motors, Mme Chouider a déclaré à DZEntreprise que «la question a été abordée en février dernier et le projet devrait voir le jour en 2026», sans donner plus de détails sur le lieu de son implantation et si la future usine fabriquera des véhicules ou de la pièce de rechange.

    La marque chinoise, JMC Motors va proposer à la vente essentiellement du pick-up Vigus, le camion Carrying Plus et le bus Co-Star, pour un total de 15 000 unités durant l’année 2024, a indiqué Mme Chouider, précisant que les commandes peuvent être réceptionnées, dès ce jeudi 1er février, au niveau de leur premier showroom à Alger pour que les premiers véhicules puissent être livrés dès mars prochain.

    JMC Motors Algérie compte sur un réseau de distributeurs qui sera répartis sur 28 wilayas d’ici décembre prochain, dont 8 représentants devront commencer à commercialiser les véhicules cités précédemment dès la fin du premier trimestre 2024, a souligné Mme Chouider.

    Sécurité, confort et prix compétitifs

    Associant confort et sécurité, les véhicules proposés à la vente sont une combinaison d’un savoir-faire esthétique et technologique des groupes Ford et Isuzu, avec lesquels JMC collabore depuis des décennies pour offrir à ses clients des produits de meilleure qualité et toujours plus robustes, vu l’usage pour lequel ils sont destinés.

    Mais les prix parmi les plus bas du marché, affirment les responsables de JMC Motors Motors qui rassurent également sur la disponibilité et la bonne qualité de la pièce de rechange.

    Le pick-up Vigus qui fait son entrée sur le marché algérien est proposé en simple et double cabine et deux versions différentes 4X2 et 4X4. Pour le Vigus simple cabine, le prix est de 3.290.000 dinars (4X2) et 3.690.000 DA (4X4), alors que pour le Vigus double cabine, il est de 3.490.000 DA (4X2) et de 3.850.000 DA (4X4).

    Les camions Carrying Plus 2850 de 3,5 tonnes seront cédés à 3.890.000 DA pour la version simple cabine plateau et à 3.990.000 DA pour le camion double cabine plateau, tandis que pour le Carrying plus 3360 de 6 tonnes, le prix est de 4.590.000 DA. Ce dernier est proposé en version simple cabine plateau.

    Concernant le véhicule destiné au transport de voyageurs Co-Star, il existe en deux versions pour une capacité de 30 personnes. Les prix sont de 10.900.000 dinars pour la version Basique et de 11.590.000 DA pour la version Luxe.

    Lyès Menacer

  • Automobile : 30 demandes d’installation d’usines déposées auprès du département Aoun

    Automobile : 30 demandes d’installation d’usines déposées auprès du département Aoun

    Le président du secrétariat technique pour le suivi du dossier automobile au sein du ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Mokdad Aggoune, a révélé, ce matin, lors de son passage au Forum du journal El Moudjahid, que son département a accusé réception de trente dossiers de demandes d’installation d’usines automobiles sur le territoire national.

    M. Aggoune, a souligné «l’importance de cette étape dans le développement de l’industrie automobile nationale. Il s’agit désormais d’aller vers une industrie réelle, pérenne, créatrice de valeur ajoutée et d’emplois avec un réel impact sur l’ensemble de la société».

    Cette annonce marque un tournant significatif dans le secteur industriel de l’Algérie, ouvrant la voie à une nouvelle ère de croissance économique et de création d’emplois. Les demandes d’installation d’usines automobiles indiquent un intérêt croissant des investisseurs pour le potentiel du marché automobile en Algérie.

    Partant de ce constat, estime M. Aggoune, l’implantation de ces usines représente une opportunité majeure pour le pays de développer une industrie automobile compétitive, capable de rivaliser sur le marché régional et international. Cela pourrait également contribuer à réduire la dépendance aux importations de véhicules finis et stimuler la production locale.

    Il soulignera également les retombées économiques de ces investissements qui ne se limitent pas à la création d’emplois, mais s’étendent également à la formation de la main-d’œuvre locale et au développement de compétences spécialisées, outre une industrie automobile florissante qui peut avoir, selon lui, un impact positif sur d’autres secteurs connexes, tels que celui des pièces détachées, de la logistique et des services.

    Mokdad Aggoune soutient que le gouvernement semble prêt à soutenir cette dynamique, et les autorités devront travailler en étroite collaboration avec les investisseurs pour surmonter les obstacles potentiels et garantir la réussite de ces projets.

    Rappelant le lancement de l’usine de la firme italienne Fiat à Oran le mois dernier, le même responsable a indiqué que «celle-ci sera suivie par une usine du constructeur chinois Cherry dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj et d’autres opérateurs du secteur ont également déposé leurs dossiers tels que les chinois Jack et Geely ainsi que le coréen Hyundai».

    Selon M. Aggoune, les opérateurs qui importent des véhicules ne sont pas « obligatoirement»  tenus de construire leurs usines. Cependant, a-t-il dit, sur un plan stratégique, ces opérateurs seront incités à produire localement dans la mesure où l’importation est un dispositif mis en place «pour faire face au besoin pressant local».

    Pour M. Aggoune, «il s’agit à terme d’accueillir jusqu’à huit constructeurs pour bâtir une industrie automobile locale soutenue par un tissu de sous-traitance, notamment à travers des PME locales pouvant accompagner les opérateurs».

    Concernant les importations, M. Aggoune a indiqué que «127 dossiers recevables  ont été déposés au ministère. Parmi ces dossiers, 80 ont reçu des autorisations préalables pour tous types de véhicules», révélant que, jusqu’au 11 janvier dernier, «le ministère a délivré 41 agréments ayant permis d’introduire 12 marques de véhicules de tourisme et utilitaires sur le marché national».

    «Parmi ces 12 marques, 8 sont asiatiques dont une marque japonaise», a-t-il précisé, ajoutant que «la moitié des sièges sociaux sont établis à Alger, le reste des sièges étant répartis sur 15 autres wilayas».

    Ce responsable a également fait savoir que le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations a délivré des autorisations d’importation de divers types de véhicules à 24 opérateurs économiques.

    Au total, un quota de 180 000 véhicules a été accordé aux différents importateurs pour le programme de l’année 2023, pour un montant global de 1,9 milliard de dollars.

    Farid Belgacem

  • Geely revient en Algérie et annonce la réalisation d’une usine de montage à Médéa

    Geely revient en Algérie et annonce la réalisation d’une usine de montage à Médéa

    La scène automobile algérienne accueille le retour de la marque chinoise Geely, avec une offre séduisante de véhicules de qualité à des prix compétitifs. La nouvelle a été annoncée, samedi soir à Alger, lors d’une conférence de presse marquant une étape majeure dans le secteur automobile du pays.

    Geely, qui n’avait pas connu un succès retentissant en Algérie, revient avec une stratégie ambitieuse axée sur la qualité, l’accessibilité et l’innovation. L’un des points forts de cette relance est l’introduction d’une usine de montage moderne qui sera opérationnelle, dès 2026, dans la wilaya de Médéa.

    Cette installation permettra à la marque de répondre de manière plus agile aux demandes du marché local tout en créant des emplois et en contribuant au développement économique du pays.

    L’une des caractéristiques clés de la nouvelle gamme de véhicules Geely est son engagement envers la qualité. Les voitures, assemblées avec des normes rigoureuses, promettent une conduite confortable, une sécurité renforcée et des fonctionnalités innovantes. En outre, la marque s’engage à proposer des prix compétitifs pour ses modèles, ce qui devrait susciter l’intérêt des consommateurs à la recherche d’options abordables sans sacrifier la qualité.

    « Nous sommes ravis de revenir sur le marché algérien avec une vision claire et ambitieuse. Geely s’efforce de répondre aux besoins des consommateurs en offrant des voitures fiables, sûres et innovantes à des prix compétitifs. Notre usine de montage renforce notre engagement envers le marché local, favorisant la croissance et la création d’emplois », ont déclaré les responsables de la société Sodivem, partenaire et représentant officiel de la marque Geely.

    Et l’annonce de Geely ne se limite pas à des modèles conventionnels. La marque a dévoilé également ses ambitions futuristes avec des plans pour intégrer des technologies avancées dans ses véhicules. Des projets de véhicules électriques et de voitures connectées ont été évoqués, alignant Geely avec les tendances émergentes de l’industrie automobile mondiale.

    Les premiers modèles Geely seront disponibles sur le marché algérien au cours du premier trimestre 2024, avec des offres de lancement attractives pour célébrer le retour de la marque. Les consommateurs peuvent s »attendre à des choix diversifiés, des petits véhicules urbains aux SUV spacieux, répondant aux besoins variés du marché.

    L’Algérie, une destination attractive pour Geely

    Présents à l’événement, les représentants de la maison-mère de Geely ont estimé que «l’Algérie est une destination attractive dans le secteur automobile. Le pays dispose d’une population jeune et en croissance, d’un marché automobile en expansion et d’un gouvernement favorable aux investissements étrangers. Par ailleurs, l’arrivée de Geely en Algérie est une bonne nouvelle pour le secteur automobile du pays. La marque contribuera, sans nul doute, à la croissance du marché et à la création d’emplois direct et indirect».

    Dans leurs discours, les représentants de Geely en Algérie ont souligné que «Geely a été attirée par l’Algérie car le marché automobile algérien est en croissance. Il faut savoir que c’est le deuxième marché africain après celui de l’Afrique du sud. En 2023, le marché algérien des voitures neuves a enregistré une forte, cette croissance est due à plusieurs facteurs. Le gouvernement algérien est favorable aux investissements étrangers. Le gouvernement algérien a mis en place plusieurs mesures pour attirer les investissements étrangers, notamment des incitations fiscales et douanières ».

    Le représentant de la marque tient à souligner que «Geely est convaincue que l’Algérie est un marché porteur pour ses produits. La marque prévoit d’investir énormément dans le pays au cours des prochaines années. Geely construira une nouvelle usine de production en Algérie, qui devrait être opérationnelle en 2026, mais dont les travaux devront débuter dès la fin de l’année 2024 ».

    Par ailleurs, la réussite de Geely en Algérie se repose sur plusieurs facteurs dont la gamme de produits de Geely qui est adaptée aux besoins des consommateurs algériens. Aussi, Geely est une marque qui bénéficie d’une bonne image mondiale, classée au 8ème rang à l’international.

    « Geely a un plan d’expansion ambitieux pour l’Algérie. La marque prévoit un investissement important sur le volet industriel dans le pays au cours des prochaines années. Cet investissement permettra à Geely de développer sa présence sur le marché et de renforcer sa marque », soulignent les responsables de Sodivem.

    Offensive commerciale, gamme et prix

    Le nombre de voitures Geely qui sera disponible en Algérie dépendra de plusieurs facteurs, notamment de la demande des consommateurs et des mesures gouvernementales en vigueur. Ainsi, Geely prévoit de commercialiser environ 39 000 véhicules en Algérie en 2024, soir le quota accordé à Sodivem en 2023.

    Mais, ce nombre devrait augmenter progressivement au cours des prochaines années, en fonction de la demande. D’ailleurs, les précommandes pour certaines finitions sont déjà ouvertes, d’autant que les livraisons des premières commandes sont annoncées au premier trimestre 2024.

    Lors de la présentation de la gamme à commercialiser en 2024, les responsables de Sodivem ont indiqué que, pour le moment, Geely propose la GX3 Pro à partir de 1 970 000 dinars, avec trois finitions, toutes dotées d’un moteur essence de 1,5 litre à 102chevaux en boite manuelle et la Coolray avec le même bloc, turbocompressé qui déploie 174 chevaux. Ce dernier qui est couplé à une boite automatique, soit la DCT à 7 rapports, est affiché à partir de 3 362 000 dinars.

    Aussi, la gamme prévue est composée de véhicules thermiques, soit en essence, hybrides et 100% électriques. Mais, pour le moment, il s’agit de quatre modèles thermiques, dont les Crossover GX3 Pro et Coolray, la berline Emgrand et le SUV Starray. Quatre autres modèles suivront en 2024, soit la berline Sportive SX 11, le grand SUV SX21, le Preface et Manjaro, alors qu’un véhicule électrique complétera la gamme ultérieurement, le Geomicy.

    A noter que la société Sodivem compte, actuellement, 31 agents distributeurs répartis à travers le pays et prévoit d’élargir son réseau conformément au cahier des charges du 17 novembre du 17 novembre 2022.

    Farid Belgacem