Catégorie : Finances

  • IMFC : L’Algérie avertit contre la persistance des tensions géopolitiques

    IMFC : L’Algérie avertit contre la persistance des tensions géopolitiques

    La relance économique post-Covid-19 a été inéquitable et de nombreuse économie vulnérable demeurent fragiles dans un contexte géopolitique, économique mais aussi climatique difficile, a averti le Gouverneur de la Banque d’Algérie (BA), Salah-Eddine Taleb lors de la 49e réunion du Comité monétaire et financier international (IMFC) qui s’est déroulée le 19 et 20 du mois en cours à Washngton (Etats-Unis).

    Selon lui, l’agression sioniste contre les Palestiniens de l’enclave de Ghaza, aux conséquences humanitaires très grave, «a introduit un nouvel élément d’incertitude grave pour la région et au-delà» et a «a élargi les divisions géopolitiques et géoéconomiques qui existaient déjà en raison d’autres guerres et conflits créant des obstacles à la facilitation du commerce, à la migration et aux flux de capitaux mondiaux».

    Lors de cette session de l’IMFC, le Gouverneur de la Banque d’Algérie a fait référence aux tensions actuelles en Mer Rouge, point de passage d’une importante partie de la flotte commerciale mondiale, et qui est la conséquence de cette génocidaire sioniste contre Ghaza.

    «Les conditions financières mondiales tendues persistantes, la faible productivité et les chocs climatiques, outre les tensions géopolitiques, continuent de peser sur les perspectives de croissance à moyen terme, en particulier dans les marchés émergents et en développement (EMDEs) », a-t-il alerté dans son allocution qu’il a lue au nom de l’Algérie, du Ghana, de la République islamique d’Iran, de la Libye, du Maroc, du Pakistan et de la Tunisie.

    Tout en reconnaissant que l’économie mondiale a amorcé une nouvelle phase positive, le gouvernement de la Banque d’Algérie a estimé que des efforts restent à faire en direction de plusieurs pays qui peinent à sortir de la spirale du surendettement, regrettant la baisse du soutien financier international en faveur des pays pauvres et à faible revenus.

    «Nous restons fermement convaincus qu’une paix durable est essentielle à la stabilité et à la prospérité mondiales », a-t-il insisté, conditionnant cela par l’implication de chaque pays.

    « Il est crucial de souligner qu’une coopération efficace ne peut être réalisée que lorsque tous les membres s’engagent véritablement à travailler ensemble pour atteindre ces objectifs communs », a-t-il affirmé, exprimant la préoccupation de nombreux pays des effets de toutes ces crises économiques, climatiques et géopolitiques qui continuent de remettre en cause tous les acquis réalisés dans le cadre de la mondialisation et des efforts de l’ONU pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD) d’ici 2030.

    Il a rappelé à cet effet seuls deux pays membre de la région MENAP (Moyen-Orient, Afrique du Nord, Afghanistan et Pakistan), ont bénéficié du financement issu du RSF (La Facilité pour la résilience et la soutenabilité – Resilience and Sustainability Facility) qui vise à réduire les risques macro-critiques associés aux défis structurels à long-terme.

    « Le RSF est utilisé par un nombre croissant de membres pour renforcer leur résilience au changement climatique, mais jusqu’à présent, seuls deux pays de la région MENAP ont pu accéder au RSF malgré les vulnérabilités avérées de la région aux chocs climatiques », a regretté Salah-Eddine Taleb qui a rappelé que dans le cas des pays à faible revenu, les autorités disposent d’une marge de manœuvre très limitée pour relancer leurs économies.

    Dans son dernier rapport, l’ONU et ses différentes institutions financières ont affirmé que la dette et le paiement des intérêts de la dette pèsent lourdement sur les pays pauvres et à faible revenu.

    « L’augmentation progressive attendue de la croissance dans les pays à faible revenu dépendra de la suppression de tous les obstacles à l’investissement et à la croissance et de l’obtention d’un financement adéquat aux conditions les plus concessionnelles s’ils veulent atteindre leurs objectifs de développement, promouvoir l’inclusion et éradiquer une pauvreté profondément enracinée », a rappelé à cet effet le gouverneur de la BA dans son discours.

    « Nous sommes d’avis que l’assainissement budgétaire et la reconstitution des marges de manœuvre budgétaires sont indispensables à la viabilité de la dette à moyen terme, sans perdre de vue la protection des segments les plus vulnérables de la population par des dépenses sociales ciblées», a estimé encore Salah-Eddine Taleb, qui, en plus de participation à l’IMFC, a a pris part dès le 15 du mois en cours aux réunions du printemps 2024 du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM)

    Lyès Menacer

  • Bourse : La Sarl Yinvesti obtient l’agrément de CIP

    Bourse : La Sarl Yinvesti obtient l’agrément de CIP

    Le marché boursier poursuit sa dynamique depuis le début de l’année en cours, en enregistrant de plus en plus de nouveaux acteurs qui l’intègrent. La Cosob (Commission d’organisation et de surveillance des opérations de Bourse) vient en effet d’annoncer l’octroi d’un agrément provisoire à la Sarl Yinvesti, qui lui permettra d’exercer l’activité de conseiller en investissement participatif (CIP).

    Dans un communiqué rendu public ce mercredi, l’autorité boursière précise que cet agrément, d’une durée de 12 mois, accordé à la Sarl Yinvestiest le premier du genre depuis l’adoption du nouveau cadre réglementaire du 12 avril 2023, fixant les conditions d’agrément, d’exercice et de contrôle des CIP.

    Il est à noter que, tel qu’énoncé dans ledit règlement, les activités de CIP consistent à créer et gérer sur internet des « plateformes de conseil en investissement participatif et de placement de fonds du grand public dans des projets d’investissement ».

    La Cosob précise aussi dans son communiqué que l’agrément qui vient d’être octroyé à la Sarl Yinvesti « ne devient effectif que lorsque la société mettra en ligne sa plateforme de conseil en investissement participatif avec toutes les conditions techniques de sécurité informatique requises en la matière, à l’issue de quoi la Cosob délivrera un agrément définitif marquant ainsi l’entrée officielle en activité de ce conseiller. »

    En outre, il importe de souligner que l’activité de conseil en investissement participatif représente « un mode de financement alternatif innovant qui met en relation des investisseurs avec des projets d’investissement participatif », ajoute la Cosob, en rappelant que cette activité de CIP « joue un rôle crucial dans le financement de l’économie réelle, en offrant aux startups et aux TPE (très petites entreprises, ndlr) ayant des difficultés à obtenir des fonds via les circuits bancaires la possibilité de lever des fonds auprès du grand public de manière rapide, innovante et à moindre coût. »

    R. N.

  • Assurance islamique : El-Djazair Takaful réalise plus 76 millions DA de souscriptions en 11 mois

    Assurance islamique : El-Djazair Takaful réalise plus 76 millions DA de souscriptions en 11 mois

    A peine une année après son lancement sur le marché national, l’assurance islamique connait un succès significatif, au même titre que les produits bancaires relevant de la finance islamique qui ne cessent de gagner en popularité comme en témoignent les déclarations du patron d’El-Djazair Takaful.

    Dans le détail, le premier responsable de la compagnie a fait savoir que, durant l’année précédente, El-Djazair Takaful a réussi à «gagner la confiance de plus de 2 100 souscripteurs, tous types d’assurance confondus», ce qui a permis donc à la compagnie d’atteindre, en valeur,76 millions de dinars de souscriptions, a-t-il expliqué dans une déclaration à l’agence APS ce samedi.

    Au chapitre des indemnisations, le même responsable a fait état de « plus de 80 dossiers d’accidents déclarés sur 100» qui ont été indemnisés, estimant qu’à ce niveau, les résultats obtenus «sont très encourageants», et ce au moment où la compagnie qu’il dirige a constaté, a-t-il affirmé, «un engouement des citoyens et des opérateurs pour l’assurance Takaful, qui est conforme aux préceptes de la charia ».

    Evoquant le déploiement de la compagnie sur le territoire national, Mahfoud Ziane Bouziane a fait savoir que cette activité d’assurance islamique Takaful avait été réalisée par une dizaine d’agences ouvertes durant l’année 2023 dans différentes régions du pays, avant d’indiquer aussi que El-Djazair Takaful envisage de doubler le nombre de ses agences durant l’année en cours, tout en affirmant la proposition de « meilleurs services ».

    Parmi les facteurs favorisant la réussite de ce type de produits d’assurance islamique sur le marché national en si peu de temps et les perspectives de ce segment dans les mois et années à venir, le même responsable notera la relance de l’industrie automobile en Algérie qui, selon lui, contribuera à booster la finance islamique et l’assurance Takaful.

    L’industrie automobile favorise la finance islamique et l’assurance Takaful

    Dans le cadre de l’accompagnement de la finance islamique, Mahfoud Ziane Bouziane a rappelé justement la signature par la compagnie de sept conventions avec des établissements bancaires, relevant des secteurs public et privé, portant sur la couverture des différentes formules de la finance islamique que ces banques proposent, à travers les produits de l’assurance Takaful.

    Dans le même volet, le responsable a ajouté que la compagnie était « en négociation avec les autres banques privées disposant de guichets islamiques ».

    Pour une meilleure extension non seulement de l’assurance Takaful mais aussi de l’ensemble des produits relevant de la finance islamique, le même responsable a tenu à préciser que la compagnie El-Djazair Takaful a participé à des rencontres académiques spécialisées, à portée nationale et internationale, dans l’objectif de sensibiliser sur ces types de produits financiers, avec l’organisation de journées de sensibilisation à travers le pays, en coordination avec les Chambres de commerce et d’industrie.

    Concernant les futurs projets de la compagnie, M. Bouziane a fait état d’un « projet ambitieux » qui est à l’étude pour sa réalisation durant l’année en cours et il porte sur le lancement prochain d’une agence virtuelle d’e-marketing.

    Enfin, il est à préciser qu’El-Djazair Takaful, spécialisée dans l’assurance générale, est l’une des deux compagnies spécialisées dans l’assurance Takaful en activité sur le marché national, aux côtés d’El-Djazair El-Moutahida Family Takaful qui, quant à elle, est spécialisée dans l’assurance Takaful familiale. Les deux compagnies ont été créées en 2022, alors que les textes réglementaires encadrant cette nouvelle activité relevant de la finance islamique ont été promulgués en 2021, rappelle-t-on.

    R. N.

  • Finance islamique : Une croissance de plus de 14% en six mois (BA)

    Finance islamique : Une croissance de plus de 14% en six mois (BA)

    A peine trois ans après leur lancement sur le marché national, les produits relevant de la finance islamique enregistrent des succès appréciables, en observant une croissance constante.

    C’est ce qui ressort de la dernière note de conjoncture de la Banque d’Algérie, publiée ce lundi, et faisant état d’une nette augmentation, que ce soit du volume des dépôts, de l’encours des produits émis sur le marché ou du nombre d’établissements bancaires qui se sont lancés dans ce segment de la finance.

    Ainsi, la Banque d’Algérie relève une importante progression durant l’année 2023 des dépôts de la finance islamique par rapport à l’année d’avant, passant de leur niveau de 546,69 milliards de dinars à la fin 2022 pour atteindre 623,83 milliards de dinars à la fin du deuxième trimestre 2023, ce qui représente une croissance de 14,11% en l’espace de six mois seulement.

    Dans le détail, la Banque d’Algérie précise que « les comptes de dépôts ont contribué à hauteur de 74,96% à cette hausse », alors que par type de banques, il en ressort que ce sont celles relevant du secteur privé qui prédominent le segment de la finance islamique, étant donné que, durant la même période, 86,03% des dépôts de ce type sont détenus par les banques privées, « dont 71,86% détenus par les deux banques Al Baraka et Al Salam », précise la Banque d’Algérie dans sa note.

    Par ailleurs, entre la fin du deuxième trimestre, qui est la période de référence retenue par la Banque d’Algérie dans sa récente note de conjoncture, et la fin de l’année précédente, le volume des dépôts relevant de la finance islamique ont continué leur progression, puisqu’à la fin décembre dernier, le président de la Commission de la finance islamique auprès de l’ABEF (Association des banques et des établissements financiers), Sofiane Mazari, a révélé que les fonds collectés dans ce cadre ont atteint 800 milliards de dinars, soit une hausse d’un peu plus de 176 milliards de dinars entre juillet et décembre 2023.

    Au volet relatif aux produits relevant de la finance islamique lancés sur le marché national, la Banque d’Algérie relève dans sa note qu’ « au terme du premier semestre de l’année 2023, l’encours des produits de financement a atteint 369,79 milliards de dinars, soit une hausse de 4,85% par rapport à l’année 2022 ».

    Par type de banques, ce sont également celles relevant du secteur privé qui détiennent la majeure partie de ces produits, puisque la Banque d’Algérie explique la croissance de l’encours de ces produits par « l’augmentation de l’encours des banques privées qui constituent 97,05% de l’encours total des produits de financement dont 78,11% octroyés par (les banques, ndlr) Al Baraka et Al Salam ».

    Aller vers la création de véritables banques islamiques en 2024

    Pour ce qui est de la composition du réseau bancaire activant dans le domaine de la finance islamique, la Banque d’Algérie a recensé 12 banques, six relevant du secteur public et six autres du secteur privé, « dont deux spécialement dédiées à la finance islamique, à savoir Al Baraka Banque et Al Salam Banque », souligne la même note.

    Quant à la répartition de ce réseau sur le territoire national, la BA précise encore que « le nombre d’agences bancaires dédiées à la finance islamique est passé de 69 agences à fin 2022 pour atteindre 75 agences opérationnelles à fin juin 2023 », alors que 19 nouvelles agences « sont en cours d’autorisation ».

    Le nombre de guichets destinés à la finance islamique a, lui aussi, augmenté d’une manière notable en l’espace de six mois, passant de 655 à la fin 2022 à 741 à la fin du premier semestre 2023, tandis que « 109 guichets en cours d’autorisation d’ouverture », ajoute la note de la banque des banques.

    Toutefois, il importe de souligner que l’extension du réseau de banques activant dans ce créneau ne fera qu’accélérer l’essor de la finance islamique sur le marché national, comme l’a souligné à juste titre le président de la Commission de la finance islamique au sein de l’ABEF, estimant que « le taux de croissance (des produits de la finance islamique) sera tiré (vers le haut) particulièrement par l’ouverture de nouveaux guichets en 2023 ».

    En outre, le même responsable avait également révélé à la fin de l’année dernière que « 2024 sera l’année de la révision du cadre juridique de la finance islamique pour dépasser les simples agences et guichets islamiques et aller vers la création de véritables banques islamiques ».

    M. N.

  • Algerian Union Bank (AUB) : Ouverture prochaine de deux nouvelles agences en Mauritanie

    Algerian Union Bank (AUB) : Ouverture prochaine de deux nouvelles agences en Mauritanie

    L’ouverture des banques algériennes à l’étranger, notamment dans les pays africains vise à accompagner les investisseurs et les exportateurs algériens, dans le cadre de la politique économique et commerciale de l’Algérie à l’image de l’Algerian Union Bank (AUB) .

    Parallèlement à l’ouverture de ces banques, notre pays commence à installer des expositions permanentes dans certains d’Afrique de l’Ouest pour mieux faire connaitre la production algérienne dans les secteur agroalimentaire, de l’électroménager, etc.

    Le déploiement des banques algériennes en Afrique de l’Ouest se poursuit avec l’ouverture prochaine de deux nouvelles agences de l’Algerian Union Bank (AUB) en Mauritanie, a déclaré ce mercredi le patron de cette institution à l’APS.

    L’ouverture de ces deux agences est prévue au cours du premier trimestre 2024 à Nouadhibou, considérée comme la ville économique du pays, et à Zouérat dans le nord frontalier avec l’Algérie, a indiqué Merouane Aliane, directeur général de l’AUB, la première banque algérienne ouverte à l’étranger.

    «Le démarrage effectif de l’AUB a eu lieu fin 2023 avec une première agence à Nouakchott, et 2024 ne sera que la suite de notre lancée: ouverture d’autres agences, dont une à Nouadhibou et qui sera ouverte en février prochain», a-t-il déclaré à l’APS, soulignant que les démarches administratives auprès de la Banque centrales mauritaniennes ont été effectuées.

    Il s’agit d’un pas important pour cette institution financière qui jouera le rôle de facilitateur pour la promotion des exportations algériennes vers la région de l’Afrique de l’Ouest, où d’autres agences bancaires ont été inaugurées, dont la dernière a été lancée au Sénégal.

    «Nous avons accueilli plusieurs concitoyens, pour les sensibiliser sur les activités de la banque et ses ambitions. Localement aussi, plusieurs acteurs économiques mauritaniens ont été contactés, beaucoup voient d’un très bon œil notre présence, et ont affiché l’intention de nous faire confiance », a ajouté le responsable de l’AUB au capital social de 50 millions de dollars et dont sont actionnaire le Crédit populaire d’Algérie (CPA), avec une part de 40%, la Banque nationale d’Algérie (BNA) 20%, la Banque extérieure d’Algérie (BEA) 20%, et la Banque de l’agriculture et du développement rural (Badr) avec 20%.

    Pour le DG de l’AUB, il y a de véritables opportunités d’investissements et d’échanges commerciaux entre l’Algérie et la Mauritanie, affirmant à l’APS que les produits algériens sont très prisés dans ce pays.

    Outre l’ouverture de filiales bancaires en Mauritanie et les autres pays d’Afrique de l’Ouest, l’Algérie a commencé à installer progressivement des showrooms pour la promotion de la production algérienne, à travers Tasdir, une filiale de la Société  algérienne des foires et expositions (SAFEX).

    Les premières expositions permanentes ont été ouvertes à Nouakchott et à Dakar. Il s’agit d’«une phase cruciale et très importante, car elles permettent à l’Algérie de renouer avec le marché africain », a souligné Merouane Aliane, assurant que l’AUB est prête à soutenir les entreprises « pour accompagner aussi bien leurs plans d’affaires que leurs commandes ».

    Sophia Rais

  • Alors qu’un nouvel essor est attendu avec l’introduction du CPA et la BDL : La Bourse d’Alger table sur un capital d’un milliard de dollars en 2024

    Alors qu’un nouvel essor est attendu avec l’introduction du CPA et la BDL : La Bourse d’Alger table sur un capital d’un milliard de dollars en 2024

    Au même titre que le secteur bancaire, le marché boursier s’apprête à connaitre une nouvelle dynamique à partir de l’année en cours, pour faire ainsi de 2024 l’année d’une réelle relance du secteur des finances dans son ensemble.

    La Bourse d’Alger prévoit en effet d’atteindre un milliard de dollars de capital durant cette année, et ce, en dépit de la frilosité qui caractérise encore les entreprises économiques, notamment celles relevant du secteur privé, à engager des processus d’ouverture de capital par le biais du marché boursier.

    C’est ce qui ressort de la vision que vient de développer ce mercredi le directeur général de la Bourse d’Alger, Yazid Benmouhoub, lors de son passage sur les ondes de la chaine 3 de la radio nationale, pour qui, le moyen le plus efficace de rendre le marché boursier plus attractif pour les investisseurs est l’introduction de « nouvelles entreprises publiques profitables en bourse». Ceci permettra en effet de « dynamiser le marché boursier et créer de l’intérêt chez les opérateurs économiques », a-t-il expliqué.

    Bien qu’il regrette cette réticence des entreprises privées « quant à l’ouverture de leur capital en bourse », malgré les avantages qui s’offrent à elles, le DG de la Bourse d’Alger a fait état de résultats appréciables enregistrés durant l’année précédente par rapport à celle d’avant, notamment en termes de capitalisation qui « a atteint à la fin 2023 plus de 71 milliards de dinars, contrairement à celle de 2022 qui a été de 67 milliards de dinars, soit une augmentation de 6,5% », alors que, rappelle-t-on, en 2022, cette capitalisation boursière a enregistré un bond appréciable de 48% par rapport à 2021.

    Cependant, beaucoup d’indicateurs sont favorables quant à la confirmation durant l’année en cours de cet essor enregistré par la Bourse d’Alger en 2023. Dans les mois à venir, il y aura en effet l’introduction des deux banques publiques, qui sont le CPA (Crédit populaire d’Algérie) et la BDL (Banque de développement local), pour l’ouverture de leur capital à hauteur de 30%.

    Dans le cadre de la mise en œuvre de ce processus, le CPA a d’ailleurs déposé officiellement la semaine dernière sa demande d’introduction au niveau de la Cosob (Commission d’organisation et de surveillance des opérations en Bourse).

    Nouveau plan de relance de la Bourse d’Alger

    A leur introduction effective, qui, pour M. Benmouhoub, sera « un excellent coup de starter pour le marché boursier et cela ouvre la voie aux autres établissements financiers publics et privés pour venir se coter à la Bourse d’Alger », ces deux banques publiques vont ainsi renforcer le nombre de grandes entreprises actuellement cotées en bourse, qui sont Alliance Assurances, Biopharm, Hôtel El Aurassi et Saidal, en plus d’une PME qui est AOM Invest SPA, spécialisée dans l’investissement et les placements financiers.

    Cependant, en plus de redynamiser le marché boursier, l’arrivée du CPA et de la BDL permettra d’ « atteindre les objectifs d’inclusion financière fixés et de capter les liquidités qui circulent en dehors du marché pour qu’elles participent de manière effective au financement de l’économie», déclarait par ailleurs le directeur général de la Bourse d’Alger.

    Au-delà de l’année en cours, la Bourse d’Alger se dirige vers un nouveau cap, car, comme le souligne son DG, M. Benmouhoub, « elle connaîtra dans les années à venir des introductions de plus en plus importantes, notamment du secteur privé ». Des entreprises privées qu’il encourage d’ailleurs à « venir ouvrir leur capital (par le biais de la bourse, ndlr) », car, ajoute-t-il, « il y a un véritable potentiel financier en bourse ».

    En outre, compte tenu du rôle pivot que joue le marché boursier dans la stimulation du secteur financier et la mobilisation de nouveaux capitaux pour l’économie, il est à souligner que le ministère des Finances a mis en œuvre depuis 2023 un nouveau plan de relance de la Bourse d’Alger, comprenant notamment des mesures qui visent à rendre plus flexible le traitement des dossiers d’introduction en bourse et la délivrance de visa pour émission de valeurs mobilières.

    Pour y parvenir, le plan en question s’appuie sur la révision du cadre juridique global du marché financier et l’ensemble des opérations boursières, afin de permettre au marché boursier de contribuer plus significativement au financement de l’économie.

    M. N.

  • LF 2024 : Un taux de croissance de 4,2% et d’importantes mesures pour soutenir l’investissement et le pouvoir d’achat

    LF 2024 : Un taux de croissance de 4,2% et d’importantes mesures pour soutenir l’investissement et le pouvoir d’achat

    Après son adoption par les deux chambres du parlement, la loi de Finances pour l’année 2024 ( LF 2024) a été signée ce dimanche par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en attendant sa publication d’ici la semaine prochaine au Journal officiel.

    Ayant pour épine dorsale la préservation du pouvoir d’achat des ménages, le soutien à l’investissement et la diversification économique, la LF 2024 contient d’importantes nouvelles mesures, comme elle maintient également celles prévues dans la loi de Finances rectificative pour l’année 2023.

    Au volet économique, tout en prévoyant un taux de croissance du PIB (produit intérieur brut) durant l’année prochaine à 4,2%, tirée principalement par les secteurs de l’industrie, l’agriculture, le BTPH et les services,  et dans le but de poursuivre la politique d’appui à l’investissement, la loi de Finances prévoit en premier lieu la suppression de la taxe sur l’activité professionnelle (TAP) pour les entreprises économiques dès le début de l’année 2024.

    Outre la TAP, la LF 2024 prévoit aussi plusieurs avantages fiscaux au profit des entreprises pour encourager les activités économiques, dont l’exemption de la TVA des opérations de réassurance et de « Retakaful », l’exonération de l’impôt forfaitaire unique (IFU) des chiffres d’affaires réalisés issus des activités de collecte et de vente du lait cru, ainsi que  l’extension de l’application du taux réduit de TVA de 9%.

    S’agissant des mesures en faveur de l’entreprenariat et des startups, la LF 2024 prévoit la baisse du taux d’imposition de l’IFU de 5 à 0,5%, applicable aux activités exercées sous le statut d’auto-entrepreneur.

    L’autre mesure fiscale contenue dans la LF 2024 est la reconduction de l’exonération de l’IBS (impôt sur le bénéfice des sociétés) et de l’IRG (impôt sur le revenu global) des produits et des plus-values de cession des obligations, titres et obligations assimilés du Trésor, cotés en bourse ou négociés sur un marché organisé, d’une échéance minimale de 5 ans, de même que les droits d’enregistrement des opérations portant sur les valeurs mobilières cotées en bourse ou négociées sur un marché organisé. Cette mesure prend effet dès le 1er janvier prochain et s’étalera sur une période de 5 ans.

    Au titre de la diversification des sources de revenus du pays et de la politique de réduction de la dépendance des recettes pétrolières, la LF 2024 la réouverture du compte d’affectation spéciale intitulé « Fonds spécial pour la promotion des exportations » (FSPE), dont le but est d’encourager les exportations hors hydrocarbures.

    La LF 2024 renforce la préservation du pouvoir d’achat des ménages

    Afin d’endiguer la hausse des prix des produits de large consommation sur le marché et contenir l’inflation qui perdure, la nouvelle loi de Finances prévoit ainsi des exonérations de la TVA, pour une durée d’une année (jusqu’au 31 décembre 2024), sur la production et la commercialisation de plusieurs produits de large consommation, comme les viandes blanches (poulet de chair et dinde), les œufs de consommation, les fruits et légumes frais, issus de la production locale, ainsi que sur les légumes secs et le riz, produits localement ou importés.

    Cependant, une allocation forfaitaire de solidarité est également prévue au profit des catégories sociales sans revenus notamment, les chefs de familles, les personnes âgées de plus de 60 ans et les personnes à besoins spécifiques.

    Dans le secteur de l’habitat, la LF2024 prévoit un abattement de 10%, calculé sur la base du reste à payer des loyers, octroyé aux bénéficiaires de logements AADL, ayant honoré le paiement des 25% du prix du logement et désirant solder, par anticipation, le reliquat de ce prix.

    Elle introduit également une prise en charge par le Trésor public des intérêts pendant la période de différé et la bonification du taux d’intérêt des prêts accordés par les banques publiques, à hauteur de 100%, dans le cadre de la réalisation de la tranche additionnelle de 50 000 logements de type location-vente, au titre de l’année 2024.

    La loi de Finances institue également la mise à la disposition de la Banque nationale de l’habitat (BNH), remplaçant la Caisse nationale du logement (CNL), du financement des programmes de logements publics locatifs, des voiries et réseaux divers primaires et secondaires, ainsi que des aides frontales et les contributions de l’Etat pour l’accès au logement.

    M. N.

  • Mission du FMI en Algérie : «Les perspectives à court terme de l’économie algérienne sont favorables»

    Mission du FMI en Algérie : «Les perspectives à court terme de l’économie algérienne sont favorables»

    Le FMI a salué les réformes engagées par les autorités et appelé le gouvernement à poursuivre ses efforts pour à la fois juguler l’inflation et consolider les acquis de l’économie algérienne en dehors du secteur des hydrocarbures. L’encouragement de l’investissement prive, la diversification de l’économie et la multiplication des efforts pour assurer une croissance inclusive sont autant de recommandations que l’équipe du FMI a émis à l’issue de sa mission en Algérie.

    La croissance de l’Algérie devrait atteindre les 4,2% en 2023 et les perspectives économiques du pays seront «globalement favorables», a déclaré Chris Geiregat, chef de mission du Fonds monétaire international (FMI) lors d’un point de presse organisé ce jeudi à Alger.

    «La croissance économique devrait atteindre 4,2 % en 2023 », a-t-il affirmé au terme d’une mission qu’il menée du 3 au 14 du mois en cours, expliquant qu’en plus du secteur des hydrocarbures, la croissance est « tirée par l’industrie de la construction et les services ».

    Cette croissance qu’il a qualifiée de « robuste » doit se poursuivre en 2024 et «l’inflation sera modérée», grâce entre autres à la baisse des produits frais, dont le prix sur le marché international devrait connaître aussi une certaine baisse, après les années Covid-19 et l’actuelle guerre russo-ukrainienne qui ont fortement impacté les prix sur le marché international, provoquant une onde de choc mondiale.

    M. Geiregat et son équipe affirment que les bons résultats et les perspectives optimistes du FMI sont aussi le fait des nombreuses réformes engagées par les autorités algériennes, faisant références à l’adoption de plusieurs lois, dont celle de l’investissement, la loi monétaire et bancaire et la loi sur le foncier, qui vont encourager l’investissement privé dans notre pays et « stimuler » la croissance économique.

    La mise en place des contrats de performances pour les dirigeants des entreprises publiques a été saluée par l’équipe du FMI.

    La stratégie de numérisation adoptée par les autorités est, elle aussi, « une pierre angulaire » de toutes ces réformes, «pour améliorer la prestation de services, la gouvernance et la transparence», a insisté le chef de mission du FMI, dont l’institution avait déjà fait état de la bonne trajectoire de l’économie nationale dans son rapport rendu public début octobre dernier avec des prévisions de croissance de 3,8%.

    «Les autorités algériennes ont mis en œuvre plusieurs initiatives pour améliorer le climat des affaires, diversifier l’économie et promouvoir les investissements privés», souligne M. Geiregat.

    Ces réformes ont déjà commencé à se matérialiser sur le terrain, avec l’ouverture des agences bancaires à l’étranger, notamment dans quelques pays de l’Afrique de l’Ouest, où l’Algérie compte augmenter ses parts de marché dans le commerce continental, dans le cadre de la Zone de libre-échange africaine (Zlecaf). Cette démarche permettra un meilleur accompagnement des entreprises algériennes exportatrices.

    En outre, l’excèdent de la balance commerciale, pour la deuxième année consécutive, constitue une véritable bouffée d’oxygène pour le gouvernement qui peut financer le déficit budgétaire « qui se creuse », en raison de la dépense salariale, des transferts sociaux et de la progression des investissements publics, a ajouté le chef de mission du FMI.

    Pour rappel, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a lancé en 2023 un plan de revalorisation des salaires des fonctionnaires en deux temps, tout comme il a ordonné le lancement de nombreux projets stratégiques, comme le dessalement de l’eau de mer et dans le secteur énergétique et minier, sans oublier l’engagement massif de l’Etat dans la promotion des startups, pour ne citer que ceux-là.

    Toutefois, cette croissance demeure «hautement vulnérable» à cause de la volatilité des prix de l’or noir et du risque inflationniste, ainsi que de l’impact direct et indirect du changement climatique, une donne que les économies mondiales intègrent systématiquement dans leur tableau de bord et leurs prévisions.

    Ce que l’Algérie devrait également prendre en considération, suggèrent les experts du FMI, qui ont émis un certain nombre de recommandations à l’issue de ces consultations au titre de l’article IV avec l’Algérie en 2023.

    «La mission encourage les autorités à poursuivre la voie des réformes en éliminant les barrières administratives et en l’améliorant la flexibilité des marchés des produits et de l’emploi», a affirmé M. Geiregat et son équipe, recommandant aussi un « rééquilibrage budgétaire graduel », et un « resserrement de la politique monétaire qui permettre de contenir le risque inflationniste ». Autres recommandations des experts du FMI, «une flexibilité accrue du taux de change permettrait à l’économie d’absorber les chocs externes».

    D’ailleurs, M. Geiregat estime que l’inflation importée y est pour beaucoup d’environ de la moitié dans cette poussée inflationniste que les autorités ont de même réussi à freiner avec un ensemble de mesures de la Banque d’Algérie et un engagement de l’Etat à soutenir le pouvoir d’achat des citoyens en cette conjoncture mondiale difficile, indique le chef de mission du FMI, affirmant que « l’appréciation du taux de change a atténué cette inflation importée ».

     Lyès Menacer

  • Bureaux de change : La Banque d’Algérie adopte le texte réglementaire

    Bureaux de change : La Banque d’Algérie adopte le texte réglementaire

    Le Conseil Monétaire et Bancaire vient d’adopter le projet de règlement relatif aux conditions d’autorisation, de constitution, d’agrément et d’exercice des bureaux de change, a-t-on appris dans un communiqué de la Banque d’Algérie (BA) transmis à la presse.

    «Le Conseil Monétaire et Bancaire, lors de sa session ordinaire tenue le 21 septembre 2023, sous la présidence de Monsieur Saleh Eddine Taleb, Gouverneur de la Banque d’Algérie, a adopté le projet de règlement relatif aux conditions d’autorisation, de constitution, d’agrément et d’exercice des bureaux de change», lit-on dans ce communiqué qui précise que «l’adoption de ce texte s’inscrit dans le cadre d’une démarche progressive qui vise dans une première étape à créer les conditions idoines à même de favoriser le déploiement d’un vaste réseau national de bureaux change, pour faciliter les opérations de change au large public».

    Ces bureaux de change auront pour mission plusieurs opérations qui étaient jusque-là du ressort des établissements bancaires publics.

    «A ce titre, le champ d’activités de ces bureaux de change englobera plusieurs opérations, notamment, celles portant sur le droit ou allocation de change au profit des résidents, pour voyages touristiques ou professionnels à l’étranger, frais d’études et de stage, etc… », détaille le communiqué de la BA, estimant qu’il s’agit là d’une «étape cruciale de mise en place d’un réseau organisé et régulé d’établissements offrant des services de change sécurisés ».

    Cette phase «sera suivie par une révision du corpus régissant ces opérations de change, en adéquation avec l’évolution économique et sociale de notre pays », note la BA, soulignant enfin que «ce règlement constitue le premier d’une série de textes d’application de la Loi monétaire et bancaire n°23-09 du 21 juin 2023 et sera suivi par d’autres règlements, qui seront promulgués successivement ».

    Attendue depuis des années, l’ouverture des bureaux de change commence à se dessiner. L’adoption ce jeudi du projet de règlement relatif aux conditions d’ouverture et d’exercice des bureaux de changes constitue un pas important.

    Sophia Rais

  • Enregistrant un bond  exceptionnel en 5 mois : Les réserves de change avoisinent les 80 milliards USD à fin juillet

    Enregistrant un bond exceptionnel en 5 mois : Les réserves de change avoisinent les 80 milliards USD à fin juillet

    Avec près de 80 milliards de dollars, les réserves de change ont connu un bond exceptionnel en l’espace de quelques mois, profitant d’une conjoncture globalement favorable à la hausse des recettes des exportations, notamment avec le redressement des cours du brut sur le marché mondial par rapport aux années précédentes.

    Selon des statistiques publiées ce début août par le Conseil mondial de l’or (CMO), les réserves de change de l’Algérie ont ainsi atteint 79,46 milliards de dollars à la fin juillet dernier, sans tenir compte toutefois des réserves en or. De son côté, en mars dernier, la Banque d’Algérie avait indiqué qu’à la fin février 2023, les réserves de change ont été de l’ordre de 64,63 milliards de dollars, ce qui fait ressortir donc une évolution de 14,83 milliards de dollars en l’espace de 5 mois, soit une progression de près de 3 milliards/mois en moyenne.

    Cependant, par rapport au niveau de 52,76 milliards de dollars enregistré à la fin septembre 2022, indiqué par la Banque d’Algérie aussi, les réserves de change ont évolué de 26,7 milliards de dollars en l’espace de 11 mois.

    En poursuivant cette courbe ascendante, les réserves de change renouent graduellement avec les niveaux record auxquelles elles étaient avant la chute brutale des cours des hydrocarbures sur le marché mondial en 2014.

    Avec ce niveau de près de 80 milliards de dollars, les réserves de change sont donc à leur niveau du début 2019, mais contrairement à cette période, où elles poursuivaient leur diminution, actuellement elles évoluent vers le haut à un rythme accéléré, en comparaison à leur niveau d’il y a un an ou du début de l’année en cours.

    Pour rappel, les réserves de change (y compris les DTS*), exprimées en équivalent dollar américain, ont atteint 66,14 milliards de dollars à fin mars 2023 contre 60,99 milliards de dollars à fin décembre 2022.

    Deuxièmes réserves de change en Afrique

    En outre, bien que l’amélioration des cours du brut sur le marché mondial soit le principal facteur de croissance des réserves de change, la baisse des importations, mais aussi le bond des exportations hors hydrocarbures, ayant atteint 7 milliards de dollars à la fin 2022 et des prévisions de 10 milliards de dollars à la fin de l’année en cours, ont également contribué d’une manière significative à ce renchérissement, ayant favorisé la consolidation de la balance commerciale.

    A titre indicatif, durant les quatre premiers mois de l’année en cours, avec des exportations ayant atteint 17,39 milliards de dollars contre 13,89 d’importations, la balance commerciale a enregistré un excédent de 3,5 milliards de dollars, a déclaré le ministre du Commerce et de la promotion des exportations, Tayeb Zitouni, en juin dernier.

    Au niveau continental, avec les 79,46 milliards de dollars enregistrés à la fin juillet dernier, l’Algérie constitue les deuxièmes réserves de change à l’échelle africaine, derrière la Lybie, avec 88,42 milliards de dollars, mais loin devant des économies considérées comme les principaux moteurs de croissance du continent, comme l’Afrique du Sud ou le Nigéria, dont les réserves de change à la même période sont respectivement de 61,58 et 43,05 milliards de dollars, selon le classement établi par le Conseil mondial de l’or.

    Mohamed Naïli