Catégorie : Regional

  • Avec 34 entreprises dans le domaine : Tizi Ouzou leader en production de lait et ses dérivés

    Avec 34 entreprises dans le domaine : Tizi Ouzou leader en production de lait et ses dérivés

    La deuxième édition du festival du fromage qui a ouvert ses portes hier à l’Institut des techniques hôtelières (ITHT) de Tizi Ouzou se présente comme une nouvelle occasion pour relancer le débat sur les potentialités que renferme la filière lait et la transformation de produits laitiers pour en faire une branche d’activité à la viabilité économique avérée.

    Au-delà de la production du lait subventionné, issu de la reconstitution de la poudre importée, la transformation du lait cru pour la production de gammes variées de fromages est en effet un créneau qui jouit d’importantes opportunités d’investissement à forte valeur ajoutée.

    C’est ce que d’ailleurs a voulu souligner la présidente de la CGEA (Confédération générale des entreprises algériennes), qui a procédé, en compagnie du wali de Tizi ouzou, à l’inauguration de cette manifestation, organisée par le bureau local de l’organisation patronale et qui se poursuivra jusqu’au 12 du mois courant.

    Avec ses 34 petites entreprises, souvent familiales et artisanales, qui ont investi dans la production de différentes sortes de fromages, dont une vingtaine prend part au festival du fromage de cette année, « Tizi Ouzou est la première wilaya à l’échelle nationale en matière de production de lait et ses dérivés.

    Cependant, cette nouvelle édition du festival du fromage intervient dans un contexte où le renforcement de la sécurité alimentaire est devenu parmi les priorités de tous les pays à travers le monde dans un contexte marqué par les retombées de la crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19 et les conséquences de la guerre en Ukraine.

    Avec la hausse spectaculaire des cours des produits agricoles sur le marché mondial, la facture des importations en poudre de lait constitue en effet un lourd fardeau pour le Trésor public.

    C’est pourquoi le développement de la filière locale est devenu plus que nécessaire pour justement réduire la dépendance des importations dans ce domaine et, pourquoi pas, viser à l’avenir l’objectif d’exporter la production excédentaire en produits laitiers», dira Mme Saida Neghza tout en appelant aussi à «se pencher sur les difficultés auxquelles sont confrontés les acteurs de la filière pour intensifier la production locale et améliorer la qualité des fromages produits localement».

    Saida Neghza : « Les banques doivent cesser d’exiger des garanties aux petites entreprises »

    Evoquant les difficultés auxquelles sont confrontés justement ces producteurs, la présidente de la CGEA appelle « à ce que les banques arrêtent avec l’exigence de garanties aux entreprises de petite taille lorsqu’elles sollicitent des financements pour l’extension de leurs activités ». A la place de garanties, Mme Neghza propose aux banques de « désigner des administrateurs qui accompagneront ces petites entreprises dans la réalisation des projets d’extension et de développement pour lesquels des crédits ont été accordés ».

    Interrogés sur le climat dans lequel leurs entreprises évoluent, certains représentants des entreprises participantes ont émis le souhait que les banques s’impliquent davantage dans le développement de ces activités jouissant d’importantes opportunités d’investissement et de création de valeur ajoutée. D’autres avancent des difficultés qu’ils rencontrent pour la collecte de lait cru répondant aux normes sanitaires requises.

    Pour sa part, le wali de Tizi Ouzou, tout en soulignant que « les producteurs de fromages au niveau de la région sont des acteurs ayant lancé leurs projets dans le cadre des dispositifs d’aide à la création d’entreprise, Cnac, ex-Ansej, Andi ou avec leurs propres moyens et même si que ces entités sont actuellement de petite taille, mais l’administration locale est mobilisée pour les accompagner dans le développement et l’extension de leurs entreprises ».

    Des entreprises petites mais innovantes

    Innovantes, comme c’est le cas de l’unité Mekla Lait ou la Sarl Interlait, ces entreprises, bien que petites de taille actuellement mais elles se distinguent par la diversité et la qualité des variétés de fromages et produits laitiers qu’elles proposent.

    Faisant dans la production de fromages à pate molle, comme le brie, le camembert, ou à pate pressée, le responsable de Mekla Lait reconnait que «nos produits ne sont pas dans la distribution de détail mais ils sont principalement dans les grandes surfaces et les hypermarchés à Oran, Constantine, Alger, etc. Nous avons des distributeurs qui nous viennent directement de ces wilayas, mais nous envisageons d’augmenter notre production pour élargir notre position sur le marché de détail ». La Sarl Interlait, quant à elle, selon son directeur, Atmane Kheddache, est la première entreprise au niveau local à proposer la fabrication de la Mozzarella.

    Ayant assisté à l’ouverture de cette deuxième édition du festival du fromage, les ambassadeurs du Cameroun, Liban et Turquie n’ont pas manqué d’exprimer leur satisfaction quant à la qualité des fromages produits localement, estimant qu’ils sont compétitifs pour s’exporter et se placer sur le marché international.

    Outre la découverte des entreprises activant dans ce secteur et les différents types de fromages qu’elles proposent, la deuxième édition de ce festival est aussi une occasion pour débattre avec des spécialistes et chercheurs universitaires venus de Bejaïa, Mascara, El Tarf ou Tizi Ouzou et qui animeront durant ces trois jours des conférences sur des thèmes variés, comme la production laitière dans le contexte de développement durable, la place du fromage dans la nutrition, la maitrise des risques sanitaires en relation avec l’industrie laitière et fromagère ou état des lieux et propositions pour une nouvelle stratégie du développement de la filière lait.

    Mohamed Naïli

  • Les assises régionales des industries du textile et du cuir s’ouvrent demain à Tlemcen

    Les assises régionales des industries du textile et du cuir s’ouvrent demain à Tlemcen

    La Commission nationale stratégique des industries du textile et du cuir organisera, demain le 12 décembre 2022 à Tlemcen, les troisièmes assises régionales consacrées à ces deux segments.

    Ce rassemblement faisant suite à celui de Médéa, le 1er décembre 2022, s’inscrit dans le cadre de la relance et de l’organisation des industries du textile et du cuir dans le pays. L’évènement aura lieu sous le parrainage du ministre de l’Industrie et du wali de Tlemcen, sous le thème : «état et perspectives de développement des industries de transformation des cuirs».

    Selon un communiqué du ministère, ces troisièmes assises verront la participation de plus de 150 opérateurs activant dans les industries de transformation, dans la wilaya de Tlemcen et les celles avoisinantes. Les communications porteront sur l’importance de la collecte, du traitement et de l’exploitation de la matière première pour la production du cuir, ainsi que l’impact de l’importation massive sur la compétitivité de la production nationale et la manière de la protéger.

    A cette même rencontre, sera présenté un exposé sur les opportunités de formation dans les industries du cuir.

    Ces troisièmes assises régionales seront une occasion de plus de sensibiliser sur la nécessité de conjuguer les efforts entre les différents acteurs pour proposer et mettre à exécution des solutions pratiques à travers un dialogue constructif et transparent pour permettre le développement de ces industries de formation.

    De même, un mémorandum d’entente pour la création d’un deuxième cluster des industries du cuir devra être signé entre le Groupe public des textiles et cuirs (GETEX), les entreprises leaders dans ce domaine, ainsi que les associations professionnels et l’institut national de formation et d’enseignement professionnels.

    Le cluster sera un espace de dialogue et de concertation entre les entreprises économiques et les autorités publiques. L’objectif étant de relever le défi de la compétitivité du produit national à travers l’innovation, la sous-traitance locale et l’intégration.

    Samia Hanifi

  • Développement des industries électriques : la nouvelle stratégie nationale finalisée

    Développement des industries électriques : la nouvelle stratégie nationale finalisée

    La nouvelle stratégie nationale de développement des industries électriques, élaborée par les services du ministère de l’Industrie, vient d’être finalisée. Elle vise à réduire de plus de deux milliards de dollars les importations des produits électriques et d’introduire le produit local dans tous les projets de marché.

    La nouvelle stratégie nationale des industries électriques prévoit aussi de produire localement des composants et quelques intrants jusqu’ici non disponibles dans notre pays, en partenariat avec des sociétés étrangères qui activent dans ce domaine.

    Selon notre confrère El-Khabar, qui a détaillé cette stratégie nationale, des entreprises algériennes sont d’ores et déjà chargées de cette mission de production locale de ces composants, avec un autre objectif d’exporter vers le marché africain. Producteurs, banques et autres partenaires sont associés à cette opération.

    Pour rappel, le président Tebboune est revenu plusieurs fois sur ce sujet et a donné instruction d’interdire l’importation de tous les produits électriques produits localement. De même, il a donné instruction au ministre de l’Energie de faire un inventaire de toutes les importations de Sonelgaz en la matière. Aussi, instruction a été donné de procéder à un autre inventaire des spécialités, catégories et natures des produits électriques fabriqués localement.

    Une autre instruction a été donnée de faire un recensement des producteurs. Du recensement effectué, il ressort que les entreprises qui travaillent dans ce domaine sont au nombre de 158, et sont organisées en cluster pour mieux développer les industries électriques. Elles sont des deux secteurs public et privé et sont présentes dans 37 wilayas. A elle seule, la wilaya de Sétif compte 25 entreprises productrices. Oran abrite 13 et Bordj Bou Arreridj 9. Les entreprises du secteur privées sont nettement majoritaires, avec un taux de 90%. Elles sont au nombre de 140.

    Pour rappel, la facture d’importation des produits électriques s’est élevée à 3,4 milliards de dollars en 2021. Pour la même année, des câbles électriques ont été importés pour 200 millions de dollars, alors qu’ils sont produits localement, voire exportés.

    Désormais, câbles électriques, groupes électrogènes, transformateurs, ainsi que d’autres équipements fabriqués localement sont interdits d’exportation.

    Un projet de création d’un cluster d’électricité, regroupant tous les acteurs du domaine, est en cours. De même, qu’un centre technique dédié à l’électricité et l’électronique.

    Karima Mokrani

  • Publication au journal officiel de la loi contre la spéculation illicite

    Publication au journal officiel de la loi contre la spéculation illicite

    Désormais, la loi relative à la lutte contre la spéculation illicite est exécutoire, et la définition de ses champs d’applications est publiée dans le Journal officiel n° 99 du 29 décembre 2021.


    Cette loi prévoit des peines allant de 3 à 30 ans de prison, ainsi que des amendes pouvant atteindre deux millions de dinars, qui seront prononcés contre tout individu qui oserait recourir au trafic ou à la spéculation par le stockage notamment de produits de base en vue de déstabiliser le marché et augmenter les prix.  

    La spéculation illicite est phénomène qui se répète fréquemment, et qui a pris de l’ampleur récemment provoquant des pénuries et des perturbations d’approvisionnements de l’huile de la table au niveau national.

    En termes plus précis, il est entendu, au sens de la présente loi par spéculation illicite : « tout stockage ou rétention de biens ou marchandises visant à provoquer une pénurie ou une perturbation des approvisionnements au niveau du marché et toute hausse ou diminution artificielle des prix des biens ou marchandises ou des billets de banque de manière directe ou indirecte ou par le bais d’intermédiaire ou le recours à des moyens électroniques ou toutes voies ou moyens frauduleux quelconques ».

    Il est également considérée spéculation illicite, « la diffusion de nouvelles ou d’informations fausses ou calomnieuses propagées, sciemment, dans le public afin de provoquer une perturbation du marché et une hausse subite et non justifiée des prix, le recours à des offres sur le marché pour provoquer des perturbations des prix ou le dépassement des marges de bénéfice fixés par la loi, la présentation d’offres de prix supérieurs par rapport à ceux pratiqués par les vendeurs habituellement, l’exercice, individuellement, collectivement ou par entente, d’une action sur le marché dans le but de bénéficier d’un gain ne résultant pas, de façon naturelle, de l’offre et de la demande, le recours à des manœuvres visant à la hausse ou à la baisse de la valeur des billets de banque ». 

    Pour ce qui est des mécanismes de lutte contre la spéculation illicite, l’ article 3 de la loi indique que «l’Etat qui prend en charge l’élaboration d’une stratégie nationale pour assurer un équilibre au niveau du marché, par le bais de la stabilisation des prix et la restriction de la spéculation illicite à l’effet de préserver le pouvoir d’achat des citoyens et d’interdire l’exploitation des conditions pour l’augmentation non justifiée des prix, notamment des produits de première nécessité et de large consommation.»

    L’Etat prend également « toute mesure pour éliminer la spéculation illicite ». Il s’agit de « garantir la disponibilité des biens et des marchandises essentiels sur le marché, adopter des mécanismes de veille pour la prise de mesures adéquates, afin d’atténuer les effets de la pénurie, encourager la consommation rationnelle, prendre les mesures nécessaires pour lutter contre la propagation de fausses informations dans le but de provoquer des perturbations au niveau du marché et l’augmentation des prix de manière anarchique et subite, interdire tout stockage ou retrait, non justifié, de biens et de marchandises, dans le but de créer une pénurie à l’effet d’augmenter les prix », précise l’article 4 de la même loi.

    Dans son chapitre 4 relatif aux dispositions pénales, la présente loi stipule que la spéculation illicite est punie d’un emprisonnement de trois (3) ans à dix (10) ans et d’une amende de 1.000.000 DA à 2.000.000 DA.

    La peine d’emprisonnement de dix (10) ans à vingt (20) ans et l’amende de 2.000.000 DA à 10.000.000 DA concerne la spéculation sur les céréales et leurs dérivés, les légumes secs, le lait, les légumes, les fruits, l’huile, le sucre, le café, les carburants et les produits pharmaceutiques.

    La réclusion criminelle de 20 ans à 30 ans et l’amende de 10.000.000 DA à 20.000.000 DA, concerne des situations exceptionnelles, pendant une crise sanitaire, une épidémie ou une catastrophe, alors que la peine criminelle à perpétuité concerne les actes commis par un groupe criminel organisé.

    En cas de condamnation pour l’une des infractions prévues par la présente loi, l’auteur peut être frappé de l’interdiction de séjour pour une durée de deux (2) ans à cinq (5) ans, a fait savoir la même  loi dans son article 16.

    Nacima Benarab

  • Trois marchés régionaux de gros à Guelma, Mila et Bechar

    Trois marchés régionaux de gros à Guelma, Mila et Bechar

    Afin de renforcer davantage le réseau des marchés de gros au niveau national, la société publique de réalisation et gestion des marchés de gros « MAGROS », spécialisée dans la réalisation et la gestion des marchés de gros, s’apprête à lancé bientôt trois marchés de gros régionaux d’intérêt national.

    C’est ce qui a indiqué à DZEntreprise, son directeur de la communication Rabi Islem, rencontré en marge de la foire de la production algérienne, qui se tient actuellement au niveau du palais des expositions à la SAFEX.

    En effet, selon notre interlocuteur il est prévu l’ouverture avant fin 2021, de deux marchés de gros régionaux de fruits et légumes dans la wilaya de Mila et de Guelma destinés à la région nord-est du pays.

    Il a confirmé que «ces deux structures importants sont fin prêt», soulignant  que l’inauguration officielle qui sera effectuée en présence du ministre du commerce Kamel Rezig est prévue dans les semaines prochaines.

    Il est utile de rappeler que l’inauguration du  marché de gros des fruits et légumes, à dimension régionale, en construction dans la commune d’Ain Benbeïida (60 km à l’est de Guelma), a été prévue en 2016.
    Après le levé de gel, début 2021, sur plusieurs marchés de gros à travers le territoire national, le marché de Guelma sera enfin opérationnel, couvrant une superficie de 15 hectares.
    Le marché qui a nécessité un investissement public de 2,25 milliards de dinars est appelé à générer 2.000 postes de travail directs et 1.600 emplois indirects.

    Il est destiné, notamment à assurer l’approvisionnement en produits agricoles de sept wilayas, en l’occurrence Guelma, Annaba, El Tarf, Skikda, Tébessa, Oum El Bouaghi et Souk Ahras

    Distant d’à peine 4 km de l’échangeur de l’autoroute Est-ouest et desservi par le chemin de wilaya 138 qui rejoint les routes nationales 21 et 16, le marché de gros est situé au confluent de trois wilayas (Guelma, Annaba et El-Tarf), ce l’habilite pleinement à assumer sa vocation régionale.

    S’étend sur une superficie de 13.33 hectares, le marché de gros de fruits et légumes, à Oued Athmania, au sud de Mila relevant de la daïra de Chelghoum-Laid, à proximité de l’échangeur reliant l’autoroute Est-Ouest à la route nationale (RN) N° 5, qui a nécessité une enveloppe financière de 2,5 milliards de dinars, va générer pour sa part pas moins 1600 emplois.

    Ainsi, il prévu également selon le chargé de communication Rabi Islem de relancer le marché de gros destiné aux divers produits et denrées alimentaires de la wilaya de Béchar, affirmant que «  le marché de gros de Béchar sera probablement opérationnel des 2022, et qui sera destiné à l’approvisionnement des wilayas du Sud-ouest ».

    D’une superficie de 6.311 m2, dont 1.787 m2 couverts, soit 24 locaux d’une surface de 47,16 m2, et 18 autres de 50,16 m2 où sont localisés pour le moment, ce marché compte 42 commerces de gros des divers produits et denrées alimentaires.
    Auparavant cet espace était destiné au commerce de gros des fruits et légumes et a fait l’objet d’une opération de réhabilitation pour un coût de 100 millions DA, précise notre interlocuteur.  

    Le nouveau pôle commercial régional permettra l’approvisionnement des commerçants des wilayas du Sud-ouest du pays, à savoir Bechar, Tindouf, Adrar, Naâma, El-Bayadh, Timimoun, Béni-Abbes et Bordj Badji-Mokhtar, et vient renforcer la carte nationale de distribution en voie de finalisation au niveau du ministère du commerce.

    Parmi, les autres réalisations de la société de réalisation et gestion des marchés de gros « MAGROS », figurent en particulier, le marché de gros de Sétif.  Considère comme le plus grand au niveau national et africain assure le transit de quelque 500 000 tonnes de marchandises par an.

    À vocation régionale, regroupant plusieurs wilayas de l’Est, dont Bordj Bou- Arréridj, M’sila, Mila, Béjaïa, Batna et Jijel, le marché de gros de Sétif  a été inauguré par l’ex-Premier ministre Abdelmalek Sellal, lors d’une visite effectuée le 30 avril 2017, regroupe 242 locaux commerciaux soit 25% de l’espace global de 30 hectares.

    Nacima Benarab

  • Salles des fêtes : reprise des activités sous conditions

    Salles des fêtes : reprise des activités sous conditions

    Bonne nouvelle pour les gérants des salles des fêtes. Le gouvernement vient de lever l’interdiction d’exercice pour ces établissements qui ont enduré, depuis plus de vingt mois, l’impact la crise de la Covid-19.

    En effet, le ministère du Commerce a, dans un communiqué rendu public, donné le feu vert aux gérants de ces commerces pour reprendre leur activité, et ce, après approbation du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus.

    Toutefois, souligne le ministère de tutelle, cette reprise des activités des salles des fêtes est assujettie au strict respect du protocole sanitaire.

    A ce sujet, les responsables de ces établissements devront signer un engagement écrit à respecter ce protocole au niveau des 58 directions du commerce de wilayas, et ce, précise le ministère du Commerce, « avant la reprise de l’activité, lequel doit être accompagné d’une copie du registre de commerce et d’une copie de l’agrément ».

    Mieux, le ministère du Commerce exige de ces gérants d’exploiter seulement 50% des espaces et des capacités d’accueil, de désinfecter les lieux à chaque occasion et de façon périodique, de désinfecter également les ustensiles et les objets utilisés et de mettre à la disposition des visiteurs et des employés le savon liquide, les gels hydro-alcooliques et les bavettes.

    Aussi, l’accès à ces salles est conditionné par un contrôle de la température des visiteurs et la présentation d’un passe sanitaire, avec l’utilisation des codes QR et l’interdiction d’accès aux  enfants de moins de 16 ans.

    Evidemment, souligne le ministère de tutelle, des brigades mixtes composées du secteur du commerce et des services de sécurité effectueront des visites inopinées pour constater de visu le respect de ces dispositions.

    A défaut, précise le département de Kamel Rezig, « toute infraction constatée entrainera la fermeture immédiate et la mise à l’arrêt de l’activité ».

    Quid de la réaction des gérants ?

    Si la réouverture des salles des fêtes a été accueillie favorablement, il n’en demeure pas moins que les consignes de sécurité sanitaires imposées par le gouvernement ne font pas l’unanimité chez les gérants de ces établissements.

    Pour certains gérants que nous avons joint au téléphone, « le passe sanitaire ne relève pas des responsables des salles des fêtes, mais du ministère de la Santé qui devra le généraliser. Pensez-vous que nous pouvons refouler des visiteurs et des personnes âgées de moins de 16 ans en pleine fête ? Cette levée d’interdiction doit être conçue comme un retour à la normale, car nous sommes déjà en faillite ».

    Pour ces gérants, « la vaccination est un acte civilisé. C’est au citoyen de l’assumer, mais surtout aux autorités sanitaires d’imposer une discipline. Nous, nous exerçons une activité purement commerciale ».

    En ce sens, les gérants des salles, tous détenteurs d’un registre de commerce, craignent que cette reprise profite aux charlatans qui exercent cette activité illégalement.

    D’ailleurs, l’un des gérants interrogé par nos soins a rappelé que « pendant la fermeture des salles des fêtes légales, des cérémonies grandioses étaient organisées de manière informelle et leur pseudo-gérants se sont enrichis au détriment de ceux qui emploient et qui payent leurs impôts ».

    Notre interlocuteur rappellera également que durant la fermeture de ces salles, leurs gérants avaient proposé aux directions du Commerce au niveau des wilayas « de déployer un dispositif sanitaire et de reprendre l’activité. Mais, ils avaient refusé. Aujourd’hui, nous n’avons même pas d’outils pour déployer les lecteurs des codes QR. Du coup, on se demande bien comment on pourrait reprendre l’activité avec ces conditions draconiennes. Une chose est sure, beaucoup de gérants vont encore trinquer ».

    Depuis le 17 mars 2020, date à laquelle le gouvernement a décidé de fermer les espaces confinés, les salles de fêtes n’ont jamais été concernées par la levée de la mesure de fermeture des espaces de loisirs et de détente.

    Rabah Nadri

  • Port de Mostaganem : Croissance record des exportations le 1er semestre 2021

    Port de Mostaganem : Croissance record des exportations le 1er semestre 2021

    Le volume des exportations du port commercial de Mostaganem a connu, au cours des cinq premiers mois de l’année 2021, une croissance record de 612%, selon le dernier bilan fourni par la direction générale de cette entreprise portuaire.


    Ce qui représente, une multiplication par sept du volume des exportations transitant par ce port maritime entre le 1er  janvier et le 30 mai dernier, par rapport à la même période de l’année écoulée.  
    Les exportations globales durant les cinq derniers mois, ont dépassé 246 000 tonnes, contre 34 000 tonnes au cours de la même période l’an dernier, ajoute la même source.

    Les chiffres avancés par la direction  générale du port de Mostaganem font état d’exportations de 195 000 tonnes de matériaux de fer, sous forme de lingots et de fer de construction, en forte hausse,  de  42 000 tonnes de  clinker, 2 164 tonnes d’hélium, ainsi que  272 tonnes de denrées alimentaires, légumes et fruits (dattes), vers plusieurs destinations.


    En ce qui concerne les importations, celles des matières agricoles ont augmenté de 56% (128 000 tonnes), les produits pétroliers, bitume, de 35% (23 000 tonnes). En revanche les importations de denrées alimentaires, notamment de viande, ont baissé de près de  97% (151 tonnes), celles des produits chimiques d’environ 16% (5 140 tonnes) au cours des cinq premiers mois de l’année en cours.


    Selon le même bilan, l’activité conteneurs a connu une augmentation au cours de la même période,  tant pour les opérations d’import qu’à l’export. Depuis le début de l’année 1 265 conteneurs d’un poids net de 16 142 tonnes ont été déchargés et 2 531 conteneurs, d’un poids estimé à 6 238 tonnes, ont été expédiés à l’étranger.


    Le volume total de l’activité commerciale du port de Mostaganem a diminué au cours de l’année dernière de 30% (868 000 tonnes), par rapport à 2019, en raison des répercussions de la pandémie de corona (Covid-19) sur le commerce international et le transport maritime, a indiqué le bilan de la direction générale du port de Mostaganem.  


    L’Entreprise portuaire de Mostaganem (EPM) a enregistré un chiffre d’affaires en hausse de 7%  (1,5 milliard DA) en 2020, en dépit de la baisse de son volume activité commerciale à cause de la pandémie du Covid-19, a relevé la même source, précisant que ce chiffre d’affaires est le fruit d’opérations commerciales de qualité, d’une part, et, d’autre part, et d’un investissement pour améliorer le rendement économique.  


    L’EPM a réalisé, également, plus de 24 millions DA de bénéfices au moment où elle a enregistré une baisse d’environ 30% de son volume d’activité commerciale.


    Il est important de mentionner que le port de Mostaganem s’est transformé ces dernières années en plateforme dynamique du commerce extérieur, aussi bien pour l’importation que pour l’exportation,  notamment des produits sidérurgiques vers l’Europe (Royaume-Uni, Belgique, Allemagne), la Turquie, l’Afrique (Sénégal, Bénin et la Mauritanie) et l’Amérique (USA et Canada). Le volume des exportations et des importations de ces produits a dépassé 2 millions de tonnes depuis 2016.

    Nacima Benarab

  • El Oued: Sonatrach réalise 10 forages d’eau au profit des agriculteurs d’ El Bâadj

    El Oued: Sonatrach réalise 10 forages d’eau au profit des agriculteurs d’ El Bâadj

    La compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach, a pris en charge la réalisation de 10 forages d’eau au profit des agriculteurs de la région El Bâadj, dans la wilaya d’El Oued, tout près de l’endroit où sont survenues, début septembre dernier des fuites de pétrole au niveau de deux pipelines.

    Les dix forages ont été dotés de stations de pompage modernes, fonctionnant à l’énergie solaire, toujours à l’initiative de la compagnie pétrolière. C’est ce qu’a annoncé le wali d’El Oued, Abdelkader Rakaa, à l’ouverture des travaux de la deuxième session ordinaire de l’APW d’El Oued.

    Sonatrach s’est également chargée de l’équipement des établissements scolaires de la région El Bâadj, dans la wilaya d’El Oued, en matériel informatique, ainsi que de chauffe-eaux fonctionnant également à l’énergie solaire, a révélé le chef de l’exécutif de wilaya.

    Une action de solidarité qui n’est pas la première du genre pour la compagnie nationale, décidée, en tant qu’entreprise citoyenne, de considérer désormais le travail de proximité comme un volet parmi les plus importants de sa politique de développement et d’investissement.

    L’on se rappelle que dès l’annonce des fuites sur les deux pipelines, les agriculteurs de la région ont été les premiers à exprimer leur désarroi et leurs inquiétudes. Ils ont fait part de leurs craintes aux représentants de l’exécutif mais aussi à des responsables de Sonatrach qui se sont déplacés sur les lieux le lendemain de l’incident, à leur tête le P-dg de la compagnie, Toufik Hakkar.

    Ce dernier a assuré de la mobilisation de tous les moyens humains et matériels nécessaires. Des équipes ont travaillé d’arrache-pied pour une maîtrise réelle de cette situation. Depuis, les eaux suspectes d’être atteintes ont été dépolluées, comme promis par les responsables de la compagnie nationale. Cela a été suivi d’un accompagnement de ces agriculteurs à travers notamment la réalisation de nouveaux forages.

    Retour sur l’incident d’El Bâadj, dans la wilaya d’El Oued

    Pour revenir à l’incident lui-même qui a fait craindre une catastrophe écologique, la compagnie nationale a réagi le lendemain, soit le 04 septembre dernier, par la publication d’un communiqué officiel indiquant que les fuites ont été enregistrées au niveau de deux points : la première à la sortie de la station de pompage SP2 à Djamaa, dans la commune d’El Oued, point 190 + 200 (PK) et la deuxième au point PK 263 dans la région d’Al-Baaj, dans la wilaya déléguée d’El M’gheir.

    «Toutes les mesures nécessaires ont été prises pour contrôler la situation, assurer la sécurité des individus et des installations, tout en tenant compte de la préservation de l’environnement», a assuré le Groupe, dans ce communiqué.

    Pour les besoins de l’opération de maintenance, les équipes de Sonatrach ont dû arrêter le pompage de pétrole à partir du Bassin rouge de Hassi Messaoud vers la raffinerie de Skikda. Deux jours après, la compagnie a annoncé la fin des travaux de maintenance et la reprise du pompage de pétrole.

    «La reprise du pompage du pétrole brut à partir du Bassin rouge (Hassi Messaoud) vers la raffinerie de Skikda s’est déroulée avec succès aux environs de 8h30, à la fin de l’opération de maintenance de la partie endommagée et la remise en service des quatre stations de pompage» est-il indiqué dans le nouveau communiqué, précédé par d’autres communiqués sur l’évolution de la situation. La compagnie pétrolière s’est engagée à «poursuivre les efforts pour réparer les dégâts induits par la fuite et assainir les lieux pollués et ce à travers la mobilisation de tous les moyens humains et matériels».

    S. H.

  • Ministère du commerce: Un espace de communication virtuel pour les opérateurs

    Ministère du commerce: Un espace de communication virtuel pour les opérateurs

    Spécialement dédié aux opérateurs économiques mais, également aux consommateurs, universitaires, chercheurs ainsi que tous ceux intéressés par l’information commerciale, un espace de communication est récemment crée par le Ministère du commerce à travers son site web.

    C’est ce que nous apprend un « mot »  publié par le ministre du commerce. Une information qui  du reste, est très peu explicative puisqu’elle n’apporte aucune précision sur la nature des informations qui seront disponibles dans cet espace,  ni les  sources d’informations censées l’alimenter ni comment y accéder.

    Malgré le peu d’informations sur la création et le fonctionnement de cet « espace d’échanges », initié par la Ministère du Commerce, c’est ainsi qu’il est dénommé,  il faut dire que c’est tout de même une démarche intéressante d’autant que tous les acteurs dans la sphère économique, notamment ont souvent dénoncés le manque de réactivité des pouvoirs publics et les lenteurs pour l’accès à l’information économique.

    C’est d’ailleurs une des revendications des opérateurs impliqués dans l’export. Ils ont à chaque fois qu’ils ont eu l’occasion insisté sur le manque d’informations et surtout le manque de coordination entre tous ces acteurs.

     Ces opérateurs économiques réclamaient aussi la création d’un guichet unique et, ne manquaient aucune occasion pour le rappeler. Une demande qui peut s’expliquer par la disparité des informations qui leur sont nécessaires dans leurs démarches.

    D’autant que tous les acteurs concernés par la vie économique, notamment l’export, même s’ils ont des informations à travers notamment la Chambre du commerce et d’industrie CACI, ou encore l’agence  nationale de promotion du commerce extérieur Algex, ou par le truchement de l’association nationale des exportateurs algériens ( Anexal)

    La démarche du Ministère du commerce

    Cette démarche du ministère du commerce s’inscrit également dans le cadre de la politique de soutien aux investisseurs, déclinée par le Président de la république Abdelmadjid Tebboune  lors de ses rencontres avec les médias nationaux. Rencontres dans lesquelles il ne manquait jamais d’expliquer que les investisseurs nationaux ayant recours aux matières premières locales, pour leur projet bénéficieront d’aides financières à hauteur de 90% de ce même projet.

    Pour rappel, la Stratégie nationale des exportations (SNE),  conçue et élaborée par le Ministère du commerce  en 2018, préconise entre autres mesures clés pour la diversification de l’économie nationale et la réussite des exportations, la création à moyen terme, d’un guichet unique pour l’exportation, sous forme d’un portail en ligne.

    K.M.B

  • Produits du terroir: une valeur ajoutée pour l’économie affirme Cherif Omari

    Produits du terroir: une valeur ajoutée pour l’économie affirme Cherif Omari

    Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Cherif Omari, a considéré que les produits du terroir algérien représentent une valeur ajoutée pour l’économie nationale et doivent faire l’objet d’une promotion à tous les niveaux.

    Pour M. Omari, «ces produits du terroir, connus pour leur haute qualité, constituent une valeur ajoutée pour l’économie nationale et contribuent, de même, à la promotion des exportations hors hydrocarbures».

    A ce propos, il a souligné que la promotion des produits du terroir «nécessite davantage d’efforts pour leur valorisation aux plans national et international». A travers notamment la participation aux manifestations économiques aussi bien en Algérie qu’à l’étranger.

    Lors de l’inauguration du 1ère Salon national des produits de terroir, au Palais des expositions, le ministre a affirmé que l’organisation de cette manifestation économique constituait une opportunité pour faire connaitre les différents produits agricoles que recèle l’Algérie. Et il y en a à foison. Cela va de la datte deglet Nour entre autres, aux figues de Béni-maouche, pour rappel labélisé, aux olives de Sig, sans oublier l’huile d’olive et bien d’autres produits encore.

    Cherf Omari, ministre de l’agriculture a précisé qu’il sera procédé, lors de cette exposition destinée à la promotion des produits du terroir et à laquelle participent plus de 150 exposants de différentes filières agricoles, à l’organisation de conférences et d’ateliers scientifiques et techniques pour traiter les problématiques relatives aux produits de terroir.

    «Ces débats permettront de tracer une feuille de route pour prendre les mesures devant remédier aux lacunes et aux obstacles enregistrés», a fait remarquer le ministre, qui dira par ailleurs qu’il y a lieu de travailler sur la qualité des produits en remplissant toutes les exigences de la labellisation.

    Qualité du produit et de l’emballage, origine, traçabilité et d’autres conditions encore sont le passeport pour prétendre aux marchés extérieurs, notamment européens.

    Présent à cette manifestation économique, le ministre du Commerce, Said Djellab, a déclaré à que son secteur «était en passe d’accompagner les opérateurs économiques dans la filière dattes à travers la mise en place de mécanismes devant faciliter les opérations d’exportation à partir des sites d’emballage».

    En ce sens, il précisera que «les agents de commerce et des douanes se rendaient dans les sites d’emballage en vue d’accomplir les procédures relatives à l’export en évitant aux opérateurs de se déplacer». Ainsi les produits du terroir bénéficient d’un couloir vert pour l’arrivée à temps sur le marché visé et surtout dans un bon état.

    Du reste, il révélera que son secteur a renforcé le dispositif de contrôle aux frontières afin d’éviter toute tentative de contrebande de marchandises destinées à l’exportation.

    Sur ce registre, le ministre a fait savoir que son département ministériel avait fixé des prix indicatifs à l’effet de valoriser les produits algériens , nomment les produits du terroir, à l’étranger.

    Outre les dattes, ce salon abrite également des exposants d’autres produits agricoles de haute qualité, lesquels font partie du patrimoine algérien à l’instar de la figue sèche, de miel et de l’huile d’olive.

    Par ailleurs, cette édition a été marquée par l’exposition du Safran, qui célèbre sa première fête nationale, avec la participation de plus de 10 producteurs locaux.

    Selon des experts, d’importantes étapes ont été franchies, ces dernières années, en matière de culture du Safran qui est devenu une activité agricole exercée dans plusieurs régions du pays, laquelle contribue au développement économique.

    Rabah Nadri