Catégorie : Environnement

  • 26ème édition d’Ecomondo : «Pleins feux sur l’Afrique» en Italie

    26ème édition d’Ecomondo : «Pleins feux sur l’Afrique» en Italie

    Fortement confrontée aux défis qu’imposent les changements climatiques et les mutations multiformes que traverse l’ordre économique mondial, avec notamment de nouveaux paradigmes de développement que véhiculent l’avènement des nouvelles technologies, l’Afrique est plus que jamais au centre des débats et des préoccupations à l’échelle mondiale. Il en sera ainsi lors de l’édition d’Ecomondo.

    Le continent sera ainsi au rendez-vous de la 26ème édition du plus grand salon de l’économie verte d’Europe et du bassin méditerranéen, Ecomondo, qu’organisera le leader de l’événementiel, Italian Exhibition Group (IEG), du 7 au 10 novembre prochain à Rimiti (Italie) et auquel prendront part pas moins de 1 500 marques spécialisées dans divers domaines en lien avec l’économie verte et le développement durable.

    Baptisée « Italie, Ecomondo 2023 : pleins feux sur l’Afrique, les opportunités et les solutions technologiques pour lutter contre la crise climatique », selon le communiqué rendu public ce mercredi par la société organisatrice, IEG Expo, l’édition de cette année d’Ecomondo, qu’abritera le Centre des expositions de Rimini, se décline donc comme un vaste espace de débat et d’échanges sur les défis actuels et futurs du continent africain, sur fond de «sécheresse, désertification, inondations », qui sont autant de «phénomènes extrêmes (qui) menacent de plus en plus le continent africain », d’où « la nécessité d’approches et de solutions de technologies vertes (qui) est de la plus haute importance et d’une urgence extrême », souligne l’IEG dans son communiqué.

    Pour aborder ces thématiques dans leurs différents aspects, le calendrier établi par le comité technico-scientifique pour l’édition d’Ecomondo de cette année aura à se pencher principalement sur les «processus technologiques pour enrayer le changement climatique», les « projets financés par l’UE visant à une (bio)économie bleue plus circulaire en Méditerranée» les «Etats généraux pour la santé des sols», une thématique qui sera à sa deuxième édition, ainsi que la « croissance verte en Afrique », et ce, sous la direction du professeur Fabio Fava de l’Université de Bologne, ajoute le même communiqué.

    Des interconnexions « eau-énergie-alimentation » pour l’Afrique

    Outre les thématiques qui seront abordées, l’événement de l’IEG Expo revêt une importance capitale de par les partenaires institutionnels et techniques qui s’y sont associés aussi, dont le Conseil international d’experts de la Commission européenne, de l’OCDE, de la FAO, de l’UpM (Union pour la Méditerranée), de l’AEE (Agence européenne pour l’environnement) et de l’ISWA (International Solid Waste Association).

    Le grand intérêt que la manifestation suscite a fait que cette 26ème édition d’Ecomondo se tiendra « à guichets fermés », annoncent les organisateurs dans leur communiqué, faisant état de « la participation de l’ensemble des chaînes d’approvisionnement vertes sur le front extérieur, de nombreuses délégations de grands acheteurs, d’associations et de représentants institutionnels du monde entier », avec notamment une collaboration active de l’ITA (Italian Trade Agency), un organisme spécialisé dans la promotion des entreprises italiennes à l’étranger, ainsi que du ministère italien des Affaires étrangères et de la coopération internationale, précise l’IEG Expo.

    Du côté africain, une forte représentation du continent est annoncée à l’ « Africa green forum », prévu le 9 novembre pour aborder la question cruciale du lien « eau-énergie-alimentation », en mettant en évidence « les interconnexions entre les systèmes d’eau, d’énergie et d’alimentation pour mettre en lumière les modèles économiques et les mécanismes de financement capables d’augmenter la productivité économique dans une région comme l’Afrique, où la consommation et les besoins en eau, en électricité et en nourriture devraient croître de manière exponentielle à l’avenir », souligne le communiqué de l’IEG Expo.

    R. N.

  • SIEERA 2023 : La  BDL contribue au développement du secteur de l’environnement

    SIEERA 2023 : La BDL contribue au développement du secteur de l’environnement

    La Banque de Développement Local-BDL prend part au Salon International de l’Environnement et des Energies Renouvelables d’Alger (SIEERA 2023) et ce du 27 au 29 septembre 2023, au palais des expositions pins maritimes Alger, annonce un communiqué transmis à notre rédaction.  

    Cette même source précise que de cette participation  démontre «la volonté de la BDL de participer à la mise en place d’un écosystème durable dédié au développement d’une économie verte, notamment à travers l’utilisation des panneaux solaires photovoltaïques». Un procédé déjà effectué au sein de l’agence BDL d’El Mouradia qui réduit de plus de 70% de la consommation d’énergie de ladite agence.

    A travers cette participation au SIERRA 2023, la BDL va vers les porteurs de projets et  dévoile sa démarche  voulue pour contribuer  au développement du secteur de l’environnement et des énergies renouvelables, à travers un nombre appréciable de projets financés.

    Pour rappel, le SIEERA 2023, mis sous le haut patronage du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a été l’occasion pour les exposants de faire part de leurs offres et expériences en matière de solutions innovantes liées à l’environnement et aux énergies renouvelables, mais aussi les possibilités et potentiels de la valorisation des déchets tous types confondus.

    R.N

  • Le projet est présenté en Conseil du Gouvernement  Le ministère de l’Habitat veut encadrer l’accès à certains marchés publics

    Le projet est présenté en Conseil du Gouvernement Le ministère de l’Habitat veut encadrer l’accès à certains marchés publics

    Le ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville veut mettre de l’ordre et surtout faire le tri dans le milieu des acteurs qui interviennent dans le secteur, en instaurant de nouvelles règles tout en mettant en place un mécanisme numérique adéquat pour alléger les procédures administratives.

    Le Conseil du gouvernement tenu ce mardi a été l’occasion au ministre de l’Habitat pour présenter un projet de décret exécutif qui fixe les conditions d’accès des entreprises et groupement d’entreprises aux marchés publics de certaines activités.

    «Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville a présenté un projet de décret exécutif modifiant et complétant le décret exécutif numéro 14-139 du 20 avril 2014 portant obligation pour les entreprises, groupes d’entreprises et groupement d’entreprises intervenant dans le cadre de la réalisation des marchés publics de certains secteurs d’activités d’être titulaires d’un certificat de qualification et de classification professionnelles», lit-on dans le communiqué qui a sanctionné cette réunion qui avait aussi abordé des sujets liés à deux autres secteurs : la Justice et le Travail.

    Dans le souci de lever toutes les contraintes bureautiques mais également assurer une meilleure transparence, le projet de présenté par le ministre de l’Habitat, Mohamed Tarek Belaribi devant le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane «prévoit notamment l’introduction de la numérisation des procédures de traitement des dossiers de demande d’obtention du certificat de qualification et de classification professionnelles et leur délivrance, la simplification et l’allégement des procédures administratives, la réduction des délais, la révision du système d’évaluation et son harmonisation et l’obligation pour les entreprises de s’engager dans un processus de qualité pour améliorer leurs performances », affirme encore le communiqué rendu public par les services du Premier ministre.

    La démarche du ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville vise, comme l’explique le communiqué du gouvernement, à lutter contre l’anarchie qui règne dans le secteur qui cause d’importants retards dans la livraison de nombreux grands chantiers et programmes de logements inscrits dans le cadre des plans gouvernementaux, les malfaçons, etc.

    Avant-projet de loi relative à la lutte contre le faux et l’usage de faux

    En plus du projet présenté par le ministre de l’Habitat, le Gouvernement a examiné aussi un avant-projet de loi relative à la lutte contre le faux et l’usage de faux, présenté par le ministre de la justice, garde des sceaux, qui s’inscrit dans le cadre de la moralisation de la vie publique et de la lutte contre la corruption.

    « Ce projet de texte, initié en application des directives de Monsieur le Président de la République, vise à faire face à ce genre d’infractions dans toutes ses formes, notamment la falsification de documents officiels, publics et commerciaux, l’usurpation d’identité d’autrui et l’obtention, indûment, des avantages, des subventions et aides publiques, ainsi que des exonérations financières fiscales et tous autres avantages ».

    Règlement des conflits collectifs de travail et à l’exercice du droit de grève

    Troisième secteur examiné, lors de ce premier Conseil du gouvernement de la rentrée sociale, est celui du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale. Au moins cinq projets de décrets exécutifs ont été examinés et « qui interviennent en applications des dispositions de la loi n 23-08 du 21 juin 2023 relative à la prévention, au règlement des conflits collectifs de travail et à l’exercice du droit de grève.

    Les projets de texte fixent, selon le même communiqué, «la liste des secteurs d’activités et des postes de travail nécessitant la mise en œuvre d’un service minimum obligatoire et la liste des secteurs, la périodicité des réunions obligatoires relatives à l’examen de la situation des relations socioprofessionnelles et des conditions générales de travail au sein des institutions et administrations publiques, les missions des médiateurs dans le domaine du règlement des conflits collectifs de travail ainsi que les modalités de leur désignation et de leurs honoraires, la composition»;

    Il identifie également «les modalités de désignation des membres de la commission nationale et de la commission de wilaya d’arbitrage en matière des conflits collectifs de travail ainsi que leur organisation et leur fonctionnement », ainsi que «les missions, la composition, les modalités de désignation du président et des membres du conseil paritaire de la fonction publique dans le domaine de la conciliation des conflits collectifs de travail, ainsi que son organisation et son fonctionnement ».

    Sophia Rais

  • Ouamer Abdelkrim, Directeur Central HSE de Sonatrach : «Réduire à moins de 1% le taux de torchage à l’horizon 2030»

    Ouamer Abdelkrim, Directeur Central HSE de Sonatrach : «Réduire à moins de 1% le taux de torchage à l’horizon 2030»

    La Sonatrach s’est inscrite dans une démarche visant à réduire, à termes,  l’empreinte carbone. Elle a également enclenché toute une dynamique pour réduire le taux de torchage des gaz, mais aussi pour adhérer à  l’initiative «Zero Routine Flaring by 2030» (ZRF) promue par la banque mondiale. Autant de sujets que DZEntreprise a évoqué dans cet entretien exclusif avec le directeur central/ HSE de la Sonatrach. Ouamer Abdelkrim revient également sur la stratégie adoptée en matière de protection de l’environnement, allant de la formation des ressources humaines à la mise en conformité des installations construites avant 2005.                                         

    «Pour un développement durable et responsable», tel est le slogan de votre compagnie, une conviction clairement affichée par le Top Management de Sonatrach. Quels sont les efforts fournis pour atténuer nos émissions de gaz à effet de serre (GES) ?

    Sonatrach œuvre à renforcer la résilience du secteur des hydrocarbures face aux multiples risques inhérents aux contextes énergétique et climatique mondiaux. Elle doit pour cela s’adapter aux effets potentiels du changement climatique sur ses actifs, dans une région parmi les plus exposées au monde, contribuer aux efforts mondiaux d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre (GES) en réduisant notamment ses émissions de CO2 et s’adapter à un contexte législatif et normatif de plus en plus stricte concernant les aspects environnementaux.

    A cet effet, l’Entreprise s’est résolument inscrite dans une dynamique de réduction de son empreinte carbone, en mettant en avant des objectifs climatiques dans la « Contribution Déterminée au Niveau National (CDN) » de l’Algérie, et en formalisant son engagement à réduire son empreinte carbone dans sa politique HSE, adoptée en mars 2021. L’entreprise entend intensifier ses efforts en la matière, à travers l’amélioration de l’efficacité énergétique de ses installations, l’élimination du torchage et des mises à l’évent des gaz, la réduction de toutes les sources d’émissions de méthane et le lancement de projets forestiers à fort potentiel d’absorption de CO2.

    En matière d’efficacité énergétique, Sonatrachs’est attelée à revoir en profondeur sa façon de consommer l’énergie. Un projet de maitrise de l’énergie, couvrant l’ensemble des Activités a été lancé en 2017. Aujourd’hui, la totalité des sites énergivores de l’Entreprise, ont d’ores et déjà été soumis à des audits énergétiques, dont les recommandations sont en cours de mise en œuvre.

    Pour quels Objectifs ?

    Celui de réduire à moins de 1% le taux de torchage à horizon 2030 et a adhéré de l’initiative « Zero Routine Flaring by 2030 » (ZRF) promue par la banque mondiale. La récupération des gaz torchés a été initiée dès les années 1970 sur le champ de Hassi Messaoud. Plusieurs projets ont été réalisés depuis 1973 et ont permis d’atteindre un taux de récupération de plus de 92% par rapport aux gaz précédemment torchés. Il est prévu un plan d’investissements de l’entreprise comportant plusieurs projets pour les Activités Exploration et Production (EP) et les Complexes GNL.

    En matière de capture du carbone, les forêts constituent comme vous le savez un puits de carbone efficace en plus d’apporter des co-bénéfices socio-économiques et en matière d’adaptation au changement climatique, de lutte contre la désertification et de protection des sols contre l’érosion. L’entreprise envisage d’adopter un programme ambitieux sur ce volet, pour les années à venir.

    L’intégrité des installations est un autre volet auquel la Compagnie accorde un intérêt particulier, qu’est ce qui est fait pour leurs protections et par-delà celui de l’environnement? 

    La sécurité et la protection des installations fait partie de notre engagement du fait que ces installations représentent notre outil de production d’une part mais aussi ces installations sont classées à risque majeur pour l’environnement d’autre part. La conduite de nos installations est faite conformément aux procédures opératoires préétablies et ces installations et ouvrages sont soumis à des évaluations des risques approfondies d’une manière continue et périodique afin de comprendre les menaces potentielles.

     Il y a tout un programme d’inspection et de maintenance qui est déroulé pour s’assurer que tous les systèmes de protection en place sont fonctionnels et efficaces et maintenir l’intégrité de ces installations et ouvrages conformément à nos procédures mais aussi conformément à la réglementation algérienne régissant ce type d’installations et aux standards internationaux.

    Pour les installations construites avant 2005, un programme de mise en conformité conformément au décret 21-331 est en cours et la quasi-totalité des installations concernées ont déjà réalisé les diagnostics techniques et un plan est en cours de mise en œuvre pour exécuter toutes les recommandations issues de ce diagnostic pour renforcer la maitrise des risques.

    Et pour ce qui est de la qualification du personnel ?

    Notre personnel opérant et intervenant sur nos installations est qualifié et sensibilisé aux risques. Il est vigilant et il a les capacités à identifier toute situation dangereuse. C’est un personnel qui maitrise parfaitement les mesures d’urgence et les protocoles de réponse. Il est conscient des risques potentiels existants au niveau des installations et il sait comment réagir en cas de dégradation de situation.

    A côté de cette qualification du personnel, nos installations sont dotées de systèmes de contrôle et de supervision automatiques garantissant une meilleure sécurité et pouvant arrêter l’installation en toute circonstance pour prévenir un accident.

    A l’instar des autres compagnies pétrolières, Sonatrach avait lancé en 2021 un important projet appelé Process safety management pour renforcer nos pratiques actuelles de management du risque opérationnel et nous aligner aux standards internationaux pour une excellence opérationnelle.

    En mars 2021, Sonatrach, pour la mise en place d’une politique HSE, s’est dotée d’une charte. En quoi consiste-t-elle et est-il trop tôt pour faire une première évaluation? 

    La vision de Sonatrach dans le domaine HSE reflète son engagement à travers sa politique HSE signée le 16 mars 2021.  Les principes de santé, de sécurité et d’environnement sont intégrés dans toutes les activités de l’entreprise et à tous les niveaux de l’organisation. L’accent est mis sur la prévention des incidents, des accidents et des impacts environnementaux. L’entreprise a mis en place des procédures de gestion des risques pour identifier, évaluer et atténuer les dangers potentiels. La prévention des incidents/Accidents est considérée comme une priorité absolue.

    L’un des objectifs de cette vision HSE de la Sonatrach est la promotion d’une culture HSE globale et durable au sein de l’entreprise. Cela implique la création d’un environnement où chaque employé se sent responsable de sa sécurité et de celle de ses collègues. Afin d’inculquer cette culture, l’entreprise encourage la communication, la sensibilisation et la formation pour une participation active des employés dans l’amélioration continue des aspects HSE.

    Sur quoi se base cette démarche HSE ?

    Notre démarche est basée sur les risques et le lancement de programmes touchant les différents aspects HSE. La sécurité au poste de travail, la sécurité des installations et leur intégrité, la promotion de la santé au poste de travail, la réduction des émissions, etc.

    C’est un travail qui ne s’arrêtera pas et nous avons identifié pour chaque aspect des indicateurs pour mesurer nos performances. Notre performance s’améliore d’année en année et nous allons maintenir cet engagement.

    Entretien réalisé par Sabrina Mouloud (In DZEntreprise juillet 2023)

  • Lafarge Holcim Algérie : 1,7 millions de tonnes de produits exportées au 1er semestre 2023

    Lafarge Holcim Algérie : 1,7 millions de tonnes de produits exportées au 1er semestre 2023

    Les exportations de Lafarge Holcim Algérie ont atteint près de 1,7 million de tonnes de produits au premier semestre 2023, a indiqué le groupe spécialisé dans la production du ciment et du clinker dans un communiqué transmis à la presse ce lundi, un chiffre en nette progression par rapport à ceux réalisé durant la même période l’an dernier.

    «Lafarge Algérie, filiale du groupe Suisse Holcim a exporté près de 1.7 million de tonnes de produits, dont 39% de produits finis «Ciment», pour une valeur dépassant 80 Millions de dollars américains. Ces chiffres dépassent largement le chiffre d’affaires export de l’année précédente sur la même période», lit-on dans ce document qui fait état de la réalisation en mars dernier de la première exportation de ciment pétrolier «WellCem » vers la Tunisie par voie terrestre.

    «En mars, Lafarge Algérie a réalisé sa première opération d’exportation de ciment pétrolier «WellCem™» vers la Tunisie par voie terrestre, répondant ainsi aux exigences de ses clients et diversifiant son mode d’expédition », explique encore Lafarge Algérie, filiale du groupe Suisse Holcim qui avait annoncé au début du même mois prévoir environ 4 millions de tonnes d’exportations en 2023, soit une augmentation de 35% par rapport à l’année dernière.

    En 2022, Lafarge Algérie a exporté 3,3 millions de tonnes de produits, dont 20% étaient des produits finis (ciment), réalisant 500% d’augmentation par rapport à 2021, période durant laquelle le monde était en proie à la pandémie de Covid-19.

    Ces résultats ont été réalisés «grâce au soutien des autorités algériennes et à une collaboration étroite avec ses partenaires », note Lafarge Algérie qui souligne avoir «intensifié ses efforts d’exportation vers de nouveaux marchés plus compétitifs sur les cinq continents. Ces exportations ont été réalisées à partir de plusieurs ports algériens, bénéficiant du soutien crucial des autorités centrales, portuaires, douanières et de la P.A.F ».

    Lafarge Algérie promet davantage d’investissements «en plus des 18 millions de dollars déjà investis, afin de consolider sa stratégie axée sur le développement durable, la protection de l’environnement et la priorisation des exportations de produits finis ».

    Au niveau du marché local, le groupe affirme mettre le paquet sur la protection de l’environnement et le développement de solution d’isolation thermique des constructions.

    «Des efforts sont déployés sur le marché local, en proposant des solutions innovantes telles que le CHAMIL ECOPlanet, premier ciment « vert » en Algérie à empreinte carbone réduite, AIRIUM™, une solution d’isolation thermique des bâtiments, et ARDIA, une solution innovante pour la construction et la rénovation des routes», détaille le communiqué en question.

    Lyès M.

  • CHAMIL «ECOPlanet», le nouveau ciment de Lafarge     Algérie

    CHAMIL «ECOPlanet», le nouveau ciment de Lafarge Algérie

    Lafarge Algérie annonce le lancement d’une nouvelle gamme de ciment vert, distribué depuis deux ans par la société-mère, le Groupe Holcim, dans 25 pays, sous l’appellation «ECOPlanet». Il est désormais disponible en Algérie sous la marque «CHAMIL». 

    Dans un communiqué rendu public aujourd’hui, Lafarge Algérie indique que le ciment ECOPlanet offre une empreinte carbone de moins de 40%, avec des performances égales à un ciment classique. La marque CHAMIL est produite à l’usine d’Oggaz, dans la wilaya de Mascara.

    Sa production repose, est-il indiqué dans le communiqué, sur une technologie du Groupe Holcim, mise au point en Algérie par le laboratoire de développement de la construction (CDL), situé à Rouiba (Alger).

    Lafarge Algérie assure que le choix de produire le ciment CHAMIL à l’usine de Mascara n’est pas le fruit du hasard mais d’une performance industrielle «jamais atteinte».

    En effet, l’usine d’Oggaz est classée dans le top 30 des usines les plus performantes du Groupe Holcim. Elle est la première cimenterie en Algérie à être certifiée ISO 14001 version 2015 et la première à valoriser les déchets à travers l’activité Geocycle TM. Aussi, l’usine affiche une performance de 95% grâce aux exportations.

    Lafarge Algérie ambitionne de terminer l’année avec un volume d’exportation de 3,5 millions de tonnes, la priorité sera accordée aux produits finis qui sont les ciments.

    Lafarge Algérie fête son 20ème anniversaire

    Lundi dernier, Lafarge Algérie a fêté ses 20 ans en Algérie. A l’occasion, le cimentier a rappelé son engagement vers une économie circulaire et son ambition d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.

    Grâce à sa stratégie de développer le produit et la production, Lafarge Algérie a grandement contribué à élever l’Algérie au rang de premier exportateur de ciment et clinker en Afrique, et deuxième dans le bassin méditerranéen.

    Pour les années à venir, Lafarge Algérie œuvre à apporter encore plus sa contribution à la réduction des importations, en se positionnant comme fournisseur de solutions pour l’industrie des hydrocarbures.

    «Nous avons parcouru un long chemin, et en toute modestie, nous pouvons dire aujourd’hui que Lafarge Algérie est l’une des plus belles histoires industrielles du pays de ces vingt dernières années. Nous sommes particulièrement fiers du travail accompli et de cette position si forte en Algérie. Nous avons encore beaucoup à faire, et nous sommes impatients de jouer un rôle clé dans une économie durable et une construction verte, de la nouvelle Algérie», a affirmé Nicolas GEORGE, représentant du Groupe Holcim en Algérie. 

    Lors sa participation au Salon BATIMATEC, en mai dernier, Lafarge Algérie, a dévoilé sa stratégie 2025. Cette stratégie repose sur trois axes : radiation des émissions des cimenteries, exportations hors hydrocarbures et développement de la localisation.

    Pour le dernier axe qui est le développement de la localisation, il s’agit de produire localement des types de ciments qui sont jusqu’à présente importés. C’est le cas du ciment pétrolier. Ce dernier devrait être produit à l’usine de M’Sila.

    Il est aussi question, en terme de ressources humaines, de s’appuyer sur des travailleurs et des cadres dirigeants à 100% algériens. «Sur les quelques 2000 employés que nous avons aujourd’hui, trois seulement sont des étrangers. D’ici un ou deux ans, il n’y aura qu’un seul étranger au maximum» avons appris d’un autre représentant de Lafarge Algérie, rencontré au Salon Batimatec 2022. Ce Salon était aussi l’occasion pour Lafarge Algérie de présenter sa nouvelle gamme de mortiers, avec une nouvelle marque mondiale Tector.

    Aussi, Lafarge Algérie mise sur la poursuite des investissements et des acquisitions stratégiques tel que le projet de 12 M CHF pour la conversion des électrofiltres à manches afin d’éliminer définitivement les émissions atmosphériques diffusées par les cheminées. Un investissement dans des installations pour maximiser l’utilisation de carburants alternatifs et de composants minéraux pour produire du clinker et du ciment «plus vert».

    K.M

  • Maghreb Pipe Industrie évoque la coopération entre le secteur industriel et les collectivités locales

    Maghreb Pipe Industrie évoque la coopération entre le secteur industriel et les collectivités locales

    Le complexe industriel «Maghreb Pipe Industrie», sis dans la wilaya de M’Sila, a organisé hier une journée d’études sur «la coopération entre le secteur industriel et les collectivités locales» et le rôle des deux parties dans la dynamisation des zones d’ombre.

    C’est le Top Management de «Maghreb Pipe Industrie» qui s’est rapproché lui-même des représentants des collectivités locales pour l’organisation de cette journée, avec l’objectif de parler à nouveau de ses produits innovants mais aussi de ses projets pour la collectivité locale, tous secteurs confondus, principalement les ressources en eau, l’agriculture et l’industrie.

    «Maghreb Pipe Industrie» reprend son activité, après s’être mise en mode «pause» pendant quelques mois, en raison de la situation sanitaire liée à la Covid-19. «Maghreb Pipe Industrie», la seule usine dans son domaine en Algérie, première en Afrique et troisième dans le monde arabe, affirme clairement son ambition d’augmenter ses parts de marché au niveau local, soit dans la wilaya de M’Sila, en proposant elle-même des solutions aux différents problèmes posés notamment dans les zones d’ombre. Des projets aussi au niveau national mais aussi des perspectives d’exportation vers des pays d’Afrique.

    A cette rencontre, étaient présents le directeur de «Maghreb Pipe Industrie», El Kheir Baali, le co-gérant, Brahim Baali, des cadres et des employés de l’entreprise mais aussi des représentants des collectivités locales et d’autres de la société civile. A noter précisément la présence du wali, Abdelkader Djellaoui, ce dernier a assisté aux travaux de la journée d’étude jusqu’à sa clôture, manière de montrer l’intérêt accordé à l’évènement.

    «Nous encourageons toutes les initiatives de ce genre. Ce n’est pas seulement à l’administration et aux institutions publiques d’organiser ces rencontres. Toute initiative de toute autre partie, visant à aider à la création des richesses dans la collectivité, est la bienvenue. En tant que collectivités locales, notre mission est d’accompagner les entreprises dans leurs projets d’investissements». Dira encore le wali de Ms’ila.

    Des propos appuyés par l’expert en relations économiques et politiques, Yacine Ould Moussa, soutenant que «la création des richesses et de l’emploi n’est pas le travail de l’administration. Ça ne vient pas d’en haut ni de l’administration mais de la base». Très critique envers le modèle économique actuel, l’expert relance son appel pour intervenir sur l’écosystème, en insistant sur des réformes réelles à appliquer en premier, au niveau local. Il n’est pas normal d’attendre chaque fois que la décision vienne de l’administration centrale, a-t-il insisté.

    Revenant au sujet du jour, l’invité de la rencontre affirme avec force que «c’est une question de sécurité nationale. Il faut une économie forte. Et l’économie forte doit encourager l’investisseur de façon à lui permettre d’anticiper les besoins de la société et apporter les bonnes solutions. Il est regrettable que nos textes de loi parlent de la liberté d’investissement mais nullement de la liberté pour les investisseurs».

    Lors de cette rencontre, le co-gérant de «Maghreb Pipe Industrie» a présenté un exposé sur les produits du complexe et leurs caractéristiques. Le produit phare étant les canalisations par PRV (polyester renforcé de fibre de verre) dont les deux caractéristiques premières sont le fait qu’elles soient étanches et durables. Comme le dit le N°1 de l’entreprise, «nos produits sont faits pour durer». Le système de canalisation est léger, étanche et résistant aux changements de température. Son utilisation peut s’avérer indispensable dans différents secteurs.

    Selon des spécialistes, seul le PRV convient pour les stations de dessalement de l’eau de mer. Autre grande caractéristique des produits de l’usine de M’Sila, c’est qu’ils sont «amis de l’environnement», ils ne représentent «aucun danger pour la santé des personnes et des animaux». A présent, la capacité de production de l’usine est de 500 kilomètre par an. Employant près de 500 personnes et s’étendant sur une superficie de 4 ha, le complexe Maghreb Pipe Industrie produit des tuyaux, des réservoirs, des raccords moulés, des raccords chaudronnés et autres.

    Intervenant, à l’occasion, un représentant de la direction des Ressources en eau, a appelé à dispenser des formations pour le personnel qui intervient dans l’utilisation de ces canalisations. De son côté, Amine Boutabi, en sa qualité de  président du centre arabo-africain d’investissement et de développement (CAAID) a salué l’initiative et a rappelé la nécessité de faciliter les démarches pour l’exportation.

    Karima Mokrani

  • IEG: éditions 2021 d’Ecomondo et Key Energy sur le levier du PNRR

    IEG: éditions 2021 d’Ecomondo et Key Energy sur le levier du PNRR

    Ecomondo et Key Energy 2021 vers le Plan national de relance et de résilience. Les deux manifestations d’Italian Exhibition Group consacrées, respectivement, à l’économie circulaire et aux énergies renouvelables, se dérouleront dans le parc d’expositions de Rimini, du 26 au 29 octobre prochains, autour de deux axes principaux : un déploiement complet des filières de la Green Economy, avec des nouveautés technologiques du secteur et, au programme des congrès, une attention particulière envers les opportunités que le PNRR et le Pacte vert européen ouvrent pour les entreprises et les administrations publiques en Italie.

    Pour les dix ans des états généraux de la Green Economy, rendez-vous annuel promu par les 68 organisations d’entreprises réunies dans le Conseil national de la Green Economy et réalisé en collaboration avec le ministère de la Transition écologique et la Fondation développement durable, une recherche inédite sera présentée, avec au centre la numérisation et la transition écologique en Italie.

    De plus, IEG lance le projet « Africa Green Growth » pour favoriser les relations commerciales entre les entreprises italiennes et les pays projetés vers un modèle de développement durable sur ce continent, à travers les technologies vertes, en collaboration avec la Fondation RES4MED, le comité scientifique de Key Energy, IRENA International Renewable Energy Agency et le support de l’Agence ICE.

    Avec 220 acheteurs étrangers provenant des régions d’Afrique du côté méditerranéen et subsaharien, des Balkans, de l’Europe de l’est et de la Russie, des Émirats arabes unis, Ecomondo et Key Energy, pour favoriser les acheteurs des marchés les plus lointains, auront une extension numérique qui s’ouvre le 18 octobre et durera jusqu’au 5 novembre.

    ECOMONDO

    Ecomondo et Key Energy reviennent en présentiel, avec mille exposants et une surface occupée de 90 % par rapport aux niveaux de 2019. En exposition, des solutions et des démonstrations de l’excellence des entreprises italienne et du côté européen, notamment d’Europe du Nord. L’entrée ouest présente la première nouveauté de 2021 : un espace d’exposition externe qui accompagne vers l’espace couvert, occupé quasi totalement par les moyens de récolte et transport des déchets : le salon biennal SAL.VE présente dans une même vitrine les fabricants de cadres et organisateurs de moyens pour l’hygiène urbaine et les installations pour le tri sélectif. Sur le plan des nouveautés et de l’innovation, Ecomondo effectue également un voyage dans l’assainissement des espaces, thème désormais inévitable.

    Nouveauté également pour les systèmes d’efficacité hydrique et le risque hydrogéologique : au cœur de la manifestation, on trouve la bioéconomie circulaire et les start-ups qui ont un espace d’exposition au sein du Salon, et qui peuvent entrer dans la filière technologique de l’économie circulaire et des énergies renouvelables, grâce à la collaboration de l’Agence ICE.

    Les nouvelles entreprises qui présenteront les solutions les plus innovantes pour contraster les changements climatiques recevront le prix « Climate For Kick », en collaboration avec la Fondation développement durable. L’édition 2021 aura un aspect très international, grâce au réseau de collaborations qui unit les compétences d’environ 80 associations internationales d’entreprises, de la société civile et de la recherche.

    Sur le plan des congrès, Ecomondo se caractérisera par une forte présence de la Commission européenne, qui insérera dans le Salon la double stratégie sur le thème de la décarbonation : réduction des gaz à effet de serre et renforcement de la biodiversité à travers la régénération du sol, des forêts et des mers qui contribuent ensemble à assimiler davantage de CO2, garantissent la production d’aliments et protègent contre de futures pandémies.

    Le regard, des « événements phares » aux cas d’étude, sera tourné vers l’intérieur du Bassin euro-méditerranéen. L’attention est également dirigée vers la formation : cas d’étude et mises à jour sur les normes européennes et nationales, avec comme dénominateur commun administration publique et entreprises. Tous les congrès seront visibles en direct et à la demande à partir du 2 novembre.

    KEY ENERGY

    En poursuivant vers l’aile est, on rencontre la partie « charnière » vers Key Energy, qui se tient simultanément et qui concerne principalement l’énergie solaire, technologie qui, en Italie, a un potentiel de développement plus rapide, puis l’énergie éolienne, surtout avec les technologies off-shore, l’efficacité énergétique et la ville durable ainsi que la mobilité électrique. IEG a demandé à l’Energy Strategy Group de l’école Polytechnique de Milan une étude inédite pour évaluer l’impact du PNRR dans les secteurs des énergies renouvelables : un message d’attention envers les entreprises qui demandent des certitudes à moyen et long terme pour les investissements et, surtout, des autorisations plus rapides pour les installations.

    Nécessité partagée également par le secteur du bâtiment, qui est dirigé chez Key Energy dans l’espace consacré à l’efficacité énergétique. La nouveauté de cette édition est le grand espace d’exposition consacré à la mobilité électrique, comprenant également une étude menée par Motus-E et Vaielettrico avec l’Université de Ferrare et qui donnera un cadre organique de l’état de la mobilité électrique et durable en Italie.

    Dans un contexte de croissance du secteur en Italie, qui mise sur 70 pour cent de production énergétique par des énergies renouvelables d’ici 2030, au rythme de huit fois la puissance installée jusqu’à aujourd’hui, et avec le facteur coûts des technologies en baisse, Key Energy fera place également à l’énergie éolienne et à l’hydrogène, ainsi qu’à l’expansion du marché de la mobilité électrique en Italie. Le levier du PNRR revient sur le chapitre communautés énergétiques, avec environ 2 milliards de ressources pour les communes ayant moins de 5 000 habitants.

    ÉTATS GÉNÉRAUX DE LA GREEN ECONOMY

    La dixième édition des états Généraux de la Green Economy sera à la fois une rétrospective et une perspective sur l’horizon 2030. La Fondation développement durable enquêtera sur les résultats obtenus à partir d’un phénomène, il y a dix ans, de nature principalement culturelle, avant d’être de nature politique industrielle, et aujourd’hui d’envergure européenne grâce au Pacte vert. Au programme également, les coûts de la non-transition écologique, les coûts et les bénéfices de cette transformation historique pour les entreprises et un zoom sur la bioéconomie régénératrice dans le secteur de l’agroalimentaire italien.

    AU SALON, LES AFFAIRES EN TOUTE SÉCURITÉ

    La visite du Salon de Rimini se fera sous le signe de la sécurité maximale : l’entrée aux manifestations sera permise avec le passe sanitaire (qui certifie soit la vaccination soit la guérison du Covid), après contrôle de la température, et avec le port du masque. Les personnes qui ne disposent pas de passe sanitaire pourront présenter un test négatif. Parmi les autres mesures mises en acte conformément au protocole #Safebusiness d’IEG et la certification GBAC STAR™ permettant une visite sereine pour les visiteurs, exposants et visiteurs professionnels, le port obligatoire du masque, la mesure de la température à l’entrée, la disposition de distributeurs de gel pour l’hygiène des mains dans tous les espaces d’exposition.

    Communiqué de Presse

  • Forêts incendiées: 50 ans pour retrouver toutes les fonctionnalités écologiques (expert)

    Forêts incendiées: 50 ans pour retrouver toutes les fonctionnalités écologiques (expert)

    Les pertes causées par les incendies de forêts, dans notre pays, en moins d’une semaine, en août dernier, sont immenses. Elles vont au-delà des préjudices causés aux écosystèmes et aux dommages financiers.

    Dans un entretien accordé au journal El Moudjahid, publié le 07 septembre, Samir Grimes, expert international en environnement, affirme que contrairement aux idées reçues, les dégâts ne se limitent pas à la dégradation du couvert végétal et à l’accélération de la fragmentation des écosystèmes mais aussi il y a un impact direct sur climat.

    Selon le spécialiste, ces incendies de forêts génèrent des particules et des gaz, principalement le CO2, la fuite de minéraux et la dégradation du sol par perte de son capital organique. Ce qui se répercute directement sur la capacité d’infiltration de l’eau dans le sol et rend les surfaces brûlées très vulnérables à l’érosion. M. Grimes prévient que ces situations peuvent provoquer des coulées de boue, des glissements de terrain et aggraver le risque d’inondations durant la saison des pluies.

    Aussi, poursuit le même expert, si ces incendies deviennent fréquents et qu’ils soient combinés à l’élévation de la température et aux sécheresses successives, ils accélèreront la désertification et la dégradation du climat local. Plus précis, M. Germes rapporte que les terrains incendiés vont avoir leur capacité de rétention des eaux de pluies diminuer fortement et provoquer des phénomènes d’inondation.

    Pour cette année justement, les eaux de pluies risquent d’être ravageuses sur les terrains incendiés mais aussi sur les populations et les habitations. De grands risques d’inondations sont à prendre au sérieux. Aussi,  apprend-on, la durée nécessaire pour la reconstitution des forêts détruites est de 15 à 20 ans mais elle est d’au moins 50 ans pour voir revenir toutes ses fonctionnalités écologiques. Pour accélérer cette régénération, une intervention humaine est bien souhaitée, à travers notamment une stratégie et un plan d’actions ciblées et efficaces.

    Dans le même entretien, il est rappelé que les départs de feu qui ont eu lieu, en moins d’une semaine, durant ce mois d’août, sont au nombre de 1050. Les surfaces décimées, selon les données fournies par la Direction générale des Forêts, sont estimées à 62 000 ha dont 60% annuellement. Habituellement, les chiffres oscillaient entre 30 000 et 50 000 ha par an. C’est dire l’ampleur de la catastrophe de l’été de cette année 2021. Parlant argent, les pertes sont estimées à 32 milliards DA, sans compter les coûts d’intervention pour l’extinction des feux, les indemnisations et autres.

    Samia Hanifi.

  • Sonatrach: signature d’une convention-cadre avec le CNTPP

    Sonatrach: signature d’une convention-cadre avec le CNTPP

    Faisant suite à la signature, le 16 mars 2021, de la déclaration générale HSE de l’entreprise, la compagnie pétrolière Sonatrach et le Centre national des technologies de production plus propre (CNTPP) ont procédé, mardi 27 juillet 2021, à la signature d’une convention-cadre de partenariat.

    Visant l’excellence dans les pratiques du HSE, le groupe algérien vise, à travers cette convention-cadre, à consolider les efforts en matière de management de l’environnement et des technologiques, indique un communiqué rendu public. Le nouvel accord est d’une durée de trois jours et prévoit trois axes de partenariat : la formation et le renforcement des compétences, la gestion des déchets spéciaux et dangereux et l’assistance, ainsi que l’accompagnement technique.

    Selon le même communiqué, la signature de cette convention-cadre permettra de renforcer la coopération entre le secteur de l’énergie et des mines et celui de l’environnement, en matière de protection de l’environnement et la préservation de ses richesses.

    Dans la déclaration générale de la politique HSE de Sonatrach, il est indiqué que la compagnie s’appuie sur trois valeurs fondamentales : les ressources humaines, la communication et la transparence.

    Le 19 juillet 2021, le P-DG de Sonatrach, Toufik Hakkar, a procédé à la signature du Code d’éthique de l’entreprise. Ce dernier définissant les principes d’éthique attendus aussi bien des dirigeants que des employés et autres parties prenantes. L’objectif étant, entre autres, de «promouvoir une culture de transparence et un climat de confiance, permettant de prévenir et de sanctionner les actes illicites et les abus commis au détriment de l’intérêt général, de l’intégrité, de la réputation et de l’image de marque de Sonatrach».

    Pour la mise en œuvre de ce code, il a été procédé à l’installation d’un Comité d’éthique. De même, un dispositif d’alerte accessible aux concernés a été mis en place.

    Samia Hanifi