Les analystes du Cabinet Boston Consulting Group s’accordent pour affirmer que le commerce en ligne, pour les prochaines années, serait un véritable levier de croissance dans les pays africains. Il sera à l’origine de la création de millions d’emplois, ce qui réduira le chômage d’une manière conséquente.
Selon une étude réalisée par le Cabinet Boston Consulting Group, les plateformes de commerce en ligne permettrait la création d’ici 2025, de 03 millions nouveaux emplois. C’est-à-dire un emploi pour 15 chômeurs africains, âgés entre 15 et 24 ans.
D’après le Cabinet Boston Consulting Group, au moins 100 000 emplois directs, entre développeurs de plateformes, personnels d’exploitation ou de marketing, seront créés. Pour ce qui est des emplois indirects à savoir, commerçants, commis de logistiques, chauffeurs, personnels hôteliers…, ils avoisineront un million.
Le secteur des biens et consommation serait le plus favorisé avec la portion de 58% d’emplois, les services viennent bien après avec 18% seulement, alors que 9% concerneront le secteur des voyages et de l’accueil.Soutient le Cabinet Boston Consulting Group
Une plateforme de données statistiques, Statista, affirme que le commerce électronique a généré 16,5 milliards de dollars, de revenus en 2017, sur le continent africain. D’ici à l’horizon 2022, les revenus seront encore plus importants et, devront atteindre 29 milliards de dollars.
Un autre cabinet prévoit des revenus plus conséquents qui devraient atteindre 75 milliards de dollars, d’ici l’année 2025.
Malgré ce potentiel de développement, le commerce électronique en Afrique est toujours en butte à des obstacles qui freinent son essor. En effet, seulement 20% de la population de l’Afrique subsaharienne est connectée à Internet. L’insuffisance des liaisons routières et ferroviaires entre les villes, est un autre frein.
Le manque de coordination entre les réseaux de distribution et le manque de clarté dans les réglementations régissant le commerce en ligne, ralentissent sa progression d’une manière effective. Les start-up désireuses de se lancer dans cette activité, peinent pour obtenir des financements.
Pour rappel, le commerce électronique représente la portion de 0,6% des ventes en détails en Afrique. Ce qui est très peu comparativement aux 20% enregistrés en Chine.
K.M.B
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