Annoncée en 2017, lors d’une visite de travail en Algérie des responsables de la marque du géant indien de l’automobile, en l’occurrence , l’usine de montage de tracteurs agricoles sera bientôt opérationnelle.
En effet, dans une déclaration à l’APS, le Pdg de cette nouvelle unité, la troisième du genre en Algérie, Lahlou Azouaou, a révélé que cette usine algéro-indienne a été réalisée dans la zone industrielle d’Oued Aïssi, dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Selon la même source, elle devra entrer en production dès l’obtention de l’autorisation afférente à son opérabilité.
«Il ne manque que l’autorisation des autorités compétentes pour l’importation de la matière première pour l’entrée en exploitation de cette usine dotée d’une capacité de production de 3 000 tracteurs/an et qui dispose d’une chaîne de fabrication de matériels d’accompagnement d’une capacité de 2 700 unités/an», a indiqué M. Azouaou, en affirmant que le coût de réalisation dépasse 2,5 milliards de dinars.
Pour sa part, le responsable régional des opérations de développement des relations en Afrique du nord, Bobby Salwan, s’était rendu mercredi dernier à Tizi-Ouzou, pour s’entretenir avec M. Azouaou et le staff technique de cette unité, non sans s’assurer que la chaîne de production était fin prête.
En ce sens, M. Salwan et M. Azouaou ont été reçus par le président de l’Assemblée populaire de wilaya (APW) de Tizi-Ouzou, Youcef Aouchiche, où ils avaient souligné la valeur-ajoutée de cette usine.
Le P/APW dira que «l’unité de montage de tracteurs Mahindra est un investissement qui constitue une grande valeur ajoutée en terme de création de richesse et d’emplois, d’où l’importance de son entrée en exploitation dans les meilleurs délais».
Selon les partenaires de , cette unité prévoit la création de 220 postes d’emploi directs dès le début d’activité.
Elle devra atteindre 500 postes d’emplois en plein activité, ainsi que plus de 1000 autres postes d’emplois indirects qui seront créés par la mise en place de réseaux de distribution dans différentes wilayas, mais aussi un réseau de sous-traitants et d’équipementiers appelés à contribuer, dès la deuxième année d’activité, à atteindre un taux d’intégration de 15%.
L.B
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