Étiquette : Industrie automobile

  • Industrie automobile: Les opérateurs invités à s’inscrire sur une plateforme

    Industrie automobile: Les opérateurs invités à s’inscrire sur une plateforme

    Le ministère de l’industrie lance à partir de ce dimanche 20 septembre, une plateforme numérique dédiée aux préinscriptions des opérateurs intéressées par l’industrie automobile et les concessions de véhicules neufs.

    Mais les opérateurs intéressés par l’industrie automobile ou par la concession pour la vente des véhicules neufs ne pourront le faire à distance puisque cette même source les invite à se présenter au siège du ministère pour ce faire.

    Le communiqué publié sur le site du ministère de l’industrie, invite les opérateurs intéressés par ces secteurs d’activités de « se présenter, uniquement sur rendez-vous, au niveau du siège du Ministre de l’Industrie sis 2, rue Ahmed bey immeuble le Colisée Alger pour procéder aux préinscriptions électroniques sur le portail dédié aux dispositifs, munis  d’une pièce d’identité nationale, des statuts de l’entreprise et du registre de commerce, le cas échéant.»

    Pour rappel, cette procédure qui concerne l’industrie automobile et les concessions pour la vente de véhicules neufs, rentre dans le cadre de la mise en œuvre des dispositifs régissant les activités de construction de véhicules et de concessionnaires de véhicules neufs, dont les cahiers des charges ont été scellés par des décrets exécutifs numéros n°20-226 et n° 20-227 publiés au journal officiel le 19 aout dernier.  

    Pour l’obtention du rendez-vous, les opérateurs sont invités ainsi à s’inscrire via l’adresse mail: info.dispositifs@industrie.gov.dz ou bien par téléphone aux numéros suivants: Tél : 021 23 92 25 / 021 23 95 07

  • Industrie automobile: Les japonais veulent investir en Algérie

    Industrie automobile: Les japonais veulent investir en Algérie

    S’achemine-t-on vers une véritable industrie automobile ? Après l’importation déguisée de véhicules, à travers les kits CKD/SKD, l’heure est à la mise en place d’usines où seront produites toutes sortes de voitures.

    En plus de l’obligation faites aux opérateurs de se lancer dans le processus de fabrication, des pays connus pour leur professionnalisme dans le domaine se disent intéressés par des projets d’industrie automobile en Algérie.

    C’est du moins ce qui ressort des déclarations de l’ambassadeur nippon à Alger, lors de son entretien avec le président de la commission des affaires étrangères, de la coopération et de la communauté établie à l’étranger à l’Assemblée populaire nationale (APN), Abdelkader Abdellaoui.

    L’hôte de la chambre basse du parlement, Kazuya Ogawa, qui s’est entretenu sur les voies et moyens du développement de la coopération bilatérale dans tous les domaines, n’a pas caché l’intérêt de son pays à investir dans l’industrie automobile.

    A cette occasion, M. Abdellaoui a mis en avant « l’intérêt exprimé par l’Algérie en vue d’inciter les opérateurs japonais à investir dans différents domaines », précisant que l’Algérie « aspire à tirer profit des expériences des pays amis et partenaires afin de diversifier ses sources de revenus ».

    L’ambassadeur japonais a réitéré « l’attachement de son pays au soutien des efforts visant la promotion de la coopération bilatérale, l’exploitation des opportunités d’investissement en Algérie et la concrétisation des projets de partenariat dans divers domaines, notamment l’industrie automobile ».

    Il est clair que les japonais seront d’un apport considérable au secteur de l’industrie automobile, de par leur savoir-faire, de la qualité de leur produit et de leur sérieux et rigueur. Le passage du montage automobile à l’industrie automobile permettra la création d’un vaste réseau de sous-traitance.

    Ce qui générera des milliers de postes d’emplois. Toyota, Mitsubishi, Nissan…sont des marques très appréciées par les consommateurs algériens, qui préfèrent acquérir un véhicule neuf et de qualité, plutôt que d’acheter un véhicule d’occasion ou s’aventurer avec des marques dont la qualité laisse à désirer.

    Brahim Salah

  • Industrie automobile : Tamazirt exige un taux d’intégration de 15%

    Industrie automobile : Tamazirt exige un taux d’intégration de 15%

    A partir de Bordj Bou Arreridj, où elle se trouvait aujourd’hui pour l’ouverture de l’année scolaire 2019/2020, Djamila Tamazirt, ministre de l’Industrie et des Mines n’a pas manqué, comme à chacune de ses sorties sur le terrain, d’aborder la situation de l’industrie automobile en Algérie.

    En effet, après avoir rappelé que les constructeurs automobiles en Algérie entamaient leur 3éme année de production, la ministre a fait remarquer que le taux d’intégration dans l’industrie automobile, devait être de l’ordre de 15%.

    Pour  Djamila Tamazirt, le fait que les entreprises soient « toutes à leur troisième année de production permet l’émergence d’un tissu industriel de PME, de développer cette activité et de s’orienter vers l’exportation ».

    Pour rappel, le  ministère  de l’Industrie et des Mines avait annoncé, en début de l’année en cours, par la voix de son secrétaire général que les entreprises de montages automobiles en Algérie avaient 24 mois pour atteindre un taux d’intégration de 40%  en vue de réduire la facture d’importation des CKD/SKD destinés à l’assemblage de véhicule.

    Les opérateurs exerçant les activités de montage de véhicules ont conformément au cahier de charges jusqu’à la fin de l’année en cours pour atteindre 10% avait rappelé à ce moment le SG du ministère de  l’Industrie et des Mines.

    Le Décret Exécutif n° 17-344 du 28 Novembre 2017 qui fixe  les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de production et de montage de véhicules est quelques peu mis entre parenthèses, par des décisions comme celle prise en mai dernier concernant  la limitation des importations des kits SKD et CKD destinés au montage automobile.

    Notons enfin que le Taux d’intégration exigé à court terme par les pouvoirs publics, pour l’industrie automobile, parait impossible à atteindre dans l’immédiat du fait de l’absence d’un tissu industriel de sous –traitance et du climat morose  qui caractérise l’économie nationale impactée par la situation politique du pays.

    Pour rappel de nombreux chefs d’entreprises, ayant investit dans l’industrie automobile sont poursuivis pour atteinte à l’économie nationale sont incarcérés dont deux propriétaire d’Unité de montage véhicule.

    R.N

  • SOPROVI : Le premier camion Volvo attendu pour 2020

    SOPROVI : Le premier camion Volvo attendu pour 2020

    Après la sortie en mars 2019 du premier camion « Renault Trucks » et la mise sur le marché national de 130 camions de cette gamme, l’usine de montage de véhicules industriels SOPROVI de Meftah, prévoit la sortie de son premier camion de la gamme « Volvo » dés le début de l’année 2020.

    Cette démarche, les responsables de l’usine l’expliquent, comme étant une stratégie pour l’élargissement de la chaine de production.

    L’usine, qui intègre les standards de fabrication de la marque VOLVO,  a récemment réussi à obtenir son agrément définitif dans cette branche d’activité. 

    Ce qui est en soi un gage de garantie car, à ce jour, elle est la première à avoir l’agrément certifiant le respect de la législation régissant cette industrie.

    A propos de l’usine SOPROVI

    Pour rappel, l’usine SOPROVI qui est située à Meftah dans la wilaya de Blida, s’étend sur une superficie de 24 000 m2, dont une surface couverte de 7500 m2.

    Elle est réalisée dans la cadre d’un partenariat  Algéro-français  et, est spécialement dédiée à l’assemblage des gammes Renault Truck C et K.  Les responsables de cette usine prévoient de passer, dans une autre étape, à l’assemblage des camions de gammes Volvo Trucks FH, FM et FMX puis Renault Trucks D.

    La capacité de production actuelle est de 1000 véhicules/an , elle passera à 2000 par an  véhicules en 2020.

    Depuis son inauguration en février 2019, l’usine dispose d’une cadence de production  de 4 camions/jour. Avant la fin de l’année, cette cadence atteindra 10 unités par jour.

    Employant 150 personnes, l’usine compte dans une prochaine phase de son développement créer pas moins de 500 emplois, dont 200 emplois directs et 300 emplois indirects.

    L’usine SOPROVI  totalise un taux d’intégration de l’ordre de 8%. Elle devrait la part des composants locaux dans la production de sa gamme de véhicules industriels progressivement, jusqu’à atteindre 15% en trois ans puis 40%, et enfin 60%  dans un délai de cinq années.

    K.M.B

  • Automobile: Plus de 1,23 milliard de dollars de kits importés en 4 mois

    Automobile: Plus de 1,23 milliard de dollars de kits importés en 4 mois

    L’Algérie a importé pour plus de 1,234 milliard de dollars de kits (CKD-SKD) destinés au montage automobile durant les quatre premiers mois de 2019, contre plus 1,025 milliard de dollars à la même période de 2018, soit une hausse de près de 20,36 %.

    Selon la direction générale des Douanes (DGD), le montant de l’importation des collections SKD utilisées dans le montage automobile ( véhicules légers) a atteint 928,07 millions de dollars durant les quatre premiers mois de 2019, contre 882,44 millions de dollars à la même période de 2018, soit une hausse de 45,63 millions de dollars (+5,17%).

    Aussi précise la direction des études et prospectives des Douanes (DEPD), les importations de collections SKD, destinées au montage des véhicules de transport de personnes et de marchandises, ont également augmenté de plus de 100%, en atteignant 306,64 millions de dollars durant les quatre premiers mois de 2019, contre 143,41 millions de dollars à la même période de comparaison en 2018, soit une hausse de 163,23 millions de dollars (+113,82%).

    Cette tendance haussière a concerné aussi les importations des parties et accessoires des véhicules automobiles servant à l’entretien des véhicules d’occasion, qui ont atteint 140,10 millions de dollars contre 112,80 millions de dollars, en hausse de 27,3 millions de dollars, soit (+24,20%).

    Le montant des machines et appareils destinés à l’agriculture a été évalué à 24,07 millions de dollars, contre 12,97 millions de dollars, en hausse également de 85,6%.

    Aussi, la facture des machines, des appareils et des engins pour la récolte ou le battage des produits agricoles a, quant à elle, totalisé 8,86 millions de dollars, contre 3,46 millions de dollars, soit une hausse de 155,79%.

    En revanche, les importations des machines pour le nettoyage, le triage ou le ciblage des grains ou légumes secs, ont baissé à 10,96 millions de dollars au cours des quatre premiers mois 2019, contre 27,02 millions à la même période de 2018, en baisse de plus de 59,40%.

    Cette tendance baissière a touché aussi la facture des importations des tracteurs, qui a atteint 89,17 millions de dollars, contre 101,93 millions de dollars (-12,52%).

    Maintien des restrictions des quotas kits automobile

    La poursuite de la hausse des importations des kits CKD/SKD, a incité le gouvernement à prendre des décisions pour limiter les importations afin de réduire le déficit de la balance des paiements et préserver les réserves de change.

    Des décisions ont été prises, le 8 mai dernier, lors d’une réunion du Conseil du gouvernement. Elles visent, essentiellement, la réduction de la facture d’importation des kits CKD/SKD destinés au montage automobile (véhicules touristiques), et ceux destinés à la fabrication des produits électroménagers.

    Pour ce faire, une correspondance a été adressée par le ministère de l’Industrie et des Mines, aux principaux opérateurs de montage automobile dont les véhicules de tourisme en Algérie, dans laquelle il leur fixe le montant des importations de collections SKD pour l’année 2019 et qui ne couvre que les modèles validés par le Conseil national de l’investissement (CNI).

    A noter, que le ministère de l’Industrie et des Mines ne s’est pas encore exprimé sur cette correspondance, signée par son secrétaire général, Ziani Belkacem, et dont certains média , ont obtenu des copies.

    Dans le secteur de l’automobile toujours, le ministre des Finances et celui du Commerce ont été chargés d’élaborer une conception sur les mécanismes juridiques permettant au citoyen d’importer les véhicules d’occasion de moins de trois ans.

    Ce retour, projeté par le gouvernement, de l’importation des véhicules d’occasion, permettra de faire pression sur le marché des véhicules assemblés localement, selon le ministre du Commerce, Saïd Djellab.

    En 2018, la facture globale d’importation des collections CKD/SKD destinées au montage de véhicules (de tourisme et utilitaires) et l’importation des véhicules de transport de personnes et de marchandises (produits finis) s’est chiffrée à plus de 3,73 milliards de dollars en 2018, contre 2,2 milliards de dollars en 2017, en hausse annuelle de 1,53 milliard de dollars (+70%).

    Le montage local des véhicules a réalisé une production de 4 500 véhicules industriels et de 180 000 véhicules de tourisme en 2018, contre 110 000 véhicules de tourisme en 2017.

    Salim Oukaci

  • Montage automobile: Baisse de la facture d’importations des kits CKD-SKD

    Montage automobile: Baisse de la facture d’importations des kits CKD-SKD

    Comme il fallait s’y attendre, la facture d’importation des kits CKD-SKD destinées à l’industrie de montage des véhicules de tourisme et ceux de transport de personnes et de marchandises a baissé en janvier dernier.

    Selon le Centre national des transmissions et du système d’information des Douanes algériennes (Cntsid), cette facture d’importations des kits CKD-SKD a atteint 220,13 millions de dollars en janvier 2019 contre 226,89 millions de dollars en janvier 2018, soit une baisse de près de 7 millions de dollars (-3%).

    La gestion des réserves de change et la lenteur dans le rapatriement de l’argent de la garantie sur les kits CKD-SKD sont les deux facteurs majeurs qui ont influé sur cette baisse qui risque, par ailleurs, de s’inscrire dans la durée pour mieux répartir les dépenses en devises, notamment dans ce secteur qui avait, à lui, seul, enregistré une facture de près de 3,78 milliards de dollars en 2018 pour le montage de 180 000 véhicules, contre 2,2 milliards de dollars en 2017 pour le montage de 110 000 unités.

    Concernant les véhicules de tourisme, les importations des kits CKD-SKD ont baissé à 147,17 millions de dollars en janvier 2019 contre 203,86 millions de dollars au même mois de 2018, en baisse de près de 57 millions de dollars (-27,81%).

    En revanche, les importations des véhicules de transport de personnes et de marchandises (produits finis) et de kits CKD-SKD destinées à ce type de véhicules ont grimpé à 72,96 millions de dollars contre 23,03 millions de dollars, en hausse de près de 50 millions de dollars correspondant à une augmentation de près de 217%.

    Par ailleurs, les importations des parties et accessoires des véhicules automobiles, dont les pièces détachées pour les véhicules d’occasion, ont augmenté à 34,73 millions de dollars contre 24,5 millions de dollars (+41,81%).

    En outre, les importations des pneumatiques neufs en caoutchouc ont également connu une tendance haussière avec une facture de 18,1 millions de dollars en janvier 2019 contre 5,18 millions de dollars en janvier 2018 (+ 49,42%).

    Salim Oukaci

  • Montage automobile: Près de 3 milliards  de dollars d’importation de kits CKD en 2018

    Montage automobile: Près de 3 milliards de dollars d’importation de kits CKD en 2018

    La facture d’importation des collections CKD destinées à l’industrie de montage des véhicules de tourisme a explosé pour atteindre 3 milliards de dollars en 2018 contre 1,67 milliard de dollars en 2017.

    Selon le Centre national des transmissions et du système d’information des Douanes algériennes (Cntsid), les importations des collections CKD des véhicules de tourisme, classés dans le groupe des biens de consommation non alimentaires, ont augmenté de plus de 1,32 milliard de dollars, soit une hausse de 79,23% par rapport à 2017.

    Cette tendance haussière a également touché les importations des véhicules de transport de personnes et de marchandises et de leurs collections CKD avec une facture de 732,14 millions de dollars en 2018 contre 521,22 millions de dollars en 2017.

    Les importations des véhicules de transport de personnes et de marchandises et des collections CKD de cette catégorie de véhicules, également classés dans le groupe des biens d’équipement, ont ainsi connu une hausse de l’ordre de 211 millions de dollars (+40,5%).

    Ainsi, la facture globale d’importation des collections CKD destinées à l’industrie de montage de ces deux types de véhicules et l’importation des véhicules de transport de personnes et de marchandises, en produits finis, s’est chiffrée à plus de 3,73 milliards de dollars en 2018 contre 2,2 milliards de dollars en 2017, en hausse de 1,53 milliard de dollars (+70%).

    Concernant les importations des parties et accessoires des véhicules automobiles, comme les pièces détachées pour les véhicules d’occasion, elles ont baissé à 374,6 millions de dollars contre 416,23 millions de dollars, soit une baisse de 41,65 millions de dollars (-10,01%).

    En outre, les importations des pneumatiques neufs en caoutchouc se sont chiffrées à 147 millions de dollars en 2018 contre 123,62 millions de dollars en 2017 (+19%).

    Pour rappel, l’industrie de montage local des véhicules de tourisme a réalisé une production de 180 000 véhicules en 2018 contre 110 000 en 2017, en sus de la production de 4 500 véhicules industriels en 2018.

    Aussi, le gouvernement prévoit un volume de 250 000 véhicules assemblés en Algérie en 2019 et près de 500 000 unités à l’horizon 2022.

    Yanis Oumakhlouf

  • Conseil d’affaires algéro-mauritanien: Neuf accords de coopération signés à Nouakchott

    Conseil d’affaires algéro-mauritanien: Neuf accords de coopération signés à Nouakchott

    Neuf accords de coopération ont été signés, hier soir à Nouakchott, en marge de la 2ème session du Conseil d’affaires algéro-mauritanien, et devront marquer un saut qualitatif à la  coopération et le partenariat économique entre les deux pays.

    La cérémonie de signature de ces accords a eu lieu en présence du ministre du Commerce, Saïd Djellab et son homologue mauritanienne, la ministre du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme, Mme Naha Mint Hamdi Ould Mouknass, ainsi que des ministres mauritaniens des Finances et des Affaires étrangères et des hommes d’affaires des deux pays.

    Ces accords concernent les secteurs des transports, de l’industrie, de la santé, de la mécanique, des produits cosmétiques, de l’industrie alimentaire, de l’hygiène et de la sécurité et bien d’autres domaines liés à la commercialisation, à l’environnement, à la métallurgie, à l’industrie automobile et aux communications.

    L’accord relatif à la coopération dans le secteur de l’industrie automobile permettra aux deux parties de lancer la commercialisation de la première voiture de fabrication algérienne de la marque KIA Algérie en Mauritanie.

    A cette occasion, le ministre du Commerce, Saïd Djellab a précisé que l’intensification des rencontres en cette période se veut un acquis pour les deux parties, mettant en avant l’impératif de poursuivre les projets convenus lors des précédentes occasions en les renforçant par les accords conclus aujourd’hui.

    Il a souligné, à ce propos, l’attachement du gouvernement à booster la coopération économique bilatérale pour parvenir durant les prochaines années à de grands projets d’investissement qui jetteront les bases d’un partenariat structurel durable susceptible de porter le volume des échanges commerciaux et la coopération économique au niveau des relations politiques des deux pays.

    «Nous sommes persuadés que ces démarches seront couronnées par des projets concrets sur le terrain», a-t-il soutenu, mettant l’accent sur la disponibilité de son secteur à examiner toutes les propositions et préoccupations soulevées par les hommes d’affaires mauritaniens et algériens.

    Yanis.O

     

  • Industrie : l’usine de Mahindra bientôt opérationnelle

    Industrie : l’usine de Mahindra bientôt opérationnelle

    Annoncée en 2017, lors d’une visite de travail en Algérie des responsables de la marque du géant indien de l’automobile, en l’occurrence  , l’usine de montage de tracteurs agricoles sera bientôt opérationnelle.

    En effet, dans une déclaration à l’APS, le Pdg de cette nouvelle unité, la troisième du genre en Algérie, Lahlou Azouaou, a révélé que cette usine algéro-indienne a été réalisée dans la zone industrielle d’Oued Aïssi, dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Selon la même source, elle devra entrer en production dès l’obtention de l’autorisation afférente à son opérabilité.

    «Il ne manque que l’autorisation des autorités compétentes pour l’importation de la matière première pour l’entrée en exploitation de cette usine dotée d’une capacité de production de 3 000 tracteurs/an et qui dispose d’une chaîne de fabrication de matériels d’accompagnement d’une capacité de 2 700 unités/an», a indiqué M. Azouaou, en affirmant que le coût de réalisation dépasse 2,5 milliards de dinars.

    Pour sa part, le responsable régional des opérations de développement des relations en Afrique du nord, Bobby Salwan, s’était rendu mercredi dernier à Tizi-Ouzou, pour s’entretenir avec M. Azouaou et le staff technique de cette unité, non sans s’assurer que la chaîne de production était fin prête.

    En ce sens, M. Salwan et M. Azouaou ont été reçus par le président de l’Assemblée populaire de wilaya (APW) de Tizi-Ouzou, Youcef Aouchiche, où ils avaient souligné la valeur-ajoutée de cette usine.

    Le P/APW dira que «l’unité de montage de tracteurs Mahindra est un investissement qui constitue une grande valeur ajoutée en terme de création de richesse et d’emplois, d’où l’importance de son entrée en exploitation dans les meilleurs délais».

    Selon les partenaires de , cette unité prévoit la création de 220 postes d’emploi directs dès le début d’activité.

    Elle devra atteindre 500 postes d’emplois en plein activité, ainsi que plus de 1000 autres postes d’emplois indirects qui seront créés par la mise en place de réseaux de distribution dans différentes wilayas, mais aussi un réseau de sous-traitants et d’équipementiers appelés à contribuer, dès la deuxième année d’activité, à atteindre un taux d’intégration de 15%.

    L.B

  • Said Djellab : l’enquête pour déterminer les coûts de production des voitures finalisée

    Said Djellab : l’enquête pour déterminer les coûts de production des voitures finalisée

    Le ministre du Commerce, Saïd Djellab, a révélé, lors de sa conférence de presse organisée, à l’issue du 4ème atelier de consultation des acteurs de la stratégie nationale des exportations, «que l’enquête diligentée et menée par son département ministériel sur la structure des coûts de la production des voitures produites localement était en cours de finalisation».

    Visiblement déterminée à presser les constructeurs à faire preuve de transparence dans les prix de revient des véhicules Made In Algérie , Said Djellab a indiqué que «cette démarche a été réalisée en collaboration avec les différents opérateurs dans ce domaine et avec les enquêteurs».

    Ainsi, Said  Djellab a emboîté le pas au ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, qui avait annoncé dimanche dernier à partir de  Constantine, que son département ministériel «veille à ce que soit respecté l’aspect transparence pour ce qui concerne les prix de véhicules montés en Algérie » Aspect pour rappel, contenu dans le cahier des charges relatif à l’industrie automobile et aux conditions d’exercices de cette activité, qui rappelons jouit de certaines facilitations octroyées par les pouvoirs publics.

    Rappelant les multiples avantages, mis en place par l’Etat, pour développer cette industrie,Youcef Yousfi a encouragé les constructeurs à avoir cette transparence, de façon, a-t-il ajouté, «à ce que le citoyen algérien puisse bénéficier d’un coût qui soit comparable au prix des véhicules qui étaient importés tout en ayant un taux d’intégration de plus en plus élevé comme stipule le cahier des charges».

    Le lendemain, une source du ministère de l’Industrie et des mines  révélera également que des inspecteurs seront déployés pour contrôler régulièrement les constructeurs automobiles et que l’actuel cahier des charges fera l’objet d’une profonde révision pour «imposer de nouvelles restrictions».

    Pour rappel, le ministère de l’Industrie et des Mines avait dévoilé, au mois de mars dernier, les prix sortie d’usine, soulevant une vague d’interrogations et d’indignation débouchant sur la campagne de boycott des véhicules MIB, notamment sur les réseaux sociaux.

    Lamara Benarab