L’offre algérienne relative aux exonérations temporaires sur les grilles tarifaires a été validée par le Conseil des ministres du Commerce de la ZLECAF, lundi dernier à Accra (Ghana), en présence du ministre du Commerce algérien, Kamel Rezig. Elle fait partie des 29 offres acceptées sur un total de 46, a indiqué un communiqué du département ministériel.
L’acceptation de l’offre algérienne ouvre grandes les portes à notre pays pour un lancement effectif des échanges commerciaux inter-africains, «en comptabilisant un démantèlement tarifaire progressif sur une durée de 5 années pour 90% des tarifs douaniers et pour une durée de 10 ans pour 7% des tarifs douaniers», apprend-on du même communiqué.
Pour ce qui est des 3% restants, ils ne sont pas concernés par le démantèlement tarifaire parce que ce sont des produits «très sensibles».
Pour en revenir à cette rencontre d’Accra (Ghana), il s’agit de la 9ème réunion du Conseil des ministres chargés du Commerce dans la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF). Elle fait suite à la 11ème réunion du comité des hauts fonctionnaires chargés du commerce, tenue du 20 au 23 juillet.
Le décret présidentiel portant création et ratification de l’accord de zone de libre-échange interafricaine a été publié au journal officiel N°36 du 16 mai 2021.
L’accord de la ZLECAF prévoit de créer un marché unique pour les marchandises et les services, facilité par la circulation des personnes. L’objectif étant de contribuer à la circulation des capitaux et des personnes physiques et faciliter les investissements.
Il est question également de «promouvoir le développement industriel à travers la diversification et le développement des chaînes de valeurs régionales, le développement de l’agriculture et la sécurité alimentaire, de résoudre les défis de l’appartenance à une multitude d’organisations qui se chevauchent, et accélérer les processus d’intégration régionale et continentale».
Samia Hanifi
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