Étiquette : Industrie automobile

  • Une trentaine de sous-traitants potentiels recensés par le FCE

    Une trentaine de sous-traitants potentiels recensés par le FCE

    [dropcap]D[/dropcap]ans le cadre du recensement de sous-traitants potentiels pour les projets d’industrie automobile en Algérie, le Forum de chefs d’entreprises (FCE) a déjà identifié une trentaine d’entreprises spécialisées en la matière.

    L’annonce a été faite par Mohamed Bairi, président de la commission des relations avec les institutions au FCE, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse organisée en marge de la 4ème Journée de l’entreprise algérienne.

    Selon M. Bairi, qui est également vice président de l’Association des concessionnaires automobiles d’Algérie (AC2A), les capacités existent en Algérie.

    Il citera à titre d’exemple les sous filières freinage, câblage et faisceaux électriques.

    Il nommera aussi l’entreprise publique Africaver, spécialisée dans la fabrication de verre et capable, selon lui, de développer cette branche qui représente près de 20% dans l’intégration de l’industrie automobile.

  • Le modèle allemand : Perspective générale

    L’Allemagne se distingue très avantageusement sur l’échiquier mondial des économies innovantes et entrepreneuriales. Troisième économie, intervenante majeure dans la géographie industrielle planétaire, elle se différencie par un modèle de concertation et de complémentarité qui lui assure la flexibilité essentielle à innover et à poursuivre une gestion optimale de sa chaîne de valeur industrielle.

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    Par le Pr Gilles Cloutier, consultant international et conseiller stratégique à l’Institut de management algéro-américain (IMAA)

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    [dropcap]A[/dropcap]u chapitre entrepreneurial, l’écosystème allemand repose sur la priorisation des exportations.
    Le bilan: 50 pourcent (50 %) du PNB est attribuable aux exportations, en comparaison avec les États-Unis, 14 %, le Japon, 15 % et le Royaume-Uni, 32 %.
    L’emploi généré par les PME innovantes et exportatrices rejoint 70 % de la main-d’oeuvre.
    Somme toute, les PME allemandes se qualifient dans la catégorie des joueurs planétaires (Global Players) et figure dans le peloton de tête international des start-up innovantes.

    La réussite allemande prend sa source dans une tradition culturelle où la conjugaison des dispositifs géopolitiques, sociaux, éducatifs, industriels et de gouvernance privilégient le consensus, l’optimisation des ressources et la valorisation de l’initiative concertée.

    En découlent les impératifs d’une planification rigoureuse et d’un pilotage harmonieux entre les parties prenantes.

    Analyse stratégique

    Une lecture simplifiée basée sur la matrice des forces, faiblesses, menaces et opportunités (FFMO/SWOT) permettra de rendre compte du diagnostic suivant:

    Les forces :

    [tie_list type= »thumbup »]

    • La formation de la main-d’oeuvre et des talents en général est subordonnée à la validation de compétences déterminées par l’industrie manufacturière. Ainsi, l’approche de l’alternance classeusine largement répandue.
    • L’innovation technologique et l’amélioration continue sont omniprésentes à toutes les étapes du déploiement de la chaîne de valeur industrielle.
    • La production des savoirs, leur diffusion ou leur traduction en savoir-faire technique accréditent l’implication des entreprises dans le financement de la recherche et leur engagement à intégrer ces innovations et améliorations dans leurs processus.
    • La concertation et la complémentarité des parties prenantes liées aux financements publics et privés, à la recherche fondamentale et appliquée, à la qualité de vie générale et à la commercialisation internationale consolident les prédicteurs de la réussite de l’écosystème innovant et entrepreneurial.
      A titre allégorique, tout se passe comme si, avant d’investir sur un joueur, on s’assurait que les retombées seront collectives.

    [/tie_list]

    Les faiblesses :

    [tie_list type= »thumbdown »]

    • Plusieurs mesures législatives et réglementaires souvent trop rigides alourdissent le fardeau financier non productif des entreprises à une étape souvent critique de leur développement
    • Ces rigidités, notamment en matière d’insolvabilité, assombrissent le goût du risque et génèrent parfois des attitudes hostiles devant les initiateurs de nouveaux projets.

    [/tie_list]

    Les opportunités :

    [tie_list type= »starlist »]

    • La valorisation de la culture et des réussites entrepreneuriales dans les médias et l’opinion publique conforterait une relève parfois hésitante.
    • Une telle attitude aurait sans doute pour effet d’attirer une main-d’oeuvre internationale qualifiée, de stimuler et d’attirer une nouvelle génération d’entrepreneurs. Les pressions concurrentielles pour des compétences internationales de haut niveau sont propices à l’assouplissement de mesures législatives en matière d’immigration des cerveaux et de personnel technique.
    • Le déficit en main-d’oeuvre qualifiée et de chercheurs est actuellement alarmant.

    [/tie_list]

    Les menaces :

    [tie_list type= »cons »]

    • Le ralentissement de la croissance en Chine pourrait avoir un impact sur les exportations allemandes.
    • L’instabilité dans la zone euro pourrait entraîner des conséquences imprévisibles sur la devise et se répercuter sur la production industrielle.

    [/tie_list]

  • M. Abdeslam Bouchouareb : Plus d’intégration dans les projets automobiles.

    Sur les ondes de la Radio Chaîne III, le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb, a donné les grandes lignes de la nouvelle orientation pour relancer une économie paralysée par la prédominance des hydrocarbures.

    « La révision de la stratégie économique adoptée tend à élargir, dans une large mesure, la base productive et créer ainsi une économie plus diversifiée», affirme t-il.
    L’industrie automobile serait l’une des bases de cette relance surtout qu’elle prend l’intégration comme condition essentielle à la conclusion des partenariats dans ce domaine. DZE32-MB

    Pour réussir la relance de l’économie, le ministre explique que les filières à même de relever le défi sont identifiées.
    Elles sont appelées à contribuer d’une manière efficace pour arriver à atteindre l’objectif de réduire les importations inutiles et économiser autour de 30 milliards de dollars.
    La baisse de 10% constatée ces derniers mois dans les importations serait, selon le ministre, due à la réorganisation du commerce extérieur.

    «Une organisation décidée par le gouvernement suite à des dérives constatées et que l’on est en train de corriger». Pour preuve, cette baisse concerne surtout les filières où il a été constaté des «niveaux sensibles d’augmentation de la production».

    Abdeslam Bouchouareb ne cache pas sa satisfaction de voir «une tendance s’installer, un mouvement qui s’inverse».
    Une tendance qu’il faut désormais conforter et encourager.
    Lors de cet entretien, le ministre parlera aussi de la mise en place de l’industrie automobile en Algérie.
    Dans cette optique, il affirme que «plusieurs acteurs sont aujourd’hui en négociation».

    Même si l’identité de ces acteurs n’est pas encore divulguée, Abdeslam Bouchouareb précise que ce sont des investissements importants en partenariat selon la règle 51/49.

    Il rappelle que cette industrie est naissante en Algérie, mais qu’il faut aller vite pour la mettre en place.
    «L’usine Renault ayant été réalisée comme premier projet, c’est nécessaire pour nous d’aller très vite dans la mise en place de cette industrie mécanique».

    Dans le même ordre d’idées, il ressort que les projets à venir seront repensés d’une toute autre manière.
    «Le projet Peugeot et d’autres qui vont venir seront conçus au départ avec un processus d’intégration pour mettre véritablement en place une industrie automobile dans notre pays».
    L’expérience Renault a été satisfaisante, selon le ministre.
    «Les objectifs ont été dépassés et nous sommes en train d’anticiper sur le plan de développement et le business plan initié au départ.»

    Par   Yasmine Meddah

  • Ival met en avant la marque New Holland

    Ival met en avant la marque New Holland

    [dropcap]F[/dropcap]ace à une demande et à un intérêt croissants de sa clientèle, Ival annonce dans un communiqué de presse qu’il se mobilise pour mettre en avant et assurer un plus grand développement à la marque italienne New Holland, spécialisée dans les engins de travaux publics, de carrières, de construction et d’extractions minières.
    Il faut savoir qu’Ival a acquis la marque New Hollande et assure sa commercialisation depuis 2014.
    Depuis cette date, le concessionnaire n’a eu de cesse d’améliorer et de renforcer le service aprèsvente, le réseau de distribution, la formation du personnel commercial et technique, la mobilité et les interventions sur site ainsi que la diversification de la gamme commercialisée en Algérie.

    Dans le communiqué d’Ival, il est précisé que le potentiel humain dédié à la marque a été renforcé puisqu’on y apprend qu’une équipe d’une dizaine de personnes a été installée afin de consolider et de relancer cette marque chez nous.

    … et projette de lancer deux unités industrielles

    Deux unités industrielles liées à l’automobile vont bientôt être mises sur pied par le groupe Ival.
    Il s’agit, selon le communiqué de presse du groupe, pour la première d’une usine de production de remorques et pour la seconde, d’une structure de transformation de véhicules.
    Suite à plusieurs rounds de négociations avec différents partenaires, notamment italiens, Ival annonce dans son communiqué qu’il vient de parapher officiellement trois contrats pour l’industrialisation de l’automobile en Algérie.
    La première unité est un partenariat avec le groupe italien Iveco tandis que la seconde unité de transformation de véhicules sera réalisée sur fonds propres du groupe Iveco. Pour relever ce nouveau défi, Ival a signé des contrats de partenariat avec deux entreprises italiennes.
    Il s’agit de Gervasi spa et Bob Idraulicispa.
    Ces unités de production seront implantées, selon les termes du communiqué de presse du groupe Ival, dans la wilaya de Boumerdès.
    On y apprend que le concessionnaire va, en outre, embaucher pas moins de 250 employés afin d’assurer la mise en marche de ces projets industriels.
    Il faut savoir qu’Ival est le concessionnaire qui commercialise en Algérie les marques Iveco, New Holland et Fiat Professional.

    Ouverture d’une représentation Mazda à El Achour

    Nous avons appris, via un communiqué de presse de la société Jamal Spa, que le représentant officiel de la marque Mazda s’enrichit d’une nouvelle structure à El-Achour, sur les hauteurs de la capitale. La succursale, dédiée à la marque japonaise Mazda, située au 111 du CW2 à El- Achour, est opérationnelle depuis le 18 juin dernier. Au format 3S (vente de véhicules, service après-vente et vente de pièces de rechange), elle est constituée d’un espace d’exposition de véhicules, d’un atelier réservé à la maintenance et à toutes les opérations de réparation et d’un magasin de pièces de rechange.

    Durant l’année, les horaires d’ouverture sont, selon le communiqué de presse de Mazda Algérie, de 8h30 à 17h30 pendant toute la semaine sauf le vendredi. Par contre, durant le reste de l’année, cette structure a prévu d’accueillir sa clientèle de 9h à 16h, toujours de samedi à jeudi.

  • Foton Algérie : «Nous comptons apporter le meilleur au client algérien»

    Foton Algérie : «Nous comptons apporter le meilleur au client algérien»

    [dropcap]M[/dropcap]ême si son installation sur le marché algérien, en avril dernier, intervient dans une configuration du marché automobile ébranlé par les nouvelles mesures visant à mettre de l’ordre dans l’activité des concessionnaires, Foton Algérie compte tirer son épingle du jeu en faisant valoir une offre produit et un service en rupture avec la pratique peu convaincante qui fait la réputation de nombreux concessionnaires, notamment chinois. En d’autres termes, le dernier arrivé parmi la corporation des concessionnaires et autres importateurs de véhicules en Algérie compte « faire la différence par l’engagement auprès de ses clients », explique le DG de Foton Algérie Samir Allouche.

    Le nouveau décret et ses mesures introduites au profit de la sécurité des véhicules notamment est d’ailleurs loin d’intimider les responsables de Foton Algérie. Bien au contraire, à en croire les propos de M. Allouche, le nouveau cahier des charges joue plutôt en faveur de Foton Algérie, dans la mesure où il est arrivé pour « organiser et encadrer du secteur automobile par la voie de la professionnalisation ». Partant de cette donne, le même responsable estime que l’entreprise qu’il dirige jouit du statut qui lui permettra d’honorer la nouvelle réglementation.

    « Nous jouons sur la qualité de nos produits et nous comptons apporter une valeur ajoutée tant sur l’assistance au client lors de l’acquisition que sur le suivi par le service après vente et la disponibilité de la pièce de rechange d’origine », précise M. Allouche, non sans aller jusqu’à se réjouir du fait que le nouveau cahier des charges va éliminer plusieurs concurrents de Foton, notamment les représentants de constructeurs chinois dont les véhicules commercialisées en Algérie ne répondent pas aux nouvelles normes ou pâtissent d’une mauvaise représentativité.
    « Pour notre part, nous comptons apporter le meilleur au client algérien », rassure le même responsable.

    Et ce «meilleur» en point de mire a déjà commencé à jeter ses bases dès l’installation de Foton en Algérie voici trois mois avec un siège à faire pâlir d’envie certains concurrents, érigé dans la zone industrielle de Rouiba.
    Lequel siège attire d’emblée par sa mise en valeur avant d’inviter à découvrir ses détails que sont ses infrastructures aux normes standardisées, un service après-vente performant et des pièces de rechange d’origines.
    Dans cette logique, les clients de Foton Algérie à Rouiba peuvent compter sur, entre autres, un showroom de 700 m², un atelier de 2 000 m² et un magasin de pièces de rechange de 900 m².

    Mais le nouveau représentant du constructeur chinois ne s’est pas contenté d’entamer ses activités en réduisant ses investissements au service du seul siège central pour capitaliser sur l’effet «poudre aux yeux» de cette vitrine.
    La différence revendiquée par les responsables de l’entreprise n’a pas attendu les jours, où les mois, à venir pour commencer à se tisser dans un réseau national qui compte déjà 7 agents 3S à travers le territoire national, entre Oum El Bouaghi, Béjaia, Ouargla, Tlemcen, Biskra, Blida et Birkhadem (Alger). D’autres représentations du genre seront ouvertes pour boucler l’année 2015 avec 15 agents, dira encore Samir Allouche.

    Dans tout ce réseau déjà en place, le client peut découvrir des gammes Foton composées du pick-up Tunland 4×2 Simple et Double Cabine, les camions de moyen tonnage Aumark et les camions de gros tonnage Auman. Une offre qui pourrait être renforcée par des SUV et des bus, indique Allouche, avant d’insister sur la qualité des produits commercialisés par Foton Algérie.

    Par   Rachid Beldi

  • AC2A : Sefiane Hasnaoui nouveau patron

    [dropcap]C[/dropcap]omme tout le monde s’y attendait l’Association des concessionnaires automobiles algériens a un nouveau patron en la personne de Sefiane Hasnaoui, premier responsable de Nissan Algérie.
    Il a été élu en remplacement de Mourad Oulmi, P-DG de Sovac, à l’issue d’un vote à main levée. L’assemblée générale de l’AC2A a élu Sefiane Hasnaoui, seul candidat à se présenter à l’investiture, à l’unanimité des votants.

    Le nouveau président prend ses fonctions dans contexte plutôt morose.
    En effet, le marché de l’automobile accuse une baisse importante de la vente des véhicules neufs alors que les concessionnaires font face à un nouveau cahier des charges, plus contraignant, régulant leur activité.
    En effet, il leur est fait obligation de lancer une activité industrielle ou semi-industrielle dans un délai de trois ans.
    Sans compter l’obligation d’importer les véhicules neufs avec un certain nombre d’équipements de sécurité.
    Même si le gouvernement a revu à la baisse ce nombre d’équipements en supprimant dans son cahier des charges les deux airbags latéraux et le contrôle de stabilité du véhicule (ABS ou ESC).
    Sans oublier, bien sur, les blocages que rencontrent concessionnaires, pour importer leurs véhicules en raison du refus des banques, en ce moment, de domicilier leurs factures.
    C’est dire que le nouveau patron de l’Ac2A aura fort à faire pour remettre le train sur les rails.
    D’un autre coté, et c’est un secret de polichinelle, l’association fait face à des discordances entres ses membres qui ne va certainement pas faciliter le règlement de leurs problèmes.
    Il est utile de rappeler que l’AC2A, à travers ses adhérants, représente pas moins de 95 % des importations de véhicules en Algérie.
    Plusieurs patrons se sont succédé à sa tête, les derniers en date sont Mourad Oulmi (P-DG de Sovac), Nouredinne Hassaim ( DG de Toyota Algérie), Mohamed Bairi (P-DG d’Ival), Abderezak Lachachi, etc..
    L’association des concessionnaires automobiles algériens a été créée en 2006 après plusieurs tentatives de regrouper les concessionnaires activant en Algérie. L’AC2A a eu pour premier président Saad Abdeljaoued, DG d’Algérie Motors.

  • Industrie automobile : Sortie du premier camion assemblé en Algérie.

    Industrie automobile : Sortie du premier camion assemblé en Algérie.

    Le développement de l’industrie automobile en Algérie semble sur rails. En effet, le premier camion assemblé en Algérie, sous le label Mercedes Benz, est sorti le 30 avril dernier des chaînes d’assemblage de l’usine de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) de Rouiba (Est d’Alger) dans la cadre d’un projet d’investissement algéro-germano-émirati. Un succès qui augure d’une industrie nationale prometteuse, dans une économie basée sur les recettes des hydrocarbures.

    Le véhicule de type Actros est l’un des cinq (5) modèles de camions devant être assemblés sur le même site industriel dont la capacité annuelle est de 550 véhicules en 2014, avant d’atteindre 2000 camions en 2015. Il est prévu que, dans une première phase, la SNVI n’assemblera que les camions de type Actros avant de procéder, dans une seconde étape, à l’intégration des autres modèles à savoir ATEGO, AXOR, UNIMOG et deux autres modèles de bus. Quant à la moyenne d’assemblage, elle est, selon les responsables de la SNVI, de 4 camions par jour.

    DZE20-IA-012La production atteindra en 2018 et 2019 quelque 15.000 camions et 1.500 bus, alors que le nombre d’employés augmentera, de 60 employés actuellement, à 3.300. A noter, en outre, que la production sera destinée à satisfaire les besoins du marché national, notamment les institutions militaires, les entreprises publiques ainsi que le secteur privé, avant de s’ouvrir à l’exportation.

    Pour rappel, cette joint-venture est détenue à hauteur de 34% par la SNVI et 17% par le MDN (51% au total), les 49% restants reviennent à l’émirati Aabar. L’allemand Daimler/Mercedes-Benz en est le partenaire technologique. La société produira environ 15.000 camions, cars et bus par an, prévus dans la licence de production de marque et label de qualité Daimler.

    Outre ce projet, avec l’appui du gouvernement, l’industrie automobile locale connaît d’importants développements : lancement en Novembre 2014 de la production Renault à Oran, démarrage de la fabrication d’utilitaires et de véhicules tous terrains à Tiaret au 1er semestre 2014, projet d’usine de poids lourds Mercedes près d’Alger, projet d’assemblage d’automobiles FAW, projet de fabrication de 26000 moteurs/an à Constantine… Ce sont autant de projets qui renseignent de l’importance que donne l’Etat à ce genre d’industrie.

    Cependant, afin de favoriser l’émergence de l’industrie automobile, les autorités locales exigent la mise en place d’un réseau de sous-traitants algériens ou étrangers établis en Algérie. Une idée qui a attiré plusieurs investisseurs du secteur, y compris étrangers dont les opérateurs français. D’ailleurs, le bureau UBIFRANCE Algérie organise une mission de découverte de ce secteur, du 09 au 11 juin prochains à Alger et à Oran, afin de rencontrer les grands donneurs d’ordres tels que Renault et les groupes publics ainsi que les sous-traitants locaux.

    Par Chahra Aïd

  • Tiziri Motor Algérie : Au batimatec avec les produits Hyundai.

    Tiziri Motor Algérie, l’un des représentants de Hyundai Heavy Industries, division des travaux publics du constructeur sud-coréen, n’a pas raté le 17e Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics «Batimatec 2014 pour marquer sa présence et présenter tous ses produits BTP.

    En effet, toute la gamme destinée aux travaux publics de Hyundai Heavy Industries, distribuée par Tiziri Motor Algérie, a été mise en avant à la SAFEX, notamment les chariots élévateurs de différents tonnages, des pelles hydrauliques sur pneus, des pelles hydrauliques à chenilles, des chargeurs et des mini-chargeurs ainsi que des retro-chargeurs sont présentés aux professionnels des travaux publics.

    Créé en 2003, le groupe Tiziri Motor Algérie est un opérateur économique algérien qui se distingue par la diversification de ces segments d’activités, en l’occurrence : concessionnaire automobile, promotion immobilière, importation de la pièce de rechange, importation de la céramique et dérivé, le transport et logistique et depuis 2012, représentant de Hyundai Heavy Industries (Pôle Construction Equipement).

  • Usine Renault-Oran : Des facilités pour les sous-traitants de l’industrie mécanique.

    Les opérateurs désireux d’investir dans le domaine de la sous-traitance automobile bénéficieront bientôt de mesures d’encouragement.

    C’est en substance ce qu’a affirmé le ministre de l’industrie et des mines Abdeslam Bouchouareb lors de la visite qu’il a effectuée à l’usine « Renault d’Oran ». Une usine réalisée dans le cadre d’un partenariat entre la société nationale de véhicules industriels, le fonds national d’investissement et la firme Renault.

    Cette décision est justifiée par l’importance que revêt la sous-traitance dans la réussite des projets de partenariats. L’intérêt qu’il y a à mettre en place une base pour développer l’industrie mécanique à travers des sociétés qui fabriqueront des voitures et des camions à Tiaret, Rouiba et Constantine n’est plus à démontrer.

    C’est en fait un volet qui est le maillon le plus important, dira le ministre, pour la stratégie nationale de développement de l’industrie automobile. Cela mettra aussi un terme à la contrefaçon qui fait rage dans le marché de la pièce détachée.

    Il faut croire que ces mesures encourageantes trouveront certainement écho, surtout que les concessionnaires automobiles seront obligés, dans quelques années, d’installer une industrie qui se rapporte au monde de l’automobile.

    Ce qui ne manquera pas de donner naissance à de nombreux sous-traitants. Dans cette perspective, un atelier de formation en industrie automobile a été crée récemment pour former les salariés de « Renault Algérie » aux métiers de l’automobile qui sont l’assemblage et le montage en plus de la formation théorique.

  • Alliance Renault-Nissan : L’usine de Tanger, la plus grande d’Afrique

    Alliance Renault-Nissan : L’usine de Tanger, la plus grande d’Afrique

    En inaugurant sa deuxième ligne de production, Renault-Nissan devient la plus grande usine d’industrie automobile en Afrique, avec une capacité de 34 000 véhicules/an .
    Actuellement de 170 000 véhicules par an, la production doublera de volume en 2014. Cette nouvelle ligne sera consacrée à la fabrication du modèle Dacia Sandero et du modèle Dacia Sandero Stepwey.Aprés 20 mois d’activité, Renault a réussi à concevoir un site de fabrication répondant aux exigences les plus pointues en matière de fabrication automobile.
    Tout cela pour répondre au challenge de l’alliance Renault –Nissan de faire de cette usine le site le plus compétitif Renault.
    S’agissant de la main-d’œuvre, pour les besoins de cette nouvelle ligne, 1400 personnes ont été recrutées sur ce site, portant l’effectif global à 5000 personnes Le personnel de l’usine a été formé à l’Institut de formation aux métiers de l’industrie automobile (IFMIA).
    Renault poursuit ainsi sa stratégie de développement pour assurer la montée en compétences des nouvelles recrues et des collaborateurs de l’usine.
    L’usine de Renault-Nissan de Tanger est une société anonyme détenue à 52,4% par le Groupe Renault et à 47,6% par la CDG.
    Le site dispose désormais de deux lignes de production (de l’emboutissage au montage, en passant par la peinture et les sous-ensembles) et s’étale sur une superficie de 300 ha.