Étiquette : Industrie automobile

  • Automobile : Sovac lance son Crossover Seat Arona

    Automobile : Sovac lance son Crossover Seat Arona

    Le groupe Sovac a procédé lundi soir au lancement de son Crossover Seat Arona, un SUV compact et deuxième modèle après Seat Ibiza à être produit à l’usine Sovac Production de Relizane sur la plateforme MQB-A0.

    Selon le directeur de la marque, Nassima Bouazaoui, cette bagnole «décline des technologies avancées, des systèmes de conduite assistée et une connectivité illimitée».

    Lors de la présentation de ce modèle  M. Bouazaoui a indiqué que ce SUV, par ailleurs lancé au Salon international de l’automobile de Francfort, se veut une réponse à un besoin des clients, mais surtout à la compétitivité de Seat Arona dans un segment très disputé.

    «En plus d’être robuste et agile, la nouvelle Seat Arona affiche un style nouveau, aventurier, riche en fonctionnalités et confortable. C’est une voiture très habitable. De plus, un grand espace est prévu pour charger les bagages facilement», a expliqué encore le directeur commercial de Seat Algérie, Amine Messani.

    Mesurant 4,1 mètres de long, 1,5 mètre de hauteur et 1,7 mètre de large, en plus d’un coffre de 400 litres, Seat Arona décline une panoplie d’équipements de sécurité passive et active, comme le Front Assist, le système Hill Hold, le détecteur de fatigue, les capteurs de pluie et de luminosité, le système de freinage d’urgence et anti-multi-collisions, une caméra de recul, un détecteur d’angles morts, le système Park Assist, et le régulateur de vitesse avec fonction Stop&Go.

    La connectivité y est aussi avec les systèmes d’info-divertissement, le démarrage sans clé, la caméra arrière aux images précises et de qualité, l’écran tactile premium 8 pouces Black-Panel, le chargeur sans fil avec amplificateur de signal GSM et le système audio Beats- Audio-TM.

    Sa finition Style comme la finition FR offre des équipements et un design moderne à couper le souffle sur ce segment.

    Côté motorisation, Seat propose un seul Bloc moteur MPI 1,6L essence à 110 Ch. Quant à la version diesel, elle sera au rendez-vous dès le troisième trimestre de l’année 2019, et ce au même titre que Seat Ibiza. Du reste, Sovac Production prévoit la production de 4 500 à 5 000 unités pour la marque Seat pour l’année en cours.

    Concernant les prix, la finition Seat Arona Style est affichée à 2 499 000 dinars alors que la finition Seat Arona est au prix de 2 899 000 dinars.

    Signalons, enfin, que les commandes seront ouvertes dès jeudi prochain. Quant aux délais de livraison, ils sont de 30 jours et les premières Seat Arona seront réceptionnées par leurs clients dès le 18 juin prochain.

    S.C.

     

     

  • LFC-2018 : menace sur les usines de montage automobile

    LFC-2018 : menace sur les usines de montage automobile

    Les pouvoirs publics voudraient-il délaisser le montage automobile ou tout simplement se désengager de l’aventure industrielle à laquelle ils avaient accordé, pour une durée de cinq ans, tous les avantages fiscaux et parafiscaux pour répondre au besoin du marché local, dans sa première phase, et aller vers l’exportation, dans sa seconde phase ?

    La question est plus que jamais d’actualité. En effet, à la lumière de l’article 8 du projet de loi de Finances complémentaires  2018, le gouvernement a instauré une taxe sur la valeur ajoutée à taux réduit, soit 9 % sur la valeur des collections CKD et SKD pour le montage des véhicules,  que vont subir les usines de montage automobiles, sans la répercuter sur le client final.

    Aussi absurde que cela puisse paraître, la LFC-2018 précise que «l’assujettissement au taux réduit de la TVA des dites collections se justifie par le fait que cette activité a connu depuis quelques années un essor et une évolution remarquable en termes de réalisation d’investissement publics et privés ainsi qu’en partenariats et a commencé à asseoir un tissu industriel automobile devant répondre, en termes de rapport qualité/prix, à la demande nationale et dans le futur à l’exportation».

    Dans le même exposé des motifs de la LFC-2018, il est clairement indiqué que «les incitations fiscales seront orientées vers d’autres industries de montage qui ont encore besoin des aides publiques sous toutes leurs formes», car, justifie encore les rédacteurs du projet , «les objectifs tracés par les pouvoirs publics en faveur des industries de montages automobiles ont été atteints».

    Si une telle mesure venait à être appliquée, les constructeurs automobiles, déjà en difficulté, seront contraints de baisser rideau et de procéder, à leur tort exclusif, à la résiliation des contrats de partenariats, d’une part, et de répercuter le coût de la nouvelle TVA sur les prix des véhicules que, finalement, payera de sa poche le client.

    R.N.

  • OGB: l’industrie automobile monte en cadence

    OGB: l’industrie automobile monte en cadence

    L´investissement international dans l’industrie automobile en Algérie s´accroît suite à la mise en place de mesures visant à soutenir la croissance de la production manufacturière. Fin janvier 2018, le constructeur automobile espagnol SEAT, membre du Groupe Volkswagen, a annoncé son ambition d’augmenter la capacité de production de son usine d’assemblage à Relizane. Le site, résultat d’un investissement de 137m d’euros , abrite la production de plusieurs marques, et ajoutera courant 2018 deux nouveaux modèles à sa ligne d’assemblage pour le crossover Arona et la compacte León.

    Inaugurée en juillet 2017, l’usine est une joint-venture (JV) entre le Groupe Volkswagen, actionnaire minoritaire, et SOVAC, partenaire local spécialisé dans l’importation et l’assemblage de véhicules. Etablie pour assembler des automobiles appartenant au Groupe Volkswagen, l’usine a une capacité de production de 200 unités par jour, incluant des véhicules commerciaux Volkswagen, et les marques SEAT et Skoda. Le plan de développement de l´entreprise prévoit de commencer la production locale de la Volkswagen Polo et de la Skoda Fabia cette année.

    Le constructeur automobile français Renault se développe également. L’entreprise a ainsi débuté l´année dernière la production de camions. L´usine de montage, située dans la ville de Meftah, a pour ambition de produire 1000 unités en 2018. Renault Algérie a fait ses débuts dans le pays en 2014 avec l´inauguration d´une usine de montage de véhicules de tourisme à Oran.  Le nouveau site de Meftah devrait quant à lui bénéficier d´une hausse de la demande pour les poids lourds et les véhicules commerciaux, profitant de la diversification de l´économie nationale.

    En plus des entreprises déjà présentes en Algérie, d´autres constructeurs automobiles prévoient de s´implanter sur le marché local.

    Parmi elles figure le groupe français Peugeot qui a formé une joint-venture (JV) en novembre dernier avec trois partenaires locaux – Condor Electronics, Palpa Pro et l´Entreprise Nationale de Production des Machines-Outils – dans le but d´atteindre une capacité de production de 75 000 unités dans une future usine située près de la ville portuaire d´Oran.

    Les constructeurs sud-coréens Kia et Hyundai cherchent également à accéder aux nouvelles opportunités qu´offre la diversification du marché algérien. Toutes deux sont en voie de développer des usines de montage capable de produire jusqu´ à 100 000 unités et devraient être opérationnelles d´ici 2021.

    Des incitations à la production locale pour stimuler le secteur

    Cette hausse de la production locale est le résultat des mesures mises en place par le gouvernement pour attirer davantage d’investisseurs privés locaux et internationaux dans la production nationale, avec l’objectif de réduire la facture d’importation et de diversifier l’économie. Le pays vise ainsi une production automobile locale de 500 000 unités dès 2019.

    Apres avoir introduit plusieurs mesures d’incitation en 2015-16, notamment des exemptions d’impôt sur les sociétés et une facilitation des procédures d’obtention de permis de construire pour les usines, le gouvernement a également fixé des quotas d’importations de véhicules en 2016, provoquant une chute du nombre de véhicules finis importés de 417 913 en 2014 à moins de 20 000 en 2017.

    En 2017, alors qu’aucune licence d’importation n’avait été accordée, les importations de collections SKD (semi-knocked-down) et CKD (completely-knocked-down) assemblées localement ont doublé pour atteindre 1,8 milliard de dollars, selon des chiffres publiés par l’Agence des Douanes en février, en raison de la hausse des capacités d’assemblage des usines algériennes.

    Si l’industrie automobile locale semble donc se renforcer, plusieurs observateurs estiment que l’objectif du gouvernement de parvenir à 15% de production locale d’ici trois ans et 40% d’ici cinq ans est trop ambitieux. Alexandre Kateb, fondateur du cabinet de conseil Compétence Finance, a ainsi affirme a OBG l’an dernier que l’établissement d’un écosystème intégré comprenant équipementiers, fournisseurs de pièces détachées et sous-traitants prendrait environ 10 ans.

    D’autres voix s’élèvent également pour noter que le modèle d’importation de pièces détachées pour un assemblage local revient en fait plus cher que l’importation de véhicules finis.

    Il existe cependant de possibles indications d’un relâchement des restrictions sur les importations cette année. Début janvier, le ministère du Commerce a évoqué la possibilité d’un octroi de nouvelles licences d’importation dans les mois à venir, sans toutefois préciser le calendrier. Des précisions sur les quotas d’importation sont également attendues, le ministère ayant confirmé officiellement que ces quotas affecteront les véhicules de tourisme et utilitaires.

    Le software pour véhicules comme horizon de croissance

    Ces opportunités se trouvent par exemple dans la conception et la fabrication de systèmes d’exploitation novateurs développés par les grandes entreprises technologiques mondiales dans le but de concevoir des véhicules connectés.

    Au-delà de l’assemblage et de la production de pièces localement, un investissement accru dans des produits à haute valeur ajoutée, notamment les systèmes d’exploitation nouvelle génération pour véhicules, constitue ainsi un fort potentiel de développement pour l’industrie automobile algérienne.

    « Ces nouveaux systèmes d’exploitation sont déjà en train de renouveler en profondeur l’industrie automobile, et dans un sens, ce n’est pas un problème pour l’Algérie de ne pas disposer à ce jour d’industrie automobile locale » a déclaré à OBG Riad Hartani, Conseiller stratégique et technologique pour le projet Alger Smart City. « Concentrer les efforts sur les opportunités portées par ces nouveaux systèmes d’exploitation permettrait à l’Algérie de devenir l’un des premiers pays au monde à se positionner sur ce segment prometteur. »

    Si une telle stratégie suppose des progrès pour bâtir un écosystème favorable à l’essor des nouvelles technologies, elle contribuerait à une hausse significative des investissements étrangers, tout en attirant une expertise technologique hautement qualifiée.

  • Youcef Yousfi:« les véhicules montés en Algérie ne doivent pas être plus chers que ceux importés»

    Youcef Yousfi:« les véhicules montés en Algérie ne doivent pas être plus chers que ceux importés»

    Ce n’est pas au gouvernement de fixer les prix des véhicules montés en Algérie, même s’il est habilité à les contrôler a estimé Youcef Yousfi, ministre de l’Industrie et des mines, lors de la conférence de presse qu’il a animé ce lundi  en marge des premières Journées techniques de la sous-traitance véhicules.

    « Nous avons demandé à l’ensemble des constructeurs locaux de nous remettre les prix. Ces prix seront affichés et l’Etat veille à ce que les prix des véhicules montés localement ne soient pas supérieurs à ceux importés.» A affirmé le ministre avant  de rappeler que  les cahiers des charges précisent  déjà que les véhicules montés en Algérie ne doivent pas être plus chers que ceux importés.

    S’agissant de la sous-traitance , Youcef Yousfi qui soutient que l’industrie nationale,« qui s’est développée dans plusieurs spécialités, possède les moyens de mettre en place les activités de sous-traitance dans le domaine automobile. » Et par-delà  développer une industrie automobile qui peut couvrir les besoins nationaux et d’exporter.

    Le tout étant de permettre et de mettre en place tout un réseau de sous-traitant dans le domaine de l’automobile. Ce qui de l’avis du ministre ne peut se faire sans une organisation dans les entreprises, une main d’œuvre qualifiée, des efforts et le temps nécessaire pour ce faire.  Car pour Youcef  Yousfi « l’Algérie n’ambitionne pas seulement de produire 30.000 ou 40.000 produits intrants dans la construction automobile, mais des millions pour pouvoir couvrir les besoins du marché domestique et exporter. »

    Un objectif que les constructeurs peuvent contribuer à atteindre en faisant travailler un maximum de sous-traitants locaux qui, selon le ministre doivent s’adapter aux exigences des donneurs d’ordres.  S’agissant des équipementiers,  il  est formel, c’est aux constructeurs  de les amener à s’installer en Algérie ,« puisqu’ils ont l’habitude de travailler ensemble ».

    Le ministre de  l’Industrie et des mines qui a exhorté les sociétés de montage de véhicules à respecter strictement le cahier de charge , notamment en ce qui concerne le taux d’intégration , a rappelé que l’Etat accorde un intérêt particulier à la sous-traitance et son soutien à ce secteur  puisqu’il prévoit de le renforcer davantage  à travers diverses mesures  incitatives pour les fabricants des pièces et des composants de véhicule en les  faisant bénéficier d’avantages fiscaux et d’exonération de taxes.

    Notons  enfin, que  Youcef Yousfi a  tenu à rappeler qu’en matière d’industrie automobile, l’Algérie « ne part pas de rien » et en veut pour preuve l’exemple  de la SNVI  qui  depuis  50 ans produit des véhicules industriels avec un taux d’intégration supérieur à 80%.

    S.C.

     

     

  • Des sous-traitants invités par SOVAC Production

    Des sous-traitants invités par SOVAC Production

    Composée de différents acteurs de la filière pièce de rechange,  comme la plasturgie, l’électronique, les pièces thermoplastiques, une délégation de sous-traitants espagnols   a séjourné pendant deux jours à Relizane, et était séduite par les potentialités offertes. Résultat : des protocoles d’accord seront  prochainement signés par certains de ces sous-traitants avec SOVAC Production.

    Cette délégation était présidée par  Ziegler Klaus, vice -président de SEAT, chargé des achats, qui a déjà visité l’Algérie en compagnie du président de SEAT, pour assurer la promotion de la stratégie de Volkswagen  group en Algérie et son positionnement dans la région Afrique et MENA. Invités par SOVAC Production, en collaboration avec SEAT et Volkswagen   group, ces sous-traitants avaient pour mission de prospecter les futurs équipementiers qui s’installeront autour de l’usine de SOVAC  Production, et  répondront   aux exigences  du cahier de charges sur l’industrie automobile obligeant les producteurs nationaux dans l’industrie automobile d’avoir un taux d’intégration local  de l’ordre de 15% à partir de la troisième  année et 40% dès la cinquième année.

    Deux jours durant, ces équipementiers ont pu découvrir le  milieu industriel, administratif et  logistique  des entreprises en Algérie. Un programme préparé à leur intention leur a permis de visiter le port d’Oran  où ils ont pris connaissance  du processus d’importation, d’exportation, de dédouanement, de logistique ainsi que toutes les autres procédures en rapport avec l’activité industrielle.

    Ils ont également assisté à une série de conférences avec plusieurs intervenants dont le ministère de l’industrie et des mines, l’ANDI, la société générale et la wilaya de Relizane. Au cours de ces conférences, les avantages offerts par l’Algérie pour les investisseurs étrangers sont bien détaillés, tout comme a été développée à l’intention de ces équipementiers, la nouvelle stratégie adoptée par le gouvernement pour le développement de la filière sous-traitance dans le secteur de l’industrie automobile.

    Un terrain de 50 hectares sera mis à la disposition des premiers sous-traitants qui souhaitent s’installer en Algérie où un marché local de  100 000 véhicules  les attend. SOVAC  Production s’attelle déjà à l’aménagement  des espaces destinés à l’activité de sous-traitance.

    Pour rappel, depuis juin 2017, date de son installation en Algérie, SOVAC Production a assemblé 150 000 unités.  Avec un objectif initial de 12 000 unités pour le premier semestre, l’usine a finalement dépassé les  attentes en réalisant trois mille unités en plus en six mois. Le personnel de l’usine, recruté à 98% de la wilaya, a bénéficié de formation continue dispensée par les équipes de formation de Volkswagen  group.

    Les objectifs pour l’année 2018 se résument à l’augmentation des volumes qui atteindront entre 35 000 à 40 000 unités.  Aux côtés des modèles assemblés dès le départ, deux nouveaux modèles sont confirmés pour l’année 2018. Il s’agit de la nouvelle Volkswagen POLO et la Skoda Fabia.

    Rania Derouiche

  • SOPREM inaugure un nouvel atelier d’entretien Jaguar Land Rover à Alger

    SOPREM inaugure un nouvel atelier d’entretien Jaguar Land Rover à Alger

    SOPREM, concessionnaire de Jaguar Land Rover en Algérie, a annoncé aujourd’hui le lancement de son nouvel atelier d’entretien Jaguar Land Rover. Située aux grands vents sur l’autoroute qui mène à Cheraga (dans le lotissement Azzaoui Mohamed à Alger), la nouvelle structure permettra au concessionnaire de mieux servir la clientèle locale Jaguar Land Rover.

    Faisant partie du réseau de concessionnaires Jaguar Land Rover de la région MENA Afrique du nord, SOPREM est en train de devenir rapidement un joueur clef dans le développement des deux marques en Algérie, préparant le terrain à la nouvelle phase d’expansion. Le nouvel atelier d’entretien d’Alger fournira des services de qualité à la clientèle de Jaguar et de Land Rover, lui offrant un service après-vente irréprochable dans un lieu facile d’accès dans la ville.

    A l’arrivée du client, une équipe qualifiée certifiée Jaguar Land Rover sera disponible pour la réception de la voiture pour inspection et réparation. Le nouveau lieu sera aussi le premier local Jaguar Land Rover du pays à arborer la nouvelle identité de l’entreprise baptisée ‘ARCH’. Les clients pourront profiter d’une architecture à leur couper le souffle et une conception intérieure exceptionnelle du centre de service d’Alger, améliorant encore plus leur expérience avec la marque.

    Commentant le lancement de la nouvelle structure Jaguar Land Rover, Oulmi Khider, fondateur et propriétaire de SOPREM, a expliqué : « La demande sur les services de qualité de Jaguar et de Land Rover en Algérie est en train de croître. Ce nouvel atelier d’entretien Jaguar Land Rover ARCH en Alger renforce encore plus notre engagement envers notre clientèle et envers la marque. Ayant investis énormément dans cette nouvelle branche pour fournir aux clients les dernières technologies et les derniers services automobiles, nous sommes confiants que cela permettra à notre équipe de spécialistes de mieux soutenir la clientèle de la marque ».

    Rob Preston, directeur régional du service clientèle de Jaguar Land Rover MENA, a expliqué : « La marque Jaguar Land Rover continue de se développer en Algérie. Cela est dû en grande partie à nos concessionnaires locaux. Nous sommes extrêmement fiers de voir le lancement du premier atelier d’entretien de Jaguar Land Rover ARCH dans le pays, preuve d’efforts inlassables pour atteindre l’excellence en termes de prestations pour nos deux marques ».

    En conformité avec les plus hautes normes, la nouvelle structure sera optimisée pour servir les clients de Jaguar Land Rover dans un environnement luxueux et confortable. Les clients seront capables de bénéficier d’une zone de stationnement couverte, comprenant des zones de stationnement pour personnes handicapées et des entrées aménagées, en plus d’une zone d’attente confortable avec téléviseurs et connexion internet, de la lecture et des boissons rafraîchissantes.

    Le nouvel atelier d’entretien SOPREM de Jaguar Land Rover situé à Alger sera ouvert de huit heures à dix-sept heures, du Lundi au Jeudi. Pour de plus amples informations, merci de contacter +213 560 02 02 80 ou visiter @sopremlandroveralgerie et @sopremjaguaralgerie sur Facebook.

    À propos de Jaguar Land Rover

    • Jaguar Land Rover est le plus grand constructeur automobile britannique. Il s’appuie sur deux marques emblématiques : Land Rover, premier constructeur mondial de véhicules tout-terrain premium, et Jaguar, l’une des plus grandes marques de berlines sportives de luxe et de voitures de sport.
    • Nous employons plus de 40.000 personnes et fournissons indirectement du travail à 240.000 personnes dans nos concessions, chez nos fournisseurs et dans les entreprises locales. La production est concentrée sur le R.U., avec des usines additionnelles en Chine, au Brésil, en Inde et en Slovaquie.

    L’objectif de Jaguar Land Rover est de créer des produits de tout premier ordre. Nous sommes le plus gros investisseur industriel en R&D du R.U. et avons investi 12 milliards de livres sterling au cours des cinq dernières années, et plus de 3 milliards rien que cette année en nouveaux produits et en équipements. En 2016, Jaguar Land Rover a vendu plus de 583.000 véhicules dans 136 pays. Plus de 80% des véhicules produits au R.U. sont exportés.

  • SOVAC PRODUCTION : des nouveautés pour 2018

    SOVAC PRODUCTION : des nouveautés pour 2018

    Après son entrée en activité en juin dernier, l’usine SOVAC PRODUCTION, a participé pour la première fois à la Foire de la Production Nationale qui a lieu à la Safex du 21 au 27 décembre 2017. L’usine a réussi à assembler 15 000 unités à ce jour, de ses quatre modèles Volkswagen Golf, SEAT Ibiza, ŠKODA Octavia et le véhicule utilitaire Volkswagen Caddy.

    Les objectifs assignés par SOVAC PRODUCTION au lancement de l’usine en juin dernier ont été atteints. 15 000 véhicules ont été produits à ce jour dans l’usine de Relizane.

    L’objectif initial étant de 12 000 unités, les équipes de SOVAC PRODUCTION ont relevé le challenge en accélérant la cadence de production dès le troisième mois de la mise en marche de l’usine et grâce au système de 2 à 3 shifts mis en place par la direction de  SOVAC PRODUCTION. Cette méthode de travail qui permet aux employés de mieux s’organiser et de travailler six heures au lieu de huit, a été favorablement accueillie par l’ensemble des travailleurs qui trouvent en cette formule une qualité de vie et de travail équilibrées.

    Le personnel de SOVAC PRODUCTION recruté à 98% dans la même wilaya, a bénéficié tout au long de ces mois de travail d’une formation continue dispensée par les équipes de formation de Volkswagen Groupe présentes sur le site afin de transférer le savoir-faire aux équipes algériennes et les mettre au niveau des standards de qualité de Volkswagen. Selon M. Mokhtar Naili, Deputy General Manager de SOVAC PRODUCTION « le Groupe Volkswagen a qualifié l’unité SKD de l’usine algérienne, par la meilleure expérience mondiale du Groupe comparativement aux autres usines dans le monde, et ce, à travers la qualification remarquable du personnel des équipes de l’usine qui, malgré le manque d’expérience en matière d’industrie automobile en Algérie et par le fait que la majorité des jeunes recrutés entament leur première expérience professionnelle, ces derniers ont démontré une capacité d’adaptation et d’assimilation extraordinaire. Ce qui a encouragé la Direction à monter la cadence de production ».

    Des Nouveautés Produits pour 2018

    Par ailleurs, SOVAC PRODUCTION va encore augmenter ses volumes pour 2018, pour atteindre 35 000 à 40 000 unités. Un volume qui sera réparti sur les différentes Marques et surtout sur différents modèles puisque de nouveaux modèles seront proposés en 2018. Tant attendue, la VOLKSWAGEN Polo sera de retour en Algérie après deux années d’absence du marché en raison de la limitation des importations. Vendue à plus de quatorze millions d’exemplaires dans le monde, La Nouvelle Polo a gagné en charisme et joue la carte de la modernité avec ses nouvelles technologies à bord. La Nouvelle Polo sera disponible au deuxième semestre de l’année.

    Pour ce qui est de la Marque Škoda, dont le modèle Octavia assemblé en Algérie a enregistré un franc succès, elle introduira la Rapid pour permettre aux clients de retrouver progressivement leur Marque. Une bonne nouvelle pour les particuliers et aussi les professionnels fidèles à ce modèle.

    La Marque ibérique dont son Best-Seller Ibiza, n’arrête pas d’enregistrer de nouveaux admirateurs y compris dans la gent féminine, va commencer l’année 2018 en succès, puisque la Nouvelle Ibiza sortira de l’usine de Relizane en début d’année prochaine. Avec ses nouvelles lignes stylistiqueset ses impressionnantes qualités dynamiques, la Nouvelle IBIZA est sans conteste la meilleure de son histoire. Elle surprendra ses nouveaux acquéreurs par son niveau technologique inédit dans sa catégorie.

    Ce n’est pas tout chez SEAT, car les amoureux de la très sportive SEAT Leon vont avoir une attention particulière puisque cette dernière sera assemblée également à SOVAC PRODUCTION et sera disponible, comme les autres modèles des autres marques, au deuxième semestre de l’année prochaine.

     

  • Dr Abderrahmane Mebtoul  « On ne gouverne pas par la peur »

    Dr Abderrahmane Mebtoul « On ne gouverne pas par la peur »

    Face aux tensions budgétaires,  les dernières données du DG du trésor  le 03 octobre 2017 contredisent  la sinistrose généralisée que l’on a propagée sur la situation financière du pays, ayant eu un impact négatif  tant au niveau national qu’international, le déficit du Trésor public s’étant  établi à 287,32 milliards de dinars à la fin mai 2017 contre 1.783,13 milliards à la même période de 2016, soit une baisse de 84%(source APS) .

    La déclaration du conseil des ministres en date du 04 octobre 2017, un discours apaisé,  contraste avec les déclarations alarmistes propagées ces dernières semaines qui ont fait un dégât social. Certains méconnaissent la  réalité du corps social  de 2017 composé à) plus de 70% de jeunes n’ayant pas connu la la période tragique 1991/1997,  qui  selon nos enquêtes ont rejeté ce discours, pouvant avoir l’effet inverse ce qui est recherché accroissant les tensions sociales,  je  les cite «  ces discours ne nous font  pas peur ».

    On ne gouverne pas par la peur mais par la bonne gouvernance et le dialogue productif permanent.   Mais l’on doit être réaliste ,   la distribution de revenus sans contre parties productives et la non vision stratégique étant à l’aube de la quatrième révolution économique et sociale mondiale ont  des incidences négatives, politiques et sociales et géostratégique du fait de la position névralgique de l’Algérie au niveau du bassin méditerranéen et de l’Afrique.

    1.-Selon  le communiqué du conseil des ministres, -adoption de l’avant projet de loi de finances 2018,  le projet affiche 6521 milliards DA  en recettes et près de 8628 milliards DA en dépenses  une différence de  20 milliards de dollars, le déficit global du Trésor s’élevant  ainsi à près de 9% du Produit intérieur brut contre plus de 14% pour l’exercice 2016 , un  déficit qui sera couvert par le financement non conventionnel c’est-à-dire  la    planche à billet. Le budget de fonctionnement s’élèvera à 4584 milliards DA  en baisse de 7 milliards DA par rapport à 2016 et pour le budget d’équipement,  les crédits de paiements inscrits  s’élèvent à 4043 milliards DA contre 2291 milliards DA pour 2016,   contenant une provision de 400 milliards DA pour le remboursement des entreprises locales et étrangères qui détiennent des créances sur l’Etat et ses démembrements.

    Le budget prévoit 1760 milliards de DA alloués aux transferts sociaux, montant en hausse de près de 8% par rapport à 2017, et qui est destiné notamment, aux soutiens aux familles, à l’habitat, à la santé, ainsi qu’aux subventions des prix des produits de première nécessité, à savoir les céréales, le lait, le sucre, et les huiles alimentaires.

    Le recul du cours du pétrole depuis le deuxième trimestre 2014 a fortement impacté les recettes de la fiscalité pétrolière bien que l’on ait  artificiellement gonflé  par une dévaluation rampante du dinar comme l’on a gonflé artificiellement la fiscalité ordinaire, les importations en euros,  par la dévaluation du dinar par rapport  à l’euroDurant le premier trimestre 2017, le taux de croissance est en baisse de 3,7% par rapport à la même période de 2016 qui était de 3,9%, tiré essentiellement du secteur des hydrocarbures dont le taux de croissance  est passé de 2,6% en 2016 à 7,1%  durant le premier trimestre 2017 grâce essentiellement à la hausse des prix facteurs exogènes.

    Le taux de croissance hors hydrocarbures a baissé  passant pour la même période de 4,0% à 2,6% .Le  dollar était coté » 77,55 dollars en 2012 (officiel ) il est coté le 04 octobre 2017 à plus de 113 dollars   et l’euro était coté à 102,95 dinars pour la même période  dépassant  133 dollars. Les réserves de change  était au 01 janvier 2014 pus de 194 milliards de dollars  sont de 102 milliards de dollars début septembre 2017 et termineront certainement moins de 97 milliards de dollars  fin 2017.

    Sur le marché parallèle après les discours de sinistrose  « faillite de l’Algérie » ,  le cours en une année est passé de 180 dinars un euro début 2016   à   198/200 dinars un euro mi septembre 2016 avec une poussé inflationniste sans précédent  pour les produits de première nécessité non  subventionnés allant de 20 à 60% et plus pour certains produits.

    Sans une explication sereine et le retour à la confiance,  l’effet d’anticipation risque d’avoir un effet désastreux  sur toutes les sphères économiques et sociales, posant un problème sécuritaire. Pour le FMI le taux de croissance devrai être seulement de 1,7% en 2017 et moins de 1% en 2018 avec un taux de chômage officiel incluant la sphère informelle (plus de 35%), les emplois temporaires,  et les  sureffectifs des administrations  de 13,2% en 2018  12,3% selon l’ONS en 2017.

    Les sorties de devises en 2016 ont été d’environ 60 milliards de dollars –biens services  et transferts légaux de capitaux -Pour 2017 elles varieront entre 55/60 milliards de dollars pour une entrée d’environ 32/33 milliards de dollars contre 29,5 en 2016. 

    Selon le professeur Ahmed Bouyacoub  dans plusieurs de  ses contributions que je tiens à  remercier pour ses aimables conseils, six éléments méritent d’être mis en relief pour caractériser la profonde crise de l’économie algérienne et la réduction de sa place au plan international.

    a-  la chute du PIB Global et par tête d’habitant en dollars Les données de l’ONS montrent que le PIB algérien est passé de 209,4 milliards de $ en 2014 à 157.95 milliards de $en 2016, soit une chute de 24,6 %. Cette chute traduit la dévalorisation de la richesse produite par le pays en raison des dévaluations opérées entre 2014 et 2016. La valeur internationale de la production algérienne a perdu presque 25 % en deux ans.  Le PIB par tête d’habitant en dollars a perdu 30 % entre 2012 et 2016.

    b- Une très forte croissance démographique à partir de 2003 (peu analysée dont les conséquences sont énormes sur les dépenses publiques.  En 2002, le nombre de naissances est de 617000. En 2016, les naissances atteignent 1067000. Les conséquences sont inestimables sur le secteur d’éducation, la santé, le logement et l’emploi, à court et long terme.

    c-un emballement du taux d’investissement plus  un emballement du taux de consommation et un emballement du taux d’importation , un mélange explosif au moment où le PIB connait un effondrement.   Le taux d’investissement ( FBCF/PIB) est passé de 31,7 % du PIB en 2011 à 42,9 % en 2016 Le taux de consommation des ménages est également passé de 31,2 % à 42,8 %. Ces deux croissances ont généré la croissance du taux d’importation passé de 28,7 % à 35,3 %.

    d- Contrairement à ce qui est avancé : un affaiblissement du poids des salaires (dans le PIB hors hydrocarbures) passant e 40 ;,2% en 2011 à 38,8% en 20125, 36,4% en 2013, 36,0% en 2017, 35,7% en 2015 et 35,5% en 2016.  E-° Un déséquilibre profond du budget jusqu’en 2017 et enfin   la masse monétaire n’a pas connu d’emballement jusqu’à la fin 2016.

    2.-Je tiens  à remercier Mr Hasni Tewfik ancien directeur de la stratégie de Sonatrach pour certaines remarques concernant l’énergie. Ici se pose plusieurs questions selon quelques experts consultés.

    Le recours à l’endettement extérieur a été prohibé. Les avoirs du Fonds de Régulation des Recettes qui ont culminé à plus de 5000 milliards DA en 2012 ont été épuisés 2017  par le fait de déficits budgétaires successifs. On renfloue  en dinars mais comme 70% des inputs et équipements sont importés, cela permet à son tour la possibilité à travers le canal  bancaire d’importer ce qui influe sur la balance des paiements des sorties de devises.  Sonelgaz a besoin de près de 300 milliards de DA/an pour financer ses projets d’investissement.

    -Le responsable de Sonatrcah dans une déclaration à l’APS,  a confirmé que  le programme de 50/70 milliards de dollars  au lieu de 100 milliards de dollars initialement pour les investissements du groupe pour les 5 prochaines années.

    Quel avenir pour les caisses de retraie devant distinguer les caisses spéciales des hauts cadres de l’Etat de la caisse ordinaire, l’espérance de vie ayant dépassé pour l’Algérie 75 ans contre plus de 80 ans dans certains pays développés ?  La population résidente totale en Algérie a atteint 41,3 millions d’habitants au 1er janvier 2017, selon de l’Office national des statistiques (ONS  L’Algérie comptera 41,2 millions d’habitants début 2017, avec un taux de croissance annuel atteignant 2,15.

    Selon le  ministère de la Santé et de la Population, cette croissance est principalement due au taux de natalité en huasse. Le nombre de naissances en Algérie a atteint un million en 2015, soit presque le double du taux de natalité en 2000 (600 000) La Caisse nationale des retraites (CNR) est en faillite  et  ne doit sa survie qu’à l’apport de la Caisse nationale des assurés sociaux selon la déclaration de septembre 2017 du   directeur de la CNR. Le déficit qu’elle connait actuellement et qui est estimé à 500 milliards DA, lequel a été compensé par un apport de la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS) et de la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC) de l’ordre de 900 milliards DA. Dans les années 1980 selon l’ex premier ministre devant les partenaires sociaux à Annaba en 1980 on avait sept (7) travailleurs pour un retraité Fin 2016 on avait trois pour un  retraité. 2,2 millions de retraités en 2015 et trois millions en 2017 .

    C’est naturellement autant de cotisants à compter en moins et de manque à gagner pour la Caisse dont les dépenses s’élèvent annuellement à près de 200 milliards de dinars. Le même responsable relève que les travailleurs partent à la retraite à 69 ans avec des taux de pension d’à peine 50 %, au moment qu’elle est établie à 80 % en Algérie. Il a expliqué que la situation de déficit de la caisse est liée notamment à l’importance des départs à la retraite en 2015 (150.000) et en 2016 (180.000), alors que les prévisions pour 2017 tournent autour 40.000 à 50.000 partants.

    – Il s’agira d’éclairer l’opinion publique afin d ‘éviter la cacophonie sur le montant exact de la sphère informelle  en ne faisant pas de confusion en distinguant la part dans le PIB qui serait d’environ 45% selon l’ONS, en référence à l’emploi qui serait selon le Ministère du travail à environ 35/40% et en référence à la masse monétaire en circulation qui serait d’environ 40%.

    Et en référence à la masse monétaire en circulation le montant de la monnaie fiduciaire qui selon le gouverneur de la banque d’Algérie serait d’environ 35% en 2016 en augmentation par  rapport à 2012 et à l’intérieur de ce montant la part effective de  la sphère informelle spéculatives (moins de 17 milliards de dollars  selon  le premier ministre)  et la part  détenue normalement par les ménages pour leurs besoins quotidiens.

    L’ex Premier ministre Abdelmalek Sellal   a avancé ( APS 2016)  le montant de 37 milliards de dollars et l’ex ministre en 2015  entre 40/50 milliards de dollars sans préciser les références aux indicateurs économiques ou financiers, la méthode d’évaluation existant quatre donnant chacune un montant différent soit par rapport soit au PIB, au revenu national ou par rapport à la masse monétaire en circulation .( voir étude pour l’Institut Français des Relations Internationales sur la sphère informelle au Maghreb du Pr A.Mebtoul -Paris décembre 2013)

    Le responsable de Sonatrcah dans une déclaration à l’APS,  a confirmé que  le programme de 50/70 milliards de dollars  au lieu de 100 milliards de dollars initialement pour les investissements du groupe pour les 5 prochaines années.

    Pour les nouvelles raffineries, il prévoit la réalisation du plan en question, dans le cadre de la priorité, estimant qu’il verra la possibilité de concrétiser l’ensemble des cinq (05) nouvelles raffineries ou simplement une partie.  Nous voyons que les déclarations des PDG de Sonatrach et Sonelgaz laissent comprendre que les besoins de financement pour les 5 prochaines années seront au minimum de 50 milliards $ , il n’y aura que la raffinerie de Hassi Messaoud qui sera réalisée dans cette période.

    Pour Sonelgaz les investissements de 2624 milliards DA n’ont pas été au service du développement, ils ont servi à la consommation des ménages. Pour le moment Sonelgaz ne rembourse pas sa dette, mais à partir de 2024, Sonelgaz sera obligée de rembourser 164 milliards DA par an jusqu’à 2031. Sonelgaz est déficitaire, les résultats de l’année passée étaient négatifs pour la première fois.

    Les prévisions d’investissement pour la période 2017 à 2027 sont de 4664 milliards DA, soit plus de 466 milliards DA par an. Ceci entre autre pour doubler la production d’électricité, Sonelgaz envisage 2000 MW par de centrales à GAZ. Ceci nécessitera 3 milliards de M3 de gaz en plus chaque année. Nous avons l’impression que le programme de développement des énergies renouvelables qui prévoyait 22 000 MW d’ici à 2030 est abandonné. Par ailleurs, il est impossible de satisfaire les nouveaux besoins en gaz pour cela.

    Nos réserves ne le permettent pas. Même le gaz de schiste ne pourrait être prêt pour cette échéance. Il faut arrêter cette incohérence qui réfute la nécessité d’un modèle de consommation énergétique et le fait que la transition énergétique est un objectif arrêté à tous les niveaux de décision.

    Pour rester au plan financier, nous pouvons déduire que les besoins de Sonatrach  50/70 milliards de dollars 2017/2022 et Sonelgaz 150 milliards de dollars pour les cinq   prochaines années selon la déclaration du 29 septembre 2017 du PDG ( 30 milliards de dollars/an) seront couverts à 70% par la partie devises et seulement à 30% pour la partie dinars ce qui accélèrera la baisse des réserves de change en cas du maintien d’un cours  de 50/55 dollars..

    Les transferts sociaux dans le budget de l’État prévus pour l’année 2018 enregistreraient une légère augmentation. Selon des sources du ministère des Finances, le projet de loi de finances 2018 prévoit plus de 1 700 milliards de dinars de transfert sociaux, en hausse de près de 8% par rapport au montant consacré dans la loi de finances 2017. Pour rappel, les transferts sociaux à partir du budget de l’État en 2017 étaient estimés à 1 630,8 milliards de dinars, représentant 8,4% du produit intérieur brut. L’Algérie peut-elle continuer dans cette trajectoire source de gaspillage notamment des carburants  et d’injustice sociale   sans ciblage au profit des plus démunis ?

    Les objectifs qui  visent à sortir de la dépendance des hydrocarbures par la stratégie suivante : l’Exécutif a ainsi placé en tête des priorités l’électronique, le numérique, les industries agroalimentaires, l’automobile, suivis du ciment, de l’industrie pharmaceutique, du tourisme, de l’aval des hydrocarbures et des ressources minières. Il entend également promouvoir les énergies renouvelables et les énergies fossiles non conventionnelles, autrement dit le gaz de schiste. Il ne donne aucune information sur la mise en œuvre et les raisons de ce choix.

    Il ne définit pas la niveau de croissance pour l’année prochaine avec la précision des secteurs prioritaires qui vont être lancées. Il ne peut arrêter un plan précis sachant que les conditions préalables, à savoir les réformes recommandées doivent être lancées.  On reste sceptique sur cette idée, car toutes les prévisions annoncent des croissances faibles  sur les deux prochaines années.

    Le prix du pétrole et du gaz, a fait que les banques ne financent plus les investissements dans les hydrocarbures. Il sera difficile d’avoir des investissements dans le seul secteur qui parait attractif : les hydrocarbures. Les nouvelles taxes sur les produits pétroliers vont réduire la rente pour les pays producteurs et réduire la demande. Les questions qui se posent : quel est le programme d’investissement prévu pour l’année prochaine  et quels sont les besoins de financement de ce programme

    – Le premier ministre  avance  que ce  redéploiement se veut décentralisé et se fera grâce à une carte territoriale des investissements réalisée avec la contribution des wilayas et avec le concours des associations patronales ainsi que des Chambres nationale et régionales de commerce et d’industrie».

    Pour lutter contre le chômage et étoffer le tissu des PME, l’Ansej financera un minimum de 23.000 projets pour chacun des exercices 2018 et 2019 avec un impact de création de près de 150.000 emplois par année. Pour la Cnac, il s’agira d’accompagner le lancement de plus de 30.000 projets sur la période 2018-2019 avec la création de près de 80.000 emplois». Les programmes ANSEJ et CNNAC   sont –ils  la panacée.

    Il faut demander le bilan réel de ces programmes. Combien d’emplois durables a-t-on créé réellement et combien a couté chaque emploi créé ? Quelle sera la véritable création  de valeur ajoutée  et ces projets sont-ils fiables (cout/qualité) dans le temps  face à la concurrence ? Comment en décentralisant sans les ressources nécessaires et sans réformes préalables et sans financement arrivera-t-on à relancer l’économie ? Le fait de créer des zones industrielles n’est pas suffisant. L’exemple de passé le prouve.

    – Le premier ministre doit préciser la nature  de l’’impôt sur la fortune et qui devrait  concerner tous les particuliers dont le patrimoine atteint un certain seuil. C’est un sujet délicat et en cas d’impair fera fuir les capitaux  restants de la sphère réelle vers la sphère informelle.

    A t- on un système d’information  fiable. Comment comptabiliser les fortunes dans la sphère informelle ? Comment prendre en compte les personnes ayant du capital  argent  et des biens à l’étranger  surtout dans les paradis fiscaux ?

    Le calcul de cet impôt ne s’effectue donc pas vis-à-vis du revenu, mais sur la base du calcul de la valeur de tous les biens que possède un citoyen. Plusieurs pays appliquent un impôt sur la fortune, tels que la Norvège, la Suisse, l’Argentine ou encore la France. Comment ça se passe en France ? En France, tout particulier dont la valeur de son patrimoine excède 1.3 million d’euros est concerné par l’impôt sur la fortune, nommé impôt de solidarité sur la fortune (ISF). L’ISF concerne également tous les biens (meubles et immeubles), droits (usufruit, droit d’usage…) et valeurs (action, titre…) composant le patrimoine d’un individu.

    Le premier ministre  n’a fourni aucun montant pour les besoins de financement de ses investissements, notamment le montant exact du financement non conventionnel durant les cinq prochaines années  tout en il a rejetant  le recours au financement extérieur .

    Concernant la modification de l’article 45  relative à la Loi sur la monnaie et le crédit, il s’agit de  clarifier les missions de la commission indépendante  de contrôle et  le plafond de l’émission monétaire 

    a- l’avant projet de la loi  modifiant l’article 45 de la loi sur la monnaie et le  crédit a prévu une commission de contrôle composé d’experts indépendants  pour éviter que l’autorisation de la banque d’ Algérie à financier le trésor entraine une dérive inflationniste à la vénézuélienne.

    b-L’on doit comme dans tous les  pays  du monde même dans les pays   auxquels fait référence l’avant  projet , structure socio-économique totalement différente de celle de l’Algérie caractérisés par une bonne gouvernance  et un appareil productif performant, distinguer la politique monétaire qui relève  de la banque d’Algérie  qui est sous l’autorité  du Président de la république, de la politique budgétaire qui relève  du gouvernement , l’objectif stratégique étant de synchroniser leur action.

    c-Devant comparer le comparable  concernant le financement non conventionnel, évitons la comparaison avec l’Europe, le Royaume Unis , le Japon( trois monnaies internationales convertibles et de grandes puissances économiques)   et surtout les Etats Unis d’Amérique ,  le dollar étant une monnaie internationale qui finance à la fois l’économie américaine mais également le reste du monde, avec un fort  déficit budgétaire, depuis la décision de Nixon de décréter la non convertibilité du dollar vis-à-vis de l’or (1971). 

    Pour le cas  du Japon c’est un pays qui a une grande épargne, la dette intérieure étant couverte par cette même épargne, les Japonais ayant préféré ’endetter leur Etat plutôt que d’augmenter les impôts expliquant la déflation. Pour le  cas de la Turquie, pays émergent,  ayant connu  par le passé  une dérive  monétaire, cette dernière a été amortie car possédant d’importantes capacités productives. Comparons pour plus d’objectivé des  cas similaires comme le Venezuela et le  Nigeria pour ne pas commettre les mêmes erreurs.

     d- Le ministre des finances  devant  les députés de l’APN le 26 septembre 2017 annonce  que ce  comité sera sous l’autorité du   ministre des finances  ( Racham Hmida-Laâb Hmida)  alors que le premier ministre lors de l’adoption du programme devant  le parlement  n’avait pas  délimité le périmètre de contrôle.

    Selon nos informations cette décision  a accru la méfiance que le gouvernement ne veut pas être soumis au contrôle pour le montant de l’émission monétaire  L’exécutif ne devant pas être juge et partie. Si cette décision du ministre des finances devait être adoptée,  elle accroîtra la méfiance nationale et internationale  sur  les possibilités de la dérive inflationniste. Cette commission  alors aura un impact  limité pour ne pas  dire nul

    Pour le stock d’or évoqué par le premier ministre,  les responsables  entre 2010/2015  ayant évoqué une production supérieure  à trois tonnes/an  et après la déboire avec les australiens, afin d’ éviter toute mauvais procès d’intention,  , la production d’ or de l’ENAOR entité commerciale  ne relève pas de la banque d’Algérie. Il appartient au Ministre de l’industrie  de préciser le montant de la production de 2009 à 2017, sa destination, vente aux bijoutiers, à la banque d’Algérie  ou  l’exportation

     Selon la déclaration de la majorité des pays qui veulent investir en Algérie, l’assouplissement de la règle 49/51% est nécessaire si l’on veut attirer des investisseurs potentiels.  En  maintenant la règle des 49/51%  instaurée en 2009 sous le gouvernement Ouyahia plus pour des raisons plus idéologiques qu’économiques n’ayant pas permis la réduction des importations, bien contraire ayant doublé, et ce  sans qu’aucun  bilan n a été fait à ce jour, généralisable  à tous les  secteurs, , cela équivaut, à un  endettement extérieur indirect transfert de devises sans risques,  en donnant  des rentes  de situations à certains opérateurs, notamment privés algériens qui n’ont ni les capacités managériales et technologiques

    – Le premier ministre dans une  déclaration le 01 octobre 2017 a fait savoir que l’exploitation du gaz de schiste est une option pour l’Algérie et la modification  de la loi des hydrocarbures de 2013. Pour l’amendement de la loi des hydrocarbures j’avais déjà suggéré dans plusieurs contributions internationales et nationales entre 2014/2015 de revoir l’article sur la fiscalité progressive au-delà de 30 dollars , qui s’appliquait pour un baril de 100 dollars pour plus d’attractivité  et pour les petits gisements et les canalisations et certains à l’aval de mettre une minorité de blocage de 30%.

    Pour éviter  de perturber la gestion  de Sonatrach, société commerciale  stratégique, les experts ont souhaité  que ses dirigeants évitent  de s’exposer aux débats, devant laisser au Premier Ministre  et au Ministre  de l’Energie  seul habilité  politiquement, à exposer ses arguments.

    Le dialogue avec les populations concernées est vital.   De toute manière l’Algérie est en phase de prospection et l’exploitation rentable avec d’éventuelles nouvelles techniques qui économisent l’eau et remplaceront  la  fracturation hydraulique évitant l’injection massive de  produits chimiques, ne se fera pas  avant 2020/2025 selon l’avis de la majorité  des experts du domaine (1).

    Conclusion

    On ne gouverne pas par la peur mais par la bonne gouvernance et le dialogue productif car le corps social de 2017 n’est pas celui de 1995/1997 . Le problème central qui se pose à l’Algérie, du fait de la faiblesse de ses capacités d’absorption, est d’éviter de se focaliser uniquement sur les  hydrocarbures et d’avoir une stratégie claire pour une économie diversifiée. L’objectif est d’avoir une vision  stratégique afin d’opérer la transition rapide d’une économie de rente à une économie hors hydrocarbures, supposant également une nouvelle transition énergétique en utilisant au mieux cette ressource éphémère.  Cela implique forcément un Etat de droit, une gouvernance renouvelée, de profondes réformes politiques et économiques solidaires, la valorisation de l’entreprise et son support, la ressource humaine, richesse bien plus importante que toutes les ressources en hydrocarbures.

    ademmebtoul@gmail.com

    Références Pr A. Mebtoul(1)- « pétrole  et gaz de schiste, opportunités et risques »  parution en anglais – site international Mena /Forum diffusion Bruxelles/Londres 03 octobre 2017-« Going for Shale Oil and Gas in Algeria » 

     

     

     

  • Riadh Attia :« la coopération économique entre l’Algérie et la Tunisie est  modeste »

    Riadh Attia :« la coopération économique entre l’Algérie et la Tunisie est modeste »

    Le renforcement du partenariat entre l’Algérie et la Tunisie demeure tributaire d’une réglementation moins contraignante, d’une communication plus offensive et d’un circuit bancaire financièrement contributif. Ce sont là, les axes développés par Riadh Attia, Chef de la Mission commerciale tunisienne à Alger, relevant de Tunisia Export ou Centre de promotions des exportations (Cepex), lors de l’entretien qu’il a accordé à DZEntreprise

    Les échanges commerciaux entre l’Algérie et la Tunisie ont atteint 1.2 milliards d’euros en 2016. Une évolution de l’ordre de 7% en comparaison avec 2015. Est-ce suffisant?

    En vérité, en dépit de la communauté de points entre les deux pays, la coopération demeure modeste, représentant seulement 5% du global des échanges tunisiennes mondiales. Il faut savoir que l’Algérie est le premier partenaire arabe et africain et le quatrième mondial, après la France, l’Italie et l’Allemagne. Elle est le 7ème fournisseur de la Tunisie, avec seulement 0.9% du volume des importations tunisiennes.  Par ailleurs, les exportations tunisiennes vers l’Algérie constituent 4% du total exporté par notre pays. Pour les six premiers mois de l’exercice en cours, le volume d’échanges a connu une baisse par rapport à la même période de l’année écoulée. Toutefois, si l’on se référence au bilan 2012-2016, il en ressort une progression de l’équation exportations/importations tunisiennes. Elle se présente ainsi : les exportations  tunisiennes vers l’Algérie sont respectivement de l’ordre 257.38 millions d’euros, 268.532 millions d’euros, 365.83 millions d’euros, 372.266 million d’euros et 478.7812 millions d’euros. Quant aux importations tunisiennes provenant de l’Algérie, elles sont estimées à 521.9 millions d’euros, 654.772 millions d’euros, 905.352 millions d’euros, 534.31 millions d’euros et 489.6 millions d’euros.

    Quelles sont les raisons de cette faible coopération ?

    Elles sont nombreuses. A commencer par les restrictions algériennes en matière de licences d’importation. Le ciment, phosphates et remorques et semi-remorques, sont dans cet ordre,  les produits les plus importés par l’Algérie à partir de la Tunisie. Le premier cité a logiquement vu son quota baisser de l’ordre de plus de 10%, surtout depuis que l’Algérie a décidé d’investir dans ce créneau. Il y a aussi le fait que le cadre réglementaire, d’une manière générale, ne joue pas en faveur de la hausse des échanges. Certes, les mesures d’incitation entre les deux pays existent, mais elles sont appelées à être renforcées davantage. Dans ce domaine, il faut souligner que deux mécanismes réglementaires lient les deux pays. Il s’agit de l’Accord commercial préférentiel bilatéral et l’Accord de la Grande zone arabe de libre-échange arabe (GZALE).

    Il était question de revoir les textes pour  libéraliser davantage les échanges entre les deux pays, c’est toujours d’actualité ?  

    Cet aspect est examiné dans le cadre des Commission mixtes des deux pays. Mais il y a d’ autres aspects  à  promouvoir, je cite entre autres  la diffusion de l’information. Les deux pays doivent avoir une visibilité de leurs atouts respectifs. Ceci permettra d’identifier les partenaires de part et d’autre. Et le volet communicationnel ne doit pas  être la prise en charge exclusive  des officiels, le rôle du patronat devra également  y prévaloir, surtout dans la promotion et la sensibilisation. En second lieu, les banques. Car, aucun investissement ne peut être concrétisé si jamais ces établissements ne valoriseraient pas leur statut de soutien financier et de bailleurs  de fonds.

    Beaucoup d’opérateurs économiques algériens  dénoncent les restrictions dont ils font l’objet dans le cadre de l’exportation vers la Tunisie …

    C’est l’inverse qui doit être souligné. Et comme déjà expliqué, le régime d’ordre général auquel sont soumis les marchandises et produits, est contraignant mais pas exclusivement pour la Tunisie. Alors qu’en revanche, les produits algériens qui entrent en Tunisie, sont avantagés par le non-paiement de taxes, notamment dans le cadre de la Gzale.

    Des entreprises algériennes se sont  implantées en Tunisie,avez une estimation et quelles avantages ont elles ?

    L’avantage principal date des années 1970. Il s’agit de la politique tunisienne d’ouverture aux Investissements directs étrangers (IDE), qui est, avec les exportations, le levier économique du pays. Le résultat est le suivant : 3000 sociétés étrangères, en majorité européennes, ont pu lancer leur investissement. La part algérienne se résume, elle, à 56 projets dont  39 en industrie, 13 dans les services, 3 en agriculture et 1 dans le tourisme. Ces statistiques sont fournies par le FIPA (Forum investissement promotion Agency). En revanche, en Algérie, on compte une trentaine d’entreprises tunisiennes, exerçant majoritairement dans le secteur industriel (automobile, plastique, profilé en aluminium, la construction mécanique, les pièces électroniques, l’habillement, l’agroalimentaire). La moitié d’entre-elles sont en partenariat selon la règle 59/41. Si on y ajoute les entités commerciales, l’implantation tunisienne est évaluée à une centaine d’entreprises.

    Quels sont les secteurs visés par le partenariat algéro-tunisien ?

    On peut  énumérer l’agriculture, l’agro-industrie, la pisciculture, l’automobile, le tourisme, la santé, l’éducation, les Technologies d’information et de communication (Tic), les énergies renouvelables (EnR), le bâtiment. Le partenariat entre les deux pays peut surtout s’articuler sur le transfert de l’expérience tunisienne, acquise dans des domaines tels le tourisme, le textile et l’automobile. Au profit de celui-ci, nous avons  déjà organisé des B to B fin février 2017 à Alger.

    Et l’oléiculture. Quels en sont les objectifs ? Sachant qu’une partie qu’exporte la Tunisie provient de la production algérienne ?

    Premièrement, je ne suis pas au courant de cette donnée, que je ne peux ni infirmer ni confirmer. Et si cela s’avère exact, il se peut qu’elle ait été faite dans le cadre du négoce international, qui consiste en l’achat d’un produit pour le revendre sur un marché international. Ce qui, au demeurant est tout à fait légal. Ensuite, Il faut tout d’abord prouver la quantité d’huile provenant de l’Algérie, et que la Tunisie a exporté avec  sa propre production. Sur ce, Algériens et Tunisiens peuvent investir dans le partenariat oléicole, en amont et en aval. Cap ensuite sur les marchés stratégiques difficilement accessibles, notamment celui des USA. Ce qui nous permettra, ensemble, de faire front contre la concurrence des pays qui nous ont dépassés dans la commercialisation de quelques produits. Et pas seulement l’huile d’olive. De toute façon, cette information doit être un signal fort aux opérateurs économiques algériens, afin qu’ils donnent plus d’importance à cette filière.

    Quels  sont les autres objectifs pouvant découler du partenariat?

    Ce sera l’Afrique, destination économique à moyen terme. La première cible africaine sera, à coup sûr, la partie subsaharienne du Continent.

    Entretien réalisé par Zoheir Zaid

  • Sovac Production: pari gagné!

    Sovac Production: pari gagné!

    Des émotions ? Il y en a eu ce 27 juillet 2017 sur le site de Sovac Production, sis à la zone industrielle de Sidi El Khatab dans la wilaya de Relizane, à l’occasion de l’inauguration officielle de cette usine multi-marque, fruit d’un partenariat entre  le groupe Volkswagen et SOVAC. Des invités de marques et des promesses, il y en a aussi.

    La première vient d’Abdelhafidh Ahmed Saci, ministre du Commerce qui a fait part des engagements du gouvernement à accompagner les concessionnaires automobiles, à conditions que ceux-ci ne se contentent pas «d’assemblage » mais s’investissent et investissent  dans une véritable démarche de production.

    Démarche, qui dira  le ministre doit permettre de passer « dans les meilleurs délais » de l’étape de montage de véhicules à celle de la production. «Nous voulons que le groupe allemand de renommée mondiale devienne notre allié et notre partenaire pour consolider l’industrie automobile en Algérie, acquérir le savoir-faire en matière de construction et de la technologie, élargir le champ de cette industrie et faire de l’Algérie un pays exportateur de ces véhicules.» Dira Abdelhafidh Ahmed Saci.

    La seconde promesse, qui sonne comme un engagement, est faite par  Mourad Oulmi, Pdg du groupe SOVAC qui a annoncé la mise à disposition sur le site, dans une prochaine étape de hangars pour les sous-traitants. Hangars qui devraient venir mailler l’usine de production comme ont eu à le visualiser, par l’image, les invités durant  la cérémonie d’inauguration.

    Une cérémonie menée par Patrice Franke, dg de SOVAC à laquelle ont pris part les walis de Relizane, d’Oran et de Mostaganem et les ambassadeurs d’Allemagne, d’Espagne, de République tchèque et de Grande Bretagne. Un moment cours duquel ont été restitués, par des chiffres, des images et des témoignages, toutes les étapes y compris de crises, de la réalisation de cette usine de production, qui pour rappel a été lancé il y a à peine une année.

    On en retiendra une belle synergie entre ces jeunes relizanais récemment recrutés et leurs formateurs étrangers venus leur inculquer le savoir et la technicité nécessaires  pour répondre aux exigences de qualité du constructeur allemand. « Formation et qualité », deux mots qui reviendront régulièrement durant cette journée inaugurale de l’usine.

    Une usine, dotée de quatre lignes d’assemblage et  d’une capacité de production de 200 véhicules jour  qui  démarre avec l’assemblage des modèles Volkswagen (Golf), SEAT (Ibiza), SKODA (Octavia)  et le véhicule utilitaire Volkswagen (Caddy), que l’on découvrira après un beau tomber de rideau, laissant découvrir l’unité de montage où s’affairaient des employés sur les visages desquels se lisait un réel bonheur.

    Le geste du ministre du commerce a été un autre beau moment, préférant laisser  Dr Herbert Diess, Président du Directoire de la marque Volkswagen et Mourad Oulmi Pdg de SOVAC couper, sous les youyous retentissants des employées, ce ruban qui passera des mains des employés de l’usine, à ceux des officiels, puis aux dirigeants du groupe. Toute une symbolique !

    L’émotion ? Elle aura été perceptible tout au long de cette journée inaugurale, elle se lisait sur le visage des organisateurs de l’évènement,  gardant le sourire en dépit du stress causé par des imprévus et des invités surprises. Elle se lisait  également sur le visage des cadres dirigeants de SOVAC qui ont fait le choix de la transparence et de ceux des représentants étrangers des différentes marques, des concessionnaires du réseau SOVAC…Mais aussi et surtout sur le visage des 500 employés de SOVAC Production, premiers bénéficiaires de cette usine qui à terme emploiera 1 800 personnes.

    Ils ont déclaré :

    Dr Herbert Diess : «Le continent africain offre de grandes opportunités de développement pour le groupe Volkswagen. Grâce à notre nouvelle usine en Algérie, nous développons avec notre partenaire SOVAC la présence des marques du groupe en Afrique du Nord. Nous apportons des technologies de pointe en Afrique, notamment avec la Golf de Volkswagen. La marque Volkswagen peut désormais écrire une nouvelle histoire à succès en Afrique.»

    Mourad Oulmi: « Nous sommes très fiers de notre partenariat avec l’un des plus grands constructeurs automobiles au monde. Depuis déjà plus de dix ans, nous sommes le représentant officiel du groupe Volkswagen en Algérie. Aujourd’hui commence une nouvelle ère pour notre partenariat. SOVAC Production fait désormais partie intégrante du groupe et, ensemble, nous créerons un réseau industriel dans lequel nous construirons non seulement des véhicules, mais aussi une structure d’approvisionnement qui répond aux exigences de la production locale. »

    Luca de Meo, Président du Directoire de SEAT S.A.: « La production en Algérie est une étape majeure pour SEAT. C’est la première fois dans l’histoire de notre marque que nous construisons des véhicules hors de l’Europe. L’un de nos objectifs est de poursuivre l’internationalisation de notre marque et l’Afrique du Nord représente une étape importante. Nous n’aurions pu trouver meilleur marché que l’Algérie, meilleur partenaire que SOVAC et meilleur véhicule que la SEAT Ibiza pour commencer ce développement. La SEAT Ibiza compte parmi les meilleures ventes en Algérie et l’assemblage dans cette nouvelle usine va contribuer à accroître encore davantage nos ventes. Il s’agit d’une bonne nouvelle pour l’Algérie, pour SEAT et pour le groupe Volkswagen. C’est un honneur pour SEAT de mener ce projet du groupe, notamment du point de vue du volume de production. »

    Bernhard Maier, Président du Directoire de ŠKODA Auto a.s: « Les marchés d’Afrique du Nord, y compris l’Algérie, présentent un énorme potentiel de croissance. C’est pourquoi nous sommes très enthousiastes à l’idée de commencer la production des premiers véhicules ŠKODA sur le continent africain, en association avec notre partenaire SOVAC et les autres marques du groupe Volkswagen. Nous sommes convaincus que ces mesures permettront de développer fortement notre présence dans la région.»

    Dr Josef Baumert, Directeur de la production et de la logistique de Volkswagen Véhicules Utilitaires, a ajouté : « Nous nous réjouissons d’entreprendre la production du Caddy sur ce site avec notre partenaire SOVAC S.P.A. La fabrication des véhicules répond aux normes extrêmement exigeantes de Volkswagen, comme toutes nos usines dans le monde. Ceci permet d’assurer la qualité du produit qui nous lie à nos clients. Le Caddy est parfaitement adapté à une production en Algérie. Il offre des solutions flexibles et polyvalentes pour répondre aux exigences quotidiennes. Avec ses espaces de rangements très pratiques, son équipement de série complet, de nombreux systèmes d’assistance et des motorisations économiques, ce véhicule polyvalent saura satisfaire aussi bien les familles que les entreprises. En produisant à Relizane, nous nous ouvrons de nouveaux marchés et créons des postes de travail sur place. »

    S.A