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  • Importation des véhicules de moins de 3 ans: Tout ce qu’il faut savoir

    Importation des véhicules de moins de 3 ans: Tout ce qu’il faut savoir

    L’importation des véhicules de moins de trois ans ne concerne pas uniquement les voitures qui déclinent des blocs moteurs en essence.

    En effet, le gouvernement a introduit une disposition dans le projet de loi de finances (PLF-2020) pour permettre aux citoyens l’importation des voitures roulant au gasoil.

    Ainsi, il a été décidé de revoir l’article relatif à l’importation des véhicules de moins de trois ans qui était limitée exclusivement aux voitures à motorisation essence et GPL.

    Cette disposition précisera dans sa nouvelle mouture l’importation des voitures en essence qui déclinent une cylindrée égale ou supérieure à 1,8 litre.

    Pour les voitures à motorisation diesel, seuls les cylindres égaux ou supérieurs à 2,0 litres sont autorisés.

    Il faut rappeler que l’avant-projet de loi de finances ( PLF2020 ) autorise les citoyens à importer des véhicules touristiques d’occasion de moins de trois ans, à leurs propres frais et paiement des droits et taxes afférents, non sans se fier au respect des normes et standards internationaux, notamment la protection de l’environnement.

    Pour le gouvernement, ce retour de l’importation des voitures d’occasion, permettrait de faire pression sur le marché des véhicules assemblés localement.

    L’approche en cours d’élaboration par les ministères des Finances et du Commerce inclut le passage par la voie bancaire pour le paiement des voitures importés ainsi que les tarifs douaniers à fixer pour ce genre de transaction.

    Cette nouvelle mesure s’inscrit dans le cadre d’une vision globale sur l’industrie automobile, en cours de préparation, qui prendra en charge notamment la problématique de l’assemblage CKD/SKD.

    Durant le premier semestre de l’année 2019, l’Algérie a importé plus de 1,76 milliard de dollars de collections CKD destinées à cette filière.

    Importation de véhicules d’occasion et législation

    A noter que l’importation des véhicules d’occasion de moins de 3 ans a été interdite en vertu de la loi de Finances complémentaire 2005, et ce, après que les concessionnaires aient exercé une pression sur le gouvernement pour, disaient-ils, «arrêter le massacre sur nos routes» et «le trafic du millésime des voitures» qui profitaient aux réseaux européens.

    En 2016, l’importation des véhicules neufs a été soumise au système des quotas, avant d’être suspendue à partir de l’année 2018.

    Yanis Oumakhlouf

  • Carburants: La consommation du GPL et du gasoil a explosé en 2018

    Carburants: La consommation du GPL et du gasoil a explosé en 2018

    La hausse du prix de l’essence  à la pompe a contraint les automobilistes à s’orienter vers le gaz de pétrole liquéfié (GPL) et le gasoil dont les tarifs restent abordables.

    C’est ce qu’a révélé selon l’Autorité algérienne de régulation des hydrocarbures (AARH) affirmant que la consommation du GPL carburant a connu une hausse substantielle pour passer à 649 977 tonnes en 2018, alors qu’elle était de l’ordre de 291 000 tonnes en 2015, de 352 000 tonnes en 2016 et de 457 000 tonnes en 2017.

    Avec un taux de croissance, sur la période 2015-2017, de 30%, cette hausse vertigineuse, explique l’AARH, est essentiellement due à l’augmentation des prix de l’essence.

    Le même phénomène est observé sur la consommation du gasoil qui a enregistré une hausse de 2,6%, passant de  10, 082 millions de tonnes en 2018 à 10, 35 millions de tonnes 2017.

    Selon la même autorité, le taux de croissance moyen de la consommation du gasoil  sur la période 2015-2018 est estimé à -1,4%.

    En revanche, la consommation des autres carburants a atteint 14,28 millions de tonnes en 2018 contre 14,23 millions de tonnes en 2017, soit une légère hausse de  de 0,4 %.

    Ainsi, et pour les trois types d’essences, la consommation globale l’année 2018 est estimée à  3,93 millions de tonnes, contre 4, 147 millions de tonnes durant l’année 2017, soit une baisse de 5,1%.

    Par ailleurs, le volume utilisé de l’essence normale par les conducteurs a été de 1,1 million de tonnes l’année dernière, contre 1,18  en 2017, soit une baisse de 1,6%.

    On note également un recul de 12,4% de la consommation l’essence super, passant de 1,5 million de tonnes en 2017 à près de 1,3 million de tonnes en 2018.

    Pour l’essence sans plomb, la consommation a fléchi de 0,1%, alors que le volume utilisé de l’essence sans plomb est évalué à 1,4 million de tonnes l’année passée contre 1,45 million de tonnes durant l’année 2017.

    Salim Oukaci