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  • Tourisme dans le monde : les pertes estimées à 2 000 milliards de dollars en 2021

    Tourisme dans le monde : les pertes estimées à 2 000 milliards de dollars en 2021

    Alors que le nouveau variant du Covid-19 Omicron commence à se propager dans le monde, l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) a révélé que ce secteur névralgique a subi, en 2021, une perte sèche similaire à celle de 2020.

    Le chiffre donne le tournis et les révélations interviennent au moment où de nouvelles restrictions sanitaires s’élargissent à plusieurs pays pour faire face au variant Omicron qui risque de provoquer des dégâts économiques immenses, notamment dans le secteur du tourisme.

    En effet, l’OMT estime ces pertes à 2 000 milliards de dollars, soit 1 780 milliards d’euros pour cette année.

    « Ce calcul, similaire aux pertes essuyées en 2020, survient alors que de nouvelles mesures ont été prises, notamment en Europe, pour faire face à une nouvelle vague de l’épidémie et que le variant Omicron, détecté pour la première fois en Afrique du Sud, se propage dans le monde entier », explique l’OMT, affirmant que « la situation est totalement imprévisible. Le secteur n’est pas encore à l’abri d’aléas susceptibles de provoquer d’énormes dégâts économiques ».

    Selon l’OMT, qui tient depuis ce matin, et ce jusqu’au 3 décembre prochain, son Assemblée générale à Madrid, « les arrivées de touristes internationaux devraient ainsi rester cette année de 70 à 75 % inférieures à celles de l’avant-pandémie ». « La crise du secteur touristique est historique, mais le tourisme a la capacité de récupérer rapidement », affirme l’OMT, soulignant que « l’espoir que 2022 soit une bien meilleure année que 2021 ».

    Pour le moment, indique l’OMT, « les arrivées de touristes internationaux ont rebondi pendant la saison estivale », laissant entrevoir une amélioration après un début d’année atone, grâce à « la progression rapide des vaccinations ».

    Malgré tout, « le rythme de la reprise reste inégal selon les régions du monde », insiste l’OMT qui attribue « cette situation hétérogène » à des degrés variables de restrictions de mobilité, de taux de vaccination et de confiance des voyageurs.

    « Durant le troisième trimestre, certaines îles des Caraïbes ainsi que plusieurs destinations d’Europe méridionale et méditerranéenne ont enregistré des arrivées proches (…) voire parfois supérieures aux niveaux de 2019 », souligne l’OMT basée à Madrid.

    En revanche, d’autres pays n’ont pratiquement pas accueilli de touristes, notamment en Asie et dans la région Pacifique, où de nombreux États interdisent encore à l’heure actuelle les voyages « non impérieux ».

    Du reste, 46 pays restent, à ce stade, totalement fermés aux touristes, soit une destination sur cinq et 55 le sont partiellement.

    « Cette situation crée de la confusion et pèse sur le redémarrage de l’activité », juge l’agence onusienne, qui appelle les pays à « harmoniser leurs protocoles en profitant des progrès liés à la vaccination et aux nouvelles applications numériques ».

    Mais en raison des incertitudes qui pèsent sur l’évolution de l’épidémie, l’OMT ne donne pas à ce stade d’estimation du nombre de touristes qui pourraient se rendre à l’étranger en 2022 et prévient que « la reprise sera lente et fragile ».

    Faut-il déclarer ce secteur « sinistré » en Algérie ?

    Faut-il déclarer en Algérie ce secteur « sinistré » ? Cette question brûle encore les lèvres quand on sait les dégâts provoqués par la crise sanitaire à l’hôtellerie, à la restauration, aux circuits touristiques, aux agences de tourisme, aux offices opérant dans les quatre coins du pays, que ce soit au plan de l’emploi ou des recettes.

    Au mois de juillet dernier, Aïmene Benabderrahmane, alors ministre des Finances, avait proposé de le classer comme «secteur sinistré » et à « l’exonérer de toutes les taxes et impôts ».

    Aïmene Benabderrahmane avait alors révélé que les hôtels privés et les agences de voyages et de tourisme ont subi des pertes estimées à 27, 3 milliards de dinars. Rien que cela !

    Parallèlement, le Groupe hôtelier, tourisme et hydrothérapie a subi  perte sèche estimée à 2,7 milliards de dinars…mensuellement, alors que l’Office national du tourisme (ONT) a perdu 87,6 milliards de dinars par mois, de même pour l’Agence nationale pour le développement du tourisme qui enregistré des pertes estimées à 31,5 millions de dinars par mois.

    Pour Aïmene Benabderrahmane, avec ces pertes sèches, ce secteur a vu, du jour au lendemain, « sa dynamique diminuée depuis plus d’une année et a subi de plein fouet la crise induite par le virus Covid-19, obligeant plusieurs agences de voyage à mettre les clés sous le paillasson ».

    Du reste, il convient de rappeler que des entreprises algériennes qui travaillaient directement ou indirectement avec ce secteur perdu en moyenne 50% de leurs chiffres d’affaires.

    Sondées par le Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (CREAD), ces entreprises qui activent dans les secteurs des services, dont l’événementiel, ont enregistré une perte de 90 % de leur chiffre d’affaires.

    Nadine. S

  • La balance commerciale de l’Algérie a connu un déficit de 5,22 milliards en 9 mois

    La balance commerciale de l’Algérie a connu un déficit de 5,22 milliards en 9 mois

    La balance commerciale de l’Algérie a connu un déficit de 5,22 milliards de dollars durant les neuf premiers mois de 2019, contre un déficit de 3,16 milliards de dollars à la même période en 2018.

    Selon la direction générale des Douanes (DGD), les exportations algériennes ont, en effet, atteint près de 27,21 milliards de dollars durant les neuf premiers mois 2019, contre 31,07 22 milliards de dollars à la même période de l’année dernière, soit une baisse de -12,43%.

    Selon la direction des études et de la prospective des Douanes (DEPD), qui revient sur la balance commerciale de l’Algérie,  les importations ont, pour leur part, atteint près de 32,43 22 milliards de dollars contre 34,23 22 milliards de dollars, enregistrant également une baisse de moins de 5,27%.

    La balance commerciale, de janvier à septembre 2019 fait ressortir que  les exportations ont assuré la couverture des importations à hauteur de 83,90%, contre 90,76% à la même période de l’année précédente.

    Ainsi, les hydrocarbures ont représenté l’essentiel des ventes algériennes à l’étranger durant les neuf premiers mois de l’année en cours, soit 92,91% du volume global des exportations, pour s’établir à 25,28 22 milliards de dollars, contre près de 28,89 mds usd, à la même période 2018 (baisse de 12,52%).

    Pour les exportations hors hydrocarbures, elles restent toujours marginales, avec près de 1,93 22 milliards de dollars, ce qui représente près de 7,1% du volume global des exportations, contre 2,17 22 milliards de dollars en 2018, soit une baisse de 11,26%, une autre cause du déficit de la balance commerciale de l’Algérie.

    Par ailleurs, les exportations hors hydrocarbures étaient composées des demi-produits avec 1,45 22 milliards de dollars, contre 1,72 22 milliards de dollars, soit une baisse de près de 16%, des biens alimentaires avec 306,10 millions de dollars, contre 272,56 millions de dollars, soit une hausse de 12,31%, des biens d’équipement industriels avec 68,58 millions  de dollars, contre 73,94 millions de dollars, en baisse de 7,25%.

    Elles étaient composées aussi de produits bruts avec 76,82 millions de dollars, contre 73,39 millions de dollars, en hausse de 4,68%, les biens de consommation non alimentaires avec 26,28 millions de dollars, contre 26,68 millions de dollars, en baisse de 1,48%, et enfin les biens d’équipements agricoles avec 0,23 millions de dollars, contre 0,30 millions de dollars, soit une baisse de 22,23%.

    Cinq groupes dominent les importations

    Dans cette  balance commerciale,pour les  importations, cinq groupes de produits sur les sept que contient la structure des importations ont poursuivi leur baisse durant les neuf premiers mois de 2019 et par rapport à la même période de l’année écoulée.

    Une situation similaire à celle déjà enregistrée au cours des huit derniers mois de 2019. En effet, les biens d’équipements industriels, qui ont représenté plus de 32% de la structure des importations pour les neuf mois 2019, pour totaliser 10,52 22 milliards de dollars, contre 11,87 22 milliards de dollars à la même période de comparaison, ont reculé de 11,46%.

    La facture d’importation du groupe énergie et lubrifiants (carburants) a, également, reculé de plus de 9%, en s’établissant à 799,30 millions de dollars, contre 878,98 millions de dollars.

    Les biens alimentaires, dont les importations se sont chiffrées à 6,2 22 milliards de dollars, contre 6,61 22 milliards de dollars, enregistrant ainsi une baisse de 6,32%.

    La même tendance a été enregistrée pour les biens d’équipements agricoles qui ont totalisé 369,85 millions usd, contre 429,99 millions de dollars (-13,99%) et enfin les biens de consommation (non alimentaires) avec 4,222 milliards de dollars, contre 4,96 22 milliards de dollars (-1,49%).

    En revanche, deux groupes de produits de la structure des importations  ont connu des hausses durant la période de comparaison déjà citée.

    Il s’agit des importations des demi-produits qui ont totalisé 8,14 22 milliards de dollars, contre 8,04 22 milliards de dollars (+1,28%) et les produits brut qui ont atteint 1,51 22 milliards de dollars, contre 1,42 22 milliards de dollars (+6%).

    La Chine principal fournisseur, la France premier client

    Concernant les partenaires commerciaux de l’Algérie, la France reste le premier client de l’Algérie et la Chine maintient toujours sa place de premier fournisseur.

    Durant les neuf premiers mois 2019, les cinq premiers clients du pays ont représenté plus de 52% des exportations algériennes.

    A ce titre, la France, maintient sa place de principal client du pays avec 3,81 22 milliards de dollars, (14% du montant global des exportations algériennes), en hausse de 8,42%, suivie de l’Italie avec 3,64 22 milliards de dollars (13,38%), l’Espagne avec 3,02 22 milliards de dollars (11,09%), les Etats-Unis avec 1,96 22 milliards de dollars (7,23%) et la Grande Bretagne avec 1,73 22 milliards de dollars (6,36%).

    En ce qui concerne les principaux fournisseurs de l’Algérie, les cinq premiers ont représenté plus de 50% de janvier à septembre derniers.

    Les cinq principaux fournisseurs de l’Algérie sont la Chine qui maintient toujours sa première place avec 6,1 22 milliards de dollars (18,81% des importations globales algériennes), en hausse de 9,26%, suivie de la France avec 3,25 22 milliards de dollars (10,03%), de l’Italie avec 2,45 milliards de dollars (7,58%), de l’Espagne avec 2,33 22 milliards de dollars (7,2%) et de l’Allemagne avec 2,22 22 milliards de dollars (6,84%).

    Rabah Nadri