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  • Le pays renforce ses infrastructures, le Sénégal prépare la mise en œuvre de la ZLECAF

    Le pays renforce ses infrastructures, le Sénégal prépare la mise en œuvre de la ZLECAF

    À l’appui de performances économiques solides entre 2014 et 2019, le Sénégal bénéficie d’une confiance renouvelée de la Banque africaine de développement Pour la période 2021‑2025, l’institution panafricaine de développement accompagnera le pays dans le renforcement de ses infrastructures et son intégration régionale ainsi que la résilience de son économie par la transformation agricole et le développement industriel.

    Le Document de stratégie-pays (DSP 2021-2025), validé et rendu public par la Banque le 19 avril, a pour objectif de soutenir la croissance inclusive, robuste et stable du Sénégal et contribuer au renforcement de la résilience du pays.


    Les interventions de la Banque permettront d’améliorer l’accès et la qualité des services de transport : pour les routes revêtues, de 82% en indice « bon/moyen » en 2019 à 85% en 2025, et pour les routes non revêtues, en « bon/moyen » de 55% à 60% sur la période. Il est prévu de réhabiliter 500 kilomètres de routes revêtues et de construire 100 kilomètres de routes revêtues, ainsi que des aménagements sociaux économiques connexes.

    La construction du pont de Rosso (entre le Sénégal et la Mauritanie) doit permettre de réduire à deux minutes la traversée du fleuve Sénégal et contribuera, avec le chemin de fer Dakar-Bamako et la construction de la route Farim-Tanaff (Sénégal-Guinée Bissau), à l’amélioration de l’indice de performance logistique de 2,32 en 2019 à 2,60 en 2025.

    Ces différents ouvrages contribueront au renforcement des infrastructures d’intégration régionale afin de dynamiser les échanges avec les principaux partenaires. Elles permettront surtout d’assurer une meilleure connexion entre le Sénégal et ses voisins, notamment la Gambie, la Mauritanie et le Mali, mais aussi le développement des activités de transport le long des corridors transafricains Tanger-Lagos et Alger-Dakar d’une part et entre l’Europe et l’Afrique subsaharienne d’autre part. Le Sénégal devrait être ainsi mieux préparé pour la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) afin d’exploiter pleinement son potentiel de commerce intrarégional.

    Pour atteindre l’accès universel à l’électricité et renforcer le mix énergétique, il est prévu de construire 819 km de lignes moyenne tension et 2 466 km de lignes basse tension. Le réseau national sera étendu à 786 nouvelles localités d’ici à 2025, portant l’accès à l’électricité à 85% en 2025, contre 76% en 2019, avec une hausse de la part d’énergie renouvelable de 21% à 30% et une réduction de la demande de 20 MW.

    La production de riz devrait passer de 1,1 million à 1,5 million de tonnes entre 2019 et 2025 et les exportations horticoles de 108 000 tonnes à 135 000 tonnes sur la période, grâce à la mise en valeur de 15 000 hectares et l’encadrement de 30 000 producteurs. Cette stratégie permettra de réduire la prévalence de l’insécurité alimentaire qualifiée de « modérée/grave » de 16,5% en 2019 à 10% en 2025.

    Le soutien aux chaînes de valeur agricoles et de l’agro-industrie permettra de porter la part de l’emploi industriel sur le total des emplois à 16% en 2025, contre 13,8% en 2019, et la part de la valeur ajoutée manufacturière dans le Produit intérieur brut devrait augmenter de 12% à 20%.

    « La mise en œuvre du DSP 2021-2025 permettra d’accompagner le Sénégal dans sa mise en œuvre du Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré pour la relance économique post‑Covid-19, mais aussi d’augmenter la productivité et la création d’emplois, en particulier pour les jeunes et les femmes a indiqué Mohamed Chérif, responsable-pays pour la Banque africaine de développement.

    La performance du portefeuille de la Banque au Sénégal est jugée satisfaisante, avec une note de 3 sur 4 en 2020. Environ 54% des opérations sont ainsi jugées satisfaisantes et seulement 18% des projets sont épinglés. Parmi les opérations réalisées au cours des dernières années figurent notamment les travaux relatifs à l’aéroport international Blaise Diagne, au pont Sénégambie et à l’autoroute à péage.
    Source APO Group

  • Soutenu par la BAD, le PAVIE fait ses preuves au Sénégal

    Soutenu par la BAD, le PAVIE fait ses preuves au Sénégal

    Près d’un an après son lancement au Sénégal, le PAVIE, un projet soutenu par la Banque africaine de développement, produit des premiers résultats prometteurs

    À Ndiemou, dans la région de Fatick, Marie Diouf a fait de la production de sel sa principale source de revenus. « Par le passé, je produisais environ 896 tonnes de sel par an. Aujourd’hui, grâce au financement de la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide (DER), j’ai pu faire des aménagements dans mon champs de sel, acheter des motopompes et avoir un fond de roulement », raconte Marie, surnommée « La Reine du sel ».

    Avec plus de 1 500 tonnes produites cette année, elle a quasiment doublé sa production. « La DER m’a mis en rapport avec ses partenaires qui transforment le sel afin de m’assurer de pouvoir écouler ma production pour que je n’aie plus à m’inquiéter des invendus », rassure la salicultrice de 43 ans.

    Horticultrice dans la Société d’intensification de la production agricole (SIPA) de Thiambe à Matam, Aminata Diallo et ses associées ont aussi obtenu des ressources pour exploiter leurs parcelles. « Nous avons pu bénéficier d’un financement de la DER pour notre fonds de roulement afin d’acheter des intrants pour la culture du gombo principalement et de produits phytosanitaires. Nous avons effectué deux campagnes et exporté une partie de nos récoltes à l’international », se réjouit Aminata.

    Au Sénégal, Marie et Aminata font partie des premiers bénéficiaires de la première phase du Projet d’appui et de valorisation des initiatives entrepreneuriales des femmes et des jeunes ( PAVIE I).

    Approuvé en décembre 2019 par le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement pour un montant de 63,34 millions d’euros, le PAVIE vise à soutenir le Sénégal dans ses efforts pour résorber le chômage, améliorer les conditions de vie des jeunes et des femmes et favoriser une croissance et un développement économique durables. Le projet est cofinancé par l’Agence française de développement à hauteur de 20 millions d’euros et par le gouvernement pour 25,58 millions d’euros.

    Avec un premier financement d’un montant de 4,4 millions d’euros par le mécanisme de Garantie, le projet PAVIE I a mobilisé, à partir du système financier, 11,4 millions d’euros pour financer la campagne de commercialisation de l’anacarde, la campagne horticole et agricole au Sénégal.

    Par ailleurs, grâce au mécanisme de cofinancement, quelque 9,1 millions d’euros ont été acquis auprès des institutions financières partenaires pour divers projets agricoles, industriels et artisanaux. Enfin, il est prévu un décaissement de 4,5 millions d’euros au profit de microprojets conduits par des jeunes et des femmes à partir du mécanisme de mise à disposition d’ici à décembre 2020.

    « À Win Industries, j’ai travaillé à rentabiliser l’entreprise avec le lancement de l’eau embouteillée « O’Royal » pour répondre à un besoin sur le marché sénégalais, avec un produit accessible par son prix et de grande qualité », témoigne Khady Cissé Diop, directrice générale de Win Industries, qui travaille dans la production et la distribution de boissons et d’eau, dont une dizaine d’années d’expérience au sein de sociétés multinationales.

    « Dans un souci de consolider mon activité et de proposer d’autres produits, j’ai sollicité des financements et obtenu un appui de la DER et de la Banque nationale de développement économique, explique-t-elle. Nous offrons de l’eau embouteillée et cela génère une centaine d’emplois directs et indirects dans la commune de Pout, avec une pleine implication des femmes et des jeunes. Chaque bouteille écoulée est la preuve qu’avec la volonté et les moyens, nos entrepreneurs sont capables de tout. »

    A terme, le projet PAVIE I doit financer plus de 14 000 initiatives

    A terme, le projet PAVIE I doit financer plus de 14 000 initiatives entrepreneuriales, générer ou consolider environ 65 000 emplois directs et 89 000 emplois indirects, dont 60% occupés par des femmes. Plus de 27 000 entrepreneurs doivent être formés, dont plus de 15 000 femmes. Le projet appuiera également la transformation numérique de 2 200 entreprises et la formalisation de 3 500 autres.

    « Le développement de l’entrepreneuriat et la promotion des initiatives entrepreneuriales des femmes et des jeunes apparaît comme une réponse adaptée à la lutte contre le chômage et le sous-emploi. Le PAVIE, en synergie avec d’autres projets financés par la Banque (PUDC, PDCEJ et PROVALE), permettra de contribuer à dynamiser l’économie et le développement social au Sénégal », conclut le rapport du projet.

    Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

  • Covid-19: La BAD accorde 123 millions d’euros à trois pays d’Afrique australe

    Covid-19: La BAD accorde 123 millions d’euros à trois pays d’Afrique australe

    Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé, mercredi 22 juillet à Abidjan, un financement multinational de 123,34 millions d’euros pour trois pays d’Afrique australe (Malawi, Madagascar et Mozambique) et São Tomé-et-Principe dans le cadre du programme de riposte contre la pandémie de Covid-19.

    Ce financement approuvé par la Banque africaine de développement , qui représente un total de 100,40 millions d’unités de compte, est composé de prêts et de dons du Fonds africain de développement, le guichet de prêt à taux concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement, et du Fonds d’appui à la transition, un mécanisme de financement de la Banque destiné aux pays en transition.  

    Ces fonds, destinés au programme multi-pays d’aide à la riposte contre la pandémie de Covid-19 (MCSP), vont permettre à ces quatre pays de faire face à la crise sanitaire et à ses conséquences économiques et sociales.

    Le Malawi bénéficiera de 40,53 millions d’euros (32,9 millions d’UC), dont un prêt de 22,01 millions d’euros (17,87 millions d’UC) et un don de 18,51 millions d’euros (15,03 millions d’UC).

    Madagascar recevra un prêt de 36,85 millions d’euros (30 millions d’UC), et le Mozambique un total de 36,85 millions d’euros (30 millions d’UC), avec un don de 18,42 millions d’euros (15 millions d’UC) et un prêt de 18,42 millions d’euros (15 millions d’UC).

    São Tomé-et-Principe bénéficiera d’un don de 9,21 millions d’euros (7,5 millions d’UC).

    L’aide de la Banque a pour objectif d’appuyer le plan de réponse au Covid-19 et les efforts des gouvernements de Madagascar, du Malawi, du Mozambique et de Sao Tomé-et-Principe pour lutter contre la pandémie et protéger les vies, les moyens de subsistance et les emplois face à la pandémie.

    Le programme financera des mesures dans trois domaines prioritaires liés notamment à la protection de la productivité de la main-d’œuvre contre la menace d’épidémie en renforçant la capacité de diagnostic et la réponse en matière de santé publique.

    Il aidera aussi à la sauvegarde des revenus et des moyens de subsistance grâce à une protection sociale améliorée, et au renforcement de la résilience économique et la préservation de l’emploi.

    Le 24 juin dernier, la Banque africaine de développement avait accordé près de 8,9 millions de dollars de financement à six pays de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), parmi lesquels le Malawi, Madagascar et le Mozambique, ainsi qu’un financement de 683 000 dollars à São Tomé‑et‑Principe, pour soutenir leur riposte à la pandémie.

    Selon l’Organisation mondiale de la santé, au 14 juillet, Madagascar comptait 5343 cas de contamination au coronavirus, le Malawi 2497 cas, le Mozambique 1268 cas et São Tomé‑et‑Principe 736 cas sur les quelque 219‑000 habitants de l’archipel.

    La Banque africaine de développement s’est engagée fortement à soutenir ses États membres face à la pandémie. En avril dernier, la Banque a mis en place une Facilité de réponse rapide contre le Covid-19 (CRF) dotée de 10 milliards de dollars américains destinés à aider ses pays membres régionaux et le secteur privé.

    Distribué par APO Group pour African Development Bank Group .

  • Dette de l’Afrique: La BAD réfute les propos du président de la BM

    Dans plusieurs articles de presse, s’exprimant sur la dette de l’Afrique, le président de la Banque mondiale, David Malpass, a récemment déclaré que certaines banques multilatérales de développement, dont la Banque africaine de développement, ont tendance à octroyer trop facilement des prêts et, ce faisant, à aggraver les problèmes de dette du continent.

    Ces propos sont inexacts et ne sont pas fondés sur des faits. Ils mettent en cause l’intégrité de la Banque africaine de développement, discréditent ses systèmes de gouvernance et insinuent à tort qu’elle fonctionne selon des normes différentes de celles de la Banque mondiale. Une telle idée va à l’encontre de l’esprit du multilatéralisme et de notre travail de collaboration.

    Pour mémoire, la Banque africaine de développement est respectueuse de normes mondiales très élevées de transparence. Dans le rapport de 2018 de Publish What You Fund, notre institution a été classée 4e institution la plus transparente au monde.

    La Banque africaine de développement exécute un solide programme de gouvernance dans ses pays membres régionaux. Ce programme porte essentiellement sur la gestion des finances publiques, une gestion meilleure et transparente des ressources naturelles, une gestion durable et transparente de la dette et la mobilisation des ressources intérieures.

    L’émission de financements en monnaie locale pour plusieurs pays a été effectuée sous notre égide, dans le but d’atténuer les effets liés aux risques de change, tout en aidant les pays à améliorer le recouvrement et l’administration des impôts, et en faisant appel aux fonds de pension et aux fonds souverains pour canaliser davantage de fonds vers le financement de programmes de développement, notamment dans le domaine des infrastructures.

    La Facilité africaine de soutien juridique (ALSF) qu’abrite la Banque africaine de développement aide les pays à négocier les conditions de leurs redevances et taxes avec les sociétés internationales, ainsi que les conditions de leurs prêts non concessionnels auprès de certains bailleurs de fonds bilatéraux. Nous avons réussi à le faire avec beaucoup de succès.

    Venons-en aux faits :

    Dotée de ressources plus substantielles, la Banque mondiale a des opérations de bien plus grande envergure en Afrique que la Banque africaine de développement. Le montant des approbations de la Banque mondiale en faveur de l’Afrique en 2018 s’est élevé à 20,2 milliards d’USD, contre 10,1 milliards d’USD pour la Banque africaine de développement.

    En ce qui concerne le Nigeria et l’Afrique du Sud, l’encours des prêts de la Banque mondiale au titre de l’exercice 2018 pour ces deux pays s’élevait respectivement à 8,3 milliards d’USD et 2,4 milliards d’USD. En revanche, l’encours des prêts du Groupe de la Banque africaine de développement au Nigeria et à l’Afrique du Sud s’élevait respectivement à 2,1 milliards d’USD et 2 milliards d’USD pour le même exercice.

    Cette dette représentait 20,1 % du PIB

    Pour ce qui est des pays décrits comme étant « lourdement endettés », notre Banque reconnaît et suit de près la tendance à l’aggravation de la dette. Toutefois, il n’existe pas de risque systémique de surendettement.

    Perspectives économiques en Afrique 2020

    Selon les Perspectives économiques en Afrique 2020, au 30 juin 2019, la dette publique totale du Nigeria se chiffrait à 83,9 milliards d’USD, en hausse de 14,6 % par rapport à l’année précédente. Cette dette représentait 20,1 % du PIB, contre 17,5 % en 2018.

    Sur le montant total de la dette publique, la dette publique intérieure s’élevait à 56,7 milliards d’USD, tandis que la dette publique extérieure était de 27,2 milliards d’USD (soit 32,4 % de la dette publique totale).

    La dette publique de l’Afrique du Sud était estimée à 55,6 % du PIB en 2019, contre 52,7 % en 2018. L’Afrique du Sud contracte l’essentiel de ses emprunts au niveau national, la dette publique extérieure ne représentant que 6,3 % du PIB du pays.

    Les banques de développement continuent de jouer un rôle essentiel dans les efforts de développement et dans les aspirations des pays en développement, plus particulièrement en Afrique.

    Vu l’ampleur des besoins en financement du continent africain, l’aide au développement que fournissent la Banque africaine de développement, la Banque mondiale et d’autres partenaires de développement reste d’une importance vitale, et les appels se font pressants pour que ces institutions en fassent encore davantage.

    Les prêts, les conseils stratégiques et les services de conseil de ces institutions de développement dans leurs régions respectives sont souvent coordonnés et offrent aux pays en développement un bien meilleur rapport qualité-prix que les autres sources de financement.

    Forte de sa note AAA, la Banque africaine de développement obtient des financements à des conditions très compétitives et les rétrocède à ses pays membres régionaux à des conditions favorables. Conjugué à d’autres mesures visant à garantir que les fonds sont utilisés aux fins prévues, ce mécanisme aide les pays membres régionaux à financer le développement par l’emprunt de la manière la plus responsable et la plus durable possible.

    Quant à la nécessité d’une meilleure coordination des prêts et le respect continu de normes de transparence élevées, la Banque africaine de développement coordonne les activités de prêt, en particulier ses prêts au secteur public à l’appui des réformes, en étroite collaboration avec les institutions financières internationales sœurs (notamment la Banque mondiale et le FMI).

    Elle se base notamment sur les analyses de viabilité de la dette (AVD) du FMI et de la Banque mondiale pour déterminer la composition de son aide financière aux pays à faible revenu, ainsi que sur des approches institutionnelles communes pour remédier aux vulnérabilités de la dette dans les pays relevant du Fonds africain de développement (FAD) et de l’Association internationale de développement (IDA).

    En outre, les économistes pays de la Banque africaine de développement participent pleinement aux missions régionales et nationales du FMI au titre de l’article 4. Contrairement à ce qu’on a laissé entendre, il ne s’agit là que de quelques exemples concrets de la coordination historique et continue entre les banques multilatérales de développement, les IFI et les partenaires de développement.

    La Banque africaine de développement a à cœur le développement du continent africain. Elle a tout intérêt à suivre de près les facteurs et les tendances de la dette des pays africains, car elle les soutient dans leurs efforts pour améliorer la qualité de vie des populations africaines.

    Nous estimons que la Banque mondiale aurait pu explorer d’autres cadres existants pour discuter, entre banques multilatérales de développement, des questions liées à la dette.

    La déclaration générale du président du Groupe de la Banque mondiale concernant la dette, laissant penser que la Banque africaine de développement contribue à l’endettement des pays africains et que ses normes de prêt sont moins strictes est tout simplement fallacieuse et inexacte.

    Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

  • Bassin du fleuve Niger : Lancement officiel du PIDACC

    Bassin du fleuve Niger : Lancement officiel du PIDACC

    La Banque africaine de développement, le Gouvernement du Mali et l’Autorité du bassin du fleuve Niger (ABN) ont lancé, mardi le 04 février 2020, à Bamako, le Programme intégré de développement et d’adaptation au changement climatique dans le Bassin du fleuve Niger (PIDACC/BN).

    D’un coût global d’environ 122 milliards de FCFA, dont 13,8 milliards de FCFA pour le Mali, le PIDACC/BN contribuera à l’amélioration de la résilience des écosystèmes du fleuve Niger et des populations par une gestion durable des ressources naturelles en faveur de 130 millions de personnes dans 9 pays.

    « Le PIDACC est une réponse à la problématique du changement climatique. Il contribuera à un triple gain pour les populations du Bassin du fleuve Niger, la lutte contre la pauvreté en milieu rural, la lutte contre les changements climatiques et la lutte contre la migration ou l’exode rural des jeunes par la création d’emplois dans le développement des chaînes de valeur des produits agro-pastoraux », a précisé la responsable du bureau-pays de la Banque au Mali, Mme Haly Louise DJOUSSOU-LORNG.

    Le projet du Bassin du fleuve Niger permettra de développer la résilience des écosystèmes et des ressources naturelles et d’accroître la résilience des populations affectées par le changement climatique.

    Il permettra notamment la récupération de 140 000 hectares de terres dégradées, la construction de 209 infrastructures hydrauliques pour des activités agro-pastorales et piscicoles.

    Le projet du Bassin du fleuve Niger aidera aussi à la mise en œuvre de 450 sous-projets de développement de chaîne agricole et de 184 PMEs des jeunes ainsi qu’au renforcement des capacités d’adaptation au changement climatique d’un million de ménages maliens.

    Le Programme, qui bénéficie également d’un appui d’autres bailleurs comme l’Union européenne à travers le PAGODA, le Fonds vert pour le climat (FVC), le Fonds stratégique pour le climat (FSC), Le Fonds mondial pour l’environnement (FEM), le Fonds d’investissement forestier (FIF), et la Coopération allemande KFW, sera mis en œuvre dans les portions des bassins supérieurs du Delta intérieur et de la Boucle du Niger. Il couvrira six régions administratives maliennes à savoir, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou et Gao.

    La dernière stratégie de la Banque pour le Mali (2015-2019) s’est appuyée sur deux piliers : amélioration de la gouvernance pour une croissance inclusive, et développement des infrastructures en soutien à la relance économique. Ces piliers sont conformes à la Stratégie décennale de la Banque 2013- 2022 et les cinq grandes priorités (Top 5), à savoir : Éclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie, Nourrir l’Afrique, Industrialiser l’Afrique, Intégrer l’Afrique, et Améliorer la qualité de vie des Africains.

    Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).


    A propos de l’Autorité du Le projet du Bassin du fleuve Niger :
    Créée en 1964 à Niamey, l’Autorité du bassin du Niger (ABN) est l’une des plus anciennes organisations intergouvernementales africaines. L’ABN a pour mission de promouvoir la coopération entre les pays membres et d’assurer un développement intégré du bassin. Les États membres sont : le Burkina, le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger, le Nigeria, et le Tchad. Son siège est à Niamey (République du Niger).

    À propos du Groupe de la Banque africaine de développement :
    Le Groupe de la Banque africaine de développement est la première institution de financement du développement en Afrique. Elle comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). Présente sur le terrain dans 31 pays africains et dotée d’un bureau extérieur au Japon, la Banque contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 États membres régionaux.

  • Cameroun: La BAD accorde un prêt de 80,4 millions d’euros pour l’appui à la compétitivité et la croissance économique

    Le Cameroun s’engage à mettre en œuvre les réformes structurelles pour consolider le cadre macro-budgétaire, stimuler la production et les échanges nationaux et régionaux.

    Le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Gouverneur du Groupe de la Banque africaine de développement pour le Cameroun, Alamine Ousmane Mey et le Responsable-Pays de la Banque africaine de développement au Cameroun, Solomane Kone, ont  procédé, le 19 décembre 2019 à Yaoundé, à la signature d’un accord de prêt.

    Un prêt pour le financement de la troisième phase du Programme d’appui à la compétitivité et la croissance économique (PACCE III),  en présence du Ministre camerounais des Finances, Louis-Paul Motaze.

    D’un montant de 80,4 millions d’euros, soit environ 52,74 milliards de FCFA, cette approbation complète les accords antérieurs relatifs aux phases I et II du PACCE, signés en décembre 2017 et décembre 2018, pour des montants de 180 millions d’euros et 150 millions d’euros respectivement.

    Portant ainsi le montant cumulé des appuis budgétaires programmatiques pluriannuels (2017, 2018 et 2019) du Groupe de la Banque envers le Cameroun à 410,4 millions d’euros (soit environ 269.2 milliards de FCFA).

    Le Cameroun a signé le 26 juin 2017, avec le Fonds monétaire international (FMI), un accord triennal (2017-2020) au titre de la facilité élargie de crédit (FEC), pour un montant de 483 millions de DTS dans le cadre du Programme régional de réformes économiques et financières de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (PREF-CEMAC).

    La Banque participe à ce Programme aux côtés d’autres Institutions, notamment l’Agence Française de développement, la Banque Mondiale et l’Union Européenne.

    Le PACCE III, libellé en euros, contribue, comme ses tranches I et II, à la reconstitution des réserves de change en zone CEMAC et au soutien de la parité du Franc CFA.

    Cet Accord vise à poursuivre les objectifs d’équilibre extérieur et budgétaire du Cameroun à travers deux composantes principales:

    la rationalisation du cadre de gestion des finances publiques (GFP) en vue de renforcer la stabilité macroéconomique, créer des marges budgétaires, prioriser les projets d’investissement public et stimuler la croissance

    Et le renforcement de la gouvernance et de la compétitivité des secteurs productifs, notamment le transport, l’énergie et l’agriculture.

    A travers ce Programme, le Cameroun s’engage à mettre en œuvre les réformes structurelles pour consolider le cadre macro-budgétaire, stimuler la production et les échanges nationaux et régionaux, ainsi que les investissements privés nécessaires à la création d’emplois, notamment pour les jeunes.

    Le PACCE III opérationnalise de manière directe trois des cinq priorités de la Banque relatives à l’énergie, l’agriculture, et l’intégration régionale. Il contribue indirectement aux deux autres priorités des « High 5 » en stimulant l’industrie et en améliorant les conditions de vie des populations.

    La signature de cet Accord de prêt, ainsi que l’approbation le 18 décembre 2019 par le Conseil d’Administration de la Banque du financement de la deuxième tranche de la Ring road pour un montant de 161,6 millions d’euros, portent le portefeuille du Groupe de la Banque au Cameroun à 35 opérations, pour un montant de 2,63 milliards d’euros.

    Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

  • Indice d’ouverture sur les visas: Les révélations du rapport 2019 de la BAD

    Indice d’ouverture sur les visas: Les révélations du rapport 2019 de la BAD

    Pour la première fois, les Africains peuvent voyager en moyenne, vers plus de 27 pays sans visa ou avec un visa à leur arrivée, L’Éthiopie réalise un bond record de 32 places dans l’indice et entre dans le top 20 des pays les plus ouverts aux visas en Afrique.

    La quatrième édition du Rapport sur l’indice d’ouverture sur les visas en Afrique 2019, de la Commission de l’Union africaine et de la Banque africaine de développement révèle que, « pour la première fois, les voyageurs africains ont un accès libéral à plus de la moitié du continent ».

    La dynamique et les avancées en matière d’ouverture des visas en Afrique, conformes aux tendances mondiales, indiquent que les décideurs politiques africains sont convaincus des avantages liés à la libre circulation des hommes et femmes d’affaires, des investisseurs, des étudiants et touristes africains.

    Le rapport montre également que 47 pays ont amélioré ou maintenu leur indice d’ouverture des visas en 2019. Les voyageurs africains n’ont plus besoin de visas vers un quart des autres pays africains, alors que l’exemption de visa n’était possible que dans un cinquième du continent en 2016. A ce jour, 21 pays africains offrent des facilités de voyage, grâce aux eVisas.

    En 2019, les pays les plus performants en matière d’ouverture des visas figurent parmi les pays les plus attractifs en termes d’investissements directs à l’étranger et bénéficient d’un fort taux de croissance, y compris dans le secteur du tourisme.

    Avec leur politique d’exemption de visa pour tous les visiteurs africains, les Seychelles et le Bénin restent les deux premiers pays d’Afrique en matière d’ouverture des visas.

    L’Éthiopie a également enregistré une performance record en progressant de 32 places dans le classement et intégrant ainsi les 20 pays les plus ouverts en Afrique.

    « Notre travail sur l’Indice d’ouverture des visas suit les progrès de l’Afrique en matière de libre circulation des personnes. Beaucoup reste encore à faire malgré les efforts réalisés. Pour intégrer l’Afrique, il faut abattre les murs ! La libre circulation des personnes, et en particulier la mobilité de la main-d’œuvre, sont cruciales pour promouvoir les investissements.», a déclaré Akinwumi A. Adesina, président de la Banque africaine de développement.

    Cependant, les voyageurs africains doivent encore obtenir un visa pour voyager dans un peu moins de la moitié du continent. Les pays doivent assouplir davantage les procédures en introduisant des visas à l’arrivée par exemple. En abolissant les frontières, l’Afrique sera en mesure de tirer profit des avantages de la Zone de libre-échange continentale, du Marché unique africain du transport aérien et du Protocole sur la libre circulation des personnes.

    « On ne soulignera jamais assez l’importance de l’intégration régionale dans le développement du continent. Je félicite les États membres qui ont facilité les procédures d’entrée des ressortissants africains sur leur territoire et j’exhorte ceux qui ne l’ont pas encore fait de se joindre à cette dynamique », a déclaré Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’Union africaine.

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  • Akinwumi Adesina: « L’augmentation du capital de la BAD est une décision historique »

    Akinwumi Adesina: « L’augmentation du capital de la BAD est une décision historique »

    Réunis lors de la cinquième session extraordinaire du Conseil des gouverneurs  de la BAD qui s’est tenue vers la fin octobre 2019, 80 pays membres se sont finalement mis d’accord pour augmenter à 125% le capital de la Banque. Une décision sur laquelle reviendra Akinwumi Adesina, président de la BAD lors de sa rencontre avec la presse.

    Le capital de la BAD passe donc à 208 milliards de dollars au lieu de 93 milliards. La plus importante dans l’histoire cette institution financière.

    « Nous n’avons que 10 ans avant l’échéance des ODD, objectifs de développement durable à l’horizon 2030, nous n’acceptons pas que l’Afrique n’atteigne pas ces objectifs ». Dira  Akinwumi Adesina, lors d’une conférence de presse à Abidjan, pour expliquer cette augmentation.

    « C’est une décision historique. L’augmentation  générale du capital servira à financer les objectifs du développement du continent. Elle se répercutera également sur le monde entier et, cela nous aidera à faire un grand pas en avant pour l’Afrique », dira Akinwumi Adesina.

    Le sujet a soulevé moult discussions ces deux dernières années, et les débats autour de la question étaient multiples.

    En effet, des pourparlers étaient engagés lors des différentes sessions en ’Italie, aux  Etats-Unis,  en Egypte, et en Guinée équatoriale, d’abord sur le fait de doubler la capacité financière de la BAD, puis la décision des pays membres de l’institution d’apporter 115 milliards de dollars supplémentaires.

    Les secteurs  et projets qui bénéficieront de fonds propres sont déjà identifiés. A partir de l’année 2020, des fonds leur  seront déployés.

    Il s’agira, entre autres, de l’initiative Desert to Power, qui promet d’être la plus grande zone solaire au monde, ce qui permettra à 250 personnes dans les pays du sahel d’accéder à l’énergie.

    D’autres projets sont concernés par ces aides comme les infrastructures et l’industrie agroalimentaire, qui permettront de mieux implémenter la zone de libre-échange continentale (ZLEC).

    Il est aussi question de financer les actions concernant le climat à hauteur de 25 milliards d’ici l’année 2025.  Sans oublier les 3 milliards de dollars supplémentaires qui seront consacré à l’Action financière positive pour les femmes en Afrique.

  • La BAD organise le lancement de la Masterclass Fashionomics Africa

    La BAD organise le lancement de la Masterclass Fashionomics Africa

    La Banque Africaine de Développement lance la Masterclass Fashionomics Africa à Abidjan du 16 au 17 octobre prochain.

    100 entrepreneurs créatifs opérant dans le secteur du textile, du vêtement et des accessoires, participeront à la Masterclass Fashionomics Africa qui leur fournira les outils et les connaissances nécessaires pour construire une marque de mode (de l’idée à la réalisation).

    La session mettra l’accent sur le développement des affaires, l’image de marque, le marketing et le réseautage, en plus de permettre une meilleure compréhension des défis et des opportunités que les entrepreneurs africains de la mode rencontrent dans la gestion de leur entreprise.

    Cette Masterclass s’inscrit dans le cadre de l’initiative Fashionomics Africa, à travers laquelle la BAD entend attirer les investissements étrangers directs dans l’industrie africaine du textile, du vêtement et des accessoires et la croissance des micros, petites et moyennes entreprises exerçant dans ce secteur sur le continent, en partageant les meilleures pratiques et en offrant une exposition aux normes internationales.

    Les activités de renforcement des capacités pour la Masterclass Fashionomics Africa de la BAD seront déployées en partenariat avec le Ministère de la Culture et de la Francophonie Côte d’Ivoire, l’Ambassade de la Grande-Bretagne à Abidjan, Afreximbank, Suguba, Kinalaylab et Google Digital Skills for Africa.

    Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

     

  • La BAD émet un emprunt obligataire de référence

    La BAD émet un emprunt obligataire de référence

    La Banque africaine de développement (BAD), notée Aaa/AAA/AAA par les agences de notation internationales (Moody’s, S&P, Fitch), a exécuté, mercredi 11 septembre 2019, un nouvel emprunt obligataire de référence de 2 milliards de dollars américains avec une maturité de trois ans arrivant à échéance le 16 septembre 2022, avec un coupon de1,625%.

    Cet emprunt obligataire est la seconde obligation de référence émise par la BAD  cette année, faisant suite à l’émission obligataire de référence de 1 milliard d’euros à 10 ans exécutée en mars 2019.

    Avec cette nouvelle émission d’emprunt obligataire, la Banque poursuit avec succès sa stratégie consistant à réaliser des transactions plus liquides sur le marché américain.

    Depuis le début de l’année, la BAD a levé 4,4 milliards de dollars sur les marchés de capitaux, soit 61% de son programme d’emprunt obligataire pour 2019.

    Cette nouvelle émission d’emprunt obligataire a généré une forte demande des investisseurs, avec un livre d’ordres atteignant 2,8 milliards de dollars, et ce à un niveau record contre l’obligation du Trésor américain de référence, car le plus serré jamais obtenu par la Banque sur une telle maturité.

    53 investisseurs globaux, dont 7 nouveaux pour l’institution, ont participé à la transaction, avec une répartition diversifiée tant du point de vue géographique que par type d’investisseurs.

    La qualité exceptionnelle du carnet d’ordres s’illustre par la forte participation des banques centrales et institutions officielles, représentant ainsi près de deux tiers de l’allocation finale.

    La BAD a choisi de tirer parti de la forte demande des investisseurs sur le segment 3 ans pour émettre son emprunt obligataire de référence en dollars de l’année.

    La BAD a annoncé le mandat le mardi 10 septembre à 12h, heure de Londres, avec une indication initiale de prix autour de mid-swaps plus 13 points de base.

    La transaction a été favorablement accueillie par les investisseurs avec des indications d’intérêts approchant 1,47 milliards de dollars, à la clôture de la séance américaine.

    Le carnet d’ordres a officiellement ouvert à 8h, heure de Londres, avec un prix d’émission indicatif autour de mid-swaps plus 13 points de base. La dynamique s’est poursuivie au cours de la matinée avec davantage d’ordres provenant de comptes européens et asiatiques, et un carnet d’ordres excédant 2,5 milliards de dollars peu après 11h20, heure de Londres, permettant à la Banque de fixer le prix d’émission à mid-swaps plus 13 points de base.

    Après la fermeture du carnet d’ordres américain à 14h20, heure de Londres, le montant final du carnet d’ordres dépasse 2,8 milliards de dollars (excluant les intérêts des chefs de file) et la Banque fixe la taille de l’émission à 2 milliards de dollars.

    L’exécution finale de la transaction s’est déroulée à 16h24, heure de Londres, avec un rendement de 1,679%, équivalent à une marge de 8,75 points de base au-dessus de l’obligation du Trésor américain de maturité 3 ans (CT3), de 1.5% échéance 15 septembre 2022, la marge la plus faible contre l’obligation du Trésor américain jamais réalisée par l’institution.

    « Nous sommes très heureux du succès de cet emprunt obligataire de référence en dollar, et particulièrement satisfaits de la très haute qualité du carnet d’ordres, mais aussi de la forte participation des banques centrales africaines dans cette transaction.

    La Banque africaine de développement, grâce à cette émission, a réalisé la marge contre l’obligation du Trésor américain la plus faible historiquement, et nous remercions tous nos investisseurs pour ce résultat exceptionnel, et à travers celui-ci, pour le financement qui sera accordé au continent africain. » Hassatou Diop N’Sele, Trésorière du Groupe de la Banque africaine de développement.

    Détails de la transaction 

    Émetteur :

    Banque africaine de développement

    Notation de l’émetteur :

    AAA / AAA / AAA (Mody’s / S&P / Fitch)

    Montant :

    2 milliards de dollars

    Date de fixation du prix :

    11 septembre 2019

    Date de règlement :

    18 septembre 2019

    Coupon :

    1,625%, fixe, semi-annuel 30/360

    Date de maturité :

    16 septembre 2022

    Prix re-offert :

     99,843%

    Rendement re-offert :

     1,679% semi-annuel

    Spread re-offert :

     Mid-Swaps + 13 pb / UST 1,5% septembre 2022 + 8,75 bps

    Chefs de file :

    Citi, Daiwa, HSBC, JP Morgan, Société Générale

    ISIN :

    US00828EEA38

    Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).