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  • Le projet de loi sur l’investissement adopté par l’APN

    Le projet de loi sur l’investissement adopté par l’APN

    Les députés de la chambre basse du parlement ont adopté aujourd’hui le projet de loi sur l’investissement.

    La séance consacrée au vote a eu lieu en présence du ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar. Ce dernier a présenté, à nouveau, les différentes mesures incluses dans le nouveau projet de loi sur l’investissement qui, rappelons-le, a été approuvé en Conseil des ministres, le 20 mai dernier.

    Au cours de cette même session, apprend-on, la commission des affaires économiques, du développement, du commerce, de l’industrie et de la planification de l’Assemblée populaire nationale a présenté son rapport sur le projet. Elle a souligné «l’importance des procédures inscrites», lesquelles visent à «lever les obstacles aux investissements nationaux et étrangers».

    Au sortir de cette session, le ministre de l’Industrie a affirmé que «l’Algérie constituera un carrefour pour les investisseurs locaux et étrangers, à la faveur des mesures incitatives que prévoit la nouvelle loi sur l’investissement». Il a rappelé l’élargissement des prérogatives de l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI) transformée en Invest Algeria, ainsi que la création d’un guichet unique et d’autres décentralisés.

    Le représentant du gouvernement a assuré que cette nouvelle loi sur l’investissement sera suivie d’autres pour l’appuyer, ainsi que des réformes des systèmes bancaire et financier.

    A rappeler aussi que le nouveau texte prévoit de réduire les délais de traitement des dossiers des visiteurs à moins d’un mois et de délivrer immédiatement l’attestation d’enregistrement du projet d’investissement. Nous y reviendrons.

    Samia Hanifi

  • Investissement public: La Cour des comptes révèle de graves défaillances

    Investissement public: La Cour des comptes révèle de graves défaillances

    La Cour des comptes a relevé, dans son rapport d’appréciation sur l’avant-projet de loi portant règlement budgétaire de l’exercice 2018, de graves défaillances dans les opérations d’investissement public, la maturation des études ainsi que l’exécution et le suivi des programmes d’investissement.

    Présentant ce rapport devant la Commission des finances et du Budget à l’Assemblée populaire nationale (APN), le président de la Cour des comptes, Abdelkader Ben Maarouf a insisté sur l’impérative maîtrise du budget destiné à l’investissement public et le remboursement des crédits octroyés aux grandes entreprises, notamment dans le cadre du financement non conventionnel auquel a recouru le gouvernement en 2018.

    Le président de la Cour des comptes a affirmé que « l’efficacité des dépenses publiques et l’exécution des crédits alloués à certains secteurs constituent le noyau et une problématique dans la méthode de gestion des deniers publics ».

    En chiffres, le déficit budgétaire global a atteint 2082 milliards en 2018, soit trois fois du déficit de 2017, en raison de la hausse sensible relevée dans les dépenses d’équipement (+ 74,1 %) malgré la croissance des revenus budgétaires de 5,5% durant la même période, a-t-il fait savoir.

    L’exécution des opérations financières de l’Etat a été caractérisée par un déficit du Trésor de -1341 milliards de dinars, financé de manière non conventionnelle à hauteur de 900 milliards de dinars, et en exploitant les dépôts des pourvoyeurs du Trésor et les comptes financiers.

    Pour le président de la Cour des comptes, ce déficit a fortement contribué à l’augmentation de la dette publique qui a atteint 7778 milliards de dinars, soit 38% du produit intérieur brut (PIB), ce qui représente une hausse de 4178 milliards de dinars, tout au long des années 2017-2018.

    Cette croissance, ajoute M. Ben Maarouf, est due à l’augmentation de la dette interne, après le recours au financement non conventionnel dont le montant s’est élevé à 5565,2 milliards de dinars, soit 2185 milliards de dinars en 2017 et 3371,2 milliards de dinars en 2018.

    Par ailleurs, les recettes budgétaires se sont élevées à près de 6405 milliards de dinars, soit une augmentation de 5,5% par rapport à l’exercice 2017, ce qui reflète l’impact lié à l’augmentation dans la fiscalité pétrolière (10,5%) et à la croissance des revenus issus des bénéfices et des contributions financières de l’Etat (11,6%), a-t-il poursuivi.

    Intervenant au terme de cet exposé, les députés se sont interrogés sur le recours au financement non conventionnel afin de financer l’économie et l’absence de clarifications de la part des secteurs qui ont bénéficié de ce financement.

    Certains membres de la commission ont demandé des explications concernant les dotations financières destinées à l’investissement, non contenues dans le rapport de la cour, dénonçant en même temps l’absence des annexes qui figuraient dans les rapports précédents.

    Certains intervenants ont même évoqué l’absence d’une annexe relative aux recommandations, un document figurant dans les rapports précédents de la Cour. D’autres membres de la commission se sont interrogés sur les causes de la poursuite de la hausse du déficit budgétaire depuis des années.

    Ben Maarouf justifie le recours au financement non-conventionnel

    Répondant à ces préoccupations, le président de la Cour des comptes a affirmé que le recours au financement non-conventionnel était une nécessité, et ce après que le gouvernement ait refusé de recourir à l’endettement extérieur et aussi en raison également de l’absence d’une possibilité de recourir à l’endettement interne.

    Pour ce qui est du rapport d’appréciation, M. Ben Maarouf a indiqué qu’il a été élaboré dans des conditions difficiles marquées par la pandémie Covid-19, ajoutant que le Cour des comptes n’avait été destinataire du projet de règlement budgétaire de l’exercice 2018, qu’en septembre 2020.

    En dépit de cela, poursuit le même responsable, tous les cadres de la Cour ont été mobilisés pour rattraper le retard et élaborer un rapport global d’évaluation. 

    S’agissant des recommandations, le même responsable a indiqué que certaines ont été intégrées dans le rapport, citant à titre d’exemple, l’appel lancé à l’adresse des départements des Finances et d’autres ministères à l’effet d’accélérer le parachèvement des mesures prises dans le cadre de la modernisation des finances de l’Etat.

    La Cour des comptes a également préconisé la mise en place des mesures indispensables à la promotion d’un système d’information efficace, d’un contrôle interne efficient, de consolider l’élaboration du budget à travers l’intégration des dépenses non-prévisionnelles et celles qui ne sont pas actuellement intégrées dans le budget ordinaire de l’Etat, en vue d’élaborer un budget réel des charges de l’Etat.

    La Cour des comptes a également mis l’accent sur l’amélioration de la qualité d’élaboration et d’évaluation des opérations d’investissement et proposé le financement des projets mûrs seulement, et ce en vue d’éviter un retard dans la réalisation, ainsi que le recours à la réévaluation à coût élevé.

    Yanis Oumakhlouf

  • Abdelwahab Ziani dénonce la bureaucratie et tire la sonnette d’alarme à l’APN

    Abdelwahab Ziani dénonce la bureaucratie et tire la sonnette d’alarme à l’APN

    Le président de la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA), Abdelwahab Ziani, a tiré, aujourd’hui, la sonnette d’alarme sur la situation économique du pays, notamment des entreprises qui suffoquent sous le poids de la bureaucratie et des décisions administratives irréfléchies.

    En effet, invité à s’exprimer devant la Commission des affaires économiques, du développement, du commerce, de l’industrie et de la planification à l’Assemblée populaire nationale (APN), Abdelwahab Ziani a estimé qu’il était nécessaire, voir urgent de décentraliser les décisions prises par les autorités suprêmes.

    En présence du président de l’Association des producteurs algériens de boissons (APAB), du président de la Fédération des industriels et des services et du président de la Fédération des entrepreneurs du BTP, M. Ziani a indiqué que « les difficultés que rencontrent les entreprises ne sont pas liées directement à la crise sanitaire », affirmant qu’«il y a des problèmes relatifs à l’administration, aux autorisations et au transport du personnel et des marchandises », citant l’exemple des boissons, dont les boissons alcoolisées.

    Mettant les élus devant le fait accompli, Abdelwahab Ziani soulignera que « les sociétés avaient demandé, plus particulièrement à ce que les décisions prises par les autorités suprêmes du pays soient décentralisées au niveau des daïras et des communes en vue de permettre aux sociétés de travailler et de poursuivre l’approvisionnement du marché national ».

    En outre, Abdelwahab Ziani a mis l’accent sur la possibilité de créer un Fonds de soutien aux entreprises en vue d’empêcher leur disparition et a plaidé pour l’octroi de délais supplémentaires concernant les redevances fiscales et parafiscales aux sociétés.

    De leur côté, les membres de ladite Commission ont pris acte de ses réclamations et préoccupations des industriels et producteurs, notamment en ce qui a trait aux difficultés et obstacles d’ordre administratif et bureaucratique.

    Pour sa part, le président de la Commission Nabil Louhibi a promis de transmettre toutes ces préoccupations soulevées aux responsables des secteurs ministériels compétents, à leur tête, le Premier ministre, Abdelaziz Djerad.

    Rabah Nadri

  • Hausse des prix des carburants: Les députés émettent des réserves

    Hausse des prix des carburants: Les députés émettent des réserves

    La hausse des prix des carburants et une des dispositions du projet de loi de finances complémentaire pour l’année 2020, présenté à l’Assemblée populaire nationale (APN), par le Ministre des Finances Abderrahmane Raouya ayant suscité quelques réactions de la part des députés.

    Ces derniers ont émis des réserves quant à la hausse des prix des carburants.

    Le-dit projet a été présenté pour débat et remarques devant la commission des finances et du budget de l’APN.

    Les membres de la commission n’ont pas manqué de faire remarquer que la hausse des prix des carburants pourrait avoir des retombées socio-économiques négatives.

    Pour rappel, le PLFC 2020 préconise, « dans le cadre de la rationalisation de la consommation des carburants », une augmentation des tarifs de la taxe sur les produits pétroliers.

    Cette hausse est à raison de 2 DA par litre pour tous types d’essence, et 3 DA par litre pour le gas-oil.

    La plus-value est  à 30 milliards de dinars. Ces mêmes membres de la commission ont salué la revalorisation du Salaire national minimum garanti.

    SNMG et hausse des prix des carburants

    Le SNMG, qui était de l’ordre de 18.000 DA, est passé à 20.000 DA. Ils précisent que le train de vie sera tout de même sévèrement impacté par la hausse des prix des carburants.

    Ce qui ne sera pas sans conséquences sur le pouvoir d’achat des citoyens.

    Selon les membres de la commission des finances et du budget, la hausse dans les prix des carburants entraînera inévitablement des hausses dans plusieurs secteurs.

    Ces secteurs concerneront en particulier les charges de la production industrielle, l’agriculture et le transport public. Autrement dit, une augmentation dans les prix de la quasi-totalité des produits.

    Au lieu de proposer une hausse sur les prix des carburants, il aurait été plus juste d’entamer quelques actions.

    Ces actions porteraient sur le recouvrement fiscal, l’orientation du soutien de l’Etat exclusivement vers ceux qui y ont droit et l’engagement de l’intégration des travailleurs du secteur informel dans le circuit officiel.

    Selon les membres de la commission, ces actions permettront d’engranger des montants importants.Ces montants pourraient réduire le déficit budgétaire.

    Ce dernier devrait atteindre 1.976,0 milliards de dinars, soit la portion de 10,4% du PIB. Alors qu’il était prévu d’atteindre 1.533,4 milliards de dinars dans la loi de finances 2020.

    K.M.B

  • Développement local: L’ANSEJ va élaborer une cartographie des microentreprises

    Développement local: L’ANSEJ va élaborer une cartographie des microentreprises

    Une cartographie des activités relatives à la création des microentreprises pour l’orientation des projets en fonction des besoins du développement local sera bientôt élaborée par l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ).

    Selon la directrice générale de l’ANSEJ, Samira Djaidar, un travail est engagé avec plusieurs secteurs pour établir cette cartographie des activités dans le domaine de entrepreneuriat, notamment entrepreneuriat vert.

    Lors de son intervention à la Journée d’études sur les microentreprises, organisée à l’Assemblée populaire nationale (APN), Mme. Djaidar a affirmé que «cette cartographie vise à aider à la création de microentreprises en fonction des besoins réels de chaque région, constituant ainsi un mécanisme à même d’orienter les projets de manière à répondre aux exigences du développement local».

    En ce sens, Mme. Djaidar a fait état de 385 000 microentreprises crées dans le cadre du dispositif ANSEJ, jusqu’au 31 décembre 2019, soulignant que le nombre de microentreprises en échec était faible, soit un taux moins de 10%.

    A ce propos, elle a rappelé que «le Fonds de garantie des crédits avait indemnisé les crédits de financement de 22 000 microentreprises».

    Mettant en exergue le rôle de l’ANSEJ en terme d’accompagnement des porteurs de projets avant, durant et après la création de leurs microentreprises, la directrice générale de l’agence a appelé les jeunes, dont les entreprises sont confrontées à des difficultés, de prendre attache avec les responsables des agences locales pour exposer leurs doléances en vue de leur examen au cas par cas et de rechercher les solutions possibles à l’amiable.

    La directrice de l’ANSEJ, n’a pas manqué, lors de cette journée d’études de rappeler que l’agence qu’elle préside, est réactive quand il s’agit d’accompagne les jeunes porteurs de projets viables à même de boosterle développement local. Aider à développer les régions à travers la création d’entreprises est un des objectifs de l’ANSEJ.

    Présent à cette journée, le directeur général de la Caisse nationale d’assurance-chômage (CNAC), Mahieddine Ouagnouni, a indiqué que le nombre de projets financés par la Caisse a connu, en 2019, une hausse de 37% par rapport à 2018.

    Evoquant quelques lacunes, il a assuré que «celles-ci seront traitées, en focalisant notamment sur la formation au profit des porteurs de projets en matière de gestion d’entreprise et la consolidation des mécanismes d’accompagnement».

    S’agissant du nombre des projets financés pour la création de microentreprises, depuis la création de la CNAC en 2004 jusqu’à fin 2019, M. Ouagnouni a fait état de plus de 150 000 projets, estimant que «ces résultats sont positifs au regard du nombre de microentreprises sinistrées n’ayant pas dépassé 8%».

    S’agissant du développement local , M. Ouagnouni a estimé nécessaire la révision de certains mécanismes de financement des projets. «Il faudra accorder plus d’importance aux projets qui répondent aux besoins économiques du développement local et en vue de consolider l’accompagnement des porteurs de projets». A t’il fait remarquer.

    Revoir la nomenclature des métiers à financer en fonction de la réalité et des besoins des locaux, est un autre argument avancé par les parlementaires qui ont mis l’accent sur l’importance du développement local pour la création des entreprises et de l’emploi.

    Du reste, le président du groupe parlementaire des indépendants à l’APN, Youcef Djebaïli, a affirmé qui a vu la participation de députés, des enseignants, des responsables de mécanismes de soutien à l’emploi et de représentants des maisons entrepreneuriat, avait pour objectif le traitement des problèmes liés à la création des micro-entreprises.

    «Cette rencontre visait notamment l’examen des projets en échec et la difficulté du remboursement des crédits accordés».Dira le président du groupe parlementaire des indépendants à l’APN.

    Cette rencontre aura également permit de prospecter d’autres pistes pour offrir d’autres opportunités aux jeunes pour créer des entreprises et des emplois. Ils participeront ainsi au développement local de leur région.

    Yanis Oumakhlouf

  • Cherif Omari: Un budget de 259,6 milliards de DA a été alloué au secteur

    Cherif Omari: Un budget de 259,6 milliards de DA a été alloué au secteur

    Un budget de 259,6 milliards de dinars a été alloué au secteur de l’Agriculture dans le cadre du projet de loi de finances 2020,  a indiqué, hier, Cherif Omari, ministre de l’Agriculture du Développement Rural et de la Pêche, devant la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN).

    Au cours de cette réunion, Cherif Omari a fait savoir que son secteur a bénéficié d’une enveloppe de 5,3 milliards DA pour le budget équipement, soit 2% du budget total et 225,2 milliards DA, 87% du budget, pour le budget fonctionnement, outre une enveloppe de 29,2 milliards DA pour les fonds de l’Etat.

    Le ministre a rappelé que le secteur de l’agriculture connait depuis quelques années une dynamique qui le met en position de contribuer de manière significative au relèvement du niveau de la sécurité alimentaire du pays, à la croissance économique, à la création d’emplois et participe de manière significative  au PIB.

    Il contribue à hauteur de plus de 12% dans le produit intérieur brut (PIB) contre 8,77% en 2000, et assure plus de 2 millions postes d’emploi permanents.

    Selon Cherif Omari cette contribution a été rendue possible grâce aux choix stratégiques qui ont été définis, ayant  mis l’accent sur l’accroissement de la production et de l’offre des produits agricoles de large consommation, objectifs poursuivis dans le cadre de l’organisation et du développement soutenu des filières agricoles considérées comme stratégiques (céréales, lait, pomme de terre, oléiculture, tomate industrielle, viandes rouges, viandes blanches, etc.).

    Le ministre a précisé que son secteur employait en outre un nombre important de jeunes chômeurs diplômés des instituts de formation professionnelle et contribue à la création de micro entreprises dans le cadre de l’appui aux entreprises agricoles.

    Par ailleurs, Cherif Omari a ajouté que le projet de loi de finances 2020 prévoit des textes qui s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre des décisions relatives à la rationalisation des dépenses publiques et la réduction du déficit dans la balance des paiements, assurant que l’application de ces décision ne se fera pas au détriment du « caractère social de l’Etat et sans toucher aux secteurs prioritaires. »

    Soulignant que le texte intervient dans une conjoncture marquée par de grands défis qui attendent le pays en matière de gestion rationnelle des ressources disponibles, Cherif Omari a affirmé que le PLF 2020 a pour objectif d’améliorer le climat des affaires, encourager l’investissement notamment dans les régions Sud du pays et réaliser de la sécurité alimentaire.

    R.N.