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  • Les USA soutiennent un projet de modernisation du réseau électrique en Algérie

    Les USA soutiennent un projet de modernisation du réseau électrique en Algérie

    Les Etats-Unis soutiennent un projet de modernisation du réseau électrique en Algérie. Leur gouvernement approuve l’octroi d’une subvention de 588 100 dollars à la Société algérienne gestionnaire du réseau de transport de l’électricité (GRTE).

    Le financier est l’Agence américaine pour le commerce et le développement. Ce financement vise à faire bénéficier la société GRTE de la technologie de pointe américaine et accompagner, ainsi, l’Algérie dans son passage aux énergies renouvelables.

    Lors d’une cérémonie de signature virtuelle, mercredi dernier,  GautamRana, chargé d’affaires à l’ambassade des USA à Alger, a affirmé : «Nous sommes fiers de soutenir cette opportunité qui va non seulement renforcer les relations bilatérales entre nos deux pays, mais aussi permettre de participer aux efforts visant à garantir une énergie fiable, propre et renouvelable pour le peuple algérien», est-il indiqué dans un communiqué rendu public.

    De son côté, Enoh T. Ebong, la directrice par intérim de l’USTDA, a souligné que «l’appui de l’USTDA à ce projet illustre notre engagement à soutenir les infrastructures intelligentes face au climat à travers le monde. L’objectif de GRTE pour un avenir énergétique renouvelable est une priorité que l’USTDA est fière de soutenir». La même responsable soutient que l’assistance de l’USTDA «créera également des opportunités pour GRTE de bénéficier de technologies américaine de pointe alors qu’elle se lance dans la mise à niveau de son réseau».

    Selon le même communiqué, l’USTDA travaille à aider les entreprises américaines à «trouver des opportunités d’exportation en finançant des activités de préparation de projets et de création de partenariats qui développent des infrastructures durables et favorisent la croissance économique dans les pays partenaires tels que l’Algérie».

    Pour ce qui est précisément du projet actuel, il est question d’aider la société algérienne d’électricité à planifier le développement d’un système de contrôle distribué automatisé, avec l’objectif d’intégrer, dans son réseau, l’énergie renouvelable à partir de sources solaires et éoliennes.

    Karima Mokrani

  • Complexe El-Hadjar: L’Etat ne peut maintenir son aide financière affirme Zeghdar

    Complexe El-Hadjar: L’Etat ne peut maintenir son aide financière affirme Zeghdar

    En visite de deux jours,  dans la wilaya d’Annaba, le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, s’est rendu au complexe El-Hadjar. S’adressant à ses responsables, le représentant du gouvernement a affirmé clairement qu’il n’est plus possible pour l’Etat de maintenir son aide financière. Pour cause, les finances du pays ne le permettent pas.

    Ainsi, a déclaré le ministre, le complexe El-Hadjar fait face à de nombreuses contraintes financières, aux conséquences évidentes sur son cycle d’exploitation. Toutefois, «le complexe ne devrait plus compter sur l’aide de l’Etat vu la situation actuelle des finances publiques».

    Jadis fleuron de l’industrie sidérurgique en Algérie, le complexe El-Hadjar perd de son aura et de son potentiel. Une situation qui remonte à plusieurs années et qui ne fait que perdurer malgré les efforts de l’Etat, financiers et autres. Pannes à répétition, mouvements de protestation, arrêts d’activité et grèves difficiles à gérer. Chaque fois, l’Etat venait à la rescousse, sans résultat d’importance majeure.

    Par son déplacement, M. Zeghdar affirme l’incapacité de l’Etat à subvenir aux besoins financiers d’El Hadjar et charge les responsables du complexe de faire eux-mêmes le nécessaire pour permettre sa réhabilitation et la relance de toutes ses activités afin de répondre à des besoins multiples du marché national.

    Le représentant du gouvernement recommande particulièrement aux responsables du le complexe El-Hadjar de réduire les coûts d’exploitation, la rationalisation des dépenses et le travail en partenariat avec les entreprises nationales. Dans un communiqué sur la page Facebook du département ministériel, le ministre de l’Industrie a souligné la nécessité de «réduire les coûts de production, en s’appuyant sur l’ingénierie financière», «valoriser les actifs inexploités dans le cadre d’une vision dépendante de la rentabilité économique», «diversifier et développer les produits, notamment ceux à forte valeur ajoutée», «recourir aux intrants et matériaux locaux pour réduire les importations».

    De même, le ministre a évoqué l’importance de la maintenance du complexe El-Hadjar préventive pour préserver les moyens de production et réduire le nombre des accidents industriels.

    Au volet partenariat, il a mis en avant la nécessité de travailler avec les filiales des différentes groupes industriels publics. Au plan interne, il a insisté sur le dialogue social, l’encouragement des initiatives et le changement des mentalités.

    Par ailleurs, il est à rappeler que depuis sa remise en marche, en juillet dernier, la centrale d’oxygène du complexe d’El-Hadjar fournit chaque jour 5000 litres d’oxygène médical aux établissements de santé en charge des malades infectés par la Covid-19.

    Sur un autre registre, en mai dernier, l’unité des tubes sans soudure (TSS) spécialisée dans la fabrication de tubes line pipe pour le transport des hydrocarbures et de tubes casing pour le coffrage des puits de pétrole, a renouvelé le certificat de conformité de ses produits et son système de management aux exigences internationales. Aussi, un contrat a été signé entre le complexe d’El Hadjar et le groupe Sonelgaz pour la fabrication de plus de 220 km de tubes line pipe pour le transport du gaz.

    Karima Mokrani

  • L’aide de l’Etat aux entreprises publiques sera conditionnée

    L’aide de l’Etat aux entreprises publiques sera conditionnée

    Désormais, le Trésor public ne mobilisera plus d’enveloppes financières pour sauvegarder les entreprises publiques économiques sans préalables, c’est-à-dire sans parapher un cahier des charges qui garantirait un redéploiement managérial efficace de ces entités en faillite.

    L’annonce émane du ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane, qui déclaré, aujourd’hui, que « l’accompagnement financier de l’Etat aux entreprises publiques sera conditionné par la modernisation de leur mode de gestion et qu’un cahier de charges définissant les conditions d’accès de ces entreprises au soutien financier étatique sera bientôt mis en place ».

    Pour une première en Algérie, c’en est une ! « Le cahier de charges en question sera élaboré par le Trésor public, les banques publiques et les entreprises industrielles publiques », a révélé le ministre en marge d’une cérémonie consacrée au lancement officiel du portail électronique du ministère.

    En ce sens, il dira que « le conditionnement de l’aide aux entreprises publiques est une pratique universelle, car cela permettra à l’Etat de faire des évaluations périodiques sur la manière dont ces crédits sont utilisés par leur bénéficiaires ».

    Partant, le ministre avoue, tout de même, que l’Etat ne pourrait pas, du jour au lendemain, abandonner ces entreprises, mais ces dernières devront faire preuve de diligence dans la gestion des fonds alloués pour leur sauvegarde à travers un cahier des charges bien précis pour assurer leur pérennité.

    « Nous tenons à préserver le tissu industriel national et toutes les entreprises publiques ou privées seront accompagnées par l’Etat d’une manière ou d’une autre. Mais, nous serons très regardants sur le mode de gouvernance et sur le management de ces entreprises, car l’Etat doit s’assurer que l’argent consacré pour ces entreprises sera utilisé à bon escient ».

    Selon le ministre, l’objectif était de relancer les entreprises économiques à travers un accompagnement effectif qui leur permettra de surmonter le problème de l’endettement structurel qui entrave leur développement.

    Le ministre a admis que les opérations d’assainissement effectuées dans le passé n’ont pas porté leurs fruits.

    Preuve en est, précise-t-il, « les entreprises publiques demeurent déficitaires d’où l’impératif de changer les anciennes méthodes de soutien aux entreprises ».

    Pour le ministre, « il y a eu effectivement des entreprises nationales qui ont bénéficié d’un fonds d’assainissement qui dépassait les milles milliards de dinars depuis une dizaine d’années, mais leur situation actuelle n’est pas reluisante ».

    D’ailleurs, il regrette le fait que l’Etat, à l’époque, ne leur avait pas exigé des conditions rigoureuses les obligeant à adapter leur gouvernance aux conditions du marché.

    Raison pour laquelle, M. Benabderrahmane avertit ces entreprises déficitaires et habituées aux procédés de recapitalisation pour survivre.

    « Dorénavant, il n’y aura plus de versement d’aide financière sans une révision préalable du mode de gouvernance des structures de ces entreprises qui doit être adapté aux besoins du marché algérien mais surtout à la qualité de la production qui va être destinée à l’exportation », avise encore le ministre pour sensibiliser ces entreprises en cette double crise mondiale économique et sanitaire.

    Yanis Oumakhlouf

  • Fonds africain de développement: Une aide 8,9 millions de dollars pour la SADC

    Fonds africain de développement: Une aide 8,9 millions de dollars pour la SADC

    Le Fonds africain de développement (FAD) a approuvé, mardi 23 juin 2020 à Abidjan, une subvention de près de 8,9 millions de dollars destinée à renforcer les mesures de contrôle de la pandémie de Covid-19 dans six pays de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).

    Les administrateurs du Fonds africain de développement ont également accordé une subvention de 683 000 dollars à Sao Tomé‑et‑Principe pour soutenir la riposte de l’archipel à la pandémie et à ses répercussions. Cette subvention entre dans le cadre du Mécanisme de réponse rapide contre le Covid-19 de la Banque (CRF).

    Acquisition d’équipements médicaux et de laboratoire

    Ainsi, les fonds du guichet de prêt à taux concessionnel du Groupe de la Banque Africaine sont voulus pour faciliter l’achat d’équipements médicaux et de laboratoire (trousses de test, équipements de protection individuelle, ventilateurs non invasifs) au Lesotho, au Malawi, à Madagascar, au Mozambique, en Zambie et au Zimbabwe, six pays de la SADC. Le Secrétariat de la Communauté est à la fois bénéficiaire et organisme de mise en œuvre de la subvention du Fonds africain de développement.

    Fonds africain de développement veut renforcer les capacités de la SADC

    Ce financement,  accordé par Fonds africain de développement vise donc  à renforcer la capacité de la SADC à coordonner les mesures de riposte aux pandémies, y compris la surveillance et la sensibilisation dans les six pays bénéficiaires.

    Les pays de la SADC et Sao Tomé‑et‑Principe disposent de ressources et de capacités insuffisantes pour gérer efficacement la pandémie de Covid-19, qui a mis à rude épreuve des systèmes de santé déjà  assez fragiles. « En conséquence, ces pays peinent à présent à réagir efficacement à l’évolution rapide de la pandémie », a observé la Banque.

    En Afrique, le coronavirus se propage lentement, mais sûrement

    En Afrique, le coronavirus se propage lentement, mais sûrement, à travers le continent, entraînant des bouleversements liés aux mesures de confinement qui affectent les économies. La pandémie devrait avoir un impact économique conséquent sur les pays membres de la SADC.

    Le PIB réel de tous les pays de la de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), à l’exception du Zimbabwe, devrait ainsi se contracter cette année.

    Le financement que le Fonds africain de développement vient d’accorder est aligné sur deux des cinq priorités stratégiques, « High 5 », de la Banque, à savoir « améliorer la qualité de vie des populations en Afrique » et « intégrer l’Afrique », ainsi que sur le mécanisme de préparation et de réponse aux catastrophes de la SADC pour lutter contre les catastrophes et les pandémies.

    Rappelons que  le 24 juin 2020, les 16 pays de la région de la de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) avaient enregistré environ 120 000 cas de contamination au coronavirus sur un total de 325 000 cas enregistrés à l’échelle du continent africain. Les cas signalés à Sao Tomé‑et‑Principe s’élevaient à environ 700, sur les quelque 211‑000 habitants que compte l’archipel.

    Pour rappel, la banque Africaine de développement avait au début de ce mois de juin annoncé la création d’un fonds doté de 10 milliards de dollars pour aider les pays membres régionaux à lutter contre la propagation du Covid-19 sur le Continent. (ndlr)

    Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

    À propos du Groupe de la Banque africaine de développement :


    Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) est la première institution multilatérale de financement dédiée au développement de l’Afrique. Elle comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). La BAD est présente sur le terrain dans 44 pays africains, avec un bureau extérieur au Japon, et contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 Etats membres régionaux.

  • COVID-19: Les USA apportent un appui de 2 millions de $ à l’Algérie

    COVID-19: Les USA apportent un appui de 2 millions de $ à l’Algérie

    Les Etats Unis d’Amérique apportent un appui de 2 millions de dollars pour aider l’Algérie à lutter contre le COVID-19 et son impact sur la société algérienne. L’annonce  de cet appui du gouvernement américain a été faite via un communiqué de presse, par l’ambassade des Etats Unis à Alger.

    « Ce soutien financier sera canalisé par l’intermédiaire d’organisations travaillant en coopération avec le gouvernement algérien pour lutter contre le virus.» Tient à préciser cette même source.

    Le communiqué   fait remarquer que les Etats Unis, après des mois de lutte contre cette pandémie, aussi bien dans le pays qu’ à l’étranger, reste « le plus grand pays donateur à la riposte mondiale» pour faire face à cette pandémie. Pour rappel, la pandémie du Coronavirus COVID-19 a fait à ce jour (20 mai 2020),  324 240 morts dans le monde, dont 92 333 aux Etats Unis et 568 en Algérie.

    Ainsi, rappelle le communiqué de l’ambassade des Etats Unis à Alger, depuis le début de la pandémie du COVID-19, « les Etats Unis ont engagé plus de 900 millions de dollars dans le monde en aide d’urgence sanitaire, humanitaire, économique et au développement.»

    R.N