Les Etats membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétroles (OPEP) et non-OPEP, réunis au sein de l’OPEP+, ont annoncé ce dimanche de nouvelles réductions volontaires de mai à fin 2023 de leurs productions pour le maintien de la stabilité du marché pétrolier, dans un contexte international des plus instables, selon les communiqués relayés par les médias officiels et internationaux.
L’Algérie a annoncé, via un communiqué du ministère de l’Energie, une réduction de son quota de 48 000 barils/jour.
«L’Algérie procèdera à une réduction volontaire de 48 000 barils par jour, de mai à fin 2023, en coordination avec certains pays membres de l’OPEP et non membres de l’OPEP dans la déclaration de coopération », a indiqué ce communiqué, soulignant que «cette réduction volontaire est une mesure préventive qui s’ajoute à la réduction de la production convenue lors de la 33e réunion ministérielle OPEP et non-OPEP du 5 octobre 2022 ».
Pour leur part, la Russie et l’Arabie Saoudite ont décidé, chacune, d’une réduction de 500 000 b/j
« En agissant comme un acteur responsable du marché et dans le cadre des mesures de prudence contre une plus grande volatilité du marché, la Fédération de Russie mettra en œuvre une réduction volontaire de sa production de 500.000 barils par jour jusqu’à la fin de 2023 à partir du niveau de production moyen évalué par les sources pour le mois de février », a expliqué ce dimanche le Vice-Premier ministre russe Alexandre Novak dans un communiqué.
Le vice-Premier ministre russe a également déclaré que Moscou prolongerait une réduction volontaire de 500 000 bpj jusqu’à la fin de 2023. Les Émirats arabes unis, le Koweït, l’Irak, Oman et l’Algérie ont déclaré qu’ils réduiraient volontairement leur production au cours de la même période.
L’annonce russe est intervenue après celle de l’Arabie saoudite, le Koweït, Oman, l’Irak et les Emirats arabes unis ont fait part de leur intention de réduire également leur production jusqu’à la fin de l’année.
Ainsi, les Émirats arabes unis affirment qu’ils réduiraient leur production de 144 000 b/j, le Koweït de 128 000 bpj, tandis que l’Irak a déclaré qu’il réduirait sa production de 211 000 bpj et Oman a annoncé une réduction de 40 000 bpj.
Le ministère saoudien de l’énergie a déclaré dans un communiqué que la réduction volontaire du royaume était une mesure de précaution visant à soutenir la stabilité du marché pétrolier, a rapporté l’agence de presse Reuters.
Lyès Menacer
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