Des négociations sont en cours entre Naftal et un partenaire étranger pour la fabrication d’accessoires de bonbonnes de gaz propane liquéfié (GPL) pour véhicules à Mascara.
C’est ce qu’a annoncé le directeur de l’unité de la wilaya de fabrication des bonbonnes de gaz de Naftal, Djamel Laoudi, à l’occasion de la célébration du double anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures et de la création de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA).
Djamel Laoudi, a indiqué que 4 hectares d’une superficie globale de 10 hectares à l’unité sont réservés pour abriter le nouveau projet de production d’accessoires de GPL pour véhicules.
Il a également fait part de contrats qui seront passés avec les producteurs de véhicules locaux pour l’installation de ces accessoires avant la remise des véhicules aux clients.
Le projet de modernisation des moyens de production de cette usine, doté d’une enveloppe de 750 millions de dinars, lancé en 2011 après son rattachement à Naftal, a permis d’augmenter la production de bonbonnes du gaz butane et de gaz propane liquéfié pour véhicules, de bacs de propane et de matériels de lutte contre les feux, de 2,396 millions unités en 2017 à 2,826 millions en 2018.
Pour rappel, il y a deux semaines, le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, avait déclaré que les firmes de montage de voitures sont appelées, à l’avenir, à fournir entre 10 et 20% de véhicules roulant en GPL de façon à inverser la tendance actuelle pour augmentant la part d’utilisation de ce type de carburant.
Selon Mustapha Guitouni, un cahier des charges est en cours d’élaboration, et ce, en collaboration avec le ministère de l’Industrie et des Mines, pour définir la part de véhicules dotés de kit GPL qui va sortir, plus tard, des ateliers de montages en SKD installés dans le pays.
Mustapha Guitouni, qui s’exprimait en marge de l’inauguration de la station-service Naftal de Beni-Slimane, à 70 km à l’Est de Médéa, l’objectif de cette nouvelle démarche est d’arriver au seuil d’un million de véhicules roulant en GPL à l’horizon 2021.
Le ministre avait alors insisté sur «l’impératif de changer de mode de consommation et d’inverser la tendance actuelle qui privilégie l’utilisation d’autres carburants, notamment l’essence et le gasoil, au dépend du GPL plus économique et moins polluant».
Yanis Oumakhlouf
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