Plus de 40 tonnes de minerais aurifères ont été produites par deux micro-entreprises d’exploitation minière artisanale au profit de l’entreprise d’exploitation des mines d’or (ENOR). L’idée du ministère de l’Energie et des Mines d’associer ces petites entreprises à cette activité semble donner ses fruits.
En effet, dans un communiqué rendu public, lundi 07 juin 2021, le département de Mohamed Arkab a indiqué que «l’entreprise d’exploitation des mines d’or (ENOR) vient de recevoir les premières expéditions des minerais aurifères produites par les micro-entreprises d’exploitation minière artisanale dans son usine de traitement à Amesmessa (Ain Guezzam)».
Et le même communiqué de préciser : «une quantité totale de plus de 40 tonnes à une teneur moyenne de 11,8 g/tonnes a été fournie par deux micro-entreprises, la première avec 22,850 tonnes et une teneur de 13,725 g/t et la deuxième avec 17,380 tonnes avec une teneur de 9,462 g/t, a précisé la même source.
En février 2021, les licences minières d’exploitation d’or octroyés aux jeunes artisans étaient au nombre de 218. Décidé à développer ce secteur pour des ressources autres que celles qui proviennent des hydrocarbures, le ministre du secteur a fait état d’un programme de production de 250 kg de minerais pour atteindre le double, soit 500 kg en 2022.
A présent, la production aurifère n’est que de 58 kg par année. 36 contrats commerciaux ont été signés entre l’ENOR et d’autres micro-entreprises pour l’achat des pépites d’or produites.
Selon le ministre, Mohamed Arkab, le stock national en or du sous-sol algérien est estimé à 124 tonnes, en grande partie dans les deux wilayas de Tamanrasset et d’Illizi. Les réserves de la mine d’Amesmessa s’élèveraient à plus de 45 tonnes.
En octobre 2020, Mohamed Arkab a indiqué que l’Algérie compte plus de 20 mines parmi les plus importantes au monde. «L’Algérie compte plus de 20 mines parmi les plus importantes au monde dont l’exploitation assurera plus de 30 matières premières minérales fondamentales pour les industries de transformation» a-t-il affirmé, soulignant la nécessité de réduire au maximum la facture d’importation des matières premières.
Karima Mokrani
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