Sur les ondes de la Radio Chaîne III, le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb, a donné les grandes lignes de la nouvelle orientation pour relancer une économie paralysée par la prédominance des hydrocarbures.
« La révision de la stratégie économique adoptée tend à élargir, dans une large mesure, la base productive et créer ainsi une économie plus diversifiée», affirme t-il.
L’industrie automobile serait l’une des bases de cette relance surtout qu’elle prend l’intégration comme condition essentielle à la conclusion des partenariats dans ce domaine.
Pour réussir la relance de l’économie, le ministre explique que les filières à même de relever le défi sont identifiées.
Elles sont appelées à contribuer d’une manière efficace pour arriver à atteindre l’objectif de réduire les importations inutiles et économiser autour de 30 milliards de dollars.
La baisse de 10% constatée ces derniers mois dans les importations serait, selon le ministre, due à la réorganisation du commerce extérieur.
«Une organisation décidée par le gouvernement suite à des dérives constatées et que l’on est en train de corriger». Pour preuve, cette baisse concerne surtout les filières où il a été constaté des «niveaux sensibles d’augmentation de la production».
Abdeslam Bouchouareb ne cache pas sa satisfaction de voir «une tendance s’installer, un mouvement qui s’inverse».
Une tendance qu’il faut désormais conforter et encourager.
Lors de cet entretien, le ministre parlera aussi de la mise en place de l’industrie automobile en Algérie.
Dans cette optique, il affirme que «plusieurs acteurs sont aujourd’hui en négociation».
Même si l’identité de ces acteurs n’est pas encore divulguée, Abdeslam Bouchouareb précise que ce sont des investissements importants en partenariat selon la règle 51/49.
Il rappelle que cette industrie est naissante en Algérie, mais qu’il faut aller vite pour la mettre en place.
«L’usine Renault ayant été réalisée comme premier projet, c’est nécessaire pour nous d’aller très vite dans la mise en place de cette industrie mécanique».
Dans le même ordre d’idées, il ressort que les projets à venir seront repensés d’une toute autre manière.
«Le projet Peugeot et d’autres qui vont venir seront conçus au départ avec un processus d’intégration pour mettre véritablement en place une industrie automobile dans notre pays».
L’expérience Renault a été satisfaisante, selon le ministre.
«Les objectifs ont été dépassés et nous sommes en train d’anticiper sur le plan de développement et le business plan initié au départ.»
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