La Sonelgaz se réorganise et fusionne certaines filiales
Pour rationaliser ses dépenses, créer des sociétés plus viables, uniformiser la grille des salaires et des primes et améliorer les conditions socioprofessionnelles des employés de toutes ses filiales, le groupe Sonelgaz a annoncé, via un communiqué la fusion de certaines de ses sociétés.
Selon le groupe Sonelgaz, ces opérations visent à « rationaliser les dépenses, maîtriser le coût et créer des sociétés plus fortes permettant de créer de la valeur-ajoutée et d’assurer un développement économique à long-terme ».
En ce sens, il a été décidé de créer deux sociétés avec de nouvelles dénominations et de nouvelles missions avec la fusion de la Société de travaux et montage électriques (Kahrakib), la Société de travaux d’électricité (Kahrif), la Société de réalisation des canalisations (Kanaghaz), et la fusion de la Société de montage industriel (Etterkib) et de la Société de réalisation d’infrastructures (Inerga).
Selon la même source, « la majorité des activités de la société Maintenance et prestations véhicules (MPV) seront rattachées à la Société algérienne de distribution de l’électricité et du gaz (Sadeg).
Quant à la Compagnie de l’engineering de l’électricité et du gaz, elle est, désormais, rattachée à la Société algérienne de gestion du réseau de transport d’électricité (GRTE), comme fut le cas pour (KDG-CEEG) pour assurer, souligne-t-on, « une bonne prise en charge des dossiers relatifs la réalisation des nouvelles structures et un meilleur suivi des chantiers ».
Pour le groupe Sonelgaz, ces changements structuraux profonds permettront à la compagnie et les filiales fusionnées de mieux « fédérer », « partager » et « réactiver » les ressources et moyens et « remporter des acquis plus grands, en vue de les réintégrer dans les projets stratégique, qui visent à satisfaire la clientèle et assurer le service public », précisant que cette vision stratégique du groupe Sonelgaz devra « assurer un climat plus stable et plus adéquat au développement des performances, en concertation permanente avec le partenaire social ».
Sur ce volet précis, le groupe Sonelgaz s’attèle à unifier la grille des salaires et à revoir les primes pour « garantir des salaires équitables », mettre fin aux inégalités enregistrées » et « récompenser l’ensemble des travailleurs pour leurs efforts ».
Le groupe précisera qu’une commission paritaire de haut niveau a été installé pour, dit-on, « mobiliser tous les moyens pour l’amélioration des conditions socioprofessionnelles des employés de toutes les filiales du groupe ».
Ce n’est pas la première fois que le groupe a procédé au démantèlement et à la réorganisation de certaines de ses filiales.
Au mois d’août, le groupe Sonelgaz avait signé des traités de fusion et d’absorption des sociétés Conseil et Audit du secteur électrique et gazier (Caseg), le Centre de recherche et de développement de l’électricité et du gaz (Credeg), la Société de médecine du travail (SMT) et la Société algérienne des techniques d’information (Sat-Info).
La même année, le groupe Sonelgaz a réduit ses dépenses en devises de moitié en en plus d’avoir baissé les coûts d’exploitation et de maintenance de 10%.
Selon le P-DG du groupe Chaher Boulakhras, Sonelgaz visait « à optimiser les ressources, à travers l’ingénierie financière » qui, selon lui, « est une priorité pour réduire les coûts ».
Il ira jusqu’à mettre l’accent sur d’autres sources d’optimisation des dépenses, comme « le recrutement rationnel et qualitatif ».
Notons en fin que cette restructuration intervient à peine deux mois après l’installation de Mourad Adjal au poste de Président Directeur Général du Groupe Sonelgaz, en remplacement de Chaher Boulkhras.
Rabah Nadri
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