Laziz Faid prône le soutien de l’inclusion financière pour une économie verte et durable
Le ministre des Finances, Laziz Faid, a affirmé ce jeudi que l’Algérie continue de s’investir dans le processus de modernisation du secteur bancaire, dans l’objectif de renforcer l’inclusion financière, à travers le renforcement du réseau des agences bancaires numérique à l’échelle nationale, la promotion de la finance islamique, tout en assurant les services de la finance classique, le but étant d’être plus proche du citoyen et au service de l’économie.
« Le ministère des Finances aspire, dans le cadre de sa stratégie d’appui à l’inclusion financière, à travers certaines activité, axes et réformes, pour améliorer les indicateurs dans toutes les activités économiques et les catégories sociales, plus particulièrement jeunes », dans l’objectif de soutenir le développement durable, a déclaré d’emblée Laziz Faid, dans son allocution à l’occasion de la célébration de la «Journée arabe de l’inclusion financière», à l’Ecole nationale supérieure des statistiques et de l’économie appliquée (ENSSEA) de Koléa (Tipasa).
Pour le ministre des Finances, les changements climatiques, à l’origine d’un bouleversement économique et social, à travers le monde, poussent de nombreux pays, dont l’Algérie, à s’orienter prioritairement vers un soutien de plus en plus important au développement de l’économie verte et au développement durable, qui constitue d’ailleurs un des objectifs du millénaire de l’Organisation des nations unies.
L’objectif de développement verte et durable doit s’appuyer sur le financement qu’offre nos banques nationales qui réponde à deux exigences qui sont, selon Laziz Faid: «le soutien et renforcement des projets innovants qui visent à atténuer des effets du changement climatique, ainsi que l’appui aux projets écoresponsables qui œuvrent à diminuer les gaz à effet de serre, la pollution des sols, des eaux souterraines et de l’espace marin».
Organisée sous le slogan « L’inclusion financière pour soutenir les efforts de lutte contre les changements climatiques », cette journée a été en effet une occasion pour le ministre des Finances de rappeler que l’Algérie est disposée et veut travailler avec les organisations régionales, continentales et internationales en faveur d’une économie verte et durable, dans le cadre de la lutte contre les effets du changement climatique, dont certains sont le résultat de l’activité humaine.
Pour Laziz Faid, le choix du pôle universitaire de Koléa, où sont regroupés plusieurs écoles et instituts de formations en lien avec le secteur des Finances, « est la preuve de notre grand intérêt à ancrer l’éducation et la culture financière, en général, et la culture financière verte en particulier ». et «c’est dans ce cadre que notre pays a décidé en 2016 de participer avec les pays de l’Organisation arabe à la proposition faire par le Gouverneur du Conseil des banques centrales et les institutions financières arabes du Fond arabe pour l’inclusion financière», a-t-il encore souligné.
Il a une fois encore rappelé «les mesures prises par les pouvoirs publics pour la réalisation de l’inclusion financière requiert la densification et l’élargissement du réseau des agences bancaires numériques et de proximité, en plus du renforcement des prestations du e-paiement, tout en assurant la disponibilité des produits de la finance islamique et classique en fonction des besoins des citoyens», surtout celui habitant dans des régions éloignées.
Ceci sans oublier « l’actualisation de la loi monétaire et bancaire pour les besoins du lancement de la monnaie numérique nationale et pour l’ouverture d’agences bancaires à l’étranger afin d’accompagner les investisseurs nationaux pour l’exportation », a ajouté le ministre des Finances, assurant que l’objectif est de « parvenir à des prestations financières innovantes permettant au citoyen de bénéficier de produits de qualité ».
« Les banques nationales sont déterminées à poursuivre l’exécution du processus de développement et de modernisation du secteur, dans le cadre de ce qui va avec les aspirations des autorités publiques, dans l’objectif de servir les personnes et les entreprises», a assuré pour sa part Ali Kadri, vice-président de l’ABEF, dans son intervention. «Notre premier objectif demeure celui de travail à hisser notre industrie monétique et financière à l’échelle nationale et au niveau professionnel», a-t-il ajouté.
«il s’agit de renforcer le financement des projets, notamment ceux relevant de l’économie verte qui bénéficient d’un grand intérêt de la part des banques nationales, étant conscients des grandes occasions qui peuvent être concrétisées à travers le renforcement de l’inclusion financière, dans le cadre du développement global et durable », a-t-il insisté, rappelant les efforts fournis dans l’appui aux petites et grandes entreprises, en application des orientations et instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et du Gouvernement.
Lyès Menacer
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