Les exportations d’hydrocarbures ont enregistré une croissance en volume durant l’année précédente, contribuant ainsi à compenser l’impact du recul des cours de brut sur le marché international durant la même période par rapport à 2022.
Le volume des exportations d’hydrocarbures a en effet augmenté de 4% par rapport à l’exercice d’avant, tel qu’il ressort des résultats préliminaires que vient de présenter le ministre de l’Energie et des mines, Mohamed Arkab, devant la Commission des affaires économiques de l’Assemblée populaire nationale.
Cependant, la production commercialisée en Algérie a atteint près de 170 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP) durant l’exercice précédent, ce qui représente une hausse de plus de 3% par rapport à l’année 2022, selon le même bilan révélé par le ministre de tutelle.
Dans sa lecture des résultats enregistrés par son secteur en 2023, Mohamed Arkab a souligné que ces «résultats préliminaires révèlent une amélioration de la plupart des indicateurs économiques, à l’instar de la production commercialisée d’hydrocarbures qui a augmenté de 3,3% par rapport à 2022 en atteignant 169 millions de TEP».
Expliquant les facteurs ayant favorisé cette croissance durant l’année précédente, le ministre a noté que cette amélioration a été soutenue par l’augmentation de la production de toutes les matières, notamment le gaz naturel, suite à l’entrée en exploitation de certains gisements et champs, tandis que le secteur a enregistré une quinzaine de nouvelles découvertes d’hydrocarbures durant la même période, dont la plupart ont été réalisées par Sonatrach.
Au volet relatif à la nouvelle stratégie visant à renforcer la production nationale, le ministre a fait état de plus de 9 milliards de dollars d’investissement en 2023, contre 8 milliards l’année d’avant, dont plus de 5 milliards dans le secteur des hydrocarbures, ce qui a permis notamment de renforcer les capacités de production d’électricité qui a atteint 25,4 GW, a fait savoir le ministre.
A moyen terme, Sonatrach mobilise, dans le cadre de son plan de développement 2024-2028, une enveloppe de 36 milliards de dollars à l’augmentation de la production primaire des hydrocarbures, soit 71% de ce programme, pour atteindre 207 millions de TEP en 2028, contre 190 millions de tonnes en 2023.
En outre, la consommation nationale de produits énergétiques a augmenté de plus de 2% pour atteindre près de 70 millions de TEP, soutenue par une augmentation de la demande sur les produits pétroliers de l’ordre de 4,7% et 1,2 sur le gaz.
Au même titre que les hydrocarbures, le secteur des mines s’est inscrit lui aussi dans une tendance haussière en 2023, notamment pour certains minerais, comme le fer, dont la production a augmenté de 5,6%, le phosphate 3%, le sel 21%, le marbre 23% et l’or 6,3%, relève le bilan du ministère de tutelle.
R. N.
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