Jeunes entrepreneurs : signature d’une convention-entre la CNMA et l’ANADE

Une convention-cadre portant sur l’accompagnement des jeunes entreprises dans le domaine de l’assurance et la couverture des risques et responsabilités inhérents à leurs activités a été signé la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA) et l’Agence nationale de soutien et de promotion des entreprises (ANADE).

Dans un communiqué rendu public sur le site du ministère de l’Agriculture, il est indiqué que cet accord-cadre vise à accompagner les jeunes porteurs de projets dans le processus de création et de développement de leurs micro-entreprises. Les équipes de la CNMA se chargent de leur donner conseils et informations sur les formules d’accompagnement proposées en matière de prévention et de gestion des risques.

Allant dans le détail, le communiqué précise que l’accord prévoit la couverture de tous les risques liés aux activités des micro-entreprises à des prix concurrentiels, l’octroi de facilitations pour le paiement des cotisations et l’orientation des jeunes promoteurs pour ce qui est du choix des projets d’investissement agricole.

Présents à cette rencontre, le ministre de l’Agriculture et du Développement durable, Mohamed Abdelhamid Henni, et le ministre délégué chargé de la Micro-entreprise, Nassim Diafat, ont discuté d’un projet de dispositif d’appui et d’accompagnement des jeunes dans la création des micro-entreprises dans les domaines liés au groupe Agro-logistique (AGRLOG), à l’instar de l’élevage des vaches laitières et de la commercialisation des produits agricoles.

Pour rappel, en ce qui concerne les finances de la CNMA, un résultat net de 1, 8 milliard de dinars a été enregistré en 2020, soit une hausse de 50% par rapport à l’exercice 2019. Le chiffre d’affaires était de 13 milliards de dinars.

La CNMA est une compagnie qui a bien travaillé malgré les contraintes liées à la pandémie de la Covid-19. Elle y a fait face et a réussi à préserver sa place de leader dans les assurances agricoles, avec une part de 80% du marché. Même pour la branche des assurances dommages, elle n’a pas reculé. Elle maintient sa position, avec 12% du chiffre d’affaires du secteur.

Samia Hanifi