Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a présidé, dimanche 18 avril 2021, une réunion du Conseil des ministres au cours de laquelle ont été particulièrement abordés l’importation des véhicules neufs et la création d’écoles supérieures des mathématiques et de l’intelligence artificielle, entre autres thématiques du jour.
Au sujet de l’importation des véhicules neufs, le Conseil des ministres a fixé de nouvelles conditions. La première porte sur la cylindrée du moteur qui ne doit pas dépasser 1,6 litre. Cela concerne seulement les concessionnaires, non les particuliers. La deuxième fait obligation aux concessionnaires d’affecter un quota de 15% des véhicules importés aux véhicules électriques, tout en réduisant au minimum les véhicules diesel.
Dans le communiqué qui a sanctionné les travaux de ce Conseil des ministres, rendu public à la fin de la réunion, il a été indiqué que le président de la République a insisté en ce qui concerne l’importation de véhicules neufs sur «l’adoption d’une approche qui allie simplification et efficacité avec coordination entre les différents secteurs en vue de lutter contre tous les phénomènes de fraude et d’escroquerie autour des conditions fixant l’exercice de cette activité».
De même, le chef de l’Etat a souligné «la nécessité de prendre en considération les normes de sécurité environnementale et les exigences de l’approvisionnement du marché national de carburant en vue de rationaliser l’importation des véhicules neufs».
Deux écoles supérieures des mathématiques et de l’intelligence artificielle
Autre sujet abordé lors de ce Conseil des ministres, la création d’écoles supérieures des mathématiques et de l’intelligence artificielle à la nouvelle ville de Sidi Abdallah (Alger). Le président Tebboune a mis en avant la nécessité de «réunir toutes les conditions pédagogiques et de service pour encourager les inscrits des deux écoles et leur accorder toutes les incitations nécessaires pour développer le niveau d’apprentissage scientifique et faciliter leur intégration professionnelle plus tard». De même, il a donné instruction de «trouver les mécanismes juridiques pour encadrer les diplômés de ces écoles et lutter contre le phénomène de fuite des cerveaux».
A l’ère de la digitalisation de tous les services à travers le monde et le développement très rapide des start-up qui s’appuient dans tous leurs travaux de recherche et d’innovation sur l’intelligence artificielle et les fondements des mathématiques, la création de ces écoles s’avère une nécessité absolue, voie une urgence pour le développement économique du pays.
Ainsi, est-il indiqué dans le même communiqué du Conseil des ministres, ce dernier a souligné la nécessité de «conduire l’Algérie vers une formation poussée dans le domaine des sciences, toutes spécialités confondues, tout en encourageant l’échange d’expériences dans le domaine de la formation avec nos partenaires étrangers».
Partant, le chef de l’Etat a évoqué, lors de cette réunion du Conseil des ministres, la nécessaire dotation des régions du pays de ce genre d’écoles pour faciliter l’émergence de l’élite de demain. «Créer de nouvelles villes scientifiques comprenant des écoles nationales supérieures spécialisées dans différentes régions du pays pour former l’élite sur la base d’une étude réaliste et profonde des besoins nationaux en ressources humaines, notamment dans les secteurs de l’industrie et de l’agriculture et dans tout autre secteur créateur de richesse».
Aussi, le chef de l’Etat a souligné l’importance de «mettre en avant le rôle des écoles nationales supérieures dans le renforcement de la cohésion nationale entre les différentes élites» et de «préserver le caractère purement scientifique et technologique du pôle technologique de Sidi Abdellah».
Samia Hanifi
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