Catégorie : Syndicats

  • Sami Agli: «Le FCE soutient fortement la révision de la règle 49/51»

    Sami Agli: «Le FCE soutient fortement la révision de la règle 49/51»

    A travers son président, Sami Agli, le Forum des Chefs d’entreprises (FCE) s’est, enfin exprimé sur la révision de la règle 49/51 régissant les investissements étrangers en Algérie, affirmant qu’il soutenait fortement cette modification majeure dans l’économie nationale.

    En effet, lors des travaux de la 5e édition de l’université d’été du FCE, tenue à Alger, le président du FCE, Sami Agli, a assuré que son organisation «plaidait depuis 2009 pour la révision de cette règle qui freine les investissements étrangers. Nous considérons que c’est aux partenaires de gérer leur relations et le partage des actions, sauf lorsqu il  s’agit des secteurs stratégiques, dont la règle reste toujours en vigueur».

    Lors d’une conférence de presse, Sami Agli a indiqué que «le climat économique pour cette conjoncture nécessite, plus que jamais, une réflexion sérieuse en veillant à examiner toutes les alternatives et les solutions idoines pour assurer une relance sûre et durable de l’économie nationale. La levée des contraintes énoncées dans le cadre de la règle 51/49 % devrait améliorer l’attractivité de l’économie nationale».

    Concernant les autres nouvelles propositions du projet de loi de Finances (PLF-2020), Sami Agli a prévenu que «toute augmentation d’impôts en ce moment est un message négatif pour les investisseurs et pour l’économie nationale d’une manière générale».

    Quant à l’impôt sur la fortune proposé également dans ce projet de loi, Sami Agli a répondu que «le FCE était pour le partage, mais ce partage doit se faire au moment opportun, car à présent les entreprises vivent des  difficultés financières qui ne leur permet même pas de payer leur employés».

    Pour Sami Agli, «l’économie va mal et aucun secteur n’a été épargné par la crise que traverser le pays». A une question sur la politisation du FCE, Sami Agli a répliqué en affirmant que «son organisation est apolitique et le restera. Ceci dit, chaque membre du Forum est libre d’avoir ses propres points de vue politiques et de prendre des positions à titre individuel».

    Sami Agli a tenu a précisé également qu’«être apolitique ne signifie pas pour autant que nous ne sommes pas concernés par la conjoncture politique du pays».

    Abordant les entreprises qui sont au bord de la faillite, il a fait savoir qu’une rencontre a eu lieu entre le ministre du Travail et les membres du FCE, «afin d’accorder un délai de quelques mois à ses entreprises qui ne peuvent pas honorer leur charges (impôts et taxes) et qui ont du mal à payer leur salariés, mais la question n’a pas été tranché à ce jour».

    «Il est vrai que les entreprises économiques doivent honorer leur engagement vis-à-vis les institutions de l’Etat, mais en situation de crise les Etats en générale interviennent  pour leur accorder des délais. Dans une situation exceptionnelle, il y a toujours des mesures exceptionnelles».

    Yanis Oumakhlouf

  • AGEA: 175 000 ouvriers menacés de chômage

    AGEA: 175 000 ouvriers menacés de chômage

    La situation des entreprises et des travailleurs du bâtiment, la baisse constatée dans la production des matériaux de construction estimée à 70 ou 80%, seront entre autres sujets, les principales préoccupations qu’abordera la prochaine Assemblée générale de l’Association générale des entrepreneurs algériens ( AGEA ), qui se tiendra le 07 septembre de l’année en cours.

    Selon un communiqué publié par l’association que préside Mouloud Kheloufi, l’Assemblée générale sera focalisée sur la situation socio- économique actuelle du pays.

    Une situation caractérisée par l’incertitude qui règne sur tous les secteurs d’activités y compris le secteur du bâtiment où, selon ce qu’il est expliqué dans le communiqué, les entreprises, elles sont au nombre de 36 500, s’acheminent inévitablement vers la fermeture  et l’arrêt total de leurs activités, ce qui revient à envoyer au chômage pas moins de 175 000 ouvriers, à la veille de la rentrée sociale.

    Il est à rappeler que l’AGEA a, lors de sa dernière assemblée tenue le 10 avril 2019, a fait des propositions qui ont été transmises aux hautes autorités du pays, portant essentiellement sur un appel au dialogue sur les questions économiques, sans résultat tangible. « Ces propositions n’ont eu aucun écho tout du moins à notre niveau » lit-on dans ce communiqué.

    L’AGEA reste, malgré ce silence, plus que jamais ouverte au dialogue aussi bien avec les pouvoirs publics, qu’avec la nouvelle instance qui est le panel de dialogue et de médiation. « Ces appels au dialogue sont toujours valable et plus que jamais d’actualité ».

    Les rédacteurs du communiqué tiennent à préciser que leur association « est agréé et conforme aux lois de la République et ne dépend d’aucune autre association patronale quelle que soit son statut ».

    L’AGEA  disposée au dialogue

    Aussi, l’AGEA  qui  affirme sa disposition au dialogue, refuse de voir des personnes isolées et « qui ne représentent qu’elles mêmes », désignées comme étant interlocuteur dans ce dialogue.

    « Etant une organisation nationale et respectable, elle ne discutera et se mettra à table qu’avec des entités ou des organisations respectables; étant convaincue que seul un dialogue et une médiation sérieux, responsables et continus, pourront sauver l’économie de notre pays et à travers elle, notre Algérie », précise le communiqué.

    R.D

  • CACI : Abdelkader El Gouri  remplace Laid Benamor

    CACI : Abdelkader El Gouri remplace Laid Benamor

    Ce qui devait être une simple formalité ne l’a finalement  pas été. C’est au coude à coude que  le président sortant de la Chambre algérienne d’industrie  et de commerce (CACI), Mohamed Laïd Benamor et le président de la Chambre de commerce et d’industrie d’Oued Souf (CCI Souf), Abdelkader El Gouri, se sont disputés la présidence de la CACI.

    Une voix fait la différence et donne la victoire à Abdelkader El Gouri

    Une voix a fait la différence et a permis, ce samedi 15 juin,  lors de l’Assemblé générale élective  de la CACI qui s’est déroulée  à la salle Ali Maachi au Palais des expositions Safex à Alger,  l’élection de Abdelkader El Gouri avec 66 voix contre 65 pour Laid  Benamor. 

    Une seule voix qui a anéanti les espoir de Laid Benamor,  de briguer un autre mandat. Pour rappel le président sortant a été  élu en 2014 président de la CACI pour un mandat de 5 ans.

    En effet le  nouveau président a été élu avec 66 voix contre 65. Dévoilant son plan d’action Abdelkader  El Gouri  a prôné la révision des statuts des chambres de commerce que d‘aucuns ont qualifié de caduc, mis l’accent sur l’urgence de revoir le fonctionnement de ces dernières, mais aussi et surtout le nécessaire dialogue et concertations avec les pouvoirs publics, avec  notamment des rencontres annuelles  entre les présidents des Chambres, les ministères et les instances concernés par les secteurs du commerce et de l’industrie pour  trouver des solutions adéquates aux  préoccupations soulevées par les opérateurs économiques dans tous les secteurs d’activité.

    Abdelkader  El Gouri  a évoqué l’organisation  des rencontres régionales avec les membres des assemblées générales des Chambres de commerce de wilaya, et la multiplication de rencontres avec les opérateurs économiques.

    Abdelkader  El Gouri  s’est engagé à organiser une université d’été de la CACI pour «permettre à l’ensemble des membres des assemblées générales des CCI de se connaître, de nouer des relations et de coordonner leur travail».

    Rabah Nadri

  • FCE: La feuille de route du candidat Sami Agli

    FCE: La feuille de route du candidat Sami Agli

    Candidat unique à la présidence du Forum des chefs d’entreprises (FCE), suite au retrait de Hassen Khelifati, PDG d’Alliance Assurances, Mohamed Sami Agli, s’est engagé, lors d’une conférence de presse organisée à Alger, «à rendre l’organisation apolitique», dans le cas où il sera élu.

    S’exprimant devant les journalistes, Sami Agli qui a indiqué que son premier engagement était de rendre le Forum apolitique, recommandant, dans ce sens, que «l’exercice de la politique devrait se faire en dehors de l’organisation et sans l’utilisation des moyens de cette dernière».

    Selon le conférencier, «le FCE a commis des erreurs de fonds en affichant dans le passé des positions politiques, «ce qui a, a-t-il estimé, nui à l’image de cette organisation patronale qui regroupe près de 4 000 chefs d’entreprises».

    Le programme de Sami Agli

    Dans son programme de campagne, Sami Agli s’engage aussi à lancer une profonde réflexion, en concertation avec l’ensemble des membres du Forum, dans une quête de transformation durable.

    A ce propos, il prévoit de créer un comité pour mener des consultations inclusives sur les moyens permettant de développer l’organisation. Le comité se chargera aussi d’étudier la question de la transformation du FCE en syndicat.

    Le programme de Sami Agli comporte également plusieurs engagements visant «la valorisation des grandes entreprises, la décentralisation et l’amélioration de la collaboration avec les délégations locaux du Forum, ainsi que l’accompagnement des PME/TPE et la dynamisation de Jil FCE, considéré comme l’un des plus important acquis de l’organisation».

    Le FCE compte organiser son assemblée générale ordinaire élective le 24 juin prochain à Alger. Sami Agli est devenu le candidat unique à la présidence du Forum, suite au retrait de l’autre candidat, Hassen Khelifati, le 21 mai courant.

    Agé, de 38 ans, Sami Agli est le PDG du groupe familial AGLI qui active principalement dans l’industrie agroalimentaire, mais aussi dans la promotion immobilière, la construction, la distribution automobile, la logistique et le tourisme.

    Il succédera, en cas de son élection, à Ali Haddad qui a quitté la présidence de l’organisation le 28 mars dernier, un mois après le début des marches populaires appelant à un changement profond du système politique.

    Trois jours après sa démission, il a été arrêté à la frontière algéro-tunisienne, alors qu’il s’apprêtait à quitter le pays. Actuellement, il est placé sous mandat de dépôt à la prison d’El-Harrach (Alger) jusqu’à son procès.

    Pour rappel Moncef Said Othmani qui assurait, depuis le 7 avril dernier la présidence par intérim du FCE, après son élection à l’unanimité par le Conseil exécutif du Forum démissionne le 22 mai dernier en raison de pressions pour imposer un candidat particulier.

    «A ma prise de fonction, et contre toute attente, j’ai fait l’objet d’une campagne diffamatoire d’une rare violence par certains vice-présidents aux objectifs inavoués visant à maintenir la main mise sur le FCE comme par le passé» avait expliqué dans sa lettre de démission Moncef Said Othmani. Ce seraient ces mêmes raisons qui auraient poussé Hassen Khelifati à retirer sa candidature.

    Salim Oukaci

  • FCE: Moncef Othmani démissionne, Khelifati retire sa candidature

    FCE: Moncef Othmani démissionne, Khelifati retire sa candidature

    Le président par intérim du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Moncef Othmani, a annoncé sa démission de sa fonction.

    Dans une lettre adressée aux membres de cette organisation patronale, Moncef Othmani a indiqué qu’«après mûre réflexion et conformément à mes principes, valeurs et éducation, je n’ai d’autres choix que de vous présenter ma démission de ma fonction de président par intérim du FCE à compter de ce jour».

    Moncef Othmani assurait depuis le 7 avril dernier la présidence par intérim du FCE, après son élection à l’unanimité par le Conseil exécutif du Forum, suite de la démission de l’ancien président de l’organisation, Ali Haddad, le 28 mars dernier.

    Sa mission principale consistait à l’organisation de l’Assemblée générale ordinaire pour élire un nouveau président du FCE, fixée pour le 24 juin prochain.

    «A ma prise de fonction, et contre toute attente, j’ai fait l’objet d’une campagne diffamatoire d’une rare violence par certains vice-présidents aux objectifs inavoués visant à maintenir la main mise sur le FCE comme par le passé», affirmait Moncef Othmani, assurant qu’«en dépit de ce climat délétère, j’ai tenu à poursuivre ma mission de préparation de l’organisation des élections fixées pour le 24 Juin 2019 dans le strict respect des règles régissant notre organisation en la matière».

    Suite à la démission du président intérimaire, l’un des candidats en lice, Hassen Khelifati, le PDG d’Alliance Assurance a annoncé officiellement son retrait de la candidature à la présidence du FCE.

    «Après le départ du président par intérim, garant du processus électoral, nous ne sommes plus en confiance pour continuer ce processus », a déclaré M. Khelifati.

    Par ailleurs, il compte, avec le groupe des membres démissionnaires, lancer dès la rentrée sociale prochaine, un nouveau projet d’espace plus sain dédié aux chefs d’entreprises.

    Yanis Oumakhlouf

  • FCE: Hassen Khelifati annonce officiellement sa candidature

    FCE: Hassen Khelifati annonce officiellement sa candidature

    Le Président directeur-général du groupe Alliance Assurances, Hassen Khelifati, a, officiellement, annoncé sa candidature à la présidence du Forum des chefs d’entreprises (FCE) pour les élections du 24 juin prochain.

    Dans une lettre adressée, hier aux membres du FCE, Hassen Khelifati, a motivé sa candidature par les changements qu’enregistre le pays depuis le 22 février dernier, arguant que «le vent de la liberté a ouvert toutes les  portes et visité toutes  les alcôves pour y chasser les démons de la corruption et du népotisme.

    «J’ai l’immense plaisir et l’honneur de vous annoncer mon intention de présenter ma candidature à la présidence de notre association», écrit Hassen Khelifati.

    Pour le patron du groupe Alliance Assurances, il était temps de changer le cours de l’histoire, notamment celle du FCE qui, selon lui, «a été sérieusement affecté, car assimilé, bien malgré la majorité d’entre nous, aux abus et travers commis par certains représentants bien en vue du FCE».

    Tout en rappelant avoir opposé aux incohérences qui rongeait le FCE, notamment le mode de fonctionnement établi par le président sortant et son équipe restreinte au sein même du conseil exécutif (CE), marqué par la confusion d’ambitions malsaine, Hassen Khelifati a affirmé que cet état de fait avait abouti au clientélisme «qui a tôt fait de se substituer au rôle naturel qui est le sien: celui de produire plaidoyers et réflexions à même de favoriser l’émergence d’un climat des affaires sain et capable d’encourager la diversification de notre économie, de promouvoir un dialogue social et d’accélérer la sortie de l’économie rentière».

    Il est plus que temps, pour doter la communauté d’affaires, d’une représentation catégorielle digne du rôle qu’elle est appelée à endosser dans l’économie nationale en reconstruction pour éloigner l’image exécrable qu’on voudrait lui coller et redresser son image d’honorabilité et de sérieux dont on n’aurait jamais dû s’éloigner. Il est temps d’engager toutes les mesures afin de rétablir notre organisation dans son rôle d’origine.

    Tour en évoquant les  raisons majeures de ses engagements, Hassen Khelifati dit s’inscrire dans une logique et la nécessaire œuvre de redressement, voire de refondation du FCE pour se présenter aux élections du 24 juin prochain.

    Et à Hassen Khelifati de révéler que sa candidature «est naturellement accompagnée d’un programme de rupture par rapport aux objectifs, à la gouvernance et au mode de fonctionnement qui nous ont conduits à cette situation (…) Sans une refondation totale de notre association, le Forum continuerait à être un appareil au service d’un groupe d’intérêts qui, forcément, se retrouverait dans la confusion dans laquelle nous nous sommes déjà trouvés».

    Tout en se disant conscients des enjeux de cette période de transition, Hassen Khelifati a indiqué que l’objectif était de se préparer en tant qu’entreprises algériennes à être au cœur des politiques publiques économiques. «Il nous faudra rattraper le retard d’investissement et de modernisation de nos capacités et de nos modes de gestion et de gouvernance», écrit-il encore.

    Les cinq engagements de Hassen Khelifati

    Par ailleurs, Hassen Khelifati a énuméré ses cinq principaux engagements au cas où il était élu à la présidence du FCE. A commencer par le la stricte neutralité politique du FCE, non sans respecter la liberté des membres quant à leurs engagements politiques, mais à titre strictement personnel avec interdiction formelle d’engager le Forum.

    «A ce titre le forum s’interdira toute initiative à caractère politique (déclaration de soutien politique, participation financière et/ou matérielle à une quelconque campagne électorale ou tout financement des institutions politiques, etc.)», annonce Hassen Khelifati.

    Aussi, celui-ci s’engage à conformer impérativement le FCE aux missions qu’il s’est données ou de celles qu’il est amené à se donner dans le futur, conformément aux lois de la République et entamer un débat interne pour enrichir les statuts du Forum dans la perspective de renforcer son fonctionnement démocratique et notamment pour promouvoir le rôle des jeunes et des femmes chefs d’entreprises.

    «A ce titre, un large débat impliquant l’ensemble des membres du FCE dans l’option ou non de transformer le FCE en syndicat patronal. Dans ce sillage, les membres se prononceront sur le maintien, le cas échéant, de son appellation actuelle», s’engage Hassen Khelifati qui préconise le recours au vote à bulletin secret ou tout autre moyen moderne, tel que le vote électronique, pour régler les questions d’intérêts communs et promouvoir le consensus le plus large dans la prise de décision.

    En outre, Hassen Khelifati s’engage à réhabiliter les délégués du FCE marginalisés à travers un mécanisme de représentation dans l’exécutif directe ou périodique. Du reste, Hassen Khelifati a rappelé que l’accès aux responsabilités dans les organes exécutifs doit être basé sur le mérite, la compétence, l’expertise et l’expérience.

    Yanis Oumakhlouf

  • Section syndicale UGTA d’Air Algérie : « les vols sont techniquement contrôlés »

    Section syndicale UGTA d’Air Algérie : « les vols sont techniquement contrôlés »

    « Les avions d’Air Algérie, alignés pour les vols, sont techniquement contrôlés en matière de navigabilité selon les normes de sécurité prescrites par les autorités nationales et internationales », c’est ce qu’affirme la section syndicale UGTA d’Air Algérie, dans un communiqué dans lequel, elle rassure les usagers  et dément les informations médiatisées ces derniers jours, faisant état d’avions  de la compagnie qui, en raison de la grève déclenchée par le personnel de la maintenance, volent  sans contrôle technique.

    Les rédacteurs du communiqué qualifient ces informations « d’attaques contre le pavillon Air Algérie et contre la maintenance aéronautique algérienne, qui a déjà acquis ses lettres de noblesse depuis des décennies ».

    La section syndicale UGTA d’Air Algérie, soutient que les avions de la compagnie aérienne sont contrôlés et leur entretien est assuré par des mécaniciens et ingénieurs hautement qualifiés et certifiés par l’Autorité nationale (DACM).  Le personnel intervenant sur avion est également détenteur de d’une Approbation Pour Remise en Service (APRS), apposée sur l’ATL (Aircraft Technical Log).

    Les avions d’Air Algérie sont soumis, avant chaque départ,  à des contrôles rigoureux, rassure le communiqué de la section syndicale. Ces contrôles sont assurés par le mécanicien avion, le service de contrôle interne à la compagnie (SACA) et enfin le personnel navigant technique. D’autres contrôles sont également assurés après l’arrivée à destination de l’avion. Il s’agit d’un contrôle technique par les autorités locales habilitées à savoir la SAFA pour l’Europe.

    Le communiqué explique également que la maintenance au niveau d’Air Algérie « est dotée d’agréments aussi bien Européens qu’internationaux lui permettant d’exercer les normes requises. Des agréments, qui il faut le préciser, ont été âprement obtenus par la compagnie après un travail sérieux et soutenu ».

    Pour rappel, le syndicat national des techniciens de la maintenance des avions a déclenché une grève, il y a de cela près d’une semaine. Trois revendications sont à l’origine de cette grève à savoir, « la révision de la grille des salaires et des primes, l’intégration des travailleurs sous contrats à durée déterminée et l’arrêt des mises à pieds abusives et les ponctions sur salaires » selon les déclarations du SNTMA.

    K.M.B

  • 4ème édition de l’université d’été du FCE du 5 au 7 octobre 2018

    4ème édition de l’université d’été du FCE du 5 au 7 octobre 2018

    Le Forum des Chefs d’Entreprise organise du 5 au 7 octobre 2018 la 4ème édition de son université d’été sous le thème : « Une entreprise intelligente pour une économie nouvelle».  Cette thématique s’est imposée d’elle-même, eu égard aux enjeux liés à la transformation de l’économie nationale. Dans ce contexte particulier, l’entreprise Algérienne est en train d’émerger en tant que force motrice dans le développement économique et social du pays. Sa contribution à l’effort de création de richesse et d’emploi s’affirme de plus en plus dans la sphère hors hydrocarbures.

    Cependant, la bataille de la compétitivité demeure son plus grand défi dans l’environnement mondial actuel où la survie d’une entreprise dépend de ses capacités d’innovation.

    Dans cette perspective, son rôle doit être prépondérant et surtout pérenne, comptant davantage sur ses ressources propres pour produire, exporter et innover et être ainsi le catalyseur de la diversification de l’économie nationale enclenchée par les pouvoirs publics.

    C’est là l’enjeu majeur de l’heure et à venir pour l’entreprise nationale afin de hisser notre économie au rang des économies émergentes, capable de faire face aux phénomènes perturbants, nés des bouleversements des marchés, plus particulièrement des marchés pétroliers.

    La conjoncture internationale liée à la chute des prix des hydrocarbures est venue nous rappeler l’impérieuse nécessité de redoubler d’efforts pour faire émerger de nouvelles sources de croissance, fondées davantage sur l’effort productif et la compétitivité de nos entreprises économiques.

    En même temps, cette évolution si nécessaire, est tributaire d’un certain nombre de conditions incontournables, qui doivent être sinon réunies, en tout cas consolidées :

    La première condition est celle de disposer d’un capital humain continuellement performant et sans cesse adapté. S’il est indéniable que l’Etat déploie un effort remarquable pour former la ressource humaine destinée aux besoins économiques, il demeure important que l’entreprise doit aussi contribuer à améliorer les niveaux de qualification et les compétences requises par la promotion de son propre outil de formation.

    Aujourd’hui, les firmes créent leurs propres universités d’entreprise (corporate universities) pour y développer leurs métiers, le portefeuille de leurs compétences, la R&D, l’intelligence et la veille économique. Leur force et leur poids dans des marchés hautement compétitifs, en dépendent directement. Or, l’action des entreprises en direction de leurs ressources humaines continue d’être souvent le parent pauvre de  leur stratégie de développement, quand elle n’est pas simplement inadaptée et obsolète.

    La deuxième condition est liée aux techniques de digitalisation qui constituent un puissant instrument d’organisation efficace et performante de l’entreprise. A la faveur de ces mutations, la carte économique mondiale se redessine à grande vitesse et le numérique est désormais, au coeur des enjeux liés à la compétitivité et à la conquête de marchés. De nouveaux acteurs entrent en jeu dans le sillage de ces évolutions, les startups qui sont porteuses d’innombrables solutions aux contraintes d’usagers divers. C’est au prix de tels efforts que le numérique peut jouer pleinement son rôle de levier de la croissance économique. Dans ce contexte, notre responsabilité est de participer à accompagner cette nouvelle dynamique, en permettant aux startups de naître et de grandir.

    La troisième condition est de mettre en place un environnement favorable pour le développement du potentiel de croissance des startups dont certaines sont vouées à être les champions économiques de demain. Dans cette optique, le FCE crée son incubateur pour accueillir et accompagner les jeunes porteurs de projets pour développer des concepts novateurs et à créer leurs entreprises pour en démocratiser leur utilisation auprès d’usagers aussi bien parmi les opérateurs économiques que le grand public.

    Ces startups peuvent offrir des solutions dans tous les secteurs et pourraient même en révolutionner certains. C’est elles qui impulseront la diversification véritable de la production de biens et de services.

    La quatrième condition est de mettre en oeuvre une politique de développement local qui impulse une véritable dynamique territoriale. Fondamentalement, il s’agit de mettre sur pied une politique économique incitative qui contribue à rééquilibrer les conditions d’occupation actuelle du territoire de notre pays et donner aux régions la puissance d’attraction suffisante qu’elles n’ont pas aujourd’hui. Les gros efforts déployés par l’Etat, notamment pour tout ce qui touche au développement des infrastructures et des services publics de base ont été nécessaires et utiles pour élargir le maillage territorial de l’économie nationale. Quid de leur attractivité ? Ces efforts devraient donc être accompagnés et prolongés par un développement plus conséquent de l’investissement productif et du tissu économique local.

    Le tableau complet de la nouvelle économie dans laquelle doit évoluer l’entreprise 4.0 ne saurait se dessiner sans les énergies renouvelables qui s’imposent à la faveur d’une transition énergétique globalisée. Les Nations repensent leur mix énergétique pour exploiter des ressources renouvelables, propres, durables et moins coûteuses. L’Algérie est bien positionnée pour être un fournisseur mondial d’énergie solaire après avoir été un acteur important dans l’exploration, l’exploitation et l’exportation d’hydrocarbures.

    C’est à ces conditions que l’entreprise pourrait jouer alors pleinement son rôle pour une économie forte et durable, ayant toute sa place à la table de l’économie mondialisée.

    Lors des travaux, il sera présenté les éléments saillants du plan d’action et des perspectives d’évolution du FCE qui a lui-même entamé sa mue pour s’adapter à toutes ces mutations et jouer un rôle accru dans la mise en oeuvre des réformes structurelles qui transformeront durablement l’économie nationale pour améliorer ses performances et ses capacités de résilience tout en poursuivant les progrès accomplis en matière de développement humain. Le FCE est, en effet, appelé, en tant qu’organisation patronale et force de proposition, à être la voix de l’entreprise qu’il se doit d’accompagner et appuyer pour qu’elle joue pleinement sa mission de moteur de croissance inclusive.

    L’enjeu principal du déploiement régional du FCE est d’ailleurs de mobiliser toutes les énergies, toutes les catégories économiques et sociales pour une dynamique territoriale effective. La création d’une commission femmes chefs d’entreprise et la structure Jil’FCE qui fédère les jeunes entrepreneurs s’inscrit également dans cet esprit de mobilisation et d’ouverture.

    L’Université du FCE est, aussi, l’occasion idoine pour faire une autoévaluation des actions menées jusqu’à présent afin de consolider les acquis et remédier aux insuffisances pour faire face aux défis.

    Note conceptuelle de  la 4ème édition de son université d’été (FCE)

  • Le FCE appelle  le Président à briguer un 5ème mandat

    Le FCE appelle le Président à briguer un 5ème mandat

    « Le Forum des Chefs d’Entreprise appelle avec sincérité, respect et déférence notre Président à poursuivre son œuvre en se présentant aux élections présidentielles de 2019. Il en appelle à ses hautes valeurs d’engagement, de patriotisme et de sacrifice envers l’Algérie. » a déclaré le FCE dans le communiqué qui sanctionné   le Conseil Exécutif du Forum des Chefs d’Entreprise (FCE), réuni ce mercredi 05 septembre 2018.

    Présidé par Ali Haddad, le Conseil a examiné plusieurs points à l’ordre du jour, dont   l’organisation de la 4ème session de l’Université du FCE devant se tenir en octobre,  le lancement de l’incubateur FCE, les projets de réalisation en cours (siège social, Sidi Abdallah), l’université du FCE est devenue un moment important de débats socio-économiques dans le pays ; un rendez-vous incontournable et attendu par l’ensemble des acteurs.

    La 4ème session qui se tiendra à El-Oued portera sur des problématiques d’actualité liées à la modernisation de l’entreprise et les conditions d’amélioration de sa compétitivité.

    Le Conseil Exécutif a adopté la décision de la création d’un incubateur de Startups au niveau du siège du FCE. Encadré par des compétences et expertises Algériennes mondialement reconnues, il sera le lieu d’émergence et d’éclosion de l’esprit entrepreneurial de nos jeunes. Les membres du Conseil se sont félicités de cette initiative.

    Ali Haddad a présenté un point de situation sur l’état d’avancement du projet de réalisation du siège social du FCE, situé à Bab-Ezzouar et dont la construction sera lancée dans quelques jours. Ce sera un édifice moderne dont les opérateurs Algériens seront fiers. Il abritera les structures nécessaires pour les activités du forum mais également des incubateurs, des pépinières d’entreprises, des bureaux de consulting, des espaces de débats et d’échange, des espaces d’animation culturelle et artistique.

    Le Conseil Exécutif a également abordé les questions liées à la conjoncture socio-politique du pays. A ce titre, il a souligné son adhésion pleine et entière au message de Son Excellence Monsieur le Président de la République Abdelaziz BOUTEFLIKA à l’occasion du 20 aout, journée Nationale du Moudjahid. Le FCE est pleinement conscient et engagé et encore plus aujourd’hui, dans la voie tracée par Monsieur le Président de la République. A ce titre, il exprime son adhésion totale à son appel à la constitution d’un « front populaire afin de garantir la stabilité de l’Algérie et sa résistance face à toutes les manœuvres internes et menaces externe ».

    L’Algérie dispose de ressources humaines et matérielles pour opérer une accélération décisive de son développement et réaliser son insertion active et positive dans les enjeux de l’économie globalisée.

    Nous en sommes pleinement conscients, l’entreprise étant au centre de ces enjeux qui structurent le monde d’aujourd’hui, et qui nous dicte la nécessité impérieuse de travailler d’abord à préserver les acquis de l’heure et de poursuivre l’effort de construction d’une économie forte et durable, comptant sur ses ressources propres, sur la force de ses travailleurs et sur ses entreprises créatrices de richesse.

    Il nous faut souligner, en effet, que notre action tire son essence même du programme de Son Excellence, Monsieur le Président de la République Abdelaziz BOUTEFLIKA et le rôle du FCE a été de contribuer et de continuer à contribuer à donner corps à cette orientation, à cette ambition plus précisément, pour laquelle les pouvoirs publics et sous la conduite du Président de la République ont travaillé à réunir toutes les conditions et tous les soutiens nécessaires.

    Le Forum des Chefs d’Entreprise appelle avec sincérité, respect et déférence notre Président à poursuivre son œuvre en se présentant aux élections présidentielles de 2019. Il en appelle à ses hautes valeurs d’engagement, de patriotisme et de sacrifice envers l’Algérie.

    Le FCE s’engage à tout mettre en oeuvre pour réussir, sous la haute gouvernance de M. Abdelaziz BOUTEFLIKA, le pari d’un développement national solidaire pour le progrès et la prospérité porteur de richesses et de paix.

  • Blocage de CEVITAL: les travailleurs s’en remettent au Président de la République

    Dans une lettre adressée au Président de la République,  comme dernière voie de recours, après tant d’actions restées sans réponse,  la coordination nationale des comités de soutien aux travailleurs de CEVITAL  et aux investissements  économiques par la voix de son porte parole ,  tient à dénoncer  les agissements du président directeur général de l’entreprise portuaire de Bejaïa qui,  d’après  ce qui a été écrit dans la lettre,  refoule systématiquement  et depuis  une année , des équipements industriels de dernière technologie, destinés à la réalisation d’une usine de trituration de graines oléagineuses, ce qui est considéré comme un blocage.

    Toujours selon les rédacteurs de la lettre, la raison invoquée par le PDG pour justifier son action, est la saturation du port. Une explication que la coordination  rejette  en bloc. « L’unique motif officiellement invoqué, à savoir l’état de saturation du port de Bejaïa, se trouve frappé de nullité dès lors que le groupe CEVITAL dispose d’une assiette de terrain, située dans une zone industrielle, extérieure au périmètre portuaire et destinée à accueillir le projet»  , lit –on dans la lettre.

    Le projet de trituration de graines oléagineuses, est –il expliqué dans la lettre, permettra de développer l’agriculture à travers le développement des cultures des graines oléagineuses, avec une garantie de débouchés pour les récoltes. Le projet offrira également 1000 emplois directs,  sans oublier les 100 000 emplois indirects dans le secteur agricole.

    L’usine en question « assurera les besoins de notre pays en matière d’huiles végétales brutes et de tourteaux de soja, entièrement importés aujourd’hui pour un coût de 1,5 milliards de dollars par an. Il contribuera ainsi grandement à la sécurité alimentaire de notre pays, un enjeu dont l’importance n’est plus à démontrer. Mieux encore, avec ce projet, l’Algérie pourra enfin prétendre au statut d’exportateur en dégageant un excédent de 1,5 millions de tonnes qui sera destiné aux marchés extérieurs et pour une valeur de 750 millions de dollars. Au total, la balance de paiement du pays bénéficiera chaque année de 2,25 milliards de dollars. » Soutiennent les rédacteurs de cette lettre qui en appellent à l’arbitrage du Président de la République.  « Nous nous adressons à vous, aujourd’hui  pour porter à votre connaissance un crime économique flagrant et vous demander d’user de votre autorité pour y mettre un terme dans le strict respect des lois de la République.»

    R.D.