Catégorie : Transport et Logistique

  • EPAL : 3000 passagers ont transité par la gare maritime d’Alger durant Ramadan

    EPAL : 3000 passagers ont transité par la gare maritime d’Alger durant Ramadan

    La gare maritime de l’Entreprise portuaire d’Alger (EPAL) a enregistré durant les trois premières semaines du mois sacré du Ramadan, l’arrivé d’un grand nombre de voyageurs notamment ceux de la communauté nationale établie à l’étranger qui ont choisi de passer ce mois sacré au sein de leur famille.

    Près de 3000 passagers et 200 véhicules ont transité par la gare maritime d’Alger, selon un bilan de l’EPAL. Par ailleurs, la gare maritime du port d’Alger a enregistré durant la dernière semaine du mois de mars, le transit d’un nombre de 1000 voyageurs et 800 véhicules, et 1900 voyageurs et 1308 véhicules durant la première décade du mois d’avril 2023.

    Par ailleurs le dernier bilan de l’EPAL concernant le mois de février 2023, fait état de 115 navires qui ont été réceptionnés contre 109 en février 2022 soit une hausse de 5,5%.

    Quant au volume globale des marchandises débarquées au Port d’Alger, et traitées par l’EPAL, il est de 480 555 tonnes en février 2023 contre 552 727 tonnes en février 2022  soit une baisse de 13,06%.

    Le volume des marchandises embarquées est quant à lui en hausse de 54,24% avec un total de 113 730 tonnes en février 2023 contre 73 734 en février 2022.

    Le trafic roulant est quant à lui en baisse de 86% par rapport à la même période de 2022 cette diminution touche le nombre de véhicules légers débarqués qui est de 87 unités contre 1043 véhicules en février 2022. 

    Pour rappel, au mois de janvier 2023 l’Entreprise portuaire d’Alger (EPAL) a réceptionné un total de 122 navires contre 113 en janvier de l’année passée, soit une hausse de 7,96%. Par ailleurs le volume global de jauge brut à l’entrée des navires opérants s’élève à 1 498 780 tonnes en janvier 2023 alors qu’il était de 1 359 602 tonnes en 2022 à la même période soit une augmentation de 10,24%.

    Le volume global des marchandises débarquées au port d’Alger traitées par l’EPAL, a atteint 484878 tonnes en janvier 2023 contre 588 802 tonnes en janvier 2022 soit une baisse de 17,65% dû principalement à la baisse des importations des hydrocarbures (-37%).

    Le volume des marchandises embarquées est quant à lui en hausse de 17,22% avec un total de 95 255 tonnes en janvier 2023 au lieu de 81 260 tonnes en janvier de l’exercice précédent.

    Sensibilisation sur le code ISPS : 40 agents reçoivent leur diplôme de stage

    Ils sont 40 agents de la sécurité portuaire (GPS) de l’Entreprise Portuaire d’Alger (EPAL), qui ont reçu le 12 mars 2023 leurs diplômes de participation au stage de sensibilisation sur le code ISPS.

    Le Directeur General de l’EPAL, Rabah Biskri, qui a présidé la cérémonie de remise de diplômes au niveau du centre de formation portuaire, a mis en exergue l’importance de cette initiative, d’accompagner l’ensemble des travailleurs de l’entreprise à s’imprégner du code ISPS.

    Il a précisé que tous les travailleurs de l’entreprise, y compris les directeurs, suivront le programme de sensibilisation, initié par l’officier du bureau PFSO. Il lui a exprimé ses encouragements et son soutien afin que les travailleurs et les cadres de l’entreprise enrichissent leurs connaissances en la matière.

    Fatiha A.

  • Corsica Linea : ouverture d’une nouvelle ligne entre Marseille et Skikda

    Corsica Linea : ouverture d’une nouvelle ligne entre Marseille et Skikda

    La compagnie maritime Corsica Linea ouvre ce lundi 24 avril 2023 une nouvelle ligne entre Marseille et le port de Skikda, en Algérie. Selon le programme publié sur son site internet, la Corsica Linea assurera cette nouvelle liaison jusqu’au 19 septembre 2023.

    La traversée durera jusqu’à la fin de l’été sera disponible tous les 15 jours jusqu’au 5 juin, puis durera jusqu’à la fin de l’été, au rythme d’une traversée par semaine.

    Skikda est donc le troisième port algérien que la compagnie maritime propose comme destination après les deux ports: Alger et Béjaia.

    Concernant le prix de la traversée, la compagnie révèle que sans véhicule ni cabine, une traversée jusqu’au port de Skikda coûte, hors taxe, 206 euros. Ce prix va bien entendu évoluer selon les périodes et les demandes, ajoute-t-on

    « Si le Paglia Orba va assurer les premières traversées, le navire Jean Nicoli assurera la suite à partir du 26 juin. Il peut accueillir 1 300 passagers et 600 véhicules » indique-t-on.

    « Dès la mi-avril 2023 et jusqu’à mi-juin, nous proposerons un aller-retour tous les 15 jours vers Béjaïa et Skikda, puis de mi-juin à mi-septembre, deux allers-retours par semaine vers Béjaïa et un aller-retour par semaine vers Skikda », avait annoncé en janvier dernier Pierre Mainguy, le directeur commercial et marketing de Corsica Linea.

    Fatiha A.

  • Marchandises en souffrance au Port sec de Rouiba: L’EPAL fixe un délai de 5 jours aux propriétaires

    Marchandises en souffrance au Port sec de Rouiba: L’EPAL fixe un délai de 5 jours aux propriétaires

    L’entreprise portuaire d’Alger (EPAL) fixe un délai de cinq jours aux propriétaires de marchandises en vue de régulariser la situation de leurs marchandises en souffrance au niveau du Port sec de ACS Rouiba.

    « En application des dispositions du décret exécutif n°10-94 du Aouel Rabie Ethanie 1431 correspondant au 17 Mars 2010 portant création de la commission permanente chargée de l’inspection et de l’évaluation des marchandises avariées ou en séjour prolongé au niveau du port de commerce et notamment dans son article 02 bis, nous invitons les propriétaires des marchandises à se rapprocher de la Direction Générale de ACS;  sis à la zone d’activités de Rouiba; Alger, en vue de régulariser la situation de vos marchandises en souffrance au niveau du Port Sec de ACS », indique l’EPAL dans une note publiée aujourd’hui sur son site et adressée au propriétaires de conteneurs.

    Par ailleurs, l’EPAL donne un délai de cinq « 05 » jours aux propriétaires des conteneurs, ouvrables à partir de la publication de cet avis, afin de régulariser leur situation.

    « Passé ce délai, il sera procédé à l’application de la réglementation en vigueur, nonobstant les poursuites qui seront entamées à l’encontre de leur propriétaire », ajoute-t-on.

    Le dossier relatif aux marchandises en souffrance est à l’étude

    La chargée d’études et de synthèse auprès du cabinet du ministère du commerce, Souhila Abellache, a déclaré, il y a dix jours, sur les ondes de la radio chaine 3, que le dossier relatif aux marchandises en souffrance dans les ports et aéroports, est à l’étude et constitue « une priorité » pour le ministère du Commerce,

    Elle a fait savoir qu’un  « comité a été installé au ministère du Commerce pour examiner tous les avis d’arrivée des marchandises en souffrance, pour lesquelles les opérateurs disposent des autorisations d’importations et accélérer leur traitement. »

    En fait l’entreposage de marchandises obéit à une procédure bien définie limitant son séjour au niveau des ports, mais les fausses déclarations et le manque de traçabilité du produit importé prolongé davantage cette durée.

    La cause principale de cette situation est souvent liée aux lenteurs administratives et judiciaires pour trancher sur la marchandise en attente pour fausse déclaration ou faute de conformation aux normes et aux règles de traçabilité.

    Chaque conteneur en souffrance comporte un dossier administratif et juridique et souvent ce sont les lourdeurs de ces procédures judiciaires qui prolongent le séjour de ces marchandises et les surfaces occupées pendant des mois, voire même des années, entravent généralement le bon fonctionnement des ports.

    Fatiha A.

  • EPAL : baisse du trafic conteneurs en janvier 2023

    EPAL : baisse du trafic conteneurs en janvier 2023

    Au mois de janvier 2023 l’Entreprise portuaire d’Alger (EPAL) a réceptionné un total de 122 navires contre 113 en janvier de l’année passée, soit une hausse de 7,96%. Par ailleurs le volume global de jauge brut à l’entrée des navires opérants s’élève à 1 498 780 tonnes en janvier 2023 alors qu’il était de 1 359 602 tonnes en 2022 à la même période soit une augmentation de 10,24%.

    Le volume global des marchandises débarquées au port d’Alger traitées par l’EPAL, a atteint 484878 tonnes en janvier 2023 contre 588 802 tonnes en janvier 2022 soit une baisse de 17,65% dû principalement à la baisse des importations des hydrocarbures (-37%).

    Le volume des marchandises embarquées est quant à lui en hausse de 17,22% avec un total de 95 255 tonnes en janvier 2023 au lieu de 81 260 tonnes en janvier de l’exercice précédent.

    Pour le trafic roulant, en janvier 2023, il a affiché une baisse de 29% par rapport à la même période de l’année 2022. Cette diminution touche le nombre de véhicules légers débarqués qui est de 497 unités contre 901 véhicules en janvier 2022.

    Concernant le trafic conteneur, au mois de janvier 2023,  il a été enregistré pour les conteneurs pleins 10988 EVP soit une baisse de 0,51% en comparaison avec la même période de 2022. Concernant les conteneurs vides 5674 EVP ont été enregistrés soit une diminution 36,26% par rapport à la même période de 2022.     

    L’EPAL a acquis 148 défenses d’accostage

    L’entreprise portuaire d’Alger (EPAL) a lancé, depuis le mois de janvier 2023, une opération de renouvellement des défenses d’accostage, selon les besoins et les priorités dégradées par la Direction Capitainerie en collaboration avec le service dédié de la Direction des Travaux et Développement.

    Près de 148 défenses ont été acquises dans le programme d’investissement. Ces équipements servent à protéger, à la fois, les infrastructures (quais) et les navires.

    L’opération est conduite par le service des travaux maritimes qui dépend de la DTD. Les éléments de ce service sont à pied d’œuvre, pour réaliser le programme, et ce en coordination avec la capitainerie. Près de 63 défenses d’accostage ont été installées à ce jour au niveau des quais 9, 23,22,30, 12 du port d’Alger, précise Mme Bourrennane Hind, responsable du service travaux maritimes, ajoutant que ces défenses répondent aux normes portuaires internationales.

    Le dimanche 19 février 2023, c’était au tour du quai 12 dédié à la direction Remorquage que les quinze défenses ont été renouvelées pour permettre aux remorqueurs un stationnement sans plus commode .S’agissant des défenses récupérées et en bon état, elles seront réinstallées au niveau des différents quais, selon les besoins. La durée de vie de ces moyens maritimes d’accostage est de dix (10) ans, ajoute la dite responsable.

    Il est à préciser que le service travaux maritime de l’EPAL se charge de la sauvegarde et entretien des ouvrages d’accostage et d’amarrage. Il lui est confié également les études de bathymétrie (actualisation des profondeurs de tirant d’eau).

    Fatiha A.

  • Transport aérien : vers un nouveau partenariat entre Air Algérie et Air Sénégal

    Transport aérien : vers un nouveau partenariat entre Air Algérie et Air Sénégal

    La compagnie nationale Air Algérie compte renforcer sa position en Afrique de l’Ouest grâce à un partenariat «gagnant-gagnant » avec Air Sénégal, a rapporté le quotidien économique E-Bourse dans son édition de ce dimanche 12 mars.

    Après un coup d’arrêt de ses dessertes entre Alger et Dakar, en raison de la pandémie Covid-19, la compagnie nationale a repris ses vols, atteignant actuellement cinq vols par semaine.

    Mais Air Algérie veut aller plus loin en négociant un accord avec Air Sénégal, lors de la dernière mission effectuée par son directeur général, Yacine Benslimane, le 8 et 9 du mois en cours à Dakar. M. Bensilmane était accompagné des cadres et managers de la compagnie nationale.   

    «Nous avons entamé des discussions sur un accord interlignes qui nous permettra de mettre à la disposition des passagers d’Air Sénégal des places sur nos vols. Cette relation est également valable dans l’autre sens puisque nous pourrons vendre des billets sur le réseau d’Air Sénégal », affirme Amine Andaloussi, directeur de la communication de la compagnie nationale, à E-Bourse.

    « Evidemment, notre atout majeur, c’est que nous assurons à partir d’Algérie 72 dessertes vers la France. C’est un réseau très apprécié par la clientèle sénégalaise et plus généralement par celle des pays d’Afrique de l’Ouest. Cela nous ouvre des perspectives très intéressantes car une grande partie des passagers qui font Alger-Dakar sont des Ouest-Africains et des Européens», explique encore directeur de la communication de la compagnie nationale, rappelant que «la présence d’Air Algérie au Sénégal est historique car elle remonte à un demi-siècle, plus précisément à 1972. De par sa situation géographique et de son caractère économique, Dakar est une destination importante dans le réseau de notre compagnie».  

    Le taux de remplissage des vols d’Air Algérie, qui atteint les 100%, selon cette même source,  encourage en effet la compagnie nationale dans sa nouvelle stratégie de conquête de l’Afrique de l’Ouest, à partir de Dakar, expliquant aussi les retours positifs « des clients d’Air Sénégal qui voyagent avec Air Algérie vers l’Europe, le Moyen-Orient, l’Asie ainsi que le Canada » le sont autant.

    Alors que les autorités veulent faire de l’aéroport Houari Boumediène un véritable « hub » régional et international, cet accord en discussion avec Air Sénégal va dans ce sens. «Il est important de signaler les mesures prises par tous les intervenants, notamment les services de la police des frontières et des douanes algériennes pour faciliter le processus de transit à l’aéroport d’Alger », note Amine Andaloussi, soulignant qu’ «un nouveau circuit pour les passagers en escale de et vers les destinations d’Afrique de l’Ouest est en cours de mise en mise en place. Il sera opérationnel dans les prochaines semaines».

    Pour rappel, une ligne maritime Alger-Dakar a été lancée récemment, dans le cadre d’un accord entre les deux pays qui veulent renforcer leur coopération dans les mois et années à venir. L’Algérie a inauguré par ailleurs une nouvelle agence de la Banque nationale d’Algérie (BNA) à Dakar.

    Après le transport de voyageurs, le fret pourrait constituer aussi une belle opportunité par la compagnie nationale, pour développer ses activités vers Dakar et les autres capitales voisines de l’Afrique de l’Ouest.

    Lyès. M.

  • Compétitivité logistique,  l’Algérie régresse de 4 places (rapport)

    Compétitivité logistique, l’Algérie régresse de 4 places (rapport)

    Un rapport publié le 7 février par le groupe logistique koweïtien Agility et le cabinet de recherche spécialisé Transport Intelligence, qui classe les 50 principaux marchés émergents du monde en matière de compétitivité logistique, dévoile que plusieurs pays africains ont amélioré leurs performances logistiques durant l’année écoulée, et ce, malgré les perturbations des chaînes d’approvisionnement à l’échelle mondiale.

    L’indice classe les 50 principaux marchés émergents du monde en matière de compétitivité logistique en se basant sur vingt-deux indicateurs couvrant les opportunités domestiques et internationales, le climat des affaires et l’état de la préparation à la numérisation.

    Intitulé «Agility Emerging Markets Logistics Index 2023», le rapport révèle que huit pays africains ont stagné dans le classement cette année (Maroc, Egypte, Afrique du Sud, Nigeria, Ouganda, Ethiopie, Mozambique, Libye), tandis que deux pays seulement ont régressé : l’Algérie (-4) et l’Angola (-1).

    Avec un score de 5,08 points, le Maroc est le pays du continent le mieux classé (20e sur un total de 50 pays) devant l’Egypte (21e), l’Afrique du Sud (24e), le Kenya (25e), le Ghana (29e), la Tunisie (32e), le Nigeria (34e), la Tanzanie (37e), l’Algérie (41e), l’Ouganda (43e), l’Ethiopie (45e), le Mozambique (46e), l’Angola (48e) et la Libye (50e).

    La Tunisie a gagné quatre rangs par rapport à l’édition précédente de l’indice pour se hisser à la 32e place, alors que le Kenya et le Ghana ont gagné chacun trois rangs, grimpant respectivement à la 25e et la 29e places.

    Sur les quatorze pays africains considérés comme étant des marchés émergents, quatre ont amélioré leur classement dans l’«Agility Emerging Markets Logistics Index 2023», selon le rapport qui classe les 50 principaux marchés émergents du monde en matière de compétitivité logistique en se basant sur vingt-deux indicateurs qui les rendent attrayants pour les prestataires logistiques, les transitaires, les transporteurs aériens et maritimes, les distributeurs et les investisseurs.

    Ces indicateurs sont regroupés dans quatre catégories : les opportunités logistiques domestiques, les opportunités logistiques internationales, le climat des affaires et l’état de la préparation à la numérisation.

    La meilleure progression dans l’indice, qui évalue les performances logistiques des pays couverts par l’étude sur une échelle allant de 0 à 10, a été réalisée par la Tanzanie. Ce pays d’Afrique de l’Est situé en bordure de l’Océan indien a gagné cinq rangs par rapport à la précédente édition, grimpant à la 37e position sur les 50 marchés émergents couverts. Son score est passé de 4,35 à 4,47 points, grâce notamment à l’amélioration de ses opportunités logistiques domestiques.

    Les avantages de la Zlecaf

    Une enquête menée auprès de 750 dirigeants d’entreprises logistiques dévoile que plus de deux tiers de ces professionnels sondés se sont montrés optimistes quant aux retombées positives de la Zone de libre-échange continental africaine (Zlecaf) sur le commerce et la création d’emplois.

    Près de 55% des dirigeants interrogés affirment par ailleurs qu’ils seront plus agressifs en matière d’expansion et d’investissement sur les marchés émergents ou qu’ils laisseront leurs plans existants inchangés malgré les craintes de récession mondiale, alors que 50% estiment que le changement climatique est un problème auquel leur entreprise doit faire face. Le même rapport précise qu’à l’échelle de l’ensemble des marchés émergents, la Chine conserve le premier rang.

    L’Inde arrive en deuxième position, devant les Emirats arabes unis, la Malaisie, l’Indonésie, l’Arabie Saoudite, le Qatar, la Thaïlande, le Mexique et le Vietnam.

    Le rapport indique d’autre part que les conflits, les sanctions, les troubles politiques, les faux pas économiques et les retombées persistantes de la pandémie de Covid-19 ont eu des retombées néfastes sur la compétitivité logistique de plusieurs pays comme l’Ukraine, l’Iran, la Russie, la Colombie et le Paraguay.

    Rabah Nadri

  • Transport : Yango annonce son lancement officiel en Algérie

    Transport : Yango annonce son lancement officiel en Algérie

    Yango, un service international de transport de particuliers, est désormais disponible pour les utilisateurs en Algérie, annonce un communiqué visant à informer le public sur la mission de l’entreprise.

    cette même source précise que l’un des principaux objectifs de la marque est de soutenir les prestataires de services de transport locaux afin de renforcer leurs activités et de développer l’écosystème des transports urbains dans le pays. Avant cela, ce transporteur fonctionnait dans le pays en mode test, ce qui permettait de recueillir les commentaires des utilisateurs et des conducteurs pour affiner les processus et les opérations.

    «Nous sommes ravis de célébrer le lancement du service Yango en Algérie qui contribue au développement de l’écosystème de l’industrie du transport urbain privé de voyageurs », a déclaré M. Houdeifa Djouadi, responsable de la réussite des partenaires pour Yango en Algérie. «Notre modèle d’entreprise unique, axé sur le partenariat avec les fournisseurs de services de transport locaux, aidera à soutenir les petites entreprises existantes et nouvelles et à créer plus d’emplois dans le pays. »

    L’événement a été animé par des membres de l’équipe internationale Yango, ainsi que des discussions de groupe avec des partenaires Yango et des experts de l’industrie. Les participants ont eu l’occasion d’en savoir plus sur les technologies et services de pointe de Yango ainsi que sur son modèle économique.

    Ce modèle repose sur le partenariat avec des prestataires locaux de transport et de services associés agissant sur le marché algérien. Le service est actuellement associé à une liste d’acteurs locaux réputés, tels que Temtem, Taxi plage, AMB Rent et ARC Fleet et la mission ultime de cette coopération est de fournir aux passagers un service de qualité et sans faille.

    «Nos partenaires ont également réussi à collaborer avec des milliers de chauffeurs qui ont été formés et soutenus pour fournir un service d’excellente qualité», a ajouté M. Djouadi.

    «J’ai été impressionné par l’approche de Yango dans l’industrie du service de transport des particuliers », a déclaré M. Ghadbane Hicham, directeur général d’AMB Rent. «Il est clair qu’ils se concentrent sur le soutien de la croissance et du succès de leurs partenaires, tout en offrant un excellent service à leurs utilisateurs. La nouvelle expérience de l’application Yango a changé la donne pour notre flotte, nos chauffeurs signalent une efficacité et une satisfaction accrues grâce à la technologie avancée et l’interface intuitive»

    «En tant que nouvel utilisateur de l’application Yango pour les conducteurs, j’ai été impressionné par le processus d’intégration fluide et la communication transparente de l’entreprise», a déclaré M. Bayou Ahmedone, Chauffeur partenaire. « L’application est simple d’utilisation, et les récompenses et bonus quotidiens des partenaires Yango rendent la conduite encore plus agréable. Je suis ravi de collaborer avec la technologie Yango notamment avec la promulgation de la nouvelle loi relative à l’auto-entrepreneur qui soutient les conducteurs et régularise leurs statuts»

    L’objectif de Yango est d’aider à fournir à ses partenaires le support technologique, de formation, de marketing et de publicité nécessaire pour les aider à se développer sur le marché local. Yango accueille de nouveaux partenaires et propose une coopération mutuellement profitable.

    «Nous croyons fermement que le succès de tout service repose sur sa capacité à créer de la valeur autour de lui, à développer l’écosystème tout en soutenant une amélioration de la vie sociale en fournissant un service de qualité», a ajouté M. Djouadi.

    C.P

  • Alstom organise le premier séminaire sur la mobilité en Algérie

    Alstom organise le premier séminaire sur la mobilité en Algérie

    Alstom, leader mondial d’une mobilité plus verte et plus intelligente, organise les 24 et 25 janvier à Alger le premier séminaire dédié à la mobilité en Algérie, et y présente ses solutions.

    À cette occasion, les experts internationaux Alstom ont fait le déplacement pour présenter les dernières innovations dans le secteur et échanger avec les acteurs du transport public sur les solutions de mobilité, pensées et adaptées pour le pays. Des débats sont organisés autour de l’industrie ferroviaire en Algérie, ainsi que la mobilité urbaine et régionale pour répondre notamment aux problématiques de congestion de la ville d’Alger.

    La rencontre constitue est une occasion pour aborder les solutions de financement pour accompagner ses clients dans la concrétisation de leurs projets.

    « Nous sommes ravis de pouvoir échanger avec les autorités algériennes et leur présenter les solutions Alstom ainsi que nos dernières innovations. Cet évènement est aussi l’occasion de réaffirmer notre engagement à soutenir la vision du pays en mettant son expertise à disposition,» déclare Amar Chouaki, Directeur général d’Alstom Algérie.

    Présent en Algérie depuis plus de 30 ans avec 250 employés, l’entreprise a toujours soutenu le développement de l’infrastructure et de l’industrie ferroviaire locale, et plus particulièrement celui du tramway. À cet effet, plusieurs tramways sont déjà en service à Alger, Oran, Constantine, Ouargla, Sétif, et Sidi Bel Abbes.

    De plus, elle a toujours vu comme une priorité stratégique le développement de ses activités industrielles et d’ingénierie dans le pays, et notamment le transfert de technologies ainsi que le développement des compétences locales.

    Grâce à sa joint venture Cital, Alstom répond aux besoins de mobilité croissants du pays et continue à soutenir le développement des villes algériennes.

    A propos d’Alstom

    Ouvrant la voie de la transition énergétique, Alstom développe et commercialise des solutions de mobilité qui constituent des fondations durables pour l’avenir du transport. Qu’il s’agisse des trains à grande vitesse, des métros, des monorails, des trams, des systèmes intégrés, des services sur mesure, de l’infrastructure, des solutions de signalisation ou de mobilité numérique, Alstom offre à ses divers clients le portefeuille le plus complet du secteur.

    150 000 véhicules en service commercial à travers le monde attestent de l’expertise reconnue du Groupe dans la gestion de projet, l’innovation, la conception et la technologie.

    En 2022, Alstom figure dans les indices de durabilité Dow Jones Sustainability, Monde et Europe, pour la 12e fois consécutive. Basé en France, Alstom est présent dans 70 pays et emploie plus de 74 000 personnes dans le monde. Le Groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 15,5 milliards d’euros au cours de l’exercice clos le 31 mars 2022.   

  • Nouvelles réalisations ferroviaires : ce qu’il faut savoir sur l’appel d’offres

    Nouvelles réalisations ferroviaires : ce qu’il faut savoir sur l’appel d’offres

    L’Agence Nationale d’études et de suivi des réalisations des investissements ferroviaires (Anesrif) a publié en  juin dernier un avis d’appels à manifestation d’intérêt national et international pour la constitution du fichier sectoriel des entreprises de construction ferroviaire.

    L’objectif de cet appel étant de recenser les entreprises ayant les capacités financières, techniques et humaines pour la réalisation du programme national ferroviaires nationales qui vise le maillage de tout le pays. 

    « Le programme prévisionnel ainsi que l’inscription au fichier sont ouverts aux entreprises ferroviaires, ayant une expérience prouvée dans la réalisation de lignes ferroviaires d’envergure et disposant de capacités financières, professionnelles et techniques en adéquation avec l’importance des projets à lancer. » précise l’appel de passation des marchés publics en vue de constituer le fichier sectoriel des grandes entreprises de construction ferroviaires, fait par l’Anesrif  et destiné aux entreprises algériennes et étrangères intéressés.

    Les constructeurs étrangers, précise cette même source, devront s’associer « avec, au moins, une entreprise de droit algérien, soit dans le cadre d’un groupement, soit dans le cadre d’une sous-traitance ou par association de ces deux techniques contractuelles.»  Tous comme les nationaux les étrangers intéressés pour figurer  dans le fichier, ne  doivent pas  être dans une situation d’interdiction de participation aux marchés publics en Algérie ou dans le  pays d’origine ou dans les espaces institutionnels régionaux ou internationaux dont lesquels l’Algérie est membre. L’entreprise qui manifeste son intérêt ne doit pas être impliquée dans une procédure de redressement fiscal, de litige ou de procédure contentieuse importante.

    Mobiliser un financement en devise entre 30% et 45% du coût du projet

    Les entreprises de construction ferroviaires, intéressées par la réalisation du programme de réalisations de lignes ferroviaires, notamment dans le sud du pays, dont le lancement est prévu pour 2023,  devront mobiliser un financement en devise 30% et  45% du coût du projet.  L’accent est également mis sur les capacités financières des postulants qui doivent avoir  un chiffre d’affaires cumulé réalisé dans la construction d’une ou de plusieurs  lignes  ferroviaires, pour les quatre  derniers exercices (2018-2019-2020-2021).Chiffre d’affaires qui doit être «supérieur ou égal à l’équivalent en monnaie étrangère de 300 Milliards de dinars algériens, calculé au taux de change (vente) » à la date de la parution de l’avis d’appel à manifestation d’intérêt national est international. 

    Les constructeurs intéressés doivent  également, sur ces mêmes années d’exercices,   « avoir une surface financière à même de justifier de la disponibilité d’un Cashflow annuel, à mettre à la disposition du projet, d’un montant équivalent en monnaie étrangère d’au moins 40 Milliards de dinars algériens, calculé au taux de change (vente) de la date de parution de l’appel.  Ils doivent également apporter au ministère des transports,  maitre de l’ouvrage, une solution de financement « pour la partie transférable, à contracter auprès d’un fond souverain ou d’une banque centrale.»

    Capacités Techniques

    L’entreprise qui manifeste son intérêt doit justifier des qualifications nécessaires pour la réalisation de grands projets ferroviaires (travaux publics et travaux ferroviaires), et ayant pour cela le ou les certificats de classification requis, équivalent à la catégorie IX du système algérien de classification et qualification des entreprises de Bâtiments et Travaux Publics (BTP), ou équivalent pour les entreprises de droits étrangers, délivrés  par les autorités officielles du pays du siège social de l’entreprise, et validés par les services consulaires algériens.

    Les entreprises de constructions ferroviaires doivent justifier des  moyens humains et matériels en adéquation avec la réalisation d’une ligne ferroviaire de 300 km de longueur, réalisable dans un délai moyen de quatre  années. Le personnel-clé doit  avoir managé  des  projets analogues, notamment la gestion des risques, des approvisionnements, et le HSE.

    Références professionnelles

    Présenter des références confirmées dans la construction de lignes de chemin de fer fonctionnelles, y compris la solution adaptée de signalisation et télécommunication ferroviaire, celles techniques adaptés aux caractéristiques géographiques  des projets, celle adaptée à l’utilisation des énergies renouvelables et présenter les références du ou des bureaux d’études que les intéressés envisagent d’engager pour la réalisation des études d’exécution.

    Plus d’informations : infoami@anesrif.dz, et consulter le site web de l’Anesrif  www.anesrif.dz

    Synthèse S.M

  • ZLECAF: l’offre algérienne sur les grilles tarifaires validée

    ZLECAF: l’offre algérienne sur les grilles tarifaires validée

    L’offre algérienne relative aux exonérations temporaires sur les grilles tarifaires a été validée par le Conseil des ministres du Commerce de la ZLECAF, lundi dernier à Accra (Ghana), en présence du ministre du Commerce algérien, Kamel Rezig. Elle fait partie des 29 offres acceptées sur  un total de 46, a indiqué un communiqué du département ministériel.

    L’acceptation de l’offre algérienne ouvre grandes les portes à notre pays pour un lancement effectif des échanges commerciaux inter-africains, «en comptabilisant un démantèlement tarifaire progressif sur une durée de 5 années pour 90% des tarifs douaniers et pour une durée de 10 ans pour 7% des tarifs douaniers», apprend-on du même communiqué.

    Pour ce qui est des 3% restants, ils ne sont pas concernés par le démantèlement tarifaire  parce que ce sont des produits «très sensibles».

    Pour en revenir à cette rencontre d’Accra (Ghana), il s’agit de la 9ème réunion du Conseil des ministres chargés du Commerce dans la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF). Elle fait suite à la 11ème réunion du comité des hauts fonctionnaires chargés du commerce, tenue du 20 au 23 juillet.

    Le décret présidentiel portant création et ratification de l’accord de zone de libre-échange interafricaine a été publié au journal officiel N°36 du 16 mai 2021.

    L’accord de la ZLECAF prévoit de créer un marché unique pour les marchandises et les services, facilité par la circulation des personnes. L’objectif étant de contribuer à la circulation des capitaux et des personnes physiques et faciliter les investissements.

    Il est question également de «promouvoir le développement industriel à travers la diversification et le développement des chaînes de valeurs régionales, le développement de l’agriculture et la sécurité alimentaire, de résoudre les défis de l’appartenance à une multitude d’organisations qui se chevauchent, et accélérer les processus d’intégration régionale et continentale».

    Samia Hanifi