Catégorie : Régions

  • Lancement d’une ferme pilote à Khenchela : Ooredoo s’engage en faveur de l’entreprenariat de la femme rurale

    Lancement d’une ferme pilote à Khenchela : Ooredoo s’engage en faveur de l’entreprenariat de la femme rurale

    Après de nombreuses initiatives au profit des entreprises et startups, visant à encourager les initiatives innovantes dans les différents domaines économiques, l’opérateur de la téléphonie mobile Ooredoo se lance dans le soutien de l’entreprenariat féminin en milieu rural.

    Dans le cadre de ses actions citoyennes et de développement durable, l’opérateur vient en effet d’annoncer son soutien au «projet de réalisation de la première ferme d’élevage de bétail en faveur des femmes rurales de la commune de Khirane relevant de la wilaya de Khenchela».

    C’est ce que vient d’annoncer l’opérateur de la téléphonie mobile dans un communiqué rendu public à l’issue de la cérémonie d’inauguration de cette ferme pilote initiée par l’association Mains des femmes rurales, qui active au niveau de cette wilaya pour la promotion des capacités des femmes rurales dans plusieurs activités artisanales, et de les impliquer dans le développement local, ayant eu lieu ce lundi et à laquelle ont pris part les autorités locales de cette wilaya de l’Est du pays, à leur tête le wali, aux côtés du directeur des Affaires corporatives d’Ooredoo, Ramdane Djezairi.

    Avec ce nouvel engagement, à la fois en faveur de l’entreprenariat féminin et le développement rural, Ooredoo confirme ainsi « son statut d’entreprise socialement responsable et engagée dans les projets de développement durable».

    A cet égard, l’opérateur « a accompagné l’association Mains des femmes rurales à travers une contribution financière pour la construction de cette ferme rurale, consacrée à l’élevage laitier ainsi qu’à la production et la vente de produits laitiers dans la région », est-il précisé dans le communiqué.

    Ce projet de ferme pilote, devant contribuer à « la création d’emplois et à l’amélioration de l’environnement rural et de la qualité de vie des habitants de la région », est un projet de grande importance et ambitieux, ayant pour objectif d’accompagner des femmes rurales qui viennent de se lancer « dans l’élevage laitier et de promouvoir la production et la commercialisation de produits laitiers», ajoute le même communiqué.

    Dans sa déclaration à l’occasion de l’inauguration de cette ferme pilote, le directeur général d’Ooredoo, Roni Tohme, a exprimé sa satisfaction de l’initiative que vient de prendre son entreprise, en contribuant à la réalisation de cette ferme d’élevage, tout en estimant que « l’implication d’Ooredoo dans ce projet de développement durable, s’inscrit en droite ligne avec sa stratégie visant l’encouragement de l’entreprenariat féminin, notamment la femme rurale dans les zones reculées du pays».

    Des récompenses au profit de femmes entrepreneurs

    « Je suis convaincu que ce projet aura des répercussions positives sur les habitants de la région et contribuera à la création d’une dynamique économique et des opportunités d’emploi », a-t-il ajouté en conclusion.

    De son côté, exprimant sa reconnaissance à l’opérateur de la téléphonie mobile quant à sa contribution et son soutien pour la concrétisation de ce projet, la présidente de l’association Mains des femmes rurales, Mme Zoulikha Khouni, a déclaré que « nous sommes fiers d’avoir réalisé ce projet qui revêt une importance capitale pour les habitants de la région, notamment les femmes », tout en remerciant Ooredoo « pour son précieux soutien et son engagement à nos côtés afin de concrétiser ce projet dédié à la femme rurale », avant d’ajouter que « nous sommes persuadés que cette ferme pilote contribuera à l’épanouissement des femmes au foyer et des habitants de la localité ».

    En outre, il est à noter qu’Ooredoo n’est pas à sa première initiative en faveur de l’entreprenariat féminin, puisque l’opérateur « a toujours soutenu les différentes initiatives en faveur des femmes à travers notamment le lancement, depuis 2021, du challenge Machrou3i, qui récompense les femmes entrepreneurs et porteuses de projets innovants », alors qu’en collaboration avec l’association Iqraa, l’opérateur « a concrétisé plusieurs projets dédiés aux femmes rurales, à travers notamment des contributions financières pour la dotation en équipements pédagogiques et technologiques des différents Centres d’apprentissage, de formation et d’insertion de la Femme (AFIF) » dans les wilayas de Constantine, Ouargla, Jijel, Tizi Ouzou, Bouira et Béchar, est-il rappelé aussi dans le communiqué.

    R. N.

  • Port de Mostaganem: Les exportations dépassent les importations

    Port de Mostaganem: Les exportations dépassent les importations

    Le volume des exportations via le port de Mostaganem a dépassé le volume des importations au cours des sept derniers mois de l’année en cours, a dévoilé ce lundi la Direction générale de cet établissement portuaire.

    Les statistiques fournies par la Direction du Commerce indiquent une croissance record de 760% du volume des exportations transitant par le port de Mostaganem entre la période du 1er janvier et le 31 juillet 2021.

    Les exportations expédiées à partir du port de Mostaganem se sont élevées à 393 mille tonnes contre 45 mille tonnes au cours de la même période de l’année précédente, ce qui dépasse les importations qui ont été débarquées au cours des sept derniers mois 2021, estimées à 336 mille tonnes, ajoute la même source.

    Malgré la baisse des importations au cours de cette période de 22%, la croissance des exportations a contribué au redressement de l’entreprise portuaire, qui a enregistré une croissance totale de l’activité commerciale qui a dépassé 50% et s’est élevée à plus de 730 mille tonnes, contre 480 mille tonnes l’année dernière.

    Durant cette période, 290 000 tonnes de matériaux ferreux sous forme de lingots et de fer de construction, 90 000 tonnes de « clinker », 3 169 tonnes d’« hélium » et 317 tonnes de denrées alimentaires, légumes et fruits (dattes) ont été exportés vers plusieurs destinations.

    Les importations de matériaux de construction (362 %), de produits pétroliers (65 %) et de matériaux agricoles (37 %), en particulier de blé et d’orge, ont augmenté contrairement à une baisse des importations de viande (-94 %), de fer et de matériaux chimiques. Et les engrais au cours de la même période.

    Selon la même source, l’activité conteneurs au port de Mostaganem a augmenté, tant pour les opérations d’import que d’export. Depuis le début de l’année, 1 897 conteneurs d’un poids net de 23 821 tonnes ont été déchargés et 3 678 conteneurs ont été expédiés à l’étranger d’un poids de 8 767 tonnes.

    Il est utile de mentionner que le port de commerce de Mostaganem n’a pas connu une augmentation du volume des exportations qui a dépassé le volume des importations pendant plus de trois décennies.

    N.B

  • El-Oued: Vers la création d’une zone frontalière franche

    El-Oued: Vers la création d’une zone frontalière franche

    Les travaux de réalisation d’une zone frontalière franche pour les activités économiques seront bientôt lancés dans la commune de Taleb-Larbi (80 km Est d’El-Oued), une zone limitrophe aux frontières avec la Tunisie.  
    Sur une superficie de 500 hectares, cette zone franche  est extensible à 2.000 ha, au niveau de la zone de Bir-Bouaroua, près du poste frontalier Taleb-Larbi, a déclaré à l’APS Brahim Douim, président de l’Assemblée populaire  de cette commune.  


    Le projet s’inscrit dans le cadre d’un ambitieux programme portant création de zones franches sur le territoire de cinq wilayas frontalières, à savoir El-Oued, Tamanrasset, Tindouf, Illizi et Adrar, dans le but de promouvoir les opportunités de l’investissement économique hors-hydrocarbures. 

    Ainsi, il permettra aux promoteurs de se lancer dans une dizaine d’activités économiques susceptibles de booster la dynamique économique dans la région, dont le stockage, la fabrication, la distribution, la réexportation, les services et autres activités, a détaillé le même responsable.  


    Dans le but de booster les activités économiques dans les régions du Sud et contribuer au développement de l’économie nationale, une série de mesures et d’avantages seront accordées aux opérateurs économiques dans les zones franches, dont l’exonération des investissements d’impôts et taxes, et toutes opérations d’imputation à caractère fiscal, parafiscal ou douanier, en plus de la possibilité de bénéficier de prêts bancaires avec intérêts réduits.

    La création d’une zone frontalière franche pour activités économiques, une des préoccupations soulevées par les opérateurs économiques de la wilaya d’El-Oued, notamment au volet agricole, devra constituer une « porte » frontalière d’exportation des produits agricoles et d’aller à la conquête des marchés extérieurs.

    Nacima Ben

  • Développement local: L’ANSEJ va élaborer une cartographie des microentreprises

    Développement local: L’ANSEJ va élaborer une cartographie des microentreprises

    Une cartographie des activités relatives à la création des microentreprises pour l’orientation des projets en fonction des besoins du développement local sera bientôt élaborée par l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ).

    Selon la directrice générale de l’ANSEJ, Samira Djaidar, un travail est engagé avec plusieurs secteurs pour établir cette cartographie des activités dans le domaine de entrepreneuriat, notamment entrepreneuriat vert.

    Lors de son intervention à la Journée d’études sur les microentreprises, organisée à l’Assemblée populaire nationale (APN), Mme. Djaidar a affirmé que «cette cartographie vise à aider à la création de microentreprises en fonction des besoins réels de chaque région, constituant ainsi un mécanisme à même d’orienter les projets de manière à répondre aux exigences du développement local».

    En ce sens, Mme. Djaidar a fait état de 385 000 microentreprises crées dans le cadre du dispositif ANSEJ, jusqu’au 31 décembre 2019, soulignant que le nombre de microentreprises en échec était faible, soit un taux moins de 10%.

    A ce propos, elle a rappelé que «le Fonds de garantie des crédits avait indemnisé les crédits de financement de 22 000 microentreprises».

    Mettant en exergue le rôle de l’ANSEJ en terme d’accompagnement des porteurs de projets avant, durant et après la création de leurs microentreprises, la directrice générale de l’agence a appelé les jeunes, dont les entreprises sont confrontées à des difficultés, de prendre attache avec les responsables des agences locales pour exposer leurs doléances en vue de leur examen au cas par cas et de rechercher les solutions possibles à l’amiable.

    La directrice de l’ANSEJ, n’a pas manqué, lors de cette journée d’études de rappeler que l’agence qu’elle préside, est réactive quand il s’agit d’accompagne les jeunes porteurs de projets viables à même de boosterle développement local. Aider à développer les régions à travers la création d’entreprises est un des objectifs de l’ANSEJ.

    Présent à cette journée, le directeur général de la Caisse nationale d’assurance-chômage (CNAC), Mahieddine Ouagnouni, a indiqué que le nombre de projets financés par la Caisse a connu, en 2019, une hausse de 37% par rapport à 2018.

    Evoquant quelques lacunes, il a assuré que «celles-ci seront traitées, en focalisant notamment sur la formation au profit des porteurs de projets en matière de gestion d’entreprise et la consolidation des mécanismes d’accompagnement».

    S’agissant du nombre des projets financés pour la création de microentreprises, depuis la création de la CNAC en 2004 jusqu’à fin 2019, M. Ouagnouni a fait état de plus de 150 000 projets, estimant que «ces résultats sont positifs au regard du nombre de microentreprises sinistrées n’ayant pas dépassé 8%».

    S’agissant du développement local , M. Ouagnouni a estimé nécessaire la révision de certains mécanismes de financement des projets. «Il faudra accorder plus d’importance aux projets qui répondent aux besoins économiques du développement local et en vue de consolider l’accompagnement des porteurs de projets». A t’il fait remarquer.

    Revoir la nomenclature des métiers à financer en fonction de la réalité et des besoins des locaux, est un autre argument avancé par les parlementaires qui ont mis l’accent sur l’importance du développement local pour la création des entreprises et de l’emploi.

    Du reste, le président du groupe parlementaire des indépendants à l’APN, Youcef Djebaïli, a affirmé qui a vu la participation de députés, des enseignants, des responsables de mécanismes de soutien à l’emploi et de représentants des maisons entrepreneuriat, avait pour objectif le traitement des problèmes liés à la création des micro-entreprises.

    «Cette rencontre visait notamment l’examen des projets en échec et la difficulté du remboursement des crédits accordés».Dira le président du groupe parlementaire des indépendants à l’APN.

    Cette rencontre aura également permit de prospecter d’autres pistes pour offrir d’autres opportunités aux jeunes pour créer des entreprises et des emplois. Ils participeront ainsi au développement local de leur région.

    Yanis Oumakhlouf

  • Marché des céréales: Baisse de plus 12% des importations

    Marché des céréales: Baisse de plus 12% des importations

    Les importations algériennes de céréales ont dépassé 2,11 milliards de dollar, durant les neuf premiers mois de 2019, contre plus de 2,40 milliards dollars au cours de la même période en 2018.

     Le marché des céréales enregistre ainsi une baisse de plus 12% des importations. Selon, la direction générale des Douanes (DGD), cette baisse dans le marché des céréales a été ressentie de janvier à septembre 2019 où les importations des céréales, qui ont représenté 34,15% de la facture globale des importations, ont enregistré ainsi une chute de 290,34 millions de dollars.

    Cette tendance baissière des importations est appelée à se poursuivre dans le futur, encouragée par une importante production nationale réalisée durant la campagne 2018-2019, notamment pour l’orge et le blé dur, impactera positivement le marché des céréales.

    Aussi, elle est le fruit des mesures prisent par le gouvernement afin de rationaliser les importations notamment du blé tendre, a précisé la même source.

    Ces mesures ont permis de cerner les véritables besoins du marché des céréales notamment en ce qui concerne le blé tendre, fixés à 4 millions de tonnes au lieu de 6,2 millions de tonnes qui étaient importées chaque année.

    Pour rappel, le gouvernement s’est dit déterminé à impulser et développer la filière céréalière pour assurer la sécurité alimentaire du pays et renoncer graduellement à l’importation tout en ouvrant des perspectives d’exportation dans l’avenir.

    Cela a été souligné, le 4 novembre en cours, par le Premier ministre, Noureddine Bedoui, lors d’une réunion interministérielle consacrée à l’examen du Programme de développement de la filière céréalière, notamment dans le Sud et les Hauts plateaux.

    De son côté, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Cherif Omari avait relevé, durant la même occasion, une hausse considérable des niveaux actuels de la production atteignant 56,3 millions de quintaux.

    Le ministre avait, également, évoqué l’impact très positif des mesures décidées par le gouvernement en matière de rationalisation des importations de céréales dans le cadre de la régulation des importations et la préservation des réserves nationales en devise, citant notamment l’essor qualitatif qu’a connu la production du blé dure avec 32 millions de quintaux.

    Pour rappel, en août dernier, le ministre de l’agriculture avait déclaré à la radio nationale que le marché algérien était suffisamment approvisionné en orge. Il a également affirmé que « tous les indicateurs relèvent que le pays se  passera  de l’importation de ce produit. »

    Rabah Nadri

  • La mise en service du gazoduc Kasdir prévue pour 2020

    La mise en service du gazoduc Kasdir prévue pour 2020

    L’entrée en service du gazoduc Kasdir dans la wilaya de Naama est officiellement annoncée pour  l’année 2020.

    Cette annonce a été faite par le ministre de l’énergie Mohamed Arkab. La réalisation  du projet est confiée aux entreprises nationales COSIDER et l’entreprise nationale de canalisation ENAC.

    Elles sont chargées d’achever une  canalisation du gazoduc Kasdir, dont le diamètre est de 48 pouces sur un linéaire de 197 kilomètres  à partir de Kasdir dans la wilaya de Naama jusqu’à Béni Saf dans la wilaya de Ain Témouchent.

    La mise en service du gazoduc Kasdir permettra de répondre à la demande, de plus en plus grande, en gaz naturel, mais aussi de sécuriser le marché national par cette source d’énergie, spécialement la région ouest du pays et enfin assurer un approvisionnement régulier du continent européen en gaz naturel.

    Le ministre de l’énergie, qui effectuait une visite dans la wilaya de Naama, dans le sud ouest du pays a insisté sur l’importance du gazoduc Kasdir pour le groupe SONATRACH qui pourra ainsi renforcer ses capacités  le domaine particulier du transport du gaz et de son exportation.

    Dans le même ordre d’idées, la wilaya de Naama réceptionnera durant l’année 2020, une centrale électrique d’une capacité de 1165 mégawatts. Edifiée sur une superficie de 40 hectares dans la daïra de Mecheria, cette centrale électrique a nécessité une enveloppe financière de l’ordre de 95 milliards de dinars. Elle connait un taux d’avancement des travaux appréciable.

    Pour rappel, le lancement du projet de l’extension du gazoduc EL Achira- Beni Saf, répond au besoin d’augmenter les capacités de transport de gaz naturel via le gazoduc Med gaz, à 10 milliards de M3 par an, au lieu des 8 milliards transportés actuellement.

    Le but étant de produire encore plus de gaz et assurer son transport vers les pays Européens, l’Espagne en particulier, ce qui permettra d’augmenter conséquemment les capacités d’export.

    Depuis qu’il a été mis en service en 1996, le gazoduc Maghreb- Europe qui alimente l’Espagne et le Portugal, a acheminé plus de 219 milliards de mètres cubes de gaz. Ce nouveau projet vient s’ajouter à d’autres projets d’envergure comme  celui de Tamanrasset-Ain Salah, celui de Djanet et enfin le gazoduc de reliant Reggane à Hassi –Messaoud.

    Rania Derouiche

  • Industrie de la tomate : Convention entre El Tarf et Tamanrasset

    Industrie de la tomate : Convention entre El Tarf et Tamanrasset

    Echanger les expériences en matière de production de tomate industrielle afin de « booster » cette filière est la raison de la convention de jumelage récemment signée entre la chambre agricole d’El Tarf, une région connue pour enregistrer à chaque fois des productions record de tomate, et celle de Tamanrasset.

    À travers cette convention, des sessions de formations seront organisées au profit des agriculteurs  de la wilaya de Tamanrasset, qui prévoient de se lancer dans la culture et l’industrie de la tomate.

    Les formations en question seront axées des points essentiels de l’industrie de la tomate, à savoir, la modernisation et le développement des techniques de production de la tomate industrielle, l’itinéraire technique qui permettra aux producteurs d’améliorer leurs rendements et leur compétitivité.

    La signature de cette convention de jumelage intervient après les déclarations du ministre de l’agriculture autour de la filière et l’industrie de la tomate et la nécessité de la développer dans plusieurs régions du pays outre les zones traditionnelles, avec pour objectif de couvrir les besoins de ces régions.

    Le ministre de l’agriculture avait déclaré, lors d’une rencontre avec le Conseil interprofessionnel de la filière tomate, que l’extension des superficies destinées à la culture de la tomate dans les autres wilayas du pays, doit nécessairement s’accompagner d’investissements relatifs à la transformation. Seul moyen, avait t-il affirmé, de ne plus recourir au triple concentré de tomate.

    Pour arriver à généraliser la culture de la tomate et s’orienter vers l’industrie de la tomate, les relations de partenariat sont impératives.

    L’expérience des producteurs dans les zones traditionnelles est à valoriser dans la mesure que la transmission du savoir-faire technique et scientifique est nécessaire pour assurer le développement de la filière en amont.

    Pour rappel, la culture de la tomate pour cette saison dans la région d’El Tarf, cible 5 500 hectares, dont 90% sont irrigués grâce au système goutte à goutte, réputé pour être économe. Une production totale de 4,5 millions de tonnes est prévue.

    La production de tomate enregistrée en 2018, dans cette wilaya, est de 22. 400 tonnes, ce qui lui confère la deuxième position après la wilaya de Skikda leader en matière de production de concentré de tomate.

    Yasmine Meddah

  • Vers la réhabilitation des zones humides de Guerbes-Sanhadja à Skikda

    Vers la réhabilitation des zones humides de Guerbes-Sanhadja à Skikda

    Une enveloppe de 407 mille dollars  a été dégagée  pour la mise en œuvre du Plan de gestion intégrée du complexe des zones humides de Guerbes-Sanhadja, implanté à Ben Azzouz, commune à l’Est de la wilaya de Skikda. Ce plan vise la  réhabilitation et valorisation à travers l’utilisation rationnelle des ressources en eau.

    Le projet sera cofinancé par le gouvernement algérien à hauteur de 100 mille  dollars, le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), à hauteur de 7 mille dollars, et Coca-Cola Compagny, qui aura à injecter 300 mille dollars. La durée des travaux est de 12 mois.

    « Le projet sera lancé à l’issue de la visite d’une commission nationale dépêchée par la Direction générale des forêts (DGF), qui aura pour missions entre autres, de fixer les modalités de lancement des actions-pilotes au niveau du site de Guerbes-Sanhadja. » A indiqué Moncef Bendjedid, conservateur des forêts de la wilaya de Skikda, et qui a été désigné directeur national du projet  qui précise qu’un « comité de pilotage présidé par le wali de Skikda et composé des directions des services agricoles, de la pêche et d’aquaculture, du tourisme et de l’artisanat, des ressources en eau, et des collectivités locales sera mis en place.»

    Le projet sera dirigé par une Unité de gestion de projet (UGP), présidé par le directeur national du projet, assisté par un cadre ayant le statut de coordinateur du projet. Le mouvement associatif sera également impliqué dans la concrétisation des actions-pilotes.

    RAIN

    La contribution de la Fondation Coca-Cola (TCCF) intervient dans le cadre de l’Initiative Replenish Africa (RAIN) visant à restaurer une partie des dunes dans le complexe de zones humides de Guerbes-Sanhadja. Pour rappel, Coca-Cola a lancé RAIN en 2009, en vue d’aider l’Afrique à atteindre les objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies en matière d’accès à l’eau potable et à l’assainissement. À ce jour, plus de deux millions huit-cent mille (2,8 millions) personnes ont pu bénéficier d’un meilleur accès à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène (WASH) dans quarante-et-un (41)  pays, et au moins six (6) millions de personnes en Afrique seront touchées à l’horizon 2020, via des interventions WASH durables.

    « Nous sommes fiers de nous associer à des initiatives qui contribuent à la préservation de notre environnement commun et qui soutiennent la protection des sources d’eau pour les communautés locales. », a déclaré Amel Bencheikh El Houcine, directrice Relations Publiques, Communication et Durabilité à Coca-Cola Algérie

    A l’actif de TCCF également, depuis sa fondation en 1984, l’octroi  de plus d’un (1) milliard de dollars, à l’échelle mondiale, en subventions en vue de soutenir des actions de développement durable des communautés.  .

    Résultats attendus

    04 résultats sont attendus du projet :

    « L’opération pilote de fixation du cordon dunaire », sur 75  hectares. Impact généré : protection contre les inondations, amélioration de la qualité de l’eau, contrôle de l’érosion, séquestration du carbone, notamment. « L’amélioration des revenus des groupes cibles locaux », en autonomisant un groupe de femmes rurales, via un projet de valorisation du figuier de barbarie par l’exploitation responsable de l’eau. De la découle le troisième résultat, à savoir, « la mise en œuvre d’un programme d’éducation et de sensibilisation sur la nécessité de la préservation de la zone humide de Guerbes ».

    « La mise en place d’activités de diversification économique comportant un circuit éco-touristique », constitue le 4éme résultat à engranger.

    Le projet contribuera également à renvoyer 19 millions de litres d’eau au complexe des zones humides.

    A souligner que ce projet vise, aussi, la mise en œuvre partielle du « Plan de gestion intégrée du site Ramsar du complexe des zones humides de Guerbes-Sanhadja », initié, en 2007, à Skikda, piloté par  la conservation des forêts de la wilaya de Skikda, représentant de la DGF, en partenariat avec le PNUD et le Fonds mondial pour la Nature (WWF). La 1ere  phase du Plan de gestion intégrée a pris fin en 2017, avec à la clé, la réalisation de deux projets générateurs de revenus. Il s’agit du projet de promotion et valorisation de l’élevage apicole au profit de 10 riverains et celui de développement de l’activité avicole au profit des femmes rurales, sous la houlette de l’Association pour la promotion des femmes rurales (APFR) de la wilaya de Skikda, dirigée par Souad Bouacida. Pour rappel, le projet a été gelé pendant deux ans, suite aux attentas à la voiture piégée, perpétrés contre le bureau de l’ONU d’Alger, survenus le 12 décembre 2007.

    Distinction classée

    Le complexe des zones humides de Guerbes-Sanhadja, est, avec le Lac d’El Kala, dans la wilaya de Taref, l’un des plus importants du Maghreb et de la Méditerranée, pour son « avifaune d’eau nicheuse et comme site représentatif rare de type de zone humide naturelle. ». Il est également doté d’écosystèmes d’eaux douces intérieures, d’une biodiversité assez riche, et d’une variété d’espèces faunistique et floral, d’étangs, de plans d’eaux dunaires et de plaine alluviales, de marais aulnaires et ripisylves, qui lui permis d’être classé site Ramsar en 2001. A ces richesses sont venus se greffer des menaces qui ont incité à sa réhabilitation et sa valorisation. Parmi ces menaces, une urbanisation anarchique, un défrichement des terres forestières provoquant l’ensablement, une extraction anarchique et parfois illicite de sable, et des rejets hydriques.

    Zoheir Zaid

     

     

     

     

  • Sonia Messikh :« j’ai fait de ma passion, mon gagne-pain »

    Sonia Messikh :« j’ai fait de ma passion, mon gagne-pain »

    « Mon ambition est de promouvoir la consommation de la confiture bio, sans conservateur, et à base de fruits, d’agrumes, de légumes et, prochainement, d’épices. » Précise d’emblée Sonia Messikh née Guerirem, préparatrice de confiture, résidente à Skikda que nous avons eu l’occasion de rencontrer lors l’exposition artisanale organisée par Sharifa Djardi, à la Bibliothèque communale culturelle Laidi-Boussouf (ex-Bouyala), Skikda

    Sonia Messikh est une femme au foyer âgée de 48 ans, s’est distinguée par la mise en boite et la commercialisation d’une large gamme de confiture, à base de toutes sortes d’aliments, et destinée à une clientèle de Skikda et de Constantine. La confiture pour tous les gouts, toutes les bourses et toutes les rigueurs culinaires. Tel semble le leitmotiv autour duquel s’articule la stratégie marketing de Sonia Messikh.

    « Hormis la confiture à base de citron et de citrouille, que nous consommons régulièrement en famille, les autres variétés  sont préparées sur commande. », tient à préciser notre interlocutrice.

    Et la liste des confitures faites maison  est longue. Sonia Messikh nous cite, en les montrant alignées sur son stand, la classique confiture d’abricot, la confiture à base de mélange d’agrumes (citrons, pamplemousse et orange), la confiture à base de mélange de légumes (citrouille, betterave, carotte), la confiture de pomme, d’ananas, de coing, et de « tchouina » le kumquat.

    La confiture de banane, de courgette, de tomate, de pomme de terre, d’amandes et de noix sont autant de produits dont raffolent les  clients puisque le stock est très vite épuisé. « Je pense que, prochainement, je vais préparer et commercialiser la confiture à base d’épices (le gingembre, la  cannelle et l’anis étoilée). », a annoncé Sonia Messikh, qui pour commercialiser ses produits, a opté pour une page Facebook,« Les gourmandises de Sonia », devenu le lien entre elle et sa clientèle.

    Le prix de la boite de 250 grammes, est variable et ce, dépendamment du contenu et de la saison. « Pour l’exemple, la confiture de fraise est vendue plus cher hors saison. La confiture de citrouille est à 150 DA et la confiture du citron à 200 DA le quart de kilos.», explique Sonia Messikh.

    La confiture c’est aussi une affaire de famille, chez les Messikh. Khaled, l’époux, s’occupe de la pose des étiquettes et des languettes, ainsi que de  la conception des cartes de visite;  Mohammed, le fils, de la livraison et  Nairouz Rania, la fille, de la commercialisation, aidée en cela par une jeune caissière, camarade de classe à l’Université Farah Abdelaziz.

    La préservation de la santé est de mise dans le métier. Sans conservateur, la confiture de Sonia Messikh présente aussi la caractéristique d’être bien stérilisée. « Je tiens beaucoup au volet santé des consommateurs. Pour cela, je stérilise très  bien mes bocaux avant d’y verser la confiture.»

    Zoheir Zaid

  • Tourisme saharien: réduction de la durée d’octroi de visas pour les étrangers

    Tourisme saharien: réduction de la durée d’octroi de visas pour les étrangers

    Les opérateurs historiques du tourisme dans les wilayas du Grand-Sud algérien ont réitéré, aujourd’hui, leurs deux principales revendications pour relancer l’industrie touristique dans le Sahara algérien. Le tourisme saharien étant freiné par entre autres problèmes la durée d’octroi de visas pour les étrangers.

    Lors d’une rencontre préparatoire qui les a réunies, ce matin à Alger autour de la saison du tourisme saharien, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelkader Ben Messaoud, ces opérateurs ont interpellé les pouvoirs publics pour réduire la durée d’octroi des visas pour les touristes étrangers et à sécuriser les circuits touristiques, en sus de la mise à niveau de la ressource humaine activant dans ce  secteur névralgique.

    Et si les intervenants se sont félicités des mesures récentes prises par l’Etat pour promouvoir la destination du Grand-Sud, tout en réduisant les prix des billets d’avion et des hôtels, il n’en demeure pas moins que le débat a été marqué par ses deux revendications qui, selon les opérateurs, handicapent cette activité et qui a fini, par ailleurs, par la fermeture de plusieurs agences de tourisme.

    Du reste, ils ont proposé de numériser l’information touristique, de valoriser la formation de la ressource humaine, notamment les guides touristiques, et créer  des régions touristiques spécialisées dans le Grand-Sud, notamment par l’organisation d’un concours de la meilleure wilaya touristique du Grand-Sud et d’un Salon annuel du tourisme pour ces régions.

    Prenant acte de ces revendications, M. Ben Messaoud indiqué que «l’Etat œuvrait à la réhabilitation du secteur du tourisme en général, et du tourisme saharien en particulier», non sans rappeler les conventions signées avec Air Algérie pour baisser les prix de 40%, outre la baisse des prix des séjours aux hôtels.

    Concernant la communication touristique spécialisée, le ministre a révélé qu’«une convention sera signée avec le ministère de la communication, à la prochaine rentrée sociale, afin de permettre aux médias publics et privés d’accompagner le secteur du tourisme et faire la promotion des destinations touristiques de l’Algérie».

    Evaluant la dernière saison touristique saharienne (2017/2018), le directeur général du tourisme, Zoubir  Sofiane, a indiqué que plus de 326 000 touristes ont été recensés dans les régions du Grand-Sud, dont 250 000 touristes étrangers, contre 170 000 recensés lors de la saison 2016-2017, affirmant que «les 14 wilayas du Grand-Sud comptent 370 agences de tourisme, ce qui représente 17 % du nombre total au niveau national, outre 203 établissements hôteliers et 79 sources thermales».

    L.Benarab