Catégorie : Ressources Humaines

  • Le CSC, la précision au bout de l’arc

    Le CSC, la précision au bout de l’arc

    CENTRE NATIONAL DE RECHERCHE EN SOUDAGE ET CONTRÔLE

    Développer des programmes de recherches nécessaires à la promotion des techniques de soudage et de contrôle non destructifs est une des deux vocations du Centre national de recherche en soudage et contrôle par abréviation CSC.

    Dans cet institut, que dirige le docteur Mostepha Yahi, placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, plus de 24 équipes de recherches traitent dans le cadre de leurs travaux des thèmes ayant trait au soudage, à la caractérisation non destructive, au traitement du signal, à la métallurgie et à la sidérurgie et ce, « dans le but de maîtriser et de mettre au point les techniques de soudage et de contrôle des plus courantes aux plus modernes », nous précise-t-on au siège du  centre situé à Chéraga.

    En matière de formation, de pointe, sommes-nous tentés de dire, le centre est une référence si l’on juge par la qualité des conventions signées entre le CSC et les entreprises. « Le CSC dispense une formation prestataire en faveur des sociétés stratégiques, à l’exemple de  la Sonatrach et de la Sonelgaz pour intervention sur site », souligne Hamchaoui Nadia, l’assistante du PDG, qui précise que la formation prestataire, sur laquelle veillent des chercheurs et des doctorants  est adaptée au profil et au niveau du candidat.

    La formation est dispensée soit sur site soit à l’institut et se décline sous deux formes : la formation de base et le perfectionnement. Cette dernière est destinée aux ingénieurs et techniciens supérieurs ayant déjà une expérience.

    Une formation académique est donnée à l’institut aux étudiants en fin de cycles des différentes universités et écoles du pays, tels que l’EPAU.

    Le centre, qui compte déjà plusieurs filiales,  a créé en 2010 l’Unité de recherche en technologie industrielles (URTI) – Annaba. 2009 voit la création de la filiale CSC – Expertise SPA à Bousmaïl, une année auparavant, c’est l’Unité de recherche appliquée en sidérurgie et métal-lurgie (URSAM) Annaba qui s’est vue rattachée au centre.

  • L’ANEM un dispositif au service des jeunes et des entreprises.

    L’ANEM un dispositif au service des jeunes et des entreprises.

    La Structure tente De Répondre aux besoins des uns et des autres

    Pour  de    très  nombreux  jeunes  diplômés, trouver  un  emploi  relève  de  l’exploit, l’expérience étant souvent un critère déterminant pour décrocher un travail. Le taux de chômage croissant a amené l’Etat à opter pour des  dispositifs  d’insertion,    par  le  truchement de  l’ANEM,  des  jeunes  diplômés  et  les  aider ainsi    à  acquérir  une  expérience  professionnelle.

    Le dispositif de l’ANEM, vise «à enclencher une dynamique de création d’emploi par la mise à la disposition  des  opérateurs  économiques,  des jeunes primo-demandeurs d’emploi totalement pris en charge financièrement par l’Etat».

    Une  mesure  qui  a  incité  beaucoup  d’entreprises   à  recourir  au  recrutement  des  jeunes diplômés  des  universités  ou  des  centres  de formation  pour  étoffer    leur  équipe    avec  à  la clé  allègement  des  charges  sociales.

    «C’est une  mesure  intelligente  qui  vise  à  encourager les  entreprises  à  créer  de  l’emploi»,  estime  le directeur d’une des agences d’emploi de la capitale.

    Comme  bon  nombre  de  ses  collègues,  notre interlocuteur  regrette  qu’en  dépit  des  efforts de  l’Etat,  notamment  en  matière  d’encadrement   aujourd’hui,  la  loi    oblige  toutes  les entreprises,  publiques  où  privées,  de  passer par  l’ANEM  pour  le  recrutement  de  leurs  personnels   –  60% des offres sont formulées par le secteur public uniquement.

    Passer  par  les  agences  de  l’emploi  pour  le  recrutement  n’est pas un réflexe pour les entreprises du  privé. « De  nombreuses entreprises privées ignorent même l’existence de ce dispositif», ajoute-t-il en mettant en évidence le texte de loi qui impose aux recruteurs de passer par l’ANEM.

    Il ressort de notre visite aux différentes agences de  l’ANEM  d’Alger  que  le  secteur  du  bâtiment et celui de la technologie de la communication sont classés en première position en matière de demande de main-d’œuvre.

    L’ANEM a  aussi  de  nombreuses  missions  à  accomplir, telles l’étude de l’offre des entreprises et  des  demandes  d’emploi,  lui  donnant  ainsi la  qualité  d’une  banque  de  données  sur  tout ce  qui  concerne  le  marché  de  l’emploi.    Les informations  collectées  sur  les  demandeurs et  les  employeurs  aident  les  responsables  de l’ANEM  à  prendre  des  décisions  concernant  le placement  des  jeunes  diplômés  ou  même  leur orientation vers d’autres dispositifs.

    Il  est  important  de  noter,  par  ailleurs,  que  la gestion  du  dispositif  est  assurée  par  l’Agence Nationale de l’Emploi en relation avec les directions de l’emploi des wilayas.

    S. M

  • Le Recrutement via l’Internet s’avère efficace en Algérie

    Le Recrutement via l’Internet s’avère efficace en Algérie

    L’expérience d’emploitic.com

    30% des Algériens aujourd’hui utilisent et maîtrisent l’outil informatique et la navigation sur le Net. Les demandeurs d’emploi, qu’ils soient jeunes diplômés ou ayant une relative expérience, sont de plus en plus nombreux à effectuer leur recherche d’emploi sur Internet.

    De même que les recruteurs à la recherche d’un profil précis. Entre les deux, des sites de recrutement font le lien. Entre autre un site de recrutement sur Internet se positionne comme « le site leader dédié à l’emploi »  en Algérie et met à la disposition des utilisateurs les meilleures pratiques de la recherche d’emploi et du recrutement sur Internet.

    Créé en avril 2006 par le truchement de l’ANSEJ, un des dispositifs qui aide les jeunes diplômés à entrer dans le monde du travail par la  création  d’entreprise,  Emploitic.com  se donne, en 2008, une envergure internationale en devenant membre d’une alliance internationale The Network regroupant les plus importants sites emploi à travers cent pays.

    Cette adhésion donne à Emploitic.com plus de crédibilité dans le monde de l’emploi et pour les recruteurs et pour les demandeurs.

    Le jeune manager Djafer Louai, qui nous a aimablement accueillis au siège de son entreprise à Draria à Alger, où travaille une jeune équipe entièrement recrutée via le net, indique que depuis cinq ans quelque 200 mille demandeurs d’emploi ont pu trouver un job par le truchement de son site.

    En 2010, ce ne sont pas moins de 10 milles diplômés à la recherche d’un emploi qui ont été « casés ».

    Emploitic s’est intéressée en premier lieu aux opportunités d’emploi dans le secteur du BTP, nous précise notre interlocuteur, qui souligne que ce secteur est très demandeur  d’une main-d’œuvre de qualité. Ce qui, selon lui, a permis aux demandeurs d’emploi dans ce secteur d’avoir accès aux offres et de décrocher un travail.

    Emploitic.com  est aujourd’hui une  réelle technologie algérienne aux standards mondiaux, estime le jeune manager. Il précise que «la technologie, les programmes et les fonctionnalités d’Emploitic.com sont tous développés en interne par une équipe de talentueux ingénieurs, intégrateurs, et designers diplômés d’universités algériennes, avec une expérience  professionnelle  locale ».  Avant d’affirmer que  son équipe et lui-même sont  très engagés  pour l’emploi et le développement d’internet en Algérie.

    Emploitic ne s’est pas contenté du virtuel et s’en est allé à la rencontre directe des jeunes demandeurs d’emploi et des  recruteurs en organisant des journées d’information et en participant aux  différents salons de l’emploi.

    Une démarche qui, nous précise-t-on, a permis à Emploitic.com, constituée d’une équipe de  jeunes talents dynamiques et créatifs, de répondre aux besoins et exigences des employeurs, mais aussi d’accompagner les demandeurs d’emploi qu’ils soient jeunes diplômés,confirmés, cadres ou  dirigeants, à évoluer et à construire leur carrière professionnelle.

    «  Emploitic.com s’inscrit dans de nombreuses actions citoyennes et œuvre pour le développement et la création d’emploi en apportant sa contribution à la réduction du taux de chômage aux côtés des collectivités locales dans le but de favoriser la croissance de l’économie locale et aider à l’insertion professionnelle », résume Djafer Louai.

    Ce dernier tient à souligner que l’équipe Emploitic a participé à l’élaboration de la stratégie e-Algérie 2013, initiée par le  ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication.

    Par Sabrina Mouloud