Catégorie : Ressources Humaines

  • Pfizer Pharm Algérie : Faiza Tifour, nommée Présidente Directrice Générale

    Pfizer Pharm Algérie : Faiza Tifour, nommée Présidente Directrice Générale

    Pfizer Pharm Algérie annonce la nomination de Madame Faiza Tifour en qualité de Présidente Directrice Générale. Madame Tifour s’engage résolument à poursuivre l’œuvre déjà entreprise par Pfizer Pharm Algérie, dans un environnement qui prône l’esprit d’équipe et la recherche de l’excellence.

    Mme Tifour est Docteur en pharmacie, diplômée de la faculté d’Alger, elle est notamment détentrice d’un Master en business administration, renforcé par différentes spécialisations en gestion d’entreprise, affaires réglementaires, économie de la santé et autres.

    Avec plus de 22 ans d’expérience dans l’industrie pharmaceutique, Mme Tifour a occupé des postes de direction et de leadership au sein de grandes entreprises internationales du secteur, notamment en tant que Présidente Directrice Générale, Directrice exécutive des opérations, Directrice des affaires publiques et Accès aux marchés, Directrice Business Développement entre autres.

    En tant que Présidente Directrice Générale, Madame Tifour est déterminée à poursuivre les efforts entrepris par Pfizer Pharm Algérie. Elle s’engage à maintenir une collaboration étroite avec les autorités et les parties prenantes de l’écosystème de santé local, ainsi qu’à développer des solutions innovantes et évolutives pour garantir l’accessibilité des avancées thérapeutiques de Pfizer au plus grand nombre de patients possible et dans les meilleurs délais.

    « Je suis ravie de rejoindre la famille Pfizer Pharm Algérie. Nous opérons sur l’un des marchés les plus importants d’Afrique et avons un rôle essentiel à jouer, un rôle que Pfizer assume en Algérie depuis plusieurs décennies, en sensibilisant les patients algériens et les acteurs de la santé publique aux maladies et à leur fardeau, en soutenant les professionnels de la santé, et surtout, en mettant à disposition des traitements et des vaccins qui améliorent la vie des patients », a déclaré Mme Tifour, Présidente Directrice Générale de Pfizer Pharm Algérie. slot gacor

    «Je suis honorée de rejoindre l’équipe de Pfizer Algérie et de pouvoir contribuer à notre mission : Des avancées qui changent la vie des patients. J’aborde ce nouveau chapitre avec la même détermination que celle qui m’a animée tout au long de ma carrière, et avec l’ambition de permettre aux patients Algériens l’accès aux traitements dont ils ont besoin.» a ajouté Faiza Tifour.

    Il convient de souligner que Pfizer est l’un des premiers laboratoires à s’installer en Algérie en termes d’investissements, de transfert de technologie et de savoir-faire. Depuis plus de 60 ans, le laboratoire est un acteur majeur de la chaîne de valeur pharmaceutique.

    Pfizer Pharm Algérie met aujourd’hui à disposition des patients et des professionnels de santé algériens des solutions thérapeutiques fabriquées localement ou importées, ainsi que des vaccins répondant à des normes de qualité élevées en termes d’efficacité et d’innovation thérapeutique. En 2022, l’entreprise a fourni des traitements et des vaccins à plus de 1,4 million de patients algériens. Les solutions thérapeutiques et préventives disponibles en Algérie couvrent de nombreux domaines thérapeutiques, tels que l’oncologie, les vaccins, l’inflammation et l’immunologie, les maladies rares, les anti-infectieux, ainsi que les produits hospitaliers et de médecine interne.

    À propos de Pfizer : des avancées qui changent la vie des patients

    Chez Pfizer, nous mobilisons la science et nos ressources globales pour développer des thérapies qui permettent de prolonger et d’améliorer significativement la vie de chacun. Nous recherchons la qualité, la sécurité et l’excellence dans la découverte, le développement et la production de nos solutions en santé humaine, parmi lesquelles figurent des médicaments et des vaccins innovants.

    Chaque jour, Pfizer œuvre à faire progresser le bien-être, la prévention et les traitements pour combattre les maladies graves de notre époque. Conscients de notre responsabilité en tant qu’un des leaders mondiaux de l’industrie biopharmaceutique, nous collaborons avec les professionnels de santé, les autorités et les communautés locales pour soutenir et étendre l’accès à des soins de qualité, fiables et abordables dans le monde entier. Depuis plus de 170 ans, nous œuvrons pour faire la différence pour tous ceux qui comptent sur nous. Nous publions régulièrement des informations susceptibles de présenter un intérêt pour les investisseurs sur notre site Internet www.Pfizer.com.

    Communiqué de presse

  • Les débats du FCE se penchent sur les pratiques RH en situation de crise sanitaire

    Les débats du FCE se penchent sur les pratiques RH en situation de crise sanitaire

    La 7ème édition des débats du FCE (Forum des Chefs d’Entreprises), qui se sont déroulés en visio –conférence ont porté sur « Pratiques RH en situation de crise sanitaire Covid19 ».

    Cette édition des débats du FCE, s’est déroulée dans une conjoncture sanitaire et économique particulière, a posé une question d’une grande importance pour les chefs d’entreprises. Comment gérer la crise et surtout l’après crise avec le moins de dégâts possibles ? Quelques pistes ont été évoqué lors de cette édition des débats du FCE.

    Cette crise sanitaire a sérieusement impacté le monde du travail. Fermeture de certaines entreprises, mise en congé totale ou partielle du personnel pour d’autres, mesures de distanciation, travail à temps partiel, sont entre autres, les mesures prises par les pouvoirs publics pour stopper la propagation du virus.

    Une situation sans précédent, qui ne sera certainement pas sans conséquences sur la vie économique. « Face à cette nouvelle donne, des préoccupations majeurs se posent pour les chefs d’entreprises. En effet, il est urgent de penser à préserver l’entreprise à travers la préservation du personnel et des emplois.» Explique Ait Belkacem Mounir, juriste au cours de la 7ème édition  des débats du FCE.

    Pour Habib Si Ali, consultant en droit du travail, le plus important est de savoir gérer les relations de travail en légiférant sur les nouveautés induites par cette crise sanitaire : « le télétravail et le travail partiel, sont le résultat de cette crise. Le travail partiel est le résultat d’un décret qui limite la circulation des personnes à une heure déterminée de la journée. Maintenant, si d’habitude les gens sont payés en fonction des heures de travail effectuées, il va de soi que ces horaires ont diminué. Ce sont des  questions qu’il faut négocier dans le cadre d’un plan social ».

    Il en est autrement pour le télétravail, un dispositif qui n’a pour le moment aucun ancrage juridique en Algérie ont rappelé les participants aux débats du FCE.

    « Là aussi se pose un problème. L’employé est –il  rémunéré selon les heures de travail réalisés ou selon son rendement ? C’est pour cette raison qu’il est utile de penser à légiférer ce genre de travail » explique Habib SI Ali.

    S’il est vrai que le premier semestre de l’année 2020 est un vrai désastre pour les entreprises, il n’en est pas moins vrai qu’il faut déjà penser à la fin de cette situation et le retour à une situation normale.

    Les participants aux débats du FCE recommandent la révision du dispositif juridique

    Les participants aux débats du FCE s’accordent pour dire qu’il est important de revoir tout le dispositif juridique encadrant les relations de travail. « Et surtout le dispositif CNAC mis en place depuis 1994, comme un mécanisme de préservation des emplois mais, qui ne répond plus à la situation »dira pour conclure, Habib Si Ali.

    « Les pouvoirs publics ont pris des mesures d’urgences pour gérer la crise sanitaire, il faut également des textes pour gérer la situation économique. Déjà le report des déclarations sociales et fiscales est une mesure intéressante, il faut prendre en charge toutes les problématiques qui se posent en ce moment dans le monde du travail et, penser aussi à l’après crise », affirme Mounir Ait Belkacem. Et d’ajouter « il faut sauver l’entreprise et les finances de l’état ».

    Yasmine Meddah

  • Skikda/Azzaba : le secteur privé recrute

    Skikda/Azzaba : le secteur privé recrute

    Dans la commune de Azzaba, wilaya de Skikda, le secteur économique privé national a eu la part du lion en matière d’offres d’emplois, 1000 offres contre 635 pour le secteur public et 212 pour le secteur privé étranger. Quant aux placements, ils sont de l’ordre de 1803 placements dans le cadre du dispositif classique, soit 90% de l’offre formulée, ce qui est en hausse par rapport à l’exercice 2016.

    C’est ce qui ressort du bilan des activités 2017 de l’Agence locale de main d’œuvre (Alem) de Azzaba, une des grandes daïras de Skikda, distante du chef-lieu de wilaya de près de 44 kms.

    Ceci, toutefois, demeure minime par rapport aux demandes d’emploi de 2017, certes en hausse, estimées à 10943 (7868 émanant de garçons et 2075 de filles) contre 10083 en 2016. La part en demande est issue notamment de 1424 sortants de la formation professionnelle dont 1027 formulées par des garçons et de 3525 diplômes de l’université dont de 1491 garçons.

    Le bassin de l’emploi dans cette circonscription est représenté par 250 entreprises, dont 217 privées nationales, 30 publiques et 3 privées étrangères. La hausse indiquée en matière de placements a été principalement due au recrutement par la Société nationale de Génie civile et Bâtiment (Gcb), détentrice de marché de réalisation de stations multiservices sur l’Autoroute Est-Ouest, ainsi que celui réalisé par Trans Canal et du Groupe Chiali, auxquels ont été confiés des projets d’hydraulique. Le bilan fait ressortir également que l’emploi saisonnier assuré par les industries de transformation de tomate, notamment Amor Benamor, Izdihar et Boulekraine, implantées dans la région de Ben Azzouz, a réduit les propensions au chômage dans la région.Ceci en ce qui concerne l’apport du privé national.

    Quant au privé étranger, c’est CMC Di Ravenna l’italienne qui a contribué à la création d’emplois.

    Le secteur public, quant à lui, demeure un piètre pourvoyeur d’emplois. La raison serait due au fait que ses entreprises sont versées dans les services. Nous  citons dans ce cadre, Algérie Poste, Algérie Télécom,  Mobilis, les Banques et les Assurances. En revanche, 2 sociétés se distinguent, il s’agit de la Société des ciments de Hadjar-Soud (Schs) et l’Entreprise nationale des emballages métalliques (Epe/Emb), productives et recruteuses selon les besoins. Par secteur d’activité, c’est le BTPH qui se taille la part du lion avec 36% des placements, suivis des services avec 28% et l’industrie avec 25%. Comme de coutume, l’agroalimentaire demeure le parent pauvre en matière de pourvoi de postes d’emplois, avec  11% du taux global.

    En matière d’insertion permanente, 116 bénéficiaires d’emplois ont été titularisés, dont 64% sont des diplômés universitaires et 36% issus des centres de formation professionnelle.

    A titre d’information également, l’Alem de Azzaba couvre 8 communes, dont 5 dépendent de la Daira de Azzaba, à savoir Azzaba, Sebt, Ain Charchar, Djendel-Mohammed Saadi et Laghdir. Quant aux 3 autres sont sous la coupe administrative de la Daira de Ben Azzouz. Il s’agit de Ben Azzouz, Bekkouche Lakhdar et La Marsa.
    Zoheir Zaid

  • Open Days de l’USTHB: une vingtaine de sociétés y participent

    Open Days de l’USTHB: une vingtaine de sociétés y participent

    Les Open Days de l’Université des sciences et de technologie Houari-Boumédiène de Bab Ezzouar (Usthb), qui se tiennent les 3 et 4 juillet, au village universitaire, ont enregistré en cette première journée  un afflux d’étudiants à la recherche d’opportunités d’emploi et de stages au sein de la vingtaine d’entreprises participantes, notamment Condor, Air Algérie, NCA Rouiba, Ad Display, Star System Bomare, les multinationales CFAO Technologies, Djezzy, et aussi des écoles de formation, telle que ALC. L’affluence n’a pas encore  été quantifiée, mais la plupart des stands alignés affichaient complets dès les premières heures de l’inauguration.

    Ferroukhi Merzak, responsable de l’Observatoire Universitaire d’Assistance aux  Diplômés pour l’insertion Formation et Emploi (Ouadife), a indiqué que « l’objectif recherché à travers  l’organisation de cet événement est la mise en place d’une plateforme assurant une double mission »

    La première, étant d’assurer la visibilité du lien université/entreprenariat, en permettant, entre autres, aux entreprises de puiser du potentiel des diplômés, estimé annuellement à 5000 masters et 5000 licenciés dans différents domaines.

    « Le second vise à établir un contact avec les anciens diplômés de l’Usthb, dont le nombre avoisine les 100 000 diplômés recensés depuis la création de l’université en 1974, parmi lesquels on compte des chefs d’entreprises  dont on espère tirer profit, notamment de leur expérience managériale, et ce, dans l’attente que l’Association des anciens diplômés de l’Usthb ait son agrément, une structure qui apportera un plus à l’objectif précité.» précise l’organisateur.

    Notre interlocuteur a révélé la célébration annuelle de l’anniversaire de la création de l’Université  (le 24 avril) prévoit la participation du Club  des amis de l’Usthb, qui compte notamment l’ancien P-dg de Sonelgaz et actuel ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, et le directeur général de la Société nationale du transport ferroviaire (Sntf), Yacine Bendjaballah , qui envisage en partenariat avec l’Université de Bab Ezzouar, la création d’un Centre de recherche et de développement .

    Enseignement professionnel : des étudiants s’y mettent

    Pour sa part, Khorsi Mohamed Lyes, président de Projet Initiative et détenteur d’un diplôme en Génie mécanique, a révélé à DzEntreprise que « depuis 2013, date de mise en place de ce club, nous avons prioriser l’entrepreneuriat comme axe de notre plan d’action. Annuellement, le club enregistre prés de 200 adhérents dont la moitié a tenu à participer à nos cycles de formation en management, gestion des débats, gestion de projets et « comment créer sa société ». L’encadrement, quant à lui, est assuré par une pléiade de professeurs et d’enseignants, dont Rafik Chala, Boukabous Hocine, Samir Rouabhi, qui suppléent, ainsi, aux efforts consentis par l’Etat dans l’enseignement professionnel et, partant, permettre aux étudiants de réaliser leur propre rêve, à savoir, créer leur propre boite ».

    Enfin, Khorsi Mohamed Lyes a indiqué que « des étudiants apportent leur grain de sel, en dispensant des formations en langues asiatiques, japonaise, coréenne et chinoise ».

    Les filières techniques en vogue

    Open Days sont une aubaine pour les étudiants et surtout les diplômés pour postuler à des postes d’emploi. Electronique, électrotechnique, automatisme viennent se greffer aux profils souvent privilégiés lors de ce genre de manifestations, à savoir, le commercial et le marketing, pour ne citer que ceux-là. Dans ce cadre, Ferroukhi Merzak espère constituer, à la clôture de cet évènement, une banque de données relative aux cv déposés et le nombre de postes à pourvoir par chaque exposant.

    Zaid Zoheir

  • L’entreprise algérienne et le retour sur investissement de la formation

    L’entreprise algérienne et le retour sur investissement de la formation

    A l’inverse des pays développés, les pays en voie de développement, sont pauvres en ressources techniques, technologiques et financières mais largement pourvus en main d’oeuvre jeune en état d’apprendre et de travailler efficacement.
    Cet atout bien que paraissant anodin peut s’avérer décisif dans le développement d’une entreprise si, il est convenablement utilisé.

    [dropcap]I[/dropcap]l apparait dans le discours des entreprises et même de l’Etat , que de grands efforts sont consentis pour le développement de la ressource humaine en Algérie, nous sommes même disposés à croire qu’un investissement colossal est entreprit pour développer la RH dans les entreprises algériennes, sans données de comparaisons aucun chiffre ne peut nous renseigner véritablement sur les écarts en matière de ressource humaine, ainsi nous dépensons seulement 0,4 % de notre masse salariale dans la formation , contre 2,9 % de la masse salariale dans les pays développés.

    Il va sans dire que cet état de fait engendre des conséquences directes sur la productivité de la ressource humaine :
    « la productivité du travail est un indicateur de la qualité des ressources humaines, le rendement par heure de travail est de 38 dollars en Corée du sud, 20 au Mexique, 32 au Portugal, 12 en Tunisie et 6,2 en Algérie. Ainsi va le mythe de la qualité des ressources humaines formées en Algérie. »

    Malgré la grande importance donnée à la formation, celle-ci ne peut endosser à elle seule la situation des ressources humaines en Algérie.

    Dans une étude réalisée par l’INPED sur la GRH en Algérie , l’environnement RH est caractérisé par : un système législatif contraignant, inadapté au contexte économique et fortement imprégné par les pratiques du SGT et de l’entreprise socialiste.

    Elle est fortement centrée sur le maintien de la paix sociale en premier lieu, l’amélioration des conditions de travail et enfin le développement des compétences.

    Quant au rôle donné à la GRH, sur un échantillon de 52 entreprises , celle-ci est loin de constituer un centre de décision autonome, la structure de GRH est considérée comme une fonction de support et d’assistance technique aux directions générales des entreprises pour décider des choix en matière de :
    [tie_list type= »checklist »]

    • Recrutement,
    • Formation,
    • Promotion,
    • Organisation des activités RH.

    [/tie_list]
    Les réalités algériennes en matière de gestion des ressources humaines, ne présentent pas encore les aptitudes et les qualités nécessaires à la prise en charge de ses fonctions.
    De nombreux facteurs organisationnels et environnementaux entravent le développement de la fonction ressource humaine en Algérie .
    Nous citerons à titre d’exemple les facteurs suivants :
    [tie_list type= »checklist »]

    • Un contexte économique, culturel et social à impact fort sur les décisions ressources humaines,
    • Une confiscation des activités ressources humaines, par les directions générales, laissant aux structures ressources humaines, l’administration courante et les relations sociales.

    [/tie_list]
    La fonction formation est en plein développement, en témoignent la place qu’elle occupe au sein de l’entreprise algérienne, et le projet qu’elle véhicule .
    Notamment à travers le plan de formation et sa contribution au développement de toutes les activités de l’entreprise .

    Dans 78% des entreprises questionnées, la structure chargée de la formation est rattachée à la DRH , dans 6,5% d’entre elles elle est une structure autonome et distincte de la structure RH.
    Au vu de ces données. Qu’attendons-nous de la formation en Algérie?

    La formation en entreprise est considérée comme un investissement dont on attend une multitude de bienfaits.
    Le développement des compétences des employés, l’atteinte de meilleurs résultats, la mise en œuvre de la stratégie de l’entreprise avec succès…Ceci fait du management de la formation une activité complexe et exigeante.

    La formation a ses propres paramètres d’efficacité.
    L’amélioration continue du système formation, passe nécessairement par la mesure d’indicateurs qui permettront de porter un jugement éclairé sur sa performance et ainsi en améliorer l’efficacité.
    L’entreprise doit pouvoir évaluer de manière crédible et professionnelle les résultats de la formation pour les salariés et les entreprises, au vu des sommes dépensées et du temps passé en formation.
    De nouvelles préoccupations voient le jour dans nos entreprises.

    Une obsession pour le chiffre qui se traduit par le fameux R.O.I. retour sur investissement, qui semble être dans la perception des responsables de formation, la meilleure réponse à donner à la direction générale et aux parties prenantes dans l’entreprise.

    L’évaluation du R.O.I. en formation reste largement incertaine en terme de preuves crédibles d’efficacité, compte tenu des nombreux facteurs autres que la formation qui peuvent expliquer un résultat.

    « Certaines études comme celles de Watson Wyatt sur l’indice du capital humain , ont montré que l’efficacité organisationnelle ne peut pas être scientifiquement corrélée à une pratique RH particulière (donc pas plus à la formation qu’à une autre) , mais qu’elle est liée à une grappe de pratiques (la gestion des carrières, le style de management , les modalités de l’évaluation annuelle des salariés, l’organisation du travail, etc.), qui associées, créent de la motivation, qui elle-même entraine des effets directs sur la performance organisationnelle ».

    Nous comprendrons par-là qu’il est difficile de faire le lien entre la formation et des résultats organisationnels. Survenus après la formation.

    Nous sommes donc loin des certitudes financières, qui considèrent que puisque la formation est un investissement, on doit être en mesure d’en évaluer les retombées financières, en toutes circonstances.
    Doit-on comprendre par-là que nous réclamons plus de dépenses, mais sans retour sur investissement ?
    Absolument! Voilà de quoi choquer les gestionnaires… En effet selon Wendy et James Kirkpatrick, du cabinet Kirkpatrick.

    Il vaut mieux se concentrer sur le retour sur les attentes au lieu du retour sur investissement.

    Puisque ce dernier est difficile à mesurer sauf cas exceptionnel.

    Et surtout parce qu’il est plus productif de de se concentrer sur les attentes en matière de compétences, au lieu d’avoir pour seule référence des rentrées financières pour l’entreprise.

  • Le savoir académique au service de la bonne gouvernance

    Le savoir académique au service de la bonne gouvernance

    Nous avons tenté, dans nos précédents articles, de préciser quelques repères du savoir académique en vigueur dans les discours et les pratiques de nos entrepreneurs.

    Nous pouvons en récapituler quelques-uns :

    • la finalité du management est de produire des résultats professionnels susceptibles de développer les performances de l’entreprise.
    • développer des compétences managériales c’est investir dans le futur.
    • les conditions spécifiques du changement de mode de gestion imposent le nouveau management.
    • l’action managériale est cet acte d’appropriation du changement souhaité.
    • les méthodes de management visent à rendre l’organisation plus efficace et à créer les conditions de la culture d’entreprise.
    • l’intérêt de la stratégie repose sur le développement de l’organisation.
    • la stratégie d’entreprise ou management d’entreprise contribue à prendre les « bonnes « décisions managériales.
    • la mise en action de la stratégie relève de la gestion d’entreprise.

    Ce fil conducteur est établit pour enfin expliquer la problématique de la «bonne gouvernance» que nous exposons à travers la question de savoir comment faciliter la compréhension des situations complexes actuelles dans un contexte qui exige d’agir vite et dans la contrainte ? En changeant le mode entrepreneurial.

    C’est, en effet, ce qui ressort du 11e Symposium organisé par le MDI, autour de la thématique « Rénover la gouvernance des entreprises et des administrations économiques.»

    La bonne gouvernance, une thématique dont le CARE, NABNI, et autres think-tank (laboratoires d’idées) ont en fait la préoccupation principale de leurs espaces d’expression. Une préoccupation qui s’apparente à une veillée au chevet d’un malade, l’entreprise algérienne et plus particulièrement les PME. Chacun y allant de son remède. Mais tous s’accordant à exprimer cette volonté de voir nos entreprises être le véritable moteur de notre développement économique.
    Une volonté, faut-il le rappeler, affichée par les pouvoirs publics encore tout récemment par des responsables de l’Agence Nationale de Développement et de Promotion de la PME : «Il faut diversifier, analyser les niveaux de compétitivité, élaborer un rapport stratégique de développement et aller vers un développement sectoriel d’industries» tout en insistant sur l’imminente mise en oeuvre du dispositif réglementaire de mise à niveau des entreprises dont un fond lui a été dédié depuis 2010.

    Une mise à niveau que confirme, dés l’entame du préambule du code de gouvernance d’entreprise le CARE (Cercle d’action et de réflexion autour de l’entreprise) : « la bonne gouvernance s’affirme comme une condition essentielle de la croissance des entreprises et de leur survie dans les contextes de crise ».

    Et des participants du 11e Symposium : « la qualité de la gouvernance est devenue une source d’avantage concurrentiel durable dans un environnement
    concurrentiel ». Et de l’initiative citoyenne NABNI, dont le contenu de l’acronyme est déjà un programme : Notre Algérie Bâtie sur de Nouvelles
    Idées, qui précise : « l’urgence de changer, de manière fondamentale, le cadre de gouvernance économique ».

    Ainsi, tous participent à donner une vision sur l’avenir de nos entreprises et de faire de la gouvernance une position stratégique. Une gouvernance qui se définit par bien gouverner à partir de la mise en place de nouveaux modes de pilotage. Des modes qui se déclinent à partir des mesures de régulation de l’économie nationale par l’élaboration et la mise en oeuvre de règles communes connues et admises par tous. Et surtout par des règles de contrôle. Une bonne gouvernance qui serait donc la définition de bonnes pratiques et qui reposerait sur les principes d’équité, de transparence et de définitions des responsabilités.

    La gouvernance d’entreprise est donc une posture managériale et un ensemble de «dispositions pratiques » pour redresser notre économie. De «bons dispositifs» (souvent hélas dira-t-on détricoter au gré de nouvelles « urgences) pour permettre aux dirigeants des entreprises de diriger (parce que c’est leur mission) dans la confiance et en toute sécurité par rapport à la loi et avec de plus de lisibilité des actes de gestion.

    Cependant, du fait que les questions des capacités à faire respecter ces règles ou ces normes se posent toujours avec acuité (le problème des compétences managériales restant toujours posé) les plus belles « idées » ne risquent-elles pas de servir à revivifier les vieux principes de gestion tout simplement? Ou en proposant l’expérimentation de modèles déjà pratiqués ailleurs ? A présenter des mesures curatives au lieu de mesures préventives et en proposant l’expérimentation de modèles déjà pratiqués ailleurs? A risquer de faire croire que la relance est à envisager par le savoir et la pertinence des analyses, (ce faisant, les efforts intellectuels des uns participent à l’éloignement des autres)? Sinon comment expliquer la défiance ou le manque d’engouement des cadres algériens par rapport au code de bonne gouvernance ? Jamais la stratégie n’a été autant au coeur des débats sur l’état de nos entreprises, mais jamais, au vu de la persistance des problèmes, nous en avons fait assez.

    La stratégie suppose une analyse préalable de l’existant et un diagnostic précis. Elle exige aussi une évaluation des choix possibles.
    C’est la mise en place des conditions managériales qui va servir la mise en oeuvre du changement du mode entreprenarial, qui va encourager l’entreprise algérienne. Et ces conditions doivent être celles de l’organisation et non des propriétaires de l’entreprise.

    Le champ de la gouvernance d’entreprise s’est en effet constitué de l’urgence à séparer les fonctions de propriété exercées par les actionnaires (souvent membres d’une même famille) des fonctions de gestion assurées par les dirigeants (ou aujourd’hui par les managers). Donc n’est-il pas judicieux de reformuler la problématique de l’entreprise à l’aune des contradictions qu’elle vit surtout si l’on admet que les problèmes d’aujourd’hui viennent des mauvaises solutions d’hier et que ceux de demain viendront des choix stratégiques qui ne seront pas mis en action dès aujourd’hui. Le refus de la bonne gouvernance constituera alors la condition de nos échecs.

    Par Redouane Mohammedi   

  • Relance des PME en Algérie

    Revalorisation du rôle des associations professionnelles

    L’éligibilité des entreprises algériennes dans les marchés étrangers, l’européen notamment, est devenu un facteur indispensable quant à l’acquisition de nouveaux contrats. Autrement dit, le renforcement de l’importation de nos produits. Ces paramètres démontrent qu’une mise à niveau du tissu économique est devenue incontournable quant à une véritable ouverture du marché national sur les économies développées.

    L’Agence nationale de développement de la PME (ANDPME) vient ainsi de signer un protocole de partenariat avec l’association générale des entrepreneurs
    algériens (AGEA) portant sur la mise à niveau des entreprises et ce, en présence du directeur général de l’agence Rachid Moussaoui ainsi que du président de l’association Mouloud Kheloufi. Cet accord s’inscrit dans le cadre de l’amélioration de l’environnement immédiat de la PME et du renforcement du rôle des associations professionnelles dans le paysage économique du pays.

    En ce sens, ce protocole d’entente permettra aux entreprises à la recherche de partenariat à l’étranger, de bénéficier d’aides financières et d’un accompagnement pour une meilleure gestion de leur projet. Pour ce faire, une enveloppe de 386 milliards de dinars a été consacrée à ce dispositif avec, pour objectif, de relever le niveau des PME algériennes d’ici l’année 2014.

    S’agissant du volet relatif à l’appui que pourra apporter l’AGEA aux associations professionnelles (AP), un programme annuel prévisionnel (PAP) devra être élaboré durant l’année en cours par le ministère de tutelle avec, pour objectif, le renforcement des capacités immatérielles des associations. Le programme en question, visant à relever le niveau d’intervention pour garantir une meilleure efficience, comprendra l’élaboration de diagnostics et de plans de mise à niveau pour des associations professionnelles. De même qu’il est prévu la mise en oeuvre des plans de mise à niveau avec l’application des protocoles d’accords signés entre l’ANDPME et les AP ainsi que les organisations professionnelles.

    Cette mise à niveau concernera près de 318 sociétés sur les 1 800 dossiers d’adhésion déposés pour adhérer à ce programme. Il s’agit principalement
    d’entreprises activant dans le secteur du BTPH avec 58% des PME désirant intégrer le programme, suivi par l’industrie avec 19% des demandes, le secteur des services qui représente 12%, l’agroalimentaire avec seulement 3% alors que les TIC se retrouvent à la dernière position avec seulement 1% de PME.

    Par Serine Belhadj   

  • l’ANDPME renforce les capacités immatérielles des associations professionnelles

    Pour l’année 2012, l’ANDPME envisage, à travers le programme annuel prévisionnel (PAP) élaboré par le ministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, le renforcement des capacités immatérielles des associations professionnelles.

    Pour financer cette opération, 40 millions de DA ont été consacrés pour la période s’étalant de juin à décembre 2012.
    L’information a été donnée en marge de la cérémonie de la signature du protocole d’entente portant sur la mise à niveau des entreprises qui lie l’Agence nationale de développement de la PME (ANDPME) et l’Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA) qui regroupe quelques 1200 entreprises Les entreprises du BTPH ont besoin d’un accompagnement technique et financier et de mise à niveau afin qu’elles puissent prendre en charge la réalisation de mégaprojets, confiés habituellement aux entreprises étrangères, a indiqué M.Kheloufi.

    Le président de l’AGEA, souhaite la mise à niveau des ressources humaines et l’équipement de ces entreprises pour faire face à la concurrence
    étrangère et la réalisation de constructions de meilleure qualité.

    Pour rappel, l’ANDPME a signé 23 conventions avec les associations professionnelles, parmi lesquelles, l’Association algérienne de fabricants de colles (ACPVE), l’Organisation nationale du patronat et des entrepreneurs (ONPE), l’Association algérienne de la pêche et de l’aquaculture, l’Association des exportateurs algériens (ANEXAL) et le Syndicat algérien de l’industrie pharmaceutique (SAIP).

    Selon l’ANDPME, les problèmes des associations professionnelles en Algérie se résument au manque de locaux, au financement lors de leur création, et à leur centralisation dans la capitale.

    Par Rabah Nadri   

  • MDI Business School : Un visa pour l’excellence

    MDI Business School : Un visa pour l’excellence

    Doucement mais sûrement. Avec rigueur. Il y a un peu moins de vingt ans, aboutissait un rêve. Celle d’un homme. Homme de son temps qui, inlassablement, veut faire profiter l’économie algérienne de ses idées en lui donnant l’opportunité d’acquérir une perspective internationale dans le débat sur le rôle et le potentiel de entrepreneuriat en Algérie.

    Il y a un peu moins de vingt ans (1996) était créé le MDI-Business School, premier établissement privé d’enseignement supérieur de gestion en Algérie avec pour mission de «préparer à l’exercice de fonctions managériales supérieures dans les entreprises…» Répondre à des besoins d’une brûlante actualité mondiale quand on sait que, désormais, et on le répète très souvent du côté des initiateurs de cet ambitieux projet, le management et les sciences de gestion, ainsi que le marketing et l’organisation des entreprises, sont devenus des thèmes récurrents que doivent maîtriser nos managers et chefs d’entreprise, notamment dans le contexte difficile de la mondialisation et de la globalisation où le démantèlement tarifaire et des frontières commerciales pourraient broyer les entreprises non compétitives.
    Mondialisation, globalisation ou comment ne pas rater le train des profonds changements qui bouleversent la scène économique (pas seulement) internationale. Difficile exercice.
    Comment passer de la conception de l’usine à celle de l’entreprise. Une question (c’est sa mission) à laquelle semble répondre, depuis et avec succès, le MDI-Business School qui mobilise ses ressources humaines et matérielles pour apporter sa contribution dans des domaines aussi divers mais l’un n’allant pas sans l’autre comme :
    – La formation des femmes et des hommes à haut potentiel.
    – le développement de programmes novateurs préparant les futurs cadres et dirigeants à faire face aux enjeux et défis (inévitablement) de la mondialisation.
    – la recherche appliquée dans les différentes disciplines du management.
    Pour répondre aux défis lancés, MDI-Business School a mis en place un dispositif d’écoute actif de l’environnement lui permettant d’adapter ses programmes aux besoins de ses clients et partenaires.

    « Comment vendre avant de produire ? »
    MDI-Business School, qui propose des formations de standards internationaux et poursuit une politique de partenariat avec les Business Sschools internationales et universités parmi les plus prestigieuses (membre, entre autres, de l’EFMD (European Foundation for Management Development), pour offrir des enseignements innovants dans les domaines du management et de la gestion du changement, apporte modestement sa contribution au débat.

    MDI-Business School est «une entreprise à l’écoute de son marché», rappelle son premier responsable.
    Depuis le lancement du programme MBA, avec l’EDEHC de Lille en 1996, qui a permis la formation de près d’un millier d’ingénieurs-managers, un ambitieux programme a été concrétisé avec le précieux concours de grandes institutions.

    Un partenariat qui permettra, notamment, de crédibiliser toutes les actions menées. A la base des succès enregistrés. Certifié ISO 9001 version 2008, MDI occupe une des toutes premières places parmi les écoles sur le continent africain. Comme on le voit, MDI- Alger a rapidement acquis une forte notoriété auprès des entreprises et de la communauté des affaires, ce qui lui vaut, aussi, d’organiser les plus importants évènements managériaux en Algérie.

    Portrait


    Brahim BENABDESLEM
    (Directeur Général de MDI-Business School)

    Le dynamisme entrepreneurial ou le défi permanent

    «Rejoindre Business School, c’est choisir l’excellence académique et la pertinence professionnelle », est un des slogans phares prônés par une entreprise avançant à pas sûrs. En droite ligne de la personnalité de son fondateur, pour qui, justement, l’excellence n’est pas un vain mot à voir le chemin parcouru depuis sa création.
    Une véritable philosophie qui vaut, aujourd’hui, à cet infatigable bosseur, toujours à la recherche de l’excellence, de marquer de son empreinte le monde de l’entreprise algérienne à l’heure des grands enjeux et des bouleversements qui agitent la planète. Depuis sa sortie de l’université d’Alger, avec en poche le diplôme 3e cycle en gestion, ce père de deux enfants fera son petit chemin en initiant nombre de projets porteurs, dont le MDI-Business School, dont il préside aux destinées et qu’il mène, année après année, succès après succès, vers la reconnaissance internationale en récoltant, seize ans à peine après en avoir jeté les bases, les fruits.
    En plus des sollicitations nombreuses sur le plan international avec, comme prime à l’excellence et, à la clef, plusieurs partenariats pédagogiques et de recherche avec des universités et grandes écoles européennes de management, et en chef d’entreprise convaincu de ses choix, c’est tout naturellement qu’il est entouré de tous les égards de la part de ses pairs algériens.
    Membre fondateur de l’Académie Algérienne de l’Entrepreneuriat, ce n’est pas pour rien qu’il assume, également, la lourde charge de la direction de la Business Management Review. Expert auprès du Conseil national consultatif de la PME (CNC-PME), on le retrouve à la tête du Club Excellence Management (un espace de rencontres et de débats pour dirigeants d’entreprise (plus de 120 patrons) dont il est, en 1998, le fondateur.
    Membre du conseil d’administration de Cevital (premier groupe industriel privé en Algérie), dont il préside le comité ressources humaines & nominations, il est, également, membre du bureau exécutif du Forum des chefs d’entreprise en charge des questions économiques.
    Et c’est en cette qualité qu’il est chargé, en novembre 2008, de présider le comité d’organisation du 10e Congrès des hommes d’affaires arabes tenu à Alger. «Excellence académique, pertinence professionnelle», toujours !

    Les formations destinées aux entreprises : MDI à l’écoute de son marché


    Une question somme toute naturelle : les clients proviennent-ils beaucoup du public ou du privé? Réponse de MDI : trois types de populations, dont ceux qui viennent des entreprises nationales privées ou publiques. La tendance, aujourd’hui, insiste-t-on, étant le privé, qui forme beaucoup plus que le public. Avec une mention, dira-t-on, spéciale pour les entreprises étrangères installées en Algérie qui forment énormément leur personnel.
    Depuis sa création en 1996, MDI, qui essaye sans cesse de s’adapter au marché, et devant la rareté de managers au niveau national, s’est donc attelé à la prise en charge des ingénieurs en leur donnant le complément d’information management, pour leur permettre de devenir ingénieur-
    manager en partenariat avec de grandes institutions dans le but d’accéder d’abord, de profiter ensuite des ressources immenses dont elles disposent et qu’on ne trouve pas encore en Algérie.
    Et les fruits sont là. Aujourd’hui, et forte de sa riche expérience, MDI diversifie ses activités avec, par exemple, des formations à la carte provenant des entreprises sur la base d’un cahier des charges.
    Des demandes auxquelles MDI répond efficacement grâce à une démarche efficiente qui lui a permis de présenter un bilan élogieux avec, notamment, la formation de la relève de la plus grande entreprise du pays, Sonatrach, d’innombrables potentiels futurs dirigeants de Sonelgaz, les cadres de Cevital, ETRHB, OTA, Mobilis, qui sont indiscutablement parmi les entreprises les plus cotées, en plus des sociétés étrangères implantées dans le pays, à l’exemple de KPMG, Nauff ALGERIE, Sasace, Lafarge, BNP Paribas, Citi Bank, avec lesquelles des liens étroits et privilégiés sont entretenus. avec des formations variées, MDI apporte sa contribution au management et à l’efficacité des entreprises algériennes.
    Former sur place les dirigeants et cadres à haut potentiel, pour les faire entrer dans le cercle des managers internationaux par des formations de haut niveau, sanctionnées par des diplômes prestigieux destinés à des dirigeants et managers expérimentés souhaitant actualiser, renforcer et élargir leurs champs de compétences en management et stratégie de l’entreprise, tout en poursuivant leurs activités professionnelles.
    on citera :
    – Executive MBA Management for Change
    – MBA international Paris, avec deux options : – Services financiers, Distribution-Marketing.
    – Master en Management des Entreprises
    – Master Droit des Affaires

    Partenariat avec les universités parmi les plus prestigieuses
    S’affirmer comme l’un des pôles d’excellence du management en Méditerranée

    «Chaque fois qu’il y a une formation diplômante, je cherche un partenaire.» En rappelant cette vérité, le premier responsable de MDI reste à l’écoute des nouveautés dans le monde. En insistant à chaque fois que la vocation internationale de MDI-Alger Business School s’appuie sur un réseau d’alliances structurelles avec de grandes universités et écoles européennes parmi les plus illustres : IAE-Paris 1 Sorbonne Université Paris-Dauphine Edhec Business School (Lille, Nice), Audencia-Nantes, Groupe CEGOS, Ichec Bruxelles…
    Dans la logique justement du lancement, en 1996 déjà, d’un programme MBA avec l’EDEHC de Lille ayant permis de former de nombreux ingénieurs-managers
    et, par la suite, d’un programme en marketing avec Paris Dauphine et Paris Sorbonne, ou d’un programme de finance d’entreprise avec Paris Dauphine, de management des achats avec Grenoble, l’une des meilleures écoles françaises de management dans ce domaine. «Lorsque je travaille avec Paris, je mobilise les meilleurs professeurs de Paris Dauphine et Paris Sorbonne qui viennent à Alger ! C’est cela le grand intérêt des partenariats.»
    En devenant membre de l’EFMD (Europe Fondation for Management Development),
    MDI – Alger international poursuit une politique de partenariat avec les Business Schools et universités parmi les plus prestigieuses pour offrir des enseignements innovants dans les domaines du management et de la gestion du changement.
    Cette politique a été engagée par le lancement, en 2004, du projet Energizing Change, mené en partenariat avec l’IAE de Paris, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, qui vise la formation au management de l’ensemble des tops managers du secteur algérien de l’énergie et des mines.
    Fort de ses partenariats actuels, et de sa faculté de professeurs connaissant bien le contexte algérien, MDI – Alger veut s’affirmer comme l’un des pôles d’excellence du management en Méditerranée.
    La mise en place du MBA International Paris, développé en partenariat avec l’IAE de Paris, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et l’Université Paris-Dauphine, s’inscrit naturellement dans cette vision. Le MBA a pour objectif d’apporter une formation de haut niveau à des cadres en activité, en vue de les accompagner dans leur évolution au sein de l’entreprise.

    Un comité scientifique comme gage de confiance

    Doté d’un comité scientifique international, le MDI Alger rejoint la liste des écoles prestigieuses de commerce. Dans ce cadre, et outre la présence de son président directeur général, Brahim Benabdeslem, et des expatriés algériens ayant fait la preuve de leurs compétences avérées, on retrouve un panel de maîtres de conférences, chercheurs et enseignants de réputation mondiale dans le domaine du management, activant aux quatre coins du monde et dans les plus grandes institutions, à l’image du CNRS France, l’University of Minnesota, Carlson School of Management (USA), l’European Shool of Management and Technology (Ggermany), Kingston University, London (United Kingdom), HEC Genève (Switzerland), Brock University, Faculty of Business , Ontario (Canada).
    Autant de marques de reconnaissance (elles se comptent par dizaines) qui confèrent à MDI Alger Business School, un rôle majeur dans la contribution à l’émergence d’entreprises algériennes en mesure de relever le défi de la mondialisation.
    Autant qu’elle permettra aux entreprises étrangères, qui misent sur l’Algérie, pour jouer un rôle majeur en Méditerranée, de mieux appréhender le marché national.

    Par Sara Chabi
  • SALEM 2012

    SALEM 2012

    L’incontournable rendez-vous des promoteurs

     

    Le Palais des expositions des Pins-Maritimes, à Alger, a accueilli, du 22 au 26 février, le Salon national de l’emploi « SALEM 2012 ». Placé sous le thème « La promotion de la micro-entreprise au service du développement local», cet évènement a connu la participation de 450 promoteurs algériens venus des quatre coins du pays.

     
    Le SALEM 2012, inauguré par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, a été l’occasion de divulguer les dispositifs d’emploi et de création de micro-entreprises, mis en place par le gouvernement dans le cadre du soutien aux PME et PMI en Algérie.
    Les promoteurs ont tenu à marquer leur présence en se présentant en force à ce forum des entreprises avec pas moins de 450 micro-entreprises créées dans le cadre de ces dispositifs, dont 250 créées dans le cadre de l’Agence nationale du soutien à l’emploi (Ansej), 100 entreprises financées par la
    Caisse nationale d’assurance chômage (Cnac) et 100 autres financées par l’Agence nationale de gestion de micro-crédit (Angem).
    Ces mesures encourageantes, inscrites dans le programme du Président de la République, Mm. Abdelaziz Bouteflika, ont permis la création de 61 111 entreprises en 2011 contre 31 000 micro-entreprises durant l’année 2010.
    Ce bond qualitatif est, selon Tayeb Louh, le résultat «des facilitations accordées aux promoteurs».
    Le ministre et premier responsable du secteur table, d’ailleurs, sur une hausse substantielle (de l’ordre de 60 000 à 64 000) du nombre de ces entreprises durant l’année en cours. En ce sens, ces dispositifs, adoptés par les autorités publiques pour accompagner les jeunes entrepreneurs,
    incitent, entre autres, les banques à leur accorder des prêts dans un délai ne dépassant pas deux mois.
    les jeunes promoteurs algériens, étudiants ou bien simples chômeurs, se trouvent ainsi devant un large choix pour tracer leur carrière dans le monde du travail.

    En rappelant que l’Ansej offre, par exemple, un accompagnement aux jeunes durant tout le processus de création et de l’extension de la micro-entreprise par l’entremise d’équipes d’accompagnateurs formés et
    réquisitionnés pour cette tâche.
    A ce titre, et dans un premier temps, il est mis à la disposition de tout postulant à la création d’une micro-entreprise, un expert dont la mission est de fournir une idée claire sur l’activité envisagée ainsi que de valider les qualifications et les acquis professionnels de l’intéressé pour une meilleure
    orientation.
    S’ensuit une étude de marché pour déterminer le choix des équipements adaptés au projet en question, le choix juridique, les ressources humaines et financières.
    Une fois le projet validé par la commission locale d’étude de financement des projets pour l’étape du financement, l’Ansej apporte son soutien pour l’obtention du crédit bancaire. Ddès le démarrage de l’activité, l’accompagnateur effectue, régulièrement, des visites pour offrir des conseils à l’entrepreneur.
    Sur un autre registre, la Cnac offre une chance aux chômeurs, promoteurs de projets d’activités âgés de 35 à 50 ans, de réaliser leur rêve.
    Ce dispositif, mis en place par le décret présidentiel n°03/514 du 30/12/2003 et textes d’accompagnement, favorise la création d’activités de biens ou de services.
    Le lancement du dispositif est intervenu, rappelle-t-on, dès le mois d’avril 2004 avant de passer au stade opérationnel en octobre-novembre de la même année.
    Enfin, et s’agissant de l’Angem, qui apporte également sa contribution dans ce volet sensible, cet organisme accorde pour sa part un micro-crédit. Autrement dit, un prêt à des catégories de citoyens âgés de plus de 18 ans sans revenus ou disposant de petits revenus, de revenus instables ou irréguliers.

    29 jeunes de 13 wilayas bénéficient de «véhicules-ateliers»

    Vingt-neuf jeunes de treize wilayas ont bénéficié, récemment, de «véhicules-ateliers» équipés pour plusieurs spécialités, dont la mécanique, la plomberie et la climatisation et ce, au cours d’une cérémonie tenue en marge du SALEM et présidée par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh.
    Cette opération entre dans le cadre des dispositifs de l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (Ansej) et de la Caisse nationale d’assurance-chômage (Cnac), conformément aux recommandations du Président de la République, Mr. Abdelaziz Boutfelika ,données en Conseil des ministres du 22 février au profit des jeunes diplômés de la formation professionnelle.
    Le nombre total des jeunes détenteurs de «véhicules-ateliers» a atteint, après cette opération, 92 bénéficiaires, indiquent des sources de l’Ansej. Un exposé détaillé sur la stratégie nationale de l’emploi a suivi la cérémonie de remise des clés, en présence de plusieurs ambassadeurs accrédités à Alger qui ont visité les stands du salon «Salem 2012», organisé, souligne-t-on, sous le thème «La promotion de la micro-entreprise au service du développement local».

    Amar Taïbi, gérant du groupe Climat’Eco Algérie

    Composé de quatre groupes, spécialisés dans l’installation et le montage des chauffe-eau solaire, photovoltaïque, éolienne et éclairage solaire, Climat’Eco Algérie a démarré son activité depuis une année et demie dans le cadre du dispositif Cnac.
    Installée à Aïn Benian, elle dispose d’une unité de production à Bouchaoui à Alger. Ses appréciations :
    « J’activais depuis l’année 2002 dans le domaine des énergies renouvelables. Seulement, c’était à l’étranger. Je suis rentré au pays en 2010, date à laquelle je me suis décidé à lancer mon entreprise en Algérie actuellement, notre objectif est d’élargir l’activité sur le territoire national et, pourquoi pas, créer une usine éolienne et de chauffages solaires, ce qui devrait engendrer de nouveaux postes d’emploi».

    Bilal Temam, Directeur Commercial au sein de l’Eurl Maravilla productrice de « Chipsou »

    Créée en décembre 2002, l’Eurl Maravilla a eu un long parcours du combattant administratif depuis son obtention d’un crédit Ansej.
    A travers « Chipsou », cette entreprise a réussi, aujourd’hui, à acquérir encore plus de parts du marché et devenir l’un des plus importants concurrents. Il se confie.
    « Je trouve que le salon est réussi. Nous avons noué des contacts avec différents exposants et eu l’opportunité d’être encore plus proches du consommateur quant à son appréciation sur la qualité de nos produits. Par ailleurs, l’un des points positifs de cet évènement est qu’il nous a permis de nous faire une idée sur les compétences algériennes dans ce domaine. D’ailleurs, près de 54 CV ont été déposés au niveau de notre stand. Actuellement, nous préparons notre participation au Salon de l’agroalimentaire mars.»

    Farid Bedache, Manager de la société des travaux de signalisation routière «Badache Aïn Oussera»

    Ce jeune promoteur se présente comme le concepteur de la première machine au monde destinée à peindre les balises en béton des autoroutes. On l’écoute.
    «Ma spécialité est la signalisation. J’ai remarqué que les services de maintenance peinent à peindre les balises en béton des autoroutes, suite à quoi j’ai mis en place cette machine. Pour sa réalisation, j’ai bénéficié du dispositif Ansej, il y a plus d’une année. Actuellement, je gère une société à Djelfa avec cinq employés. Nous avons déjà une ouverture sur quelques wilayas à l’instar de Médéa, Djelfa, Laghouat et d’autres.
    ce salon représente une aubaine pour nous pour l’acquisition de nouveaux marchés, sachant que l’attribution des marchés publics, autrement dit 20%, est, malheureusement, loin d’être respectée par les pouvoirs publics ».

    Nassim Aoudia, gérant de l’Eurl ANFM spécialisée dans le matériel agricole et des travaux publics

    A la tête de 61 employés, Mr. Aaoudia se spécialise dans la fabrication mécanique, conception et réalisation du matériel agricole ainsi que celui destiné aux travaux publics.
    Installée à Bordj El Bahri, cette entreprise a débuté son activité en 2005. Il nous en parle :
    « Nous avons acquis une bonne expérience dans le domaine durant ces sept dernières années. Aujourd’hui, et après être devenu l’un des plus importants opérateurs, nous disposons de deux unités de production, la première est située au siège même de l’entreprise, alors que la deuxième est localisée à El Affroun.
    Notre extension s’est faite par nos propres moyens certes, mais le démarrage de notre activité sur le marché national a pu avoir lieu grâce au dispositif mis en place par l’Ansej ».

    Yacine Zennadi, Propriétaire de l’ETS Zennadi, spécialisé dans les pâtes fraîches Bio

    Bénéficiaire du dispositif Ansej au niveau de la wilaya de Tizi Ouzou, Yacine Zennadi se retrouve, aujourd’hui ,à la tête d’une entreprise familiale, composée de huit employés.
    Sa spécialité, les pâtes alimentaires bio. Présentations :
    «Notre idée est d’aider au développement de la production agroalimentaire nationale en exploitant le créneau des pâtes bio, sachant que ce genre de production manque en Algérie. Ce sont des pâtes 100% algériennes, fabriqués avec des produits bien de chez nous et une garantie de préservation d’un mois. Notre objectif, actuellement, à moyen terme, est de réaliser une extension sur le marché national en touchant le plus de wilayas .»

    Par Serine Belhadj